Rennes-le-Château immense escroquerie
Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 17 juil.16, 08:26Plus grands escrocs de l'Histoire: l'abbé Saunière, le curé milliardaire
Un curé escroc et un trésor jamais retrouvé
L'affaire est suffisamment rare pour faire partie des grands faits divers. Elle commence en 1885 à Rennes-le-Château, un petit village haut perché près de Carcassonne. Le 22 mai, l’abbé Saunière, prêtre érudit à la grande vocation religieuse et adepte des messes en latin, est nommé curé de ce village pauvre et délabré, où les vitraux cassés de l’église sont remplacés par des planches vermoulues.
Relations sulfureuses et rumeurs de trésor caché
En 1886, grâce à un don inespéré de 3.000 francs de la part de la comtesse de Chambord, l’abbé décide de rénover la petite église. Pendant les travaux, un escalier secret est découvert, menant à une dalle frappée de l’emblème d’un chevalier. Dès lors, l’abbé, qui rêve de grandeur, interdit à quiconque d’y accéder. Aurait-il trouvé là un trésor? Les villageois commencent à jaser.
Les médisances sont d’autant plus insistantes qu’un autre sujet occupe les cancaneries du village: l’abbé vient d'embaucher une jeune fille comme gouvernante, Marie Denarnaud. Tous deux se montrent très proches. Elle restera d'ailleurs à ses côtés jusqu’à sa mort, en 1917. Le couple officieux, convaincu qu’un trésor se cache quelque part dans ces terres, se met à fouiller la nuit les alentours de l’église, et même le cimetière du village.
Un trafic de messes à l'échelle de l'Europe
Pour certains, l’affaire commence à sentir le diable... Dans les temps qui suivent, le curé devient d'ailleurs subitement riche. A-t-il trouvé un trésor? A-t-il passé un pacte sulfureux? A l’époque, on est tenté de le croire. Pourtant, il n’en serait rien. L’homme aurait tout simplement organisé… un “trafic de messes”. Il aurait détourné à des fins personnelles l’argent envoyé par des fidèles et des congrégations de toute l’Europe pour qu’il prononce sur le sol sacré et mystérieux de Rennes-le-Château tantôt une messe pour un défunt, pour un malade, ou pour bénir un nouveau-né… Selon certains spécialistes, jusqu'à 100.000 offices auraient été payés sans jamais avoir été prononcés.
En 1917, son coeur le lâche dans la tour médiévale qu’il a fait construire sur son domaine, la tour Magdala. Le médecin est appelé à la rescousse, mais il est déjà trop tard. Un curé est alors appelé pour lui administrer l’extrême onction, et recueillir l’ultime confession de l’abbé. Fait extraordinaire: le curé refuse de lui donner l’absolution. Quel aveu indicible l’abbé Saunière lui a-t-il fait avant de mourir, pour se voir refuser ainsi l’aide de Dieu? Cela reste à ce jour un des secrets de l’histoire de Rennes-le-Château.
Source : "Les plus grands escrocs de l'Histoire" de Pierre Lunel, Ed. First, 317 pages.
Un curé escroc et un trésor jamais retrouvé
L'affaire est suffisamment rare pour faire partie des grands faits divers. Elle commence en 1885 à Rennes-le-Château, un petit village haut perché près de Carcassonne. Le 22 mai, l’abbé Saunière, prêtre érudit à la grande vocation religieuse et adepte des messes en latin, est nommé curé de ce village pauvre et délabré, où les vitraux cassés de l’église sont remplacés par des planches vermoulues.
Relations sulfureuses et rumeurs de trésor caché
En 1886, grâce à un don inespéré de 3.000 francs de la part de la comtesse de Chambord, l’abbé décide de rénover la petite église. Pendant les travaux, un escalier secret est découvert, menant à une dalle frappée de l’emblème d’un chevalier. Dès lors, l’abbé, qui rêve de grandeur, interdit à quiconque d’y accéder. Aurait-il trouvé là un trésor? Les villageois commencent à jaser.
Les médisances sont d’autant plus insistantes qu’un autre sujet occupe les cancaneries du village: l’abbé vient d'embaucher une jeune fille comme gouvernante, Marie Denarnaud. Tous deux se montrent très proches. Elle restera d'ailleurs à ses côtés jusqu’à sa mort, en 1917. Le couple officieux, convaincu qu’un trésor se cache quelque part dans ces terres, se met à fouiller la nuit les alentours de l’église, et même le cimetière du village.
Un trafic de messes à l'échelle de l'Europe
Pour certains, l’affaire commence à sentir le diable... Dans les temps qui suivent, le curé devient d'ailleurs subitement riche. A-t-il trouvé un trésor? A-t-il passé un pacte sulfureux? A l’époque, on est tenté de le croire. Pourtant, il n’en serait rien. L’homme aurait tout simplement organisé… un “trafic de messes”. Il aurait détourné à des fins personnelles l’argent envoyé par des fidèles et des congrégations de toute l’Europe pour qu’il prononce sur le sol sacré et mystérieux de Rennes-le-Château tantôt une messe pour un défunt, pour un malade, ou pour bénir un nouveau-né… Selon certains spécialistes, jusqu'à 100.000 offices auraient été payés sans jamais avoir été prononcés.
En 1917, son coeur le lâche dans la tour médiévale qu’il a fait construire sur son domaine, la tour Magdala. Le médecin est appelé à la rescousse, mais il est déjà trop tard. Un curé est alors appelé pour lui administrer l’extrême onction, et recueillir l’ultime confession de l’abbé. Fait extraordinaire: le curé refuse de lui donner l’absolution. Quel aveu indicible l’abbé Saunière lui a-t-il fait avant de mourir, pour se voir refuser ainsi l’aide de Dieu? Cela reste à ce jour un des secrets de l’histoire de Rennes-le-Château.
Source : "Les plus grands escrocs de l'Histoire" de Pierre Lunel, Ed. First, 317 pages.
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Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 17 juil.16, 21:06Il aurait fait des "messes sèches".
Il ne pouvait pas dire plus d'une messe par jour, à l'époque. Donc, il disait les prières de la messe mais en sautant les prières de consécration. On appelait ça messe sèche, parce que, quand un prêtre disait la messe sur un bateau, il était dispensé de consacrer le vin, de peur que la houle ne renverse le calice et que le vin consacré ne se répande à terre.
On appelé ensuite "messe sèche" des messes qui n'en était pas, puisqu'on en ôtait l'élément principal, la consécration du pain et du vin.
Tu peux remplacer milliardaire par millionnaire. Pour l'époque, et la valeur du franc d'alors, ça suffira.
Il ne pouvait pas dire plus d'une messe par jour, à l'époque. Donc, il disait les prières de la messe mais en sautant les prières de consécration. On appelait ça messe sèche, parce que, quand un prêtre disait la messe sur un bateau, il était dispensé de consacrer le vin, de peur que la houle ne renverse le calice et que le vin consacré ne se répande à terre.
On appelé ensuite "messe sèche" des messes qui n'en était pas, puisqu'on en ôtait l'élément principal, la consécration du pain et du vin.
Tu peux remplacer milliardaire par millionnaire. Pour l'époque, et la valeur du franc d'alors, ça suffira.
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9re ... ni%C3%A8reJean-Jacques Bedu estime ce trafic à 100 000 intentions de messes, rémunérées de 1 à 5 francs chacune entre 1893 et 1915,
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Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 17 juil.16, 21:52[EDIT]
Modifié en dernier par Marmhonie le 18 juil.16, 00:51, modifié 1 fois.
Raison : Les internautes ne sont pas des sujets de discussion. Propos hors-sujet agressif. Rapport au groupe Modérateurs.
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Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 17 juil.16, 23:40L'église sans majuscule est un bâtiment. Je ne crache ni sur les gens, ni sur les bâtiments.
L'Eglise catholique romaine ne se résume pas, Dieu merci, à l'abbé Saunière qui était un escroc. Une Eglise, c'est l'ensemble de ses fidèles et non son clergé, clergé qui du reste, comporte des membres très honorables.
Par contre ce que tu fais, Saint Glinglin, s'appelle un procès d'intention.
L'Eglise catholique romaine ne se résume pas, Dieu merci, à l'abbé Saunière qui était un escroc. Une Eglise, c'est l'ensemble de ses fidèles et non son clergé, clergé qui du reste, comporte des membres très honorables.
Par contre ce que tu fais, Saint Glinglin, s'appelle un procès d'intention.
Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 18 juil.16, 01:31L'abbé Saunière et la relance du myhe au "curé aux milliards"
François Bérenger Saunière meurt en 1917 sans que le curé appelé à son chevet de douleurs, l'abbé Rivière, ne lui donne les derniers sacrements, choqué.
Ils seront donné par l'Église par le biais de Monseigneur de Beauséjour qui l'avait suspendu pour actes de simonie, lors de son inhumation.
Comment en était-on arrivé là ?
Succédant à l'évêque Monseigneur Billard qui avait nommé l'abbé Saunière au petit village de Rennes-le-Château,
Monseigneur de Beauséjour décide de déplacer l'abbé trop fortuné pour être honnête, en début janvier 1909, pour la ville de Coustouge.
L'abbé refuse et désobéit !
La conséquence est inéluctable, il doit démissionner puisqu'il s'oppose à son évêque. Ce qui sous-entend qu’il possède des revenus autres que ceux que lui accorde l’évêché, et qu’il peut se passer de son traitement officiel. Mais si le nouvel évêque accepte la démission, il pose pour condition que l’abbé Saunière quitte Rennes-le-Château. C’est inacceptable pour le curé, fort du soutien du conseil municipal. Le maire menace l’évêque par un courrier en date du 6 février 1909 : «quant à l’attitude de la population vis-à-vis du successeur de M. Saunière, elle sera tout à fait claire : l’église désertée et les cérémonies religieuses remplacées par des cérémonies civiles.»
Son nouvel évêque ne peut en rien obliger Bérenger Saunière à quitter le village.
Pire, il va apprendre à ses dépends que son domaine appartient en réalité à la servante Marie Dénarnaud, qui est aussi sa maîtresse. Pour l'obliger à partir l'évêque nomme un nouveau prêtre, l’abbé Marty, qui officie en la seule église de Rennes-leChâteau. Hélas la population vide l'église pour assister aux messes non légales de l'abbé Saunière sous sa véranda. Monseigneur de Beauséjour va devoir trouver autre chose pour contrer son sulfureux abbé.
En décembre 1909 l’évêché oriente donc différemment son attaque.
Il accuse, non sans raison, l’abbé Saunière de continuer à recevoir des dons pour les messes alors qu’il n’y est plus habilité. L’abbé n’hésite pas en effet à faire paraître des annonces dans la presse, comme dans le supplément du n° 13 des « Veillées des chaumières », en date du 14 décembre 1910, où l’on pourra lire : « M. l’abbé Saunière, en retraite à Rennes-le-Château, par Couiza (Aude), France, dit des messes à un Franc et reçoit avec reconnaissance pour œuvre du culte, feuilletons, brochures, timbres, etc. »
En réaction, l’évêché se fendra d’une communication officielle en date du 1er février 1911 : « L’autorité diocésaine de Carcassonne croit devoir avertir les fidèles du diocèse et en tant qu’il est en son pouvoir ceux d’autres diocèses, que M. l’abbé Saunière, ancien curé de Rennes-le-Château, n’est nullement autorisé à demander hors du diocèse, ou à recevoir de diocèses étrangers, des honoraires de messes. »
Notez que tout curé pouvait dire 3 messes par jour payées. Mais Saunière en disait une pour un paquet de dix, avec un an de retard.
La simonie est officielle, et après sa mort en 1917, l'abbé tombe dans l'oubli, le village rebelle n'aura plus jamais de curé pour venir y dire la messe et habiter le presbytère.
La suite avec la venue des années 1950 au prochain épisode,,,
François Bérenger Saunière meurt en 1917 sans que le curé appelé à son chevet de douleurs, l'abbé Rivière, ne lui donne les derniers sacrements, choqué.
Ils seront donné par l'Église par le biais de Monseigneur de Beauséjour qui l'avait suspendu pour actes de simonie, lors de son inhumation.
Comment en était-on arrivé là ?
Succédant à l'évêque Monseigneur Billard qui avait nommé l'abbé Saunière au petit village de Rennes-le-Château,
Monseigneur de Beauséjour décide de déplacer l'abbé trop fortuné pour être honnête, en début janvier 1909, pour la ville de Coustouge.
L'abbé refuse et désobéit !
La conséquence est inéluctable, il doit démissionner puisqu'il s'oppose à son évêque. Ce qui sous-entend qu’il possède des revenus autres que ceux que lui accorde l’évêché, et qu’il peut se passer de son traitement officiel. Mais si le nouvel évêque accepte la démission, il pose pour condition que l’abbé Saunière quitte Rennes-le-Château. C’est inacceptable pour le curé, fort du soutien du conseil municipal. Le maire menace l’évêque par un courrier en date du 6 février 1909 : «quant à l’attitude de la population vis-à-vis du successeur de M. Saunière, elle sera tout à fait claire : l’église désertée et les cérémonies religieuses remplacées par des cérémonies civiles.»
Son nouvel évêque ne peut en rien obliger Bérenger Saunière à quitter le village.
Pire, il va apprendre à ses dépends que son domaine appartient en réalité à la servante Marie Dénarnaud, qui est aussi sa maîtresse. Pour l'obliger à partir l'évêque nomme un nouveau prêtre, l’abbé Marty, qui officie en la seule église de Rennes-leChâteau. Hélas la population vide l'église pour assister aux messes non légales de l'abbé Saunière sous sa véranda. Monseigneur de Beauséjour va devoir trouver autre chose pour contrer son sulfureux abbé.
En décembre 1909 l’évêché oriente donc différemment son attaque.
Il accuse, non sans raison, l’abbé Saunière de continuer à recevoir des dons pour les messes alors qu’il n’y est plus habilité. L’abbé n’hésite pas en effet à faire paraître des annonces dans la presse, comme dans le supplément du n° 13 des « Veillées des chaumières », en date du 14 décembre 1910, où l’on pourra lire : « M. l’abbé Saunière, en retraite à Rennes-le-Château, par Couiza (Aude), France, dit des messes à un Franc et reçoit avec reconnaissance pour œuvre du culte, feuilletons, brochures, timbres, etc. »
En réaction, l’évêché se fendra d’une communication officielle en date du 1er février 1911 : « L’autorité diocésaine de Carcassonne croit devoir avertir les fidèles du diocèse et en tant qu’il est en son pouvoir ceux d’autres diocèses, que M. l’abbé Saunière, ancien curé de Rennes-le-Château, n’est nullement autorisé à demander hors du diocèse, ou à recevoir de diocèses étrangers, des honoraires de messes. »
Notez que tout curé pouvait dire 3 messes par jour payées. Mais Saunière en disait une pour un paquet de dix, avec un an de retard.
La simonie est officielle, et après sa mort en 1917, l'abbé tombe dans l'oubli, le village rebelle n'aura plus jamais de curé pour venir y dire la messe et habiter le presbytère.
La suite avec la venue des années 1950 au prochain épisode,,,
Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 19 juil.16, 22:44Pierre Plantard et Gérard de Sède, deux escrocs qui lancent le mythe moderne d'un "immense trésor" et plus..,
En 1967, "L'Or de Rennes" paraît, toujours sous la signature de Gérard de Sède, futur franc-maçon occitan.
Le manuscrit est de Pierre Plantard seul, ancien collaborateur sous Pétain et antisémite qui rêve de créer sa loge de Chevaliers contre le péril "juudéo-maçonnique". Le programme d'un pervers escroc.
Les faux documents déposés à la Bibliothèque Nationale de France ont été fabriqués par Philippe de Cherisey, ancien acteur.
Avant même la parution de ce livre, des photocopies de brochures inconnues, mais prétendûment répertoriées à la Bibliothèque Nationale, circulaient. C'étaient les "Pierres gravées du Languedoc", la notice de Madeleine Blancasall, l'opuscule de Pierre l'Ermite...
Pour les internautes moins au courant de l'affaire, il s'agit de brochures communément attribuées au duo Pierre Plantard-Philippe de Cherisey et déposées à la Bibliothèque Nationale de Paris entre 1965 et 1977. On y découvre toutes sortes de documents. A titre d'exemple, "Les descendants mérovingiens ou l'énigme du Razès wisigoth" de Madeleine Blancasall. En préambule, l'auteur spécifie que "tous les faits énoncés dans les pages qui suivent sont totalement véridiques et parfaitement contrôlables, ..." ("Mélanges Sulfureux", tome 2, page 3)
Sans empiéter sur les conclusions historiques réelles (un canular pour faire du fric facile), et en évoquant uniquement les sources de ces opuscules, nous vous prévenons déjà que leurs sources sont... invérifiables (noms, adresses, numéro de téléphone, rien n'existe).
La suite prochainement,..
En 1967, "L'Or de Rennes" paraît, toujours sous la signature de Gérard de Sède, futur franc-maçon occitan.
Le manuscrit est de Pierre Plantard seul, ancien collaborateur sous Pétain et antisémite qui rêve de créer sa loge de Chevaliers contre le péril "juudéo-maçonnique". Le programme d'un pervers escroc.
Les faux documents déposés à la Bibliothèque Nationale de France ont été fabriqués par Philippe de Cherisey, ancien acteur.
Avant même la parution de ce livre, des photocopies de brochures inconnues, mais prétendûment répertoriées à la Bibliothèque Nationale, circulaient. C'étaient les "Pierres gravées du Languedoc", la notice de Madeleine Blancasall, l'opuscule de Pierre l'Ermite...
Pour les internautes moins au courant de l'affaire, il s'agit de brochures communément attribuées au duo Pierre Plantard-Philippe de Cherisey et déposées à la Bibliothèque Nationale de Paris entre 1965 et 1977. On y découvre toutes sortes de documents. A titre d'exemple, "Les descendants mérovingiens ou l'énigme du Razès wisigoth" de Madeleine Blancasall. En préambule, l'auteur spécifie que "tous les faits énoncés dans les pages qui suivent sont totalement véridiques et parfaitement contrôlables, ..." ("Mélanges Sulfureux", tome 2, page 3)
Sans empiéter sur les conclusions historiques réelles (un canular pour faire du fric facile), et en évoquant uniquement les sources de ces opuscules, nous vous prévenons déjà que leurs sources sont... invérifiables (noms, adresses, numéro de téléphone, rien n'existe).
La suite prochainement,..
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Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 19 juil.16, 23:40C'est juste une histoire destinée à entretenir le tourisme sur la commune.
Tout le monde y trouve son compte. Les gens ont le grand frisson quand on leur raconte cette histoire, et de leur côté les habitants du village voient passer des centaines de gogo chasseurs de trésors.
Tout le monde y trouve son compte. Les gens ont le grand frisson quand on leur raconte cette histoire, et de leur côté les habitants du village voient passer des centaines de gogo chasseurs de trésors.
Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 20 juil.16, 03:18Oh non, pardon mais vous vous trompez complètement.Karlo a écrit :C'est juste une histoire destinée à entretenir le tourisme sur la commune.
Mais avant tout, poursuivons :
Pierre Plantard et Gérard de Sède, deux escrocs qui lancent le mythe moderne d'un "immense trésor" et plus..,
En 1967, "L'Or de Rennes" paraît, toujours sous la signature de Gérard de Sède, futur franc-maçon occitan.
Le manuscrit est de Pierre Plantard seul, ancien collaborateur sous Pétain et antisémite qui rêve de créer sa loge de Chevaliers contre le péril "juudéo-maçonnique". Le programme d'un pervers escroc.
Les faux documents déposés à la Bibliothèque Nationale de France ont été fabriqués par Philippe de Cherisey, ancien acteur.
Avant même la parution de ce livre, des photocopies de brochures inconnues, mais prétendûment répertoriées à la Bibliothèque Nationale, circulaient. C'étaient les "Pierres gravées du Languedoc", la notice de Madeleine Blancasall, l'opuscule de Pierre l'Ermite...
Pour les internautes moins au courant de l'affaire, il s'agit de brochures communément attribuées au duo Pierre Plantard-Philippe de Cherisey et déposées à la Bibliothèque Nationale de Paris entre 1965 et 1977. On y découvre toutes sortes de documents. A titre d'exemple, "Les descendants mérovingiens ou l'énigme du Razès wisigoth" de Madeleine Blancasall. En préambule, l'auteur spécifie que "tous les faits énoncés dans les pages qui suivent sont totalement véridiques et parfaitement contrôlables, ..." ("Mélanges Sulfureux", tome 2, page 3)
Sans empiéter sur les conclusions historiques réelles (un canular pour faire du fric facile), et en évoquant uniquement les sources de ces opuscules, nous vous prévenons déjà que leurs sources sont... invérifiables (noms, adresses, numéro de téléphone, rien n'existe).
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Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 20 juil.16, 03:47En tout cas le mythe de Saunière arrange bien le village, dont c'est une des principales sources de revenus grâce à cet énorme business.Oh non, pardon mais vous vous trompez complètement.
Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 20 juil.16, 07:31Il n'y a pas 30 habitants, qu'est-ce que vous nous racontez ?Karlo a écrit :En tout cas le mythe de Saunière arrange bien le village, dont c'est une des principales sources de revenus grâce à cet énorme business.
Il faut savoir aussi que ce village est une impasse, par une petite route en mauvais état et très sinueuse sans éclairage.
Mais allez-y, c'est la misère.
Merci de ne pas inventer.
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Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 20 juil.16, 07:38Rien compris à ce message.
- En quoi le fait qu'il y ait peu d'habitant devrait-il les empêcher de profiter de la manne que représente le mythe du village ?
- En quoi le fait qu'il s'agisse d'une impasse au bout d'une petite route sinueuse devrait-il les dissuader de profiter de la crédulité des gens ?
Au contraire : le fait que ce bled soit isolé et sans beaucoup de ressources tendrait plutôt à inciter les gens à se trouver un bon gagne-bien. Profiter des gogos par exemple en leur vendant des produits dérivés, en leur faisant des visites guidées, en vendant la documentation à propos du mythes... etc etc
- En quoi le fait qu'il y ait peu d'habitant devrait-il les empêcher de profiter de la manne que représente le mythe du village ?
- En quoi le fait qu'il s'agisse d'une impasse au bout d'une petite route sinueuse devrait-il les dissuader de profiter de la crédulité des gens ?
Au contraire : le fait que ce bled soit isolé et sans beaucoup de ressources tendrait plutôt à inciter les gens à se trouver un bon gagne-bien. Profiter des gogos par exemple en leur vendant des produits dérivés, en leur faisant des visites guidées, en vendant la documentation à propos du mythes... etc etc
Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 20 juil.16, 07:49Eh bien, si ce village apportait de l'argent, il ne serait pas abandonné comme il l'est !Karlo a écrit :- En quoi le fait qu'il y ait peu d'habitant devrait-il les empêcher de profiter de la manne que représente le mythe du village ?
Cela, pouvez-vous essayer de le comprendre ? Visitez-le, c'est proche de Limoux ou Carcassonne.
C'est un village très pauvre qui perd ses derniers habitants.
Où va l'argent ? Mais pas du tout dans le village, les commerces ferment !
Étudiez, visitez, au lieu d'inventer n'importe quoi.
Combien d'auteurs escrocs ont cherché à faire fortune sur l'imaginaire de Pierre Plantard !
Comptons les malins qui reprirent le flambeau de Plantard et Chérisey
Il y eu chronologiquement :
1) Corbu (héritier en viager de Mlle Dénarnaud et Salaman (obscur journaliste local)
2) À la mort accidentelle de Noël Corbu, Henri Buthion et Jimmy Guieu.
3) Michel Valet et Jean-Luc Chau-meil
4) Les anglais Henry Lincoln, Michael Baigent et Richard Leigh, pour la copie de Plantard : "L'énigme sacrée".
5) L'américain Dan Brown pour "Le code Da Vinci", simple plagiat mais romancé des anglais.
6) Et une foule d'auto édités tentant chacun leur percée.
Le premier livre qui dénonça la simonie de l'abbé Saunière fut le Conservateur de Carcassonne, René Descadeillas.
Puis de cet autre côté, des amateurs comprirent qu'imiter Descadeillas pouvait rapporter aussi gros.
Ainsi Le livre de Bedu qui, déjà, ne remercia même pas sa source premiere, un certain Antoine Captier, qui lui permis de consulter ses documents. Dans son livre, des le départ le ton est donné, on va vous montrer que le doute consiste à établir une bonne fois pour toute la construction de l'histoire des anciens au seul filtre du refus de constater. Les fautes commises par Bedu sont importantes. Visiblement l'auteur était alors jeune et très présompteux, comme tout élan de jeunesse y porte dans un propos sans intérêt de bistrot ou, une fois encore, on refera le monde. Antoine Captier ne reçut jamais un seul exemplaire du livre en remerciements, il apprit tout juste à ses dépends que lui, l'ancien, n'avait rien compris. Taquin ou mesquin, que m'importe. C'est le seul respect aux aînés qui nous importe. Le Cercle Insecte lui fit des années durant une publicité gratuite sur leur site, se faisant eux aussi embobiner. Ils doutaient de tout, sauf d'eux, ces présomptueux.
Notre propos n'est pas de refaire le monde selon la raison seule, mal conçue et outillée au passage, avec l'illettrisme des langues anciennes propres à l'Èglise catholique. Grec, latin ? Rien de cela chez Bedu. Quand l'abbé Saunière ecrit "Secret", Bedu en conclut qu'il s'agit d'une contraction orthographique de "secrétaire". Ben non ! Justement ce n'est pas de chance pour lui car l'abbé Saunière écrivait "secrétaire" en contraction : "secret\". Pas de chance pour l'art de ne douter de rien. De plus, jamais le curé simoniaque n'écrit cette contraction avec un S majuscule, et combien son écriture est belle, régulière au long des décennies. Il n'est utile d'en dire plus, confusion, quand tu nous tiens. Et ce n'est pas mon problème si c'est un modèle pour la Insecte française, j'y préfère l'art de douter, à commencer par cette mouvance fin XIX siècle, remise au goût du jour en 2016. Parce que ce n'est que cela, hélas.
Incompétent dans les autres domaines appuyés par ce cercle, j'invite seulement à la plus grande prudence, source de sagesse, sur les autres sujets également émis d'autorité. Dès lors qu'on s'est complètement trompé sur un sujet, l'art du doute consiste à ne plus tenir cette mouvance en confiance, mais en grand recul. Apres tout, personne n'est obligé d'adhérer à cette école de pensée, puisque de la vie, de l'amour et de la liberté, il me semble que la liberté de penser soit le fondement même du doute.
Notre plus grand écrivain francais fut peut-être le comte Jean Potocki. Vraiment qu'un tel esprit ait existé sur terre, le bonheur de lire en aura été aumenté. Polonais d'origine, il écrivait en français et c'est pure merveille. Quand il se suicida, il fit bénir la balle :
- On ne sait jamais."
Voilà bien l'art noble du doute. Pour ma part, je mets, depuis quelques tours du monde jamais en touriste, le pluriel à la foi, car enfin si elle était unique, le respect n'y serait pas tout autant pour chacun.
Faites votre choix, puisqu'il faut y appuyer de raison selon une certaine idée de la conviction sans rapport avec son patrimoine original antique noble.
Avec le Ciel, on ne sait jamais,..
Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 20 juil.16, 18:30Le propos est de montrer que des filous ont utilisé une culture catholique un peu dans ses principes de base, pour venter un immense trésor autour du minuscule village de Rennes-le-Château, et qui a donné lieu à des best sellers mondiaux, livres, séries TV, jeux videos, films.Gaëlle a écrit :Quel est le but de ce topic ?
- Le trésor maudit de Rennes-le-Château" signé Gérard de Sède, 25 millions de livres vendus.
- L'énigme sacrée" de Lincoln, des dizaines de millions de livres en une quinzaine de langues
- Le Da Vinci code" de Dan Browm, 50 millions de livres plus un film à gros budget en ouverture du festival de Cannes !
Etc.
Cette mode basée sur des notions catholiques dévoyées autour de trois curés, Saunière, Boudet et Gélis assassiné à la même époque, autour des années 1890, fit un grand mal à l'Église, et montre que les bases populaires s'envolent dans l'imaginaire le plus délirant.
C'est assez inquiétant.
- Gaëlle
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Re: Rennes-le-Château immense escroquerie
Ecrit le 20 juil.16, 20:29Je n'ai jamais entendu aucun catholique se plaindre de tout ceci...
Modifié en dernier par Gaëlle le 26 juil.16, 01:08, modifié 1 fois.
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