Encore une fois, Gnosis, vous êtes dans l'erreur !Tu dois te baser sur les saintes écritures et non des traditions humaines, le concile se basait sur les écrits saints et non sur des textes imparfait écrit par des hommes imparfaits.
Les liens que je vous ai fourni établissent clairement et explicites le rapport entre le décret du concile et la loi Noahide, TOUS les expets sont unanimes pour établir ce lien.
La loi Noahide :
1 interdit du meurtre
2 interdit du rapt.
3 contre l'idolâtrie.
4 contre l'impudicité
5 ne pas blasphémer
6 pratiquer la justice
7 ne pas boire le sang
Voici le lien entre les 4 interdits du décret et la loi Noahide :
1) s'abstenir des viandes immolées aux idoles (comparer la troisième loi noachide : interdiction de l'idolatrie) ;
2) s'abstenir de l'impudicité (comparer la quatrième loi noachide : interdiction des unions illicites, c'est-à-dire les relations hors-mariage et l'inceste) ;
3) s'abstenir des animaux étouffés, c'est-à-dire des viandes non-saignées (comparer la dernière loi noachide, dont la formulation rabbinique, toutefois, ne correspond pas exactement : interdiction d’arracher un membre d'un animal vivant) ;
4) s'abstenir du sang (comparer la cinquième loi noachide; interdiction de l'assassinat).
Gnosis,Tu ne peux échapper au fait que ces quatre préceptes se trouvent des le commencement dans la genèse et avant la loi mosaique.Ne me fait pas encore répéter dix fois le même argument
Il est amusant de constater que vous mettez en avant une référence au livre de la Genèse, alors que Actes 15 et 21 ou figurent le décret ne fait JAMAIS référence à la Genèse mais en permanence à la loi de Moïse
Le réalisez vous Gnosis ?
Pour le plaisir je vous rappelle toutes les allusions directes à la loi de Moïse dans actes 15 et 21 :
" Car, depuis les temps anciens, Moïse a dans une ville après l’autre des gens qui le prêchent, parce qu’on le lit à haute voix dans les synagogues chaque sabbat. ”(15,21 TMN)
“ Tu vois, frère, combien de milliers de croyants il y a parmi les Juifs ; et ils sont tous zélés pour la Loi. Mais à ton sujet ils ont entendu raconter que tu enseignes à tous les Juifs parmi les nations l’apostasie à l’égard de Moïse, leur disant de ne pas circoncire leurs enfants et de ne pas marcher dans les coutumes [solennelles]. Que faire alors ? "(21,20ss)
Votre citation confirme mon propos et la loi de Moïse, c'est la CONSOMMATION (soit manger) de la viande qui est proscrite.Voici par exemple ce qu'on peut lire dans l'Encyclopédie des difficultés bibliques (angl.), publiée en 1982: "Il semble très clair que nous devons toujours respecter le caractère sacré du sang, puisque Dieu en a fait un symbole du sang propitiatoire de Jésus Christ. Aucun croyant désireux d'obéir aux Écritures ne doit donc en consommer."
Gnosis,Aux yeux du Créateur, le sang est sacré. Il représente le don précieux de la vie que possède chaque âme vivante.La Bible en dit davantage sur les raisons pour lesquelles le sang est si sacré. Le sang versé par Jésus Christ, qui représente sa vie humaine donnée en faveur de l’humanité, est la base de l’espérance chrétienne.
Vous ne semblez pas co:mprendre que le rituel de la loi concernant sang d'un animal abattu, n'a rien à voir avec le sang d'un donneur vivant, qui ensuite continue à vivre. Le comprenez-vous ?
En plus de tous les arguments que je vous ai déjà présenté, je vous ferais remarquer que dans les textes que je vous ai presenté, "Jésus" soutient le principe de suspension de la loi "pour sauver une vie", c’est bien d'ailleurs ce qu’on lui reproche là où les évangiles s’approchent le plus d’une "vraie" réplique pharisienne, Luc 13,14 :Peut-on transgresser la loi divine en cas d’émergence sans pour autant commettre de péché?
"Mais le chef de la synagogue, indigné parce que Jésus avait réalisé cette guérison pendant le sabbat, disait à la foule : Il y a six jours pendant lesquels il faut travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat !"
L'incohérne ce de votre position repose sur le fait, de transformer un interdit alimentaire qui n’a jamais mis personne en danger de mort en un interdit médical dont l’enjeu est presque toujours vital et si d’aventure cet interdit alimentaire avait mis quelqu’un en danger de mort en raison d’une circonstance particulière – genre, rien d’autre à manger, ou parce que d'un point de vue médical c'est précisément l'aliment interdit qui pourrait guérir – il aurait aussitôt été suspendu pour cause de piqquah nephesh, et le Jésus des évangiles aurait été le premier à s’indigner qu’il ne le soit pas !
Le "décret apostolique" imposait aux "païens" à titre de concession envers le judaïsme (Actes 15,21) était censé être quelque chose de plus "léger" que la circoncision, qu’il renonçait à leur imposer (pas d’autre fardeau). En passant de l’alimentaire au médical, donc à une question de vie ou de mort, la concession "légère" devient infiniment plus lourde de conséquences que la circoncision.