Ton analyse est incorrecte, qui te parles de la loi Nohaide? je te parle des saintes écritures!!
Gnosis,
Vous ne réalisez pas que le concile s'est inspiré et a repris la loi Noahide, TOUS les spécialistes l'affirment. Le concile de Jérusalem dans le décret reprend les interdits de la loi Noahide qui étaient à l'intention des "
craignants-Dieu" ou "
les païens" qui vivaient Israël et qui voulaient être sauvés. C'est pour cela que le concile adressent les 4 interdits qu' "
aux croyants d’entre les nations", comme la loi Noahide ne concernaient que les "craignants-Dieu" :
" Quant aux croyants d’entre les nations, nous avons pris notre décision et nous [l’]avons envoyée : ils doivent se garder de ce qui est sacrifié aux idoles ainsi que du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. ”(Actes 21,25 TMN)
Gnosis, je vous encourage à lire les liens suivants qui établissent que le concile reprend les interdits de la loi Noahide :
http://codexbezae.perso.sfr.fr/cb/ac/ac ... =15&lang=b
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_noahides :
Dans les Actes des Apôtres, Luc raconte que, lors du concile de Jérusalem, sous la présidence de Jacques et en présence de Pierre, on convint d'imposer aux païens qui se convertissent en la foi en Jésus-Christ (qui ne s'appelait pas encore le christianisme), des obligations dont il donne à trois reprises la liste (Ac. 15, 20.29; 21, 25) :
s'abstenir des viandes immolées aux idoles (comparer la troisième loi noachide : interdiction de l'idolatrie) ;
s'abstenir de l'impudicité (comparer la quatrième loi noachide : interdiction des unions illicites, c'est-à-dire les relations hors-mariage et l'inceste) ;
s'abstenir des animaux étouffés, c'est-à-dire des viandes non-saignées (comparer la dernière loi noachide, dont la formulation rabbinique, toutefois, ne correspond pas exactement : interdiction d’arracher un membre d'un animal vivant) ;
s'abstenir du sang (comparer la cinquième loi noachide; interdiction de l'assassinat).
Gnosis, qu'en pensez-vous ?
C'est incroyable comme tu manques d'humilité devant le texte , qui peut nier que le contexte est cultuelle et religieux du a un usage sacré du sang?!!! L'autel, l'expiation , vie, le sang est dans l’âme, jeté à terre, couvrir de poussière. Voilà les motifs pour lequel tu ne peux en manger.
Je ne nie pas ce contexte cultuelle MAIS se traduit UNIQUEMENt par un interdit ALIMENTAIRE dans la loi et par un RITUEL d'ABATTAGE (vous ne voulez pas le lire, alorsque les textes sont clairs) :
"Aucun d'entre vous ne
mangera du sang"(Lév 17,11)
"Vous ne
mangerez le sang d'aucune chair"(Lév 17,14)
"Seulement, vous ne
mangerez pas le sang : tu
le répandras sur la terre comme de l'eau"(Dt 12,16)
Quelle différence fais tu, entre un refus alimentaire par voie orale ou par voie intraveineuse?
Gnosis,
Je vous ai déjà répondu à cette question.
Quand le sang est ‘transplanté’ d’un corps à un autre, il n’est pas ‘mangé’ comme le serait une nourriture, il garde ses caractéristiques de tissu liquide, avec la même forme et la même fonction.
La loi Mosaïque à propos du sang ne parle du sang que par rapport à
l’abattage d’animaux, leur sang devait être versé à terre afin qu’il soit signifié clairement que la vie qui était ainsi sacrifiée (à des
fins alimentaires), ne pouvait l’être que grâce à une permission divine et non en vertu d’un droit naturel. Le sang versé des
animaux abattus représentait la vie que ceux-ci avaient perdue. Dans tous les cas, ces versets font référence au
sang des animaux qui ont été abattus
La transfusion sanguine n'a RIEN a voir avec la loi sur le sang, car la loi sur le sang concerne le sang des animaux qui ont été abattus, alors que la transfusion sanguine concerne le sang qui est issu d’un donneur vivant, qui ensuite continue à vivre, donc il n'y pas lieu de reconnaitre que la vie appartient à Dieu, le comprenez-vous GNOSIS ?
Il n’existe aucun rapport réel ni aucun véritable parallèle entre l'interdiction de manger du sang d’un animal abattu et l’utilisation du sang lors d’une transfusion.
Peut-on transgresser la loi divine en cas d’émergence sans pour autant commettre de péché?
OUI.
La "Torah orale" (traités Yoma 83-85 et Menahot 96a du Talmud de Babylone) affirme le Le principe "
piqquah nephesh" qui suspend l’application de n’importe quelle loi dès lors qu’une "âme" ou une "vie" est en jeu.
Jésus accepte ce principe :
- il ne faut rien faire pendant le sabbat, mais il faut circoncire (Jean 7,22s)
- On peut accomplir un certain nombre d’autres tâches rituelles le jour du sabbat (Matthieu 12,5 ; cf. Lévitique 24, 8 ; Nombres 28, 9)
- David a pu manger les pains de proposition qui lui étaient normalement interdits (Matthieu 12,2ss // Marc 2,24ss // Luc 6,1ss)
- on peut sauver un animal ou un être humain en danger de mort le jour du sabbat (Matthieu 12,11 ; Luc 13, 15 ; 14,5)
Jésus" soutient le principe de suspension de la loi "pour sauver une vie".