J'm'interroge a écrit :Si le relativisme est une vérité absolue, alors il y a contradiction, il n'est dans ce cas qu'un dogme totalisant, "encapsulant".
vic a écrit :Si la relativité est absolue , qui encapsule l'autre , la relativité ou l'absolu ?
L'absolu ça n'existe pas vraiment , l'absolu est toujours relatif à ce qu'il renferme .
J'iminterroge , le relatif n'enferme rien de spécial , c'est vous qui l'imaginez comme un enferment c'est tout .
Tu n'es pas un fortiche en logique vic..
Tu ne dois pas bien savoir lire également..
Relis donc encore une fois:
- - Si le relativime n'est pas une vérité absolue, alors objectivement parlant : il y a bien un relativisme, mais qui ne vaut pas pour tout.
- Si le relativisme est une vérité absolue, alors il y a contradiction, il n'est dans ce cas qu'un dogme totalisant, "encapsulant" selon tes termes.
vic a écrit :En fait je me marre parce que tout le monde fait son cirque sur ce forum , pour émettre " ses vérités " , sans se rendre compte que tout ça n'est qu'une vision imaginaire et relative qu'ils ont du monde qui semble les entourer ou pas .
Deux questions :
- - Quel lien fais-tu entre relatif et imaginaire ?
- Le relatif est-il nécessairement subjectif selon toi ?
vic a écrit :Mort ou vie , ça ne veut rien dire pour moi .
Pour toi peut-être vic, mais cela ne regarde que toi. N'en fais donc pas une vérité universelle ou objective...
vic a écrit :Le bouddhisme est la voie du sans appui , il ne repose et ne s'attache à rien de spécial .
Dans le bouddhisme tout est relatif .
La voie du sans appui = bla bla creux -------------> C'est un mantra bouddhique..
vic a écrit :Non ça ne discrédite rien puisque le bouddhisme n'existe pas en tant que chose que tu pourrais te représenter .
On ne peut pas discréditer ou ne pas discréditer le bouddhisme, sauf si on s'attache à s'en faire une représentation très solide .
Nous on se base sur ce que tu en dis vic..
--------> Or sache le bien, ce n'est pas consistant l'ami.. Ce n'est pas parce que tu définis comme bouddhiste, que tu peux dire n'importe quoi sans que cela ce remarque...
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J'm'interroge a écrit :Bien non, justement, l'homme ne fait pas que projeter sur le réel... [...] tu oublies que ce n'est pas parce que nous pouvons en tirer d'imaginaires et d'erronés, ce qui est le cas la plupart du temps, que tous les liens que nous en tirons le sont.
Absenthéiste a écrit :Je n'ai pas dis que l'homme ne faisais
que projeter sur le réel. Je n'oublie rien, je faisais un focus délibéré
Je voulais m'en assurer.
J'm'interroge a écrit :Le "sens" dans le sens de 'signification' n'est pas affaire de regards (ou de représentations), mais de définitions.
Absenthéiste a écrit :L'idée que j’avance est en fait une considération plus "primaire". Je dis que le "sens" est une "interprétation" (plus ou moins objective) de "données".
Une interprétation est toujours subjective, ce qui n'est pas le cas d'une signification.
Une interprétation se réduit toujours à un ensemble de représentations mentales, ce qui n'est pas le cas d'une signification.
La vérité d'une interprétation est toujours subjective et seulement accéssoirement conceptuelle, lorsqu'elle est formulée et par hasard conceptuellement vraie.
On peut exprimer une vérité notionnelle (subjective et particulière), cela n'en fait pas nécessairement l'expression d'une vérité conceptuelle (abstraite et générale).
[ Je rappelle pour les autres qui nous liraient, qu'une notion formulée est à un concept vrai, ce qu'un modèle théorique ou une conjecture est à une théorie scientifique ou à un théorème mathématique. ]
Absenthéiste a écrit :Or, pas d'interprétation possible sans "interpréteur". Les "significations" ont besoin d'une forme de vie intelligente pour "émerger".
Une interprétation étant toujours subjective a besoin d'un sujet pensant.
Une signification étant liée à une connaissance générale a besoin non pas d'une, mais de plusieurs intelligences qui communiquent (ayant pour support un réseau dêtres vivants usant d'un langage ou un réseau de systèmes d'intégration de l'information, quelque soit sa nature, du moment qu'il utilise un langage (informatique dans ce cas).)
Une signification étant d'essence conceptuelle et par conséquent langagière : elle n'existe pas en dehors d'un
réseau d'intelligences.
Absenthéiste a écrit :C'est en ce sens que je dis que "l'existence" précède le "sens". Un autre exemple plus parlant est celui des couleurs : les couleurs n'existent pas sans quelque-chose (quelqu'un) qui les perçoit. Dans la nature, il y a différentes longueurs d'onde de lumière, que nos yeux "captent" et que notre cerveau "traduit" en couleurs.
Va expliquer ça à Karlo lolll !! !
Absenthéiste a écrit :"C’est dans l’obscurité de notre crane qu’émergent les couleurs de notre monde." Jean-Claude Ameisen
Je ne le dirais pas comme ça, mais c'est ça en gros..
Mais la réalité mentale dont celle des couleurs n'est pas locale. (Descartes l'avait déjà compris).
Absenthéiste a écrit :Ce que je veux dire, c'est qu'on ne rencontre pas de "significations" qui se promènent, pas plus qu'on ne rencontre de "concepts" au détours d'un couloir. Si l'environnement qui nous entoure recèle un sens "potentiel", il nécessite une forme de vie intelligente afin de se "manifester". Tout comme le bien et le mal d'ailleurs. S'il n'y avait aucune forme de vie dans l'univers, et uniquement de la matière, parler de bien ou de mal n'aurait aucun sens. Tout ne serait que réaction physique / chimique.
Les "données" existent, mais les "informations" naissent dans nos esprits.
Oui. --------->
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vic a écrit :Oui , aucun phénomène n'a d'existence propre , tout phénomène est relatif à un autre , aucun ne se promène tout seul comme tu le dis très justement .
C'est pourquoi un absolu tout seul responsable de quelque chose ou de tout l'ensemble n'a qu'une possibilité relative d'exister .
Bien non ! C'est là qu'est ton erreur ! Tu ne peux pas le conclure de ce qui est vrai au niveau de ton expérience subjective, phénoménale.
Tout ce qui est d'ordre phénoménal est relatif certes, mais ce n'est pas parce que tout ce qui est phénoménal est relatif (attention de ne pas galvauder ce mot !), qu'il n'y a pas d' "en soi" réel et absolu, autrement dit : du non-phénoménal. Prends une relation, n'importe la quelle, peux-tu rationnellement poser que ce dont elle est la relation n'a aucune existence en soi, c'est-à-dire en dehors de toi qui fait cette relation ?
La montagne de ta perception n'existe-t-elle que par ce que vic est là pour la percevoir ou bien aussi parce que 'quelque chose' qui n'est pas ton mental en conditionne la perception (mentale) ?
Et tu n'as pas non plus répondu à ça :
- - Comment expliques-tu que nous pouvons tous faire les mêmes mesures pour un même objet ?
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !