suite a une suggestion de vic, voici un tentative d'interprétation des divinités irritées du bouddhisme.
Celles-ci sont spécifiques au bouddhisme tardif, fin du mahayana et vajrayana, que l'on retrouve
au Tibet (ningma, sakya, skagyu, guelug) et au Japon. Une lignée étant passée par la Chine pour donner
le bouddhisme shingon qui en retour influencera les autres écoles japonaises, tendai, nichiren, et même zen.
Extérieurement, une divinité irritée est représentée par une forme furieuse à des degrés divers et des attributs
différents que ceux que l'on voit traditionnellement sur les bouddhas et bodhisattvas lequels portent des lotus,
des conques, des branches de saule, des pots de médecine, des sutras, etc.
Ici les symboles sont clairement guerriers, épées, haches, hallebardes, arc et flèches, corde, têtes coupées,
et suggèrent une lutte, un combat.
Avant d'aller plus loin, il faut rappeler que les divinités en question sont les représentations sous une forme irritée des bouddhas
paisibles. Ces bouddhas sont inclus dans des mandalas qui représentent les qualités qu'il faut développer pour accéder a l'éveil.
Ainsi les 5 bouddhas du lotus central correspondent à 5 sagesses, ce qui pourrait en soi faire l'objet d'un autre post.
Dans ce contexte, les divinités irritées sont des formes pour détruire les passions qui empêche ses qualités de se développer pleinement.
Une autre façon plus pratique d'interpréter ceci est que les mantras des bouddhas ou autres divinités développent plutôt les lotus supérieurs du corps, cœur, sommet du crane. Les mantras des divinités irritées ont une influence souvent direct sur les chakras inférieurs. Ce qui génère deux choses, une activation de ces zones, ce qui n'est pas toujours facile a supporter pour soi et pour les autres. D’où le fait que beaucoup d'ascèses se fassent dans le cadre de retraites. Et une seconde qui est la purification et la maîtrise de ces passions ce qui permet au gyoja (pratiquant) d'avancer plus loin dans la pratique et d'éviter un certain nombre d'écueils.
C'est pourquoi l'on parle de protecteurs, un peu comme Saint Michel en tant que protecteur contre le démon, sachant que dans le cadre du bouddhisme ésotérique, il s'agit de quelque chose de non purifié en nous que nous avons tendance a projeter a l'extérieur.
Un troisième élément est celui du yoga indien, lequel n'a pas modifié fondamentalement le fond du bouddhisme. Mais a été ajouté, parce qu'il semblait utile pour atteindre l'éveil rapidement, (c'est pourquoi l'on parle de voie rapide). Parmi ces yogas, le kundalini yoga que l'on retrouve dans la symbolique et les noms de certaines divinités. On rejoint là la notion de mantra ayant des effets sur différents centres psychiques du corps.
C'est assez rassemblé, étant donné qu'une seul déité peut faire l'objet de nombreux commentaires, attributs, forme symbolique, visualisation, voir de livres entiers d'explications !
Au tibet Mahakala est un des principaux protecteurs, en Chine j'ai vu dans les temple une divinité rouge dont j'ai oublié le nom, au Japon c'est fudo myoo (achalanatha en sanskrit), mais en soi le principe sous-jacent est toujours le même !
http://www.komyo-in.net/2015/06/fudo-myoo/
Divinités irrités du bouddhisme
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Le Vajrayāna s’inscrit dans le cadre du Mahāyāna et de la recherche de l'éveil pour tous. Tandis que le Mahayana prônent le renoncement aux émotions perturbatrices pour maîtriser l’esprit et parvenir à l'Éveil, le tantrisme préconise l’utilisation de ces émotions. C’est la voie pour transformer les poisons en remèdes. Le saṃsāra est identique au nirvāna.
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Divinités irrités du bouddhisme
Ecrit le 06 janv.16, 04:45
Modifié en dernier par komyo le 06 janv.16, 23:36, modifié 1 fois.
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Re: Divinités irrités du bouddhisme
Ecrit le 06 janv.16, 06:27Merci komyo,
Mais que réponds tu aux personnes qui perçoivent habituellement le bouddha comme tranquille , serein et au delà des émotions et qui voient des représentations en colère et des images de personnages en colère effrayantes et inquiètantes .
C'est souvent un sujet qui revient .
Moi j'avais trouvé ceci comme explication sur le net , qu'en penses tu ?
Pour les déités courroucées du bouddhisme Tibétain :
Dans le bouddhisme tibétain, et surtout dans l'école Nyingmapa, certaines déités peuvent prendre des formes très effrayantes (dites courroucées). Ce caractère effrayant a toujours frappé de stupeur les voyageurs étrangers qui découvraient le Tibet, en particulier, les premiers jésuites.
En fait, la colère de ces déités est dirigée contre l'ego et toute forme d'égoïsme et de passions destructrices. Plus la déité est courroucée plus il est dit que la pratique sera efficace d'un point de vue spirituel. D'autre part son « courroux de Vajra » (c'est-à-dire sa colère motivée par la pure compassion altruiste) est une forme très puissante de protection pour le pratiquant : c'est contre ses ennemis, en particulier les forces démoniaques de l'ego avec son cortège d'émotions destructrices (haine, désir, jalousie, etc.) que sa très puissante colère est dirigée.
Une déité courroucée est dite pouvoir trancher net les schémas émotionnels ou cognitifs qui emprisonnent le pratiquant et l'empêchent de se libérer de l'ego et de progresser sur le chemin spirituel.
Que représente l'image du sang qu'on voit parfois sur ces représentations de dieux courroucés ?
Est un symbolisme ?
En fait c'est souvent ce coté un peu gore ou violent dans les images qui sont peut être des symbolismes qu'on aimerait bien comprendre .
Même si je pense que les personnes qui ne connaissent pas le bouddhisme Tibétain qui en déduisent que ces déïtés courroucées sont des preuves de l'aspect démoniaque du bouddhisme je comprends le fond d'inquiètude qu'ils peuvent évoquer devant un symbolisme qui leur échappe .
Aussi sur ce caractère effrayant ou ces images qui paraissent violentes j'aurai voulu qu'on explique le symbolisme , c'est sans doute la meilleur façon de faire comprendre la culture Tibétaine et de démystifier le coté inquiètant de ces Déïtés que les gens ne comprennent pas toujours .
Mais que réponds tu aux personnes qui perçoivent habituellement le bouddha comme tranquille , serein et au delà des émotions et qui voient des représentations en colère et des images de personnages en colère effrayantes et inquiètantes .
C'est souvent un sujet qui revient .
Moi j'avais trouvé ceci comme explication sur le net , qu'en penses tu ?
Pour les déités courroucées du bouddhisme Tibétain :
Dans le bouddhisme tibétain, et surtout dans l'école Nyingmapa, certaines déités peuvent prendre des formes très effrayantes (dites courroucées). Ce caractère effrayant a toujours frappé de stupeur les voyageurs étrangers qui découvraient le Tibet, en particulier, les premiers jésuites.
En fait, la colère de ces déités est dirigée contre l'ego et toute forme d'égoïsme et de passions destructrices. Plus la déité est courroucée plus il est dit que la pratique sera efficace d'un point de vue spirituel. D'autre part son « courroux de Vajra » (c'est-à-dire sa colère motivée par la pure compassion altruiste) est une forme très puissante de protection pour le pratiquant : c'est contre ses ennemis, en particulier les forces démoniaques de l'ego avec son cortège d'émotions destructrices (haine, désir, jalousie, etc.) que sa très puissante colère est dirigée.
Une déité courroucée est dite pouvoir trancher net les schémas émotionnels ou cognitifs qui emprisonnent le pratiquant et l'empêchent de se libérer de l'ego et de progresser sur le chemin spirituel.
Que représente l'image du sang qu'on voit parfois sur ces représentations de dieux courroucés ?
Est un symbolisme ?
En fait c'est souvent ce coté un peu gore ou violent dans les images qui sont peut être des symbolismes qu'on aimerait bien comprendre .
Même si je pense que les personnes qui ne connaissent pas le bouddhisme Tibétain qui en déduisent que ces déïtés courroucées sont des preuves de l'aspect démoniaque du bouddhisme je comprends le fond d'inquiètude qu'ils peuvent évoquer devant un symbolisme qui leur échappe .
Aussi sur ce caractère effrayant ou ces images qui paraissent violentes j'aurai voulu qu'on explique le symbolisme , c'est sans doute la meilleur façon de faire comprendre la culture Tibétaine et de démystifier le coté inquiètant de ces Déïtés que les gens ne comprennent pas toujours .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Divinités irrités du bouddhisme
Ecrit le 06 janv.16, 08:27Cette explication est tout a fait juste, ainsi pour compléter, les empilements de tetes sur des hampes de lance ont une signification précise qui n'est pas de tuer des gens et de les garder comme des trophées, comme des gens un peu craintifs pourrait le penser. Mais représente des passions desséchées et mortes, ce qui est une image comme une autre du détachement. Ceci étant des gens voulant diaboliser ces représentations pourront toujours le faire, tu n'y pourras rien, d'autant plus si c'est pour des raisons de prosélytisme religieux de leur part !
Dans un autre domaine, un reportage intéressant sur l'apport indien dans le bouddhisme.
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Re: Divinités irrités du bouddhisme
Ecrit le 13 mars16, 22:45Curieux qie dans le bouddhisme qui cherche à supprimer les passions, ces déités justifient une forme de colère comme purificatrice de l'égo. Ça paraît aux antipodes du théravada.
Ancien modérateur de la section enseignement christianisme.
Re: Divinités irrités du bouddhisme
Ecrit le 14 mars16, 00:58什么东西啊? Quoi ?komyo a écrit :des divinités irritées du bouddhisme.
Quel rapport avec le bouddhisme ?
Cher Komyo,
Vous vous égarez, pardon. En plus je ne sais pas vous l'expliquer en français, on n'a pas les notions, je le pense naturellement en chinois, c'est juste exactement ça.
Je vais essayer de vous le traduire, d'abord je vous l'écrits comme je le ressens en chinois, d'accord ? Pardonnez-moi, je ne sais pas exprimer autrement ce que je ressents.
佛性、這是「心性不异,即心即性。」La bouddhéité, c'est quand "la nature de l'esprit & du cœur" ne dévie pas de l'esprit tel qu'il est."[/i] 佛性、這是情淨心與遥視, c'est le cœur et la vue lointaine.
Déjà, bouddhéité est l'état de Bouddha. "la nature de l'esprit & du cœur" est intraduisible, on ne peut pas traduire, on pourrait penser "moralité", mais ce n'est pas du tout ça. Le "cœur" c'est pas le ni le charisme, je ne connais de notion existante en français trop impliquée dans le charisme pu l'agape. Enfin la vue lointaine c'est l'activation par la pratique du 天目, l'œil céleste (traduire par 3e œil est typique des musées), c'est d'abord l'ouverture de tous les méridiens en bouddhisme ou la libération des points d'acuponcture en taoïsme.
Voilà. La clé c'est la pratique jusqu'à avoir/être le fashen, 法身, son corps de la Loi.
Je ne sais pas ce que vous en ressentirez ou comprendrez, ou mieux comme on dit en chinois, en avoir une petite idée, 小念頭.
Vous voyez, cher Komyo, entre 小念頭 & 小念頭, c'est quasiment pareil et ça se prononce pareil, or l'un c'est la petite idée et l'autre c'est la petite pratique. Ça veut dire qu'en Asie, Inde-Chine, les "deux grands sœurs", il n'y a pas de notion d'idée platonicienne, d'accord ?
L'idée, c'est en avoir une petite idée et ça ne peut passer que par une très haute "moralité", xinxing 心性。
Tous ces livres sur le bouddhisme et comment faire et penser, n'existent pas en Inde et en Chine. Les livrets, ce sont des plaques de papier en accordéon pour ne pas relier, et il y a des prières et des rites. Tout le reste est occidentalisé et sans rapport avec le terrain réel.
Donc Divinités irrités du bouddhisme, ça ne veut rien dire, soyons sérieux.
Après, vous faites et pensez comme vous voulez, ce n'est pas ma part.
Re: Divinités irrités du bouddhisme
Ecrit le 14 mars16, 10:30Alisdair a écrit :Curieux qie dans le bouddhisme qui cherche à supprimer les passions, ces déités justifient une forme de colère comme purificatrice de l'égo. Ça paraît aux antipodes du théravada.
Ce que j'exprimai dans le post plus haut est différent du résumé que tu en fais. Il n'est pas question de justifier une forme de colère, ainsi dans le voeux dont on parlait dans un autre post, il est dit que l'on fait le voeux de ne jamais se mettre en colère.
L'idée est plutot que si l'on réprime des forces vitales ont va finir par se névroser. On travaille sur ce qui est là, sans le réprimer ou vouloir le cacher sous le tapis. L'image du lotus est adapté, il pousse dans la boue et a partir de cette énergie de base monte vers la lumière ou il se déploie. Il y a une relation de cause a effet entre la boue et la fleur épanouie. C'est pourquoi les bouddhas paisibles ont un pendant irrité et inversement. Pratiquer ces représentations symboliques nettoie progressivement ces zones, je n'ai pas de meilleur explication. Après que les théravadas ou d'autres voient les choses autrement c'est tout a fait possible !
http://www.onmarkproductions.com/html/myo-o.shtml
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Divinités irritées du bouddhisme
Ecrit le 12 août16, 00:58Godaï Myoo, les 5 divinités irritées principales, correspondant aux 5 jinas ou 5 bouddhas de la tradition vajrayana
Au centre fudo myoo (achalanatha) entouré de gozanze myoo (Trilokavijaya), gundari myoo (kundali), daiitoku myoo (Yamantaka), kongo yaksha myoo (vajra yaksha). Chacune correspond a un état d'esprit négatif à transformer, ignorance, colère, orgueil, avidité, jalousie.
Fudō 不動明王 (Skt. Acalanatha), center, emanation of Dainichi (Skt. Vairochana)
Gōzanze 降三世明王 (Skt. Trilokavijaya), east, emanation of Ashuku (Skt. Akṣobhya)
Gundari 軍荼利明王 (Skt. Kundali), south, emanation of Hōshō (Skt. Ratnasambhava)
Daiitoku 大威徳明王 (Skt. Yamantaka), west, emanation of Amida (Skt. Amitābha)
Kongōyasha 金剛夜叉明王 (Skt. Vajrayaksha), north, emanation of Fukūjōju (Skt. Amoghasiddhi)
Au centre fudo myoo (achalanatha) entouré de gozanze myoo (Trilokavijaya), gundari myoo (kundali), daiitoku myoo (Yamantaka), kongo yaksha myoo (vajra yaksha). Chacune correspond a un état d'esprit négatif à transformer, ignorance, colère, orgueil, avidité, jalousie.
Fudō 不動明王 (Skt. Acalanatha), center, emanation of Dainichi (Skt. Vairochana)
Gōzanze 降三世明王 (Skt. Trilokavijaya), east, emanation of Ashuku (Skt. Akṣobhya)
Gundari 軍荼利明王 (Skt. Kundali), south, emanation of Hōshō (Skt. Ratnasambhava)
Daiitoku 大威徳明王 (Skt. Yamantaka), west, emanation of Amida (Skt. Amitābha)
Kongōyasha 金剛夜叉明王 (Skt. Vajrayaksha), north, emanation of Fukūjōju (Skt. Amoghasiddhi)
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Re: Divinités irrités du bouddhisme
Ecrit le 18 sept.16, 22:40krikara fudo (dragon s'enroulant autour d'une épée)
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Re: Divinités irrités du bouddhisme
Ecrit le 27 sept.16, 02:50« Ragaraja » ou roi des passions (sanskrit: रागाराजा), « AiRan MingWang » (愛染明王) en chinois et « Aizen Myo-O » en japonais est une divinité courroucée du « Bouddhisme Vajrayana » (秘密大乘佛教). Il est particulièrement vénéré dans les écoles « TangMi » (唐密) et ses descendants, en particulier celles du bouddhisme « Shingon » (真言宗) et « Tendai » (天台宗) au Japon.
Ragaraja symbolise la passion sexuelle et est connu pour transformer le désir sexuel en éveil spirituel. ... La divinité est également représentée dans la statuaire et la peinture sur rouleau avec deux têtes : « Ragaraja et Acala » , les deux itérations symbolisant un mélange des énergies complémentaires, féminine et masculine...
Comme Kâma, le dieu de l'amour profane, il est de couleur rouge et porte dans ses six mains un arc et une flèche, un vajra et une cloche, un lotus et un soleil. Il est assis sur un lotus supporté par un vase d'où jaillissent des joyaux (mani).
Il est aussi présent dans le mandala de Nichiren le Gohonzon sous la forme de son bija Hum (syllabe germe) écrit en siddham
suite...https://scarletexorcist.wordpress.com/2 ... %E7%8E%8B/
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C4%81gar%C4%81ja
Ragaraja symbolise la passion sexuelle et est connu pour transformer le désir sexuel en éveil spirituel. ... La divinité est également représentée dans la statuaire et la peinture sur rouleau avec deux têtes : « Ragaraja et Acala » , les deux itérations symbolisant un mélange des énergies complémentaires, féminine et masculine...
Comme Kâma, le dieu de l'amour profane, il est de couleur rouge et porte dans ses six mains un arc et une flèche, un vajra et une cloche, un lotus et un soleil. Il est assis sur un lotus supporté par un vase d'où jaillissent des joyaux (mani).
Il est aussi présent dans le mandala de Nichiren le Gohonzon sous la forme de son bija Hum (syllabe germe) écrit en siddham
suite...https://scarletexorcist.wordpress.com/2 ... %E7%8E%8B/
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C4%81gar%C4%81ja
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