Liberté 1 a écrit :Je n'essaye pas de la sauver, comme tu dis.
Je t'ai dit, que j'était neutre, mais, dans son premier message, elle a dit qu'elle s'appuyait sur "les astronomes babyloniens", donc, sur ce qui est écrit sur les tablettes babyloniennes, mais, elle n'en a pas encore parlé, attendons ce qu'elle a à en dire.
J'attends moi aussi de savoir ce qui en retourne de ces fameuses tablettes.
En attendant, l’éclipse décrite par Ptolémée ne peut pas correspondre à celle de juin -640 puisque cette dernière était totale.
Je reviens sur le calendrier égyptien.
Contrairement à ce qu’a affirmé Agecanonix, les Egyptiens n’utilisaient pas un calendrier lunaire mais solaire constitué de 365 jours. Il n’y avait pas d’années bissextiles, si bien que le calendrier subissait un décalage de 0,253 jours par an.
Ainsi, par ex. selon ce qui est admis par les chronologistes, le 1er Thoth de la 1ère année égyptienne de l'ère de Nabonassar coïncidait avec le 26 février -747 selon l’année julienne, alors qu’il a coïncidé plus tard avec les mois de juillet/août à l’époque de Ptolémée. Il y a donc bien une dérive des jours calendaires par rapport aux saisons.
Ce qui est valable pour Thoth l’est aussi pour Athyr, j'imagine.
La question à se poser est de savoir si Ptolémée a utilisé ce type de calendrier basé sur l’année vague égyptienne, ou est-ce qu’il lui a préféré l’année julienne de 365,25 jours, sur laquelle le calendrier égyptien a eu obligation de se calquer par décret de César.
En effectuant un petit calcul, devinez quoi? en appliquant les 0,253 jours manquant depuis Nabonassar jusqu’à l’an -620 il apparaît que le 27/28 Athyr correspond pile-poil au 21/22 avril de l’an -620. Incroyable, non ?