Qu'elle vienne d'ou qu'elle vienne l'aide... ce qu'il faut c'est qu'elle arrive bien... et qu'elle ne prenne pas des chemins détournés... par des palaces de par le monde.
Ne t'inquiètes pas pour cela ca coute une fortune à tout le monde le déplacement de ces colonies. Ils sont entièrement indemnisés (plus qu'honnetement) et on leur à trouvé à tous déjà un autre logement.
Bâtiments administratifs, serres agricoles, maisons : que vont laisser aux Palestiniens les 8 000 colons israéliens de Gaza ? Un « déménagement » très politique.
De notre envoyée spéciale à Gaza Danièle Kriegel
Ouzi Attia est parti. Pour toujours. Lundi dernier, il a fermé la porte de sa maison, jeté un dernier coup d'oeil à ses serres. Puis, sans un mot ni même un regard en arrière, il a définitivement quitté Rafiah Yam, une colonie située à l'extrême sud de la bande de Gaza, à proximité de la ville palestinienne de Rafah, non loin de la frontière avec l'Egypte. Il est plutôt optimiste. La veille de son départ, il a finalement reçu le coup de téléphone qu'il attendait. A Washington, les représentants des agriculteurs des colonies de Gaza venaient de signer un accord de principe en vue du rachat par des donateurs étrangers de 90 % de leurs serres. Soit 350 hectares de cultures. L'exploitation d'Ouzi - un hectare de serres qui produisait, de septembre à avril,130 tonnes de légumes bio destinés au marché israélien ou à l'exportation - allait donc, espérait-il, rester intacte en attendant d'être transférée à l'Autorité palestinienne. La question est devenue d'actualité à la fin de 2004, lorsque Israéliens et Palestiniens ont compris que la décision d'Ariel Sharon d'évacuer les 8 000 colons de Gaza allait être mise en oeuvre : qu'allait-il advenir des colonies ?
Dès l'annonce en février 2004 du plan de retrait, les dirigeants de la Fondation israélienne de coopération économique (FICE), une ONG israélienne agissant pour la promotion des liens israélopalestiniens, ont décidé d'utiliser cette initiative d'Ariel Sharon pour encourager le développement économique de Gaza. Il fallait trouver le moyen de vendre aux Palestiniens les unités de production agricole du Goush Katif, le principal bloc de colonies. Problème : l'Autorité palestinienne refusait tout contact direct ou indirect avec les colons. Le gouvernement de Tony Blair, le FMI et même l'agence américaine Usaid ont refusé de servir d'intermédiaires. Le projet a été sauvé grâce à James Wolfensohn, ex-président de la Banque mondiale et actuel envoyé spécial au Proche-Orient du Quartet (Etats-Unis, Union européenne, Onu et Russie).
Pour permettre à tout le monde de sauver la face, James Wolfensohn eut l'idée de faire appel à des donateurs privés rassemblés sous la houlette de la FICE. Le montant de la somme récoltée : près de 15 millions de dollars. L'ex-patron de la Banque mondiale y a même été de sa poche, mettant 500 000 dollars sur la table. Ouzi Attia trouve l'accord « sinon mirobolant, tout à fait correct », et recevra 69 000 dollars, à la condition que ses serres soient en parfait état lors de leur transfert à l'Autorité palestinienne . Sinon, le montant du rachat sera diminué d'autant. Après des mois d'efforts et parfois de découragement, Boaz Karni, le trésorier de la FICE, ne cache pas sa satisfaction. « C'est un formidable acquis pour les Palestiniens de Gaza, avec à la clé la création de quelque 5 000 emplois », estime-t-il.
Certes, les serres sont un peu une exception. Le 15 août, la majorité des entreprises agricoles (fermes, bétail, laiterie...) du Goush Katif avaient déjà été démontées et transférées en Israël, comme les autres entreprises. Quant aux maisons des colons - 2 000 -, à l'instar des 26 synagogues, elles finiront sous les bulldozers. Une décision apparemment choquante, mais qui arrange tout le monde. Les Palestiniens qui, vu leur densité de population à Gaza - 3 800 habitants au kilomètre carré -, l'une des plus fortes au monde, veulent construire des immeubles de plusieurs étages à la place des villas. Ariel Sharon, qui n'a pas oublié la raison pour laquelle, après la signature du traité de paix avec l'Egypte, il a ordonné, en 1982, la destruction de Yamit, la ville construite par les Israéliens dans le Sinaï. Il ne fallait pas que les colons tentent de repasser la frontière pour réoccuper les lieux d'où ils avaient été évacués.
LE MONDE
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
J'ai trouvé quelques perles... et il y en a d'autres pour les amateurs: il suffit d'aller voir sur ID, le site tant décrié
Extraits....
Janvier-mars 1957: Extrait du Bulletin du REMP (Groupe de recherches pour les problèmes des migrations européennes) à La Haye (pp 10-il).
“Dès les premiers mois de 1948, la Ligue arabe publiait des instructions demandant aux gens de chercher refuge temporairement dans les pays voisins, pour revenir plus tard à leurs domiciles dans le sillage des armées arabes victorieuses, et recueillir leur part des biens juifs abandonnés. “Les raisons de cet encouragement de l’évacuation étaient les suivantes:
"1) Prouver au monde qu’aucun Arabe ne demeurerait en Palestine dans les circonstances données, et prouver par là que l’intervention des Nations Unies en faveur des Arabes était essentielle;
“2) Une raison militaire tactique: il est plus facile d’opérer sans être gêné par des non-combattants amis, vivant dans des villages surpeuplés sur les lignes de front mêmes;
“3) Attirer l’attention des Etats arabes voisins sur la guerre de cette manière dramatique, et amener les populations à embrasser la cause arabe. “
1958: Analyse de l’institut des affaires publiques (Washington). “La somme des preuves essentielles actuellement à notre disposition, indique que l’évacuation de la Palestine est due à l’exhortation des chefs militaires ou politiques des Etats arabes eux-mêmes.” 1973: Témoignage de Christopher Sykes dans « Cross road to lsraël »
“II n’existe pas de preuve d’une politique constante et unanime des Juifs de déraciner la population établie. Au contraire, pendant la première moitié de 1948, des preuves abondantes montrent les Juifs tentant de prévenir l’exode… Après la fin de la guerre, des Journalistes et des radios arabes ont soutenu à maintes reprises que l’exode avait été une manœuvre arabe dont l’objectif principal était de faire place nette et de donner ainsi la liberté d’action aux armées d’invasion”.
12.4.1963 : Témoignage égyptien. (El -Yom, journal du Caire)
“Le 15 mai 1948 arriva.., et le dernier soldat britannique quitta la Palestine. Ce même jour, le mufti de J6rusalem demanda aux Arabes de Palestine de quitter le pays, de quitter Haïfa Jaffa et les autres villes.., car les armées arabes étaient sur le point de pénétrer dans le pays et de se battre à leur place, contre les bandes juives pour les chasser de Palestine."
1973: Extrait des Mémoires de Haled alAzrn, Premier_Ministre de Syrie en 1348 et 1949, paru à Beyrouth.
(La raison de l’échec arabe en 1948 fut) “l’appel des gouvernements arabes aux habitants de la Palestine, pour qu’ils se rendent dans les pays voisins... C’est nous qui les avions flcouragés à partir... Nous avons amené la destruction sur un million de réfugiés arabes, en les incitant et en les adjurant de quitter leurs terres, leurs foyers, leur travail et leurs commerces."
1978: - Àbou lyad, responsable des services de sécurité dans « Palestiniens sans patrie" (Entretiens avec Eric Rouleau Edit. Fayolle.)“...des centaines de milliers de Palestiniens décidèrent donc de quitter leur patrie pour se mettre à l’abri. D’autant plus que certains ‘comités nationaux’ constitués de militants nationalistes, notamment à Jaffa, assuraient à ceux qui voulaient partir que leur exil serait de courte durée, quelques semaines ou quelques mois, le temps qu’il fallait à la coalition d’armées arabes pour vaincre les forces sionistes."
1978: Témoignage de Kamal Jounblatt Pour le Liban (Propos recueillis par Philippe Lapousterle)
Paris, 1978, p 29. Cité par Klaus Kensicke, Der Mufti von Jérusalem, el-Husseinii, und die National-Sozialisten, Pater Long, Frankfurt s/Main pp 258-259)
L’historien Kiaus Gensicke rapporte le témoignage de Karnal Joumblatt, le légendaire chef druze libanais: “Plusieurs Etats arabes ont littéralement encouragé les Palestiniens à fuir, afin qu’ ils puissent retourner dans leur patrie plus tard, avec leur soutien massif”.
1984: Entretien avec Nahrnoud Darwich, poète palestinien, réalisé par Farouk Nardam-Bey et Elias Sanbar (Revue d’Etudes palestiniennes, No 10, Hiver l984) “Pour mes parents, notre séjour au Liban était temporaire; nous y étions en visite ou même en villégiature. On avait l’époque commande aux Palestiniens de quitter leur patrie pour ne point gêner le déroulement des opérations militaires arabes qui devaient durer quelques jours et nous permettre de réintégrer rapidement nos maisons. Mes parents découvrirent bien vite que ces promesses n’étaient que rêves… “
Terminons avec le témoignage d'Abou Mazen en personne en mars 1976 dans Falastin a Thaura : “Les armées arabes entrèrent en Palestine pour protéger les Arabes de Palestine contre la tyrannie sioniste, mais au lieu de cela, ils les abandonnèrent:, les obligèrent à émigrer et à quitter leur patrie, et les expédièrent dans des prisons similaires aux ghetto dans lesquels les Juifs vivaient auparavant“
jusmon de M. & K. a écrit :
Il n'ont qu'à ficher la paix aux Juifs qui ne font que de se défendre contre le terrorisme et leur génocideurs potentiels.
jusmon
Je subodore ce propos orienté
Peu importe l'origine du conflit (evidemment très complexes et sujets à de multiples interprétation)..
Il y a conflit, les palestiniens vivent la plupart du temps dans des conditions execrables, il suffit de lire le communiqué de presse de l'onu pour s'en convaincre:
De l'autre coté, les Israeliens vivent dans la peur constante des attentats terroristes.
Ariel Sharon s'est fait élire pour faire la guerre (souvenir effrayant de sa campagne ) et il se retrouve à tenter de faire la paix!
Moi ce type là m'est toujours sorti par les yeux (vous voyez j'avoue ) alors que je venerais (ou presque ) Itzaac Rabin..
Il n'empeche qu'il fait la paix (enfin il essaye.. on verra ce que cela donne) et franchement je ne peux qu'applaudir à deux mains!!
Je crois en l'importance de l'opinion internationale et surtout des USA. Je crois aussi que de remettre en cause sans cesse la légitimité d'Israel est vain...
Légitime ou pas : Israel est là, elle ne sera pas rayée de la carte (non seulement parce qu'elle est bien armée, mais aussi parce qu'elle a l'appui des USA... et que si les USA se défaussaient, je suis certaine que l'Europe prendrait le relais..)
Elle doit apprendre à vivre à bonne intelligence avec ses voisins et sa propre population arabe..
Ce qui m'inquiète ce n'est pas tant l'origine du conflit que l'emergence d'un Islam de fondamentalistes attardés.. (orientés serait du reste plus juste
Non qu'Al Quaida s'interresse à la cause palestinienne (il s'en contrefiche eperduement!) mais la Palestine comme tout les pays "opprimés" est déjà productrice de martyrs près à se faire sauter pour défendre sa cause...
Je crains que ceux qui se servent de l'Islam comme d'une arme, n'envenime à dessein l'espoir de paix avec l'objectif de conserver ce vivier et ce terrain d'essai....
J'espère que tous les intervenants et les acteurs de ce moment d'histoire sauront déjouer les pieges...