Le Voile de la peur par Samia Shariff

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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sofia

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Le Voile de la peur par Samia Shariff

Ecrit le 01 nov.07, 04:37

Message par sofia »

"LE VOILE DE LA PEUR"

Samia Shariff plaide pour la liberté

Le Quotidien

Mis en vente ce 8 mars, Journée internationale de la femme, le livre de Samia Shariff dénonce l'horreur qu'elle a vécu. Son témoignage, qu'elle a confié à l'éditeur Jean-Claude Larouche de Chicoutimi, est l'ultime plaidoyer de sa vie menacée, au nom de la liberté de ses filles. "Le voile de la peur" est un livre choc.

Le suspense est aussi intense que dans "Jamais sans ma fille", mais l'horreur y est encore plus grande. Méprisée, battue dès son enfance, violée à répétition à 15 ans, dès sa nuit de noce jusqu'à sa fuite, menacée de mort et agressée, Samia Shariff s'est réfugiée au Québec avec cinq de ses six enfants.

"Moi, ma vie est finie, dit-elle au cours d'une longue entrevue accordée au Quotidien. Je me bats pour mes filles. Ici, je me sens en sécurité. Le fait que je sorte ce livre est un grand pas, une promesse faite à mes filles. Pour qu'elles puissent être des femmes libres."

Ce qui semble acquis aux femmes du Québec, sa terre d'adoption, ne le sera jamais tout à fait pour elle. Sous les trois voiles masquant son visage et celui de ses deux filles, photographie illustrant la page couverture de son livre, se cache la peur d'une femme courageuse. Peur d'être tuée par des fanatiques convaincus qu'un crime d'honneur garantit le paradis à son exécuteur. Peur d'une famille qui l'a contrainte à se soumettre à toutes les violences d'un époux abusif, n'hésitant pas à recourir à la séquestration, la torture et la menace de mort.

À la lecture de "Le voile de la peur", on perçoit une inconcevable réalité, sanctionnée par une interprétation d'un texte religieux insidieusement manipulé pour servir les pires instincts de domination et de misogynie. Samia Shariff, dressée à se soumettre inconditionnellement à la volonté des hommes, précise que le sort n'est pas le même pour toutes les femmes algériennes musulmanes. "Cela dépend des familles" dit-elle. Cependant, pour ceux qui choisissent d'être abuseurs, violeurs et sadiques, les lois sont permissives à l'égard des fanatiques et ne protègent ni les femmes ni les enfants.

Sortir de l'enfer

Née en France au sein d'une riche famille algérienne, Samia n'a connu que le mépris et le rejet. Son crime? Être une fille. Pour la famille, cela veut dire une source de dangers pour "leur honneur". Le risque que leur fille soit regardée par les hommes, que les "autres" la considèrent comme une putain pour peu qu'elle se dévoile, qu'elle adresse la parole à un mâle. La pression est encore plus forte quand la famille retourne vivre en Algérie.

Pour soustraire l'enfant à toute convoitise, elle est retirée de l'école à 14 ans, fiancée et mariée contre son gré à 15 ans. Bien sûr, elle a le droit légal de ne pas être contrainte. Mais que faire quand le choix donné est de se soumettre ou de mourir?

Elle n'est même pas vendue. Le fiancé est généreusement payé pour devenir le "maître" de Samia. La battre et la violer est sa manière d'affirmer son autorité. Il ira même jusqu'à vendre son fils premier né à sa belle-mère. Répudiée sans pouvoir le dire, passant donc pour une femme perverse puisque vivant sans homme, l'enfer de Samia atteint le point culminant lorsqu'elle apprendra que sa fille aînée a été la proie des désirs de son père.

Elle fuit l'Algérie pour retourner en France avec ses cinq enfants. Aventure périlleuse qui ne suffit pas à mettre assez de distance entre elle et ceux qui la menacent. Elle fuit encore, la France cette fois, espérant se réfugier au Canada. La saga de ce voyage est incroyable: munie de faux papiers, réussissant à convaincre ses petits de "jouer un jeu" elle réussit à se rendre jusqu'en Espagne. Le sort s'acharne: pour atteindre le Canada, elle doit ou passer par les États-Unis (moins d'un mois après le fatidique 11 septembre) ou prendre un vol passant en transit par la France, au risque de passer une fois encore la dangereuse étape de la douane. Suspense.

Le 10 octobre 2001 est une date mémorable pour Samia. Le 8 mars 2006 en est une autre. "On m'a convaincue toute ma vie que je ne n'étais capable de rien. J'ai appris à travailler, j'ai pris conscience que je suis une femme libre de gagner sa vie, d'écrire un livre. Je sais vivre un jour à la fois... et je vais prendre ma place."

http://v.i.v.free.fr/msd/voile-de-la-peur.html

nuage

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Ecrit le 01 nov.07, 04:45

Message par nuage »

Le chemin de la sagesse ou de la liberté est un chemin qui mène au centre de son propre être.
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Mootif175

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Ecrit le 01 nov.07, 06:14

Message par Mootif175 »

Je suis admiratif de ces femmes, de leur parcours.

Quand je lis les réactions de bcp de musulmans sur les forums à ce livre, je suis dégouté.
Ils ne condamneront jamais ces pratiques (ça les fait bander aux fond) ils diront "elle est instrumentalisée".

cette manière typiquement religieuse de nier la vérité pour protéger ses disciples barjo me révulse.

Ce fut la même chose au temps des catholique (d'une autre manière, plus cérébral) avec les musulmans c'est de la barbarie pure.

sofia

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Ecrit le 01 nov.07, 06:45

Message par sofia »

Samia Shariff nous fait part de son expérience ! Elle est bien placé pour en parler? Je vous conseille de lire son roman ! Cette femme exceptionnelle de vitalité et de courage a résisté ! Car son histoire montre bien à quel point que ce n'est pas si rose que ca ! Ce n est pas moi qui le dit mais elle !Remarquez je m en douter que ce n'était pas si peace que ça ! Et elle le confirme elle-même !
Elle à fait ceci pour pas que d'autres vivent son experience ! Elle a du mérite de dénoncer ceci ! Est elle n'est pas la seule à le faire !Donc il y a bien un probleme vu qu’elle témoigne de ce qu'elle a subit ! A cette allure nous allons avoir plus de temoignage ! De la part des femmes musulmanes en particulier qui disent non a ces pratiques ! Nier leurs droits, c’est nier ceux de l’humanité
Une religion ne s'impose pas ,elle et choisi de plein grés ! Apprendre à respecter la liberté de l’autre ! Et vous serez une religion de paix et d'amour ! Pour l'instant je ne vois aucune sagesse en particulier pour vos congénères ! D'après vos commentaires une fois sorti de l'islam ils ne savent pas ceux qu ils disent? Ils racontent n'importe quoi! L'excuse facile c'est tellement facile de dénigrer l'autre !N’est-ce pas? Mais je connais le procédé habituel ! Vous remarquerez comme toujours aucune sensibilité particulière pour la victime ? Etonnant, non ? D'avoir aucune colère notion de politesse envers leur congénère sentiment d'appartenance ? Car c'est génant pour eux ce genre de témoignage ! Ils viennent avec leurs bavasseries habituelles,c'est que, précisément, on la connaît la musique ! J'aimerais entendre un discours de compassion qui est le sentiment par lequel on est porté à percevoir ou ressentir la souffrance des autres, et poussé à y remédier !

Bordelais

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Ecrit le 01 nov.07, 07:28

Message par Bordelais »

Le probleme avec ce genre d'histoires c'est que t'as l'impression que les filles musulmanes vivent l'enfer en France ,j'invite les internautes à se rendre en discotheques ou dans les rues piétonnes vous voir si les filles musulmanes sont sous-représentées .

sofia

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Ecrit le 01 nov.07, 07:38

Message par sofia »

Bordelais a écrit :Le probleme avec ce genre d'histoires c'est que t'as l'impression que les filles musulmanes vivent l'enfer en France ,j'invite les internautes à se rendre en discotheques ou dans les rues piétonnes vous voir si les filles musulmanes sont sous-représentées .
Oui la france est une bonne poire, elles sont mieux en france que chez elles. Cela va de soi, plusieurs d'entre vous comprendront bien le sens de cette parabole.

yacoub

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Re: Le Voile de la peur par Samia Shariff

Ecrit le 11 mai16, 03:26

Message par yacoub »

Femmes et islam : Houria Abdelouahed lève le voile sur les femmes de Mahomet

“Il n'y a que ceux qui ont le pied sur la braise qui en ressentent la brûlure”, dit un proverbe arabe. Cette brûlure, des millions de femmes la ressentent quotidiennement en terre d'Islam. A l'occasion du festival Etonnants voyageurs, second volet de notre série d'entretiens avec des intellectuelles arabes qui ont choisi de se dresser contre l'obscurantisme : la psychanalyste Houria Abdelouahed, auteure de “Les Femmes du prophète”.
Psychanalyste franco-marocaine, Houria Abdelouahed est maître de conférence à l'université Paris-Diderot. Après un livre d'entretiens en 2015 avec le poète syrien Adonis (Violence et Islam), elle publie aujourd'hui Les Femmes du prophète, récit poétique et critique fondé sur une étude des textes théologiques. Elle définit le lien abusif entre croyances religieuses, organisation sociale et condition féminine.
Pourquoi vous êtes-vous intéressée aux femmes du prophète ?
Au début, ce qui m'intéressait, c'était la mystique, et notamment la pensée d'Ibn Arabi, philosophe, juriste, poète, né au XIIe siècle en Andalousie et mort en 1240 à Damas. Un homme qui a rendu hommage à ses deux professeurs, des femmes ! Et qui a dit : « Tout lieu qui n'accepte pas le féminin est stérile. » Ibn Arabi a notamment parlé de la subtilité de Balkis, reine de Saba, face au roi Salomon. A un moment donné, j'ai commencé à regarder comment le texte coranique parlait des femmes. J'ai désiré en savoir davantage et me suis mise à lire Tabari, historien et exégète du Coran. J'ai trouvé sa pensée très problématique du point du vue du féminin. Par ailleurs, à cette époque, mon travail clinique a changé, je travaillais avec des femmes arabes, et j'avais l'impression d'une plainte interminable. Ces patientes m'interrogeaient sur le refoulé de mon histoire individuelle et l'histoire collective, l'histoire des femmes de ma famille. Je réalisais qu'Aicha, la femme-enfant du Prophète, pouvait être n'importe quelle petite fille donnée trop tôt en mariage.

“Gabriel était pour l'asservissement des femmes. La soumission de la femme était exigée par le ciel.”


Vous voulez dire qu'il y a une continuité sociale dans la culture musulmane, fondée sur la théologie ?
Absolument. Aujourd'hui, lorsqu'une femme réclame l'héritage de son père, le juge ne se fonde pas sur le texte du mystique Ibn Arabi — « La féminité c'est ce qui circule dans le monde » —, mais sur le texte théologique : le garçon a deux fois la part de la fille. Beaucoup de femmes dans les pays musulmans travaillent désormais, nourrissent leur famille, des grandes sœurs élèvent leurs petits frères, et bien qu'ayant ce rôle symbolique et matériel de mère de famille, au moment de l'héritage, elles n'auront que la moitié de la part du frère qu'elles ont élevé, en fonction de lois d'il y a quinze siècles. Dans ces textes, on lit que lorsque Oum Salama, une épouse du prophète, voulut faire la guerre pour avoir les mêmes droits que l'homme, ce cher ange Gabriel vint lui dire, que non, Dieu en avait décidé autrement. Gabriel était toujours là pour dire aux femmes de se soumettre. Quand Mahomet voulait la femme de son fils adoptif, Gabriel rendait la chose licite. Quand il voulait une petite fille, Gabriel rendait la chose licite. Et ainsi de suite. Gabriel était pour l'asservissement des femmes. La soumission de la femme était exigée par le ciel.
Pourquoi n'y a t-il pas eu de relecture des textes ?
La culture arabo-musulmane n'est pas réductible à la théologie. Nous avons eu Averroes, Avicène, Ibn Arabi, Hallaj, Sohrawardi, Râzî. Nous avons un texte mystique, philosophique, poétique, mais c'est le texte théologique qui a triomphé et qui fait loi. Avec l’histoire de Zaïnab, beauté foudroyante que le prophète a voulue, bien qu'épouse de son fils adoptif, deux versets ont été révélés. Le premier demande aux femmes du Prophète de ne pas s’exposer dans l’espace public comme les autres femmes. Le second évoque le hijâb (le voile) pour les femmes du prophète. Aujourd'hui, le verset cité régulièrement demande aux croyantes de voiler leur jayb, leur fente. Mais cela peut être la fente sexuelle ou fessière ou l’espace entre les seins. Tabari et autres commentateurs du texte ont fait dans la surenchère, parlant des mains, des pieds, affirmant qu’il faut voiler le corps entier.
Donc, ça vient très tôt ?
Oui, très tôt, et ce qui m'a vraiment interrogée, et mis très mal pendant longtemps, c'est cette incompréhension : comment des interprètes, commentateurs, historiens du texte, aujourd'hui encore, n'avaient-ils fait que répéter, presque à la lettre, les commentaires d'antan ? Pour faire mon livre, j'avais énormément d'ouvrages étalés devant moi, j'allais d'une version à l'autre, et je vous assure qu'il n'y avait aucune différence entre le texte du IIe siècle de l'Hégire ( VIIIe-IXe siècle) et celui d'aujourd'hui. Je ne comprenais pas comment ces hagiographes avaient réussi à imposer le silence de la pensée.

“Toutes les religions monothéistes ont essayé de dompter le sexe féminin.”


Et vous comprenez aujourd'hui ?
J'aimerais comprendre. Du moment qu'il s'agit des femmes du prophète, le prophète étant lui-même le sacré et l'au-delà du sacré, elles sont devenues objet sacré. Aucun questionnement n'a été possible. Et ne reste possible. Sauf par des gens subversifs, transgressifs. Alors on peut penser que face à l'étrangeté du sexe féminin, l'homme s'est senti angoissé et réprimant la femme, il s'est accordé trop de privilèges. Et comme c'est sacré, il n'y a aucune remise en question possible, mais une volonté farouche de domination qui appelle les forces du ciel contre la femme.
L'islam est-il vraiment différent des autres monothéismes en ce qui concerne les femmes ?
Toutes les religions monothéistes ont essayé de dompter le sexe féminin. Si l'on prend le christianisme, cela ne s'est pas passé du vivant de Jésus qui lavait les pieds de Marie-Madeleine la pécheresse, et qui était l'exemple de la tolérance même, mais voyez ce que les Pères de l'Eglise ont ensuite fait de la femme ! On retombe toujours sur les mêmes clichés, les mêmes règles. Le monothéisme a été une catastrophe pour la femme. Il faudrait étudier les civilisations antérieures, sumérienne, babylonienne, égyptienne, sur cette question, ce qui a été très peu fait.
Comment l'islam considère-t-il ce qui l'a précédé ?
C'est la « jahiliya », le temps de l'ignorance. Et c'est catastrophique. L'islam s'est vu, s'est dit, s'est exprimé comme le début de la civilisation. On efface la Mésopotamie, Babylone, les Mèdes, les Grecs, les Byzantins, les Egyptiens, c'est la négation même de l'altérité. On sait pourtant que dans le Coran, énormément de termes ne sont pas arabes, et même cela, on ne peut pas le dire. Il y a eu négation non seulement des civilisations d'avant l'islam mais aussi des civilisations existantes en même temps que l'islam, car en Arabie, les juifs et les chrétiens étaient en nombre. Il y a donc un vrai problème avec l'altérité.
La condition des femmes a tout de même beaucoup fluctué selon les époques et les pays ?
Nous avons vraiment avancé avec la Nahba, la renaissance, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Quand vous regardez les films égyptiens, vous découvrez une vraie émancipation. L'Egypte était un phare, mais il y avait aussi l'Irak, la Syrie et le Liban. J'ai connu un Maroc beaucoup plus éclairé que celui d'aujourd'hui, je pouvais aller au cinéma avec des amis garçons. Cela est devenu difficile pour les filles aujourd'hui. L'Arabie Saoudite finance tous les mouvements d'islamisation. Je me souviens que, à Tanger, j'allais à des cours financés par les wahhabites, les filles étaient invitées à porter le voile, les imams dans les mosquées ne parlaient que des péchés des filles pas voilées. L'Arabie Saoudite a mis le paquet, une foule a suivi.

“Quand la religion n'est pas une question individuelle, mais folie de masse, elle représente un véritable danger.”


Pourquoi ?
Je crois que le fond religieux, malgré le début de renaissance, était resté intact. Quand la religion n'est pas une question individuelle, mais folie de masse, elle représente un véritable danger, qui interroge toutes les disciplines, de l'anthropologie à la psychanalyse. Comment se fait-il qu'un discours insensé triomphe ? Et comment peut-on en venir à parler de féminisme islamique ? Féministe et musulmane, je veux bien : qu'une femme n'ait pas envie d'ébranler toutes les assises identitaires, je peux comprendre. Mais féministe et islamique, je n'y crois pas. Certains versets se prêtent à interprétations, pas d'autres. Lorsqu'un verset dit : « Battez-les si elles continuent à être insoumises », qu'on le veuille ou non, le verbe battre, ne se prête pas à de multiples interprétations. Et lorsque Tabari interprète le verset « Battez-les », il écrit que l'homme peut posséder la femme sans lui adresser la parole. Donc, il peut la violer.
Encore faut-il le connaître. Quand on grandit dans un pays arabe, connaît-on ces textes et l'histoire de toutes les femmes du prophète ?
Non, on connaît seulement Khadija, parce qu'elle est la première, l'épouse-mère, femme aimante et aimée, Hafsa parce qu'elle est la gardienne du Coran, et Aisha parce qu'elle est appelée la mémoire des musulmans. Mais les musulmans ne connaissent pas tous ces hadith (1) qui concernent la sexualité, comme ils méconnaissent les paroles d'Aisha sur les choses du sexe. Il faut être théologien pour les connaître, ou très curieux. Le problème dans les pays musulmans, c'est que vous avez de grands intellectuels qui, après avoir lu Kant, Hegel, Freud, Lacan ou Lévi-Strauss, ne vont pas se pencher sur ces textes qui ne témoignent d'aucun travail de pensée, du coup ils ne connaissent pas l'islam. Ou bien vous avez des imams qui lisent ces textes, mais ignorent Kant, Hegel, etc, et restent comme s'ils vivaient dans les anciennes époques. Il faut ajouter que la plupart des musulmans cultivés ne connaissent pas ces textes, ne savent pas que le prophète pouvait ordonner la décapitation d'un homme et prendre sa fille en épouse le jour même. Ils peuvent me dire que ce que je raconte dans ce livre n'a pas existé. C'est pour cela que je cite mes sources. Il suffit de lire ces textes.

“Tant que nous ne serons pas laïcs, nous continuerons à souffrir.”


Que se passerait-il si ces histoires étaient davantage connues ?
Ce serait un choc, certainement. Dans la transmission de l'histoire de Safiya — elle est devenue femme du prophète le jour même où son père, chef d'une tribu juive, et son mari, ont été décapités —, ce qui est bouleversant, c'est que le texte dit : « Elle ne parlait pas », sans jamais interroger ce mutisme, sa dimension mélancolique. Même si on n'est pas psychanalyste, si l'on s'en tient aux informations factuelles des historiens, on constate que Safiya n'a pas transmis de hadiths. Cela veut dire que même convertie, même mariée au prophète et donc mère des croyantes, sa parole n'était pas fiable, parce que juive. Les paroles d'Aisha, de Hasna, sont transmises, pas celles de Safiya. C'est une conception fermée et narcissique. Il n'y a pas d'ouverture possible.
Comment en sortir ?
Il faut contribuer à faire connaître cette partie sombre de l'Histoire qui n'est pas très connue et qui nécessite une pensée. Il manque cruellement un travail d'historien, car nos références restent Tabari et Ibn Kathir, des auteurs des premiers siècles de l'hégire qui confondent Histoire et légende. Les Chroniques de Tabari nous apprennent que la religion musulmane s'est imposée par la force et la violence, mais nous n'en faisons rien. Car il n'y a pas de pensée sans liberté d'expression. Pour détisser le linceul, donner des subjectivités, il faut le droit à la parole singulière, il faut la démocratie et la laïcité. L'Occident a énormément gagné avec la laïcité ; tant que nous ne serons pas laïcs, nous continuerons à souffrir. Cela ne signifie pas l'abolition de la religion. Mais que chacun puisse être avec sa croyance sans l'imposer à l'autre.

(1) Recueil des actes et paroles de Mahomet et de ses compagnons, dont l'ensemble constitue la sunna.
A voir
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Re: Le Voile de la peur par Samia Shariff

Ecrit le 11 mai16, 10:54

Message par vic »

La religion musulmane impose de vivre comme au moyen age .
La femme a les mêmes droits qu'un animal ou un meuble face à son mari .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .

yacoub

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Ecrit le 12 mai16, 01:44

Message par yacoub »

vic a écrit :La religion musulmane impose de vivre comme au moyen age .
La femme a les mêmes droits qu'un animal ou un meuble face à son mari .
(y)
Et il est impossible de réformer car c'est dans le Saint Coran, la Parole d'Allah, le pire est qu'il y a des crétins chrétiens qui défendent l'islam.
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yacoub

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Re: Le Voile de la peur par Samia Shariff

Ecrit le 10 juil.16, 03:57

Message par yacoub »

Frère Ismaël – Safiya, la femme juive du Prophète

Après avoir traduit la première vidéo du frère Ismaël, nous venons de traduire la deuxième vidéo qui traite du « mariage » de PBSL avec la Juive Safiya bint Houyay.

Frère Ismaël: Chers musulmans, s’il vous plait, comprenez qu’ici je n’attaque pas PBSL ou les musulmans. Dans cette vidéo, je vais simplement citer des sources islamiques et puis soumettre quelques brèves questions afin que vous puissiez en faire une réflexion et par la suite répondre.

Dans ma vidéo précédente, intitulée « Pourquoi j’ai quitté l’Islam?« , j’ai donné un exemple des enseignements sexuels choquants et immoraux du Coran et de Muhammad. J’ai montré que les sources islamiques ont permis aux soldats musulmans de capturer des femmes non-musulmanes en temps de guerre. Ces femmes étaient déjà mariées et leurs maris non-musulmans étaient encore en vie. Les soldats musulmans désiraient avoir des rapports sexuels avec ces femmes. Alors le Coran et Muhammad ont permis à ces soldats de combler leurs désirs en forçant ces femmes, mariées, vulnérables et en captivité, à divorcer. Que fut le résultat final de tels divorces illégaux ? Et bien, les soldats musulmans reçurent le feu vert pour épouser ces femmes et avoir des rapports sexuels avec elles.

Maintenant que nous savons ce que Muhammad a enseigné et permis à ses soldats de faire aux femmes captives mariées, voyons ce qu’il a lui-même a fait à de telles femmes dans des situations similaires. Regardons les sources islamiques et parlons du mariage de Muhammad avec une femme captive juive qu’il avait acheté par le commerce d’esclaves. Elle s’appelait Safiya et elle était déjà mariée à un Juif nommé Kinana. Nous verrons que l’une des raisons pour lesquelles Muhammad épousa Safiya était qu’elle était extrêmement attirante sexuellement. De plus, certains textes racontent qu’elle était la fille d’un important chef tribal juif.

Dans Sahih Bukhari, vol. 3, hadith n°2235 raconté par Anas Ibn Malik,

« Le prophète alla à Khaibar et lorsqu’Allah le fit victorieux et qu’il conquit la ville en brisant les défenses de l’ennemi, la beauté de Safiya lui fut mentionnée. Et son mari fut tué lorsqu’elle était encore une jeune mariée. Le messager d’Allah la choisit pour lui-même. »

Maintenant, vous vous demandez peut-être comment le mari de Safiya fut tué. Et bien, aussi grotesque et choquant que cela puisse paraître, Muhammad fit brutalement torturer son mari Kinana par le feu, puis il fut décapité. Muhammad épousa Safiya peu de temps après.

Ainsi, pour ajouter l’insulte à la blessure, Muhammad non seulement prit la vie de cet homme et sa femme, mais il s’empara aussi de ses richesses comme nous pouvons le lire dans le livre « Sirat Rassul Allah » ou la biographie du Messager d’Allah, aux pages 514-515, en commençant à lire tout en bas :

« Lorsque l’Envoyé d’Allah conquit Al Qamus, le fort d’ibn Abu al-Huqayq, Safiya, qui est la fille de Houyay ibn Akhtab, fut amenée à lui avec une autre femme. Bilal, qui les lui conduisit les fit passer au milieu des Juifs qui avaient été massacrés. Quand celle qui était avec Safiya les vit, elle cria et frappa son visage et se jeta de la poussière sur sa tête. Lorsque l’Envoyé d’Allah la vit faire ainsi, il dit : « Eloigne de moi cette diablesse ». Il ordonna d’approcher Safiya et il jeta son manteau sur elle. Alors les musulmans surent que l’Envoyé d’Allah l’avait choisie pour lui-même. Si vous lisez quelques lignes plus bas, il est dit à propos de Safiya: « Elle était la femme de Kinana Ibn al Rabi’ ibn Abu al-Huqayq ».

Continuons maintenant à lire la suite de l’affaire de Khaibar. Kinana ibn al Rabi’, qui avait la garde du trésor des Bani Nadir, fut conduit auprès de l’Envoyé d’Allah qui l’interrogea à ce sujet. Il nia savoir où était le trésor. Un Juif s’approcha de l’Envoyé d’Allah et lui dit qu’il avait vu Kinana fréquenter une certaine ruine tous les matins. Quand l’Envoyé d’Allah dit à Kinana: « Sais-tu que si nous découvrons que tu l’as, je te tuerais », il dit « oui ». L’Envoyé d’Allah ordonna de fouiller la ruine, et une partie du trésor fut trouvé. Quand il l’interrogea sur le reste, Kinana refusa de le révéler.

Alors, l’Envoyé d’Allah ordonna de le « torturer jusqu’à ce qu’il sorte ce qu’il cache ». Il alluma alors un feu avec du silex et de l’acier sur sa poitrine, jusqu’à ce qu’il fut sur le point de mourir. Alors l’Envoyé le livra à Muhammad ibn Maslimah qui le décapita pour venger son frère Mahmoud.

Vous venez de lire à la page 515 de la biographie que Kinana était aussi connu sous le nom de Ibn Abul Huqayq. En lisant le hadith suivant, nous pouvons récolter quelques détails importants et cela se vérifie effectivement que Muhammad a tué Kinana.

Dans Sunan Abu Dawud, vol. 3, hadith n°3006, nous lisons: « Ibn Abi al Huqayq a été exécuté et sa femme et ses enfants furent pris comme captifs ». Selon la page web sunnah.com, ce même hadith est classé comme étant authentique ou bon (hassan), d’après le savant du hadith Al Albani.

Maintenant comme je l’ai mentionné Muhammad a marié Safiya peu de temps après qu’il ait exécuté son mari. Mais si vous n’êtes pas déjà dégouté, c’est même encore plus choquant de trouver que Muhammad était aussi responsable de l’exécution de son père et de son frère!

Nous lisons dans « L’Histoire de Tabari, vol. 39, p. 185 (citation):

« Pendant que le prophète couchait avec Safiya, Abu Ayyub a veillé toute la nuit près de l’entrée. Quand il aperçut le prophète au matin il dit « Allahu Akbar ». Il avait une épée avec lui, il dit au prophète: Ô Messager d’Allah, cette jeune femme venait d’être mariée, et tu as tué son père, son frère et son mari, je n’avais pas confiance en elle, je craignais pour toi. Le prophète ria et a dit: bien ! »

Donc il semble que même les compagnons de Muhammad se questionnaient au sujet du mariage et ils craignaient pour lui et sa sécurité.

Aucune femme équilibrée dans son esprit ne peut aimer un homme qui est le responsable de l’exécution des membres de sa propre famille. En fait, il y a un récit qui affirme que Safiya détestait Muhammad. Dans un livre intitulé Dala’il al Nubuwwah par l’Imam al Bayhaqi vol. 4, page 230, on lit: (citation en arabe)

Ce qui signifie que Safiya a dit:

Je haïssais le messager d’Allah plus que quiconque – il avait tué mon mari et mon père, et ne cessait de chercher des excuses.

En plus de cela nous savons que Muhammad a acheté Safiya d’un homme appelé Dihya qui avait déjà pris Safiya comme sa propre captive. Nous lisons dans Sunan Ibn Mahaj vol.3, hadith n° 2272: (citation en arabe)

Cependant Muhammad l’a achetée via le marché d’esclaves. C’est rapporté par Anas que le prophète a acheté Safiya contre sept esclaves et ce hadith est sahih ou authentique. Un des narrateurs Abdur Rahman a dit « de Dihya al Kalbi »

Maintenant après la lecture de cette histoire de Muhammad et Safiya dans la biographie et à l’appui d’authentiques récits qui valident cette histoire, laissez-moi poser une question à ceux qui sont musulmans ou qui envisagent de se convertir à l’islam. Quel est votre ressenti à propos du comportement de Muhammad? Pensez-vous honnêtement qu’une femme à qui on a tué le mari, le frère et le père en quelques jours, serait volontaire ou choisirait de se marier et d’avoir des relations sexuelles avec ce même homme qui était responsable du meurtre des membres de sa famille?

Je vous demande d’y réfléchir et d’être honnête avec vous-même.

Merci d’avoir regardé ma vidéo, peace!
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Otarius-Linux

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Re: Le Voile de la peur par Samia Shariff

Ecrit le 11 juil.16, 01:33

Message par Otarius-Linux »

La religion musulmane impose de vivre comme au moyen age .
Monsieur Vic, avec tout le respect que je vous dois, je me permet de vous faire une remarque, c'est une phrase cliché typique de l'histoire trop souvent utiliser à tord, cette période souvent décrite comme une sombre ne l'était aucunement.
Période entre la glorieuse civilisation gréco-romaine et la Renaissance de cet esprit gréco-romain. Les Italiens Pétrarque ou Boccace célèbrent le retour à l'antique à une époque qualifiée ensuite de Renaissance italienne, mais en fait située dans ce que nous appelons traditionnellement le Moyen Age (fin 14e, 15e siècle). En fait, Pétrarque (qui a vécu à Carpentras et à Avignon) et Boccace s'opposent aux papes d'Avignon comme à Byzance et veulent valoriser l'Italie, en idéalisant Rome et dévalorisant les autres pays.


Au 16e siècle on invente les terreurs de l'an mil (légende reprise 19e siècle). Au 17e siècle, on invente cet âge moyen entre Antiquité et 16e siècle et la Renaissance est elle-même inventée au 19e siècle ! Stendhal, Balzac ou Hugo participent à la légende de survalorisation de l'antique (on redécouvre les ruines romaines) et de dévalorisation de l'art médiéval (ils ne savent pas représenter la nature !). Le rejet politique de la féodalité, qui débute avec Louis XIV, s'amplifie dans les siècles suivants. Les clichés historiques se multiplient : l'histoire est alors au service de la propagande royaliste puis républicaine. Le Moyen Age devient une époque d'obscurantisme intellectuel, religieux, politique. Michelet parle d'âge sombre et propage même la légende du droit de cuissage !

Des historiens contemporains (Jacques Heers, Régine Pernoud ou Jacques Le Goff) ont tenté de casser ces clichés, de contester même la validité de regrouper en une seule période 1000 ans d'histoire. En vain pour l'instant, car la communauté des historiens hésite à trouver une autre chronologie. Le langage courant (et les médias) continue d'employer les termes de moyenâgeux ou de médiéval pour désigner ce qui est jugé comme rétrograde, anachronique, voire barbare !
Les terroristes islamiques sont donc obligatoirement barbares et médiévaux.

Certes, ils sont cruels, impitoyables, fanatiques, incultes, mais pourquoi tous ces attributs seraient-ils caractéristiques du Moyen Age plutôt que d'une autre époque ?
Les nazis ou les maoïstes de la Révolution culturelle qui brûlaient des livres, détruisaient des œuvres d'art, assassinaient des gens parce qu'ils étaient juifs, anti nazis ou réactionnaires, c'était au Moyen Age ?

Si l'autodafé et l'inquisition ont bien été inventés au Moyen Age, c'est bien en pleine "Renaissance", qu'on brûla des Juifs et des morisques en Espagne, qu'on détruisit de merveilleux documents en écriture maya en Amérique latine !
Le terrorisme est né (comme le mot) au moment de la Révolution Française. Il a été appliqué à des mouvements violents dans le monde entier entre le 19e et le 21e siècle. Ce n'était pas le Moyen Age !
Par pitié, oubliez tous les clichés sur le Moyen Age. L'obscurantisme peut être de tous les pays et de toutes les époques.
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yacoub

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Re: Le Voile de la peur par Samia Shariff

Ecrit le 11 juil.16, 01:55

Message par yacoub »

Otarius-Linux a écrit : Monsieur Vic, avec tout le respect que je vous dois, je me permet de vous faire une remarque, c'est une phrase cliché typique de l'histoire trop souvent utiliser à tord, cette période souvent décrite comme une sombre ne l'était aucunement.
:shock:
L'inquisition est une invention islamique connue sous le nom de mihna introduite par le calife Al Ma'mun, fils du calife Haroun Al Rachid, qui a été séduit par les thèses des mutazilites, doctrine rationaliste qui soutenait que le Saint Coran ne pouvait être créé puisque c'est la Parole d'Allah, Puissant et Sage. Cette inquisition a contaminé l'Espagne qui était alors terre d'islam puis et allée en Italie à travers la Sicile, terre d'islam.
Ça a donné Torquemada et Savonarole et ça a éloigné les chrétiens de l'enseignement de Jésus apôtre de la non-violence et de la chasteté.

Je te recommande la lecture du livre de Jacques Ellul La subversion du christianisme pour comprendre tout le mal que l'islam a fait à la chrétienté.
Et l'islam continuera de lui faire du mal tant qu'il y aura des lèche-babouches.
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Otarius-Linux

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Re: Le Voile de la peur par Samia Shariff

Ecrit le 11 juil.16, 02:52

Message par Otarius-Linux »

Merci pour le lien de ce livre monsieur yacoub, je tenais à clarifier un point, celui que je ne défendais aucunement l'islam mais plutôt l’Europe chrétienne médiéval et sa véritable histoire car j'aime les vérités historiques.
L'idée que l’Europe était barbare à cette période est fausse comme je l'ai stipulé ci-dessus, il y a des clichés qui me sont insupportable, merci de votre compréhension.
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