"Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
- Coeur de Loi
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 10898
- Enregistré le : 25 avr.10, 18:59
- Localisation : France
-
Contact :
"Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 30 juil.16, 22:01Valls : il y a "urgence" à "bâtir un pacte avec l'islam de France"
"si l’islam n’aide pas la République à combattre ceux qui remettent en cause les libertés publiques, il sera de plus en plus dur pour la République de garantir ce libre exercice du culte". "Il faudra un engagement massif et puissant. D’abord, des musulmans. Et je les appelle à agir dans leur famille, leur quartier".
http://www.lcp.fr/afp/valls-il-y-urgenc ... -de-france
---
Il faut que l'Islam aide la république pour maintenir l'ordre et le respect des lois laics pour lui...
Bonne chance...
"si l’islam n’aide pas la République à combattre ceux qui remettent en cause les libertés publiques, il sera de plus en plus dur pour la République de garantir ce libre exercice du culte". "Il faudra un engagement massif et puissant. D’abord, des musulmans. Et je les appelle à agir dans leur famille, leur quartier".
http://www.lcp.fr/afp/valls-il-y-urgenc ... -de-france
---
Il faut que l'Islam aide la république pour maintenir l'ordre et le respect des lois laics pour lui...
Bonne chance...
La vérité = la réalité
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 30 juil.16, 23:52mais bien sur , nous avons les mêmes valeurs :
AFP, publié le vendredi 29 juillet 2016 à 19h35
Afghanistan: un mollah arrêté pour avoir enlevé et épousé une fillette de six ans
Un mollah afghan a été arrêté pour avoir enlevé et épousé une fillette de six ans, ont rapporté vendredi des responsables provinciaux dans une région reculée, marquée par de nombreux abus contre les femmes.
Mohammad Karim, âgé d'une soixantaine d'année, a été placé en détention "il y a deux jours" dans la province de Ghor (centre), même s'il affirme que l'enfant lui a été offert par ses parents comme une "offrande religieuse", ont indiqué ces responsables à l'AFP.
Mais selon le bureau du gouverneur, citant la famille, la fillette a été enlevée dans la province de Herat, frontalière de l'Iran, il y a déjà plusieurs semaines pendant le ramadan.
La victime a été placée dans un foyer pour femme et ses parents sont en route pour la province, a précisé la responsable des affaires féminines de Ghor, Masoom Anwari, qui ajoute qu'elle est en état de choc.
"La fillette ne parle pas et ne répète qu'une seule chose: +J'ai peur de cet homme+" a-t-elle détaillé.
Le mollah "a été jeté en prison et notre enquête se poursuit jusqu'à demain" a également déclaré le porte-parle du gouverneur provincial Abdul Hai Khatibi.
L'âge légal du mariage en Afghanistan est de 16 ans pour les filles, 18 pour les garçons.
Cette nouvelle affaire de mariage précoce intervient deux semaines à peine après la mort douloureuse d'une adolescente de 14 ans qui avait été mariée à 12, toujours dans la province de Ghor.
Zahra, décédée de brûlures profondes après deux années de tourments et de maltraitance, avait été donnée à sa belle-famille en échange d'une nouvelle épouse pour son père, selon la pratique traditionnelle du "badal" qui évite des noces couteuses.
Le père de Zahra avait ainsi pu épouser la soeur du mari de sa fille.
Farida Naseri, militante des droits des femmes à Ghor, avait alors dénoncé une "violence contre les femmes (qui) ne cesse d'augmenter dans la province".
La Commission indépendante des Droits humains en Afghanistan (AIHRC) a enregistré l'an passé 235 mariages précoces, concernant pour moitié des filles de 11 à 15 ans, mais dans 7% des cas, elles n'avaient que 7 à 10 ans.
Une autre pratique afghane, le "baad", consiste à offrir une fille en règlement d'un différend entre deux familles.
AFP, publié le vendredi 29 juillet 2016 à 19h35
Afghanistan: un mollah arrêté pour avoir enlevé et épousé une fillette de six ans
Un mollah afghan a été arrêté pour avoir enlevé et épousé une fillette de six ans, ont rapporté vendredi des responsables provinciaux dans une région reculée, marquée par de nombreux abus contre les femmes.
Mohammad Karim, âgé d'une soixantaine d'année, a été placé en détention "il y a deux jours" dans la province de Ghor (centre), même s'il affirme que l'enfant lui a été offert par ses parents comme une "offrande religieuse", ont indiqué ces responsables à l'AFP.
Mais selon le bureau du gouverneur, citant la famille, la fillette a été enlevée dans la province de Herat, frontalière de l'Iran, il y a déjà plusieurs semaines pendant le ramadan.
La victime a été placée dans un foyer pour femme et ses parents sont en route pour la province, a précisé la responsable des affaires féminines de Ghor, Masoom Anwari, qui ajoute qu'elle est en état de choc.
"La fillette ne parle pas et ne répète qu'une seule chose: +J'ai peur de cet homme+" a-t-elle détaillé.
Le mollah "a été jeté en prison et notre enquête se poursuit jusqu'à demain" a également déclaré le porte-parle du gouverneur provincial Abdul Hai Khatibi.
L'âge légal du mariage en Afghanistan est de 16 ans pour les filles, 18 pour les garçons.
Cette nouvelle affaire de mariage précoce intervient deux semaines à peine après la mort douloureuse d'une adolescente de 14 ans qui avait été mariée à 12, toujours dans la province de Ghor.
Zahra, décédée de brûlures profondes après deux années de tourments et de maltraitance, avait été donnée à sa belle-famille en échange d'une nouvelle épouse pour son père, selon la pratique traditionnelle du "badal" qui évite des noces couteuses.
Le père de Zahra avait ainsi pu épouser la soeur du mari de sa fille.
Farida Naseri, militante des droits des femmes à Ghor, avait alors dénoncé une "violence contre les femmes (qui) ne cesse d'augmenter dans la province".
La Commission indépendante des Droits humains en Afghanistan (AIHRC) a enregistré l'an passé 235 mariages précoces, concernant pour moitié des filles de 11 à 15 ans, mais dans 7% des cas, elles n'avaient que 7 à 10 ans.
Une autre pratique afghane, le "baad", consiste à offrir une fille en règlement d'un différend entre deux familles.
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 31 juil.16, 02:17Il n y aura jamais un islam de France car l'islam est viscéralement
anti laïcité considéré comme du kufr, de la mécréance, aucun pays musulman n'est laïque
anti démocratie car le pouvoir appartient à Allah, aucun pays musulman n'est démocratique
anti droits de l'homme car seul Allah a des droits sur ses esclaves les musulmans, aucun pays musulman ne respecte les droits de l'homme.
Valls rêve et pourtant il est espagnol, l'Espagne a mis 8 siècles pour éjecter l'islam hors de chez elle. Elle en garde les séquelles comme aussi la Sicile, le sud de la France, la Grèce...etc.
anti laïcité considéré comme du kufr, de la mécréance, aucun pays musulman n'est laïque
anti démocratie car le pouvoir appartient à Allah, aucun pays musulman n'est démocratique
anti droits de l'homme car seul Allah a des droits sur ses esclaves les musulmans, aucun pays musulman ne respecte les droits de l'homme.
Valls rêve et pourtant il est espagnol, l'Espagne a mis 8 siècles pour éjecter l'islam hors de chez elle. Elle en garde les séquelles comme aussi la Sicile, le sud de la France, la Grèce...etc.
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
- assmatine
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1164
- Enregistré le : 24 févr.15, 07:10
- Localisation : Ile de france
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 31 juil.16, 07:56Son pacte ira dans les oubliettes. Les musulmans de France sont les premiers à cracher sur les représentants des cultes musulmans (Boubaker, Chalgoumi et compagnie), les accusant de lécher les bottes à ceux qui nous dirigent (les kouffars/sionistes, pour celui qui n'aurait pas compris). Qu'il y ait un pacte ou pas, ça ne changera rien ...
Par contre, un truc qui pourrait être utile, c'est de supprimer tout moyen de communication (internet et téléphone) à ceux qui prennent la tangente car c'est ça qui retourne le cerveau.
Alors je ne sais pas, bracelet électronique avec défense de sortir de chez lui par exemple, et brouillage des ondes wifi (ou un truc du genre, je ne m'y connais pas, mais il doit bien y avoir un truc possible en la matière), interdiction d'avoir un ordi, un téléphone ou autre truc qui peut émettre des fréquences.
ça leur permettrait sans doute de sortir de leur haine.
Par contre, un truc qui pourrait être utile, c'est de supprimer tout moyen de communication (internet et téléphone) à ceux qui prennent la tangente car c'est ça qui retourne le cerveau.
Alors je ne sais pas, bracelet électronique avec défense de sortir de chez lui par exemple, et brouillage des ondes wifi (ou un truc du genre, je ne m'y connais pas, mais il doit bien y avoir un truc possible en la matière), interdiction d'avoir un ordi, un téléphone ou autre truc qui peut émettre des fréquences.
ça leur permettrait sans doute de sortir de leur haine.
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 31 juil.16, 14:42Un islam de France est un islam oecuménique qui se partage le monothéisme comme sentiment d'appartenance. Ça marchera pas.
.
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 31 juil.16, 18:22Là déjà ce Valls commet un grave impair. Il met injustement en accusation l'islam, et ce n'est pas cela qui va lui attirer les amitiés musulmanes.Coeur de Loi a écrit : "si l’islam n’aide pas la République à combattre ceux qui remettent en cause les libertés publiques, il sera de plus en plus dur pour la République de garantir ce libre exercice du culte". "Il faudra un engagement massif et puissant. D’abord, des musulmans. Et je les appelle à agir dans leur famille, leur quartier".
Mais peut-être espère-t-il en tirer ainsi des dividendes électoraux, lui dont personne n'ignore les ambitions politiques.
Il reste que nourrir des clivages et la haine au sein de la société, ce n'est pas très sain venant d'un politique.
Enfin espérons qu'il s'en tiendra là et qu'il n'ira pas jusqu'à commanditer des attentats pour en accuser de supposés djihadistes musulmans, comme il est devenu de mode.
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 31 juil.16, 19:52Il aurait dû commencer à le bâtir en se la fermant sur les contrats de milliards de dollars signés entre autres en armement avec l'Arabie Saoudite. Si ce n'est pas du crétinisme, je me demande bien ce que c'est. La patrie des droits de l'homme n'hésite pas à piétiner ces mêmes droits en fricotant avec une ordure comme l'Arabie, mais s'est très vite indignée de "autoritarisme" russe lord de la crise ukrainienne, et a vite fait de rompre ses contrats. Ils prennent vraiment les français pour des c.onsCoeur de Loi a écrit :Valls : il y a "urgence" à "bâtir un pacte avec l'islam de France"
"si l’islam n’aide pas la République à combattre ceux qui remettent en cause les libertés publiques, il sera de plus en plus dur pour la République de garantir ce libre exercice du culte". "Il faudra un engagement massif et puissant. D’abord, des musulmans. Et je les appelle à agir dans leur famille, leur quartier".
http://www.lcp.fr/afp/valls-il-y-urgenc ... -de-france
---
Il faut que l'Islam aide la république pour maintenir l'ordre et le respect des lois laics pour lui...
Bonne chance...
http://www.leparisien.fr/economie/renco ... 889365.php
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 01 août16, 02:11Comment est organisé l’islam de France ?
Dans un entretien au Monde, le premier ministre, Manuel Valls, s’est dit « favorable » à une interdiction du financement étranger des mosquées et a souhaité « inventer une nouvelle relation » avec l’islam de France.
A l’issue d’une rencontre, mercredi 27 juillet, à l’Elysée, entre François Hollande et les représentants des cultes, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, avait lui-même suggéré « une certaine réforme dans les institutions » de l’islam.
Comment s’organise l’islam de France ? Comment est aujourd’hui financée la pratique du culte musulman ? Le point en cinq questions.
1/Combien de musulmans et de mosquées en France ?
Premier point, qui peut sembler évident, mais qui ne l’est pas toujours dans les discours : l’islam, comme le catholicisme et le bouddhisme, est une croyance religieuse. On peut donc y croire ou non, ou en observer plus ou moins les pratiques. On ne naît pas musulman, même si on peut naître dans une famille qui adhère à cette religion.
C’est ce qui explique la difficulté à comptabiliser le nombre de musulmans vivant en France, outre le fait que la loi française interdit de recenser les populations par religion. Le ministère de l’intérieur parle de 4 à 5 millions de personnes, mais ce chiffre est une extrapolation fondée sur l’origine géographique des populations, et non sur un recensement précis.
Autre chiffre : en 2008, l’enquête « Trajectoire et origines » menée par l’Insee et l’INED, sur la base de sondages, estimait les fidèles musulmans à 2,1 millions.
Par ailleurs, croire n’implique pas forcément une pratique régulière : seules 41 % des personnes « d’origine musulmane » se disaient « croyantes et pratiquantes », selon une enquête de l’IFOP pour le journal La Croix en 2011.
Les lieux de culte musulman sont plus précisément comptabilisés : 2 449 en 2012, dont 318 outre-mer. Néanmoins, un lieu de culte n’est pas forcément une mosquée et nombre de musulmans français prient dans des salles discrètes non officielles. Sur l’ensemble des mosquées, seules 64 mosquées sont dotées de minarets.
2/Comment se finance le culte ?
En France, la loi de 1905 interdit à l’Etat de financer quelque culte que ce soit. Il existe plusieurs exceptions, notamment en outremer, mais la plus connue est celle du concordat en Alsace-Moselle. Ces départements étant allemands à l’époque de la séparation des églises et de l’Etat, ils ont gardé ce statut datant de 1802, qui autorise la puissance publique à rémunérer prêtres, pasteurs et rabbins.
Autre exception inscrite dans la loi de 1905 : « Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons. » Ainsi, des aumôneries sont subventionnées par l’Etat dans l’armée, les prisons et les hôpitaux. Par exemple, les aumôniers militaires sont des contractuels de l’armée, qui occupent un grade.
Ailleurs sur le territoire, il est impossible à l’Etat où à une collectivité de financer la construction d’une mosquée ou de salarier un imam. C’est donc aux fidèles de trouver des financements. Ceux-ci le font le plus souvent par des collectes, parfois en faisant appel à un mécénat de l’étranger.
Amar Lasfar, président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui rassemble le nombre de mosquées le plus important parmi les grandes fédérations nationales, a ainsi indiqué, dans le cadre d’un rapport sénatorial de 2016, que « hormis une vingtaine de mosquées financées par des organisations ou des Etats étrangers, l’immense majorité est financée par la communauté musulmane ».
Pour les imams, ce sont bien des bénévoles en majorité (700 à 800 d’entre eux, soit environ un tiers, seraient rémunérés à temps partiel ou à temps complet).
L’autre source de revenus est celle du halal, la nourriture (principalement animale) que consomment les musulmans pratiquants, et qui doit avoir été préparée d’une certaine manière et certifiée par une autorité compétente, en général une grande mosquée (Paris, Evry ou Lyon). Mais, tout comme les comptes des mosquées, il est très difficile de trouver des chiffres fiables sur ce marché.
3/Comment est organisé l’islam ?
Il n’existe pas dans l’islam de réel « clergé » qui fournirait une hiérarchie et des représentants identifiés. En réalité, un imam est avant tout un « guide » de la prière, qui peut être élu par la communauté, et n’a pas nécessairement de formation spécifique.
Ils sont étrangers pour la plupart (seuls 20 % à 30 % des imams auraient la nationalité française), le plus souvent issus de la même communauté d’origine que celle de la mosquée à laquelle ils sont rattachés. Il arrive que des imams viennent de pays où ils ont un statut public (Maroc, Algérie ou Tunisie), mais ce n’est pas la majorité des cas (300 imams sur 2 500 lieux de culte en France).
A titre de comparaison, les prêtres catholiques étrangers représenteraient environ 10 % de l’effectif total des prêtres en activité pastorale dans les diocèses de France, soit quelque 1 500 prêtres.
Cet éclatement de la communauté musulmane, lié aux courants spirituels et aux nationalités d’origine des communautés, ne facilite pas son organisation en France. Pour y pallier, Nicolas Sarkozy a initié la mise en place, en 2003, du Conseil français du culte musulman (CFCM) et de ses antennes régionalisées, supposés constituer une instance de dialogue et d’organisation. Mais cette institution est paralysée par des querelles d’influence intestines et peine à se faire entendre.
Plusieurs responsables musulmans ont critiqué, dans les dernières années, les liens du CFCM avec les autorités françaises : le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane (membre de l’UOIF) a par exemple dénoncé « la gestion de l’islam de France par la Place Beauvau [ministère de l’intérieur] et les consulats » des pays d’origine des fidèles musulmans.
4/Combien de lieux « radicalisés » ?
Corollaire de celle du terrorisme, la question de la radicalisation qui s’opérerait dans certaines mosquées, le plus souvent du courant salafiste, est souvent posée. Le salafisme, courant issu d’Arabie saoudite et prônant un retour à un islam « des origines », est bien souvent accusé d’être un terreau de radicalisme, même si la plupart des salafistes sont quiétistes, et ne prônent pas le djihad armé, apanage du courant « takfiriste ».
Le salafisme encourage le prosélytisme, au détriment de courants plus modérés. On compterait une petite centaine de mosquées salafistes en France, notamment à Marseille et en région parisienne. Si le salafisme promeut le voile intégral, la soumission de la femme à l’homme et fait de la visibilité de la religion dans la sphère publique un combat, on ne peut pas pour autant le rendre « responsable » des attentats.
Les profils des djihadistes ayant frappé la France ne correspondent en général pas au cliché du salafiste barbu ayant étudié le Coran durant des années, mais plutôt à de jeunes délinquants radicalisés en prison ou par de la propagande sur le Web.
5/Quelles sont les pistes de réflexion ?
Les questions qui se posent sont donc multiples : ne pas financer le culte implique que les fidèles musulmans doivent soit pratiquer leur religion dans des lieux inappropriés (Nicolas Sarkozy parlait ainsi d’« islam des caves ») et peu surveillés, ou faire appel parfois à des pays étrangers pour financer mosquées ou imams, qui ne prêchent pas toujours en français.
Mais financer le culte est impossible, la France étant laïque ; d’où le recours, dans certaines municipalités, à des « ruses », comme des associations, ou des lieux à destination multiple abritant notamment des salles de culte.
Au-delà de la question du financement se pose celle de la formation des imams et du contenu des prêches. Plusieurs imams salafistes, très visibles sur Internet, diffusent ainsi des discours radicaux, notamment l’imam de Brest Rachid Abou Houdeyfa, objet d’une enquête judiciaire.
Plusieurs voix cherchent désormais à trouver d’autres solutions pour mieux cadrer le culte musulman. Et se tournent notamment vers le cas alsacien et mosellan. Un écho du Canard Enchaîné prêtait une réflexion de ce type au ministre de l’intérieur et des cultes, Bernard Cazeneuve, qui a fermement démenti, mais confirme mener une réflexion, notamment sur la formation des imams.
Il est rejoint sur ce sujet par Manuel Valls, qui lui non plus n’utilise pas le terme de « concordat », ce qui impliquerait de financer le culte musulman en France (ce que prône, par exemple, Jean-François Copé). Mais le chef du gouvernement se prononce en faveur d’une « nouvelle relation avec l’islam de France », un « nouveau modèle » qui inclurait la formation des imams « en France et pas ailleurs ».
Autre piste : l’encadrement et la surveillance. Dans son entretien, vendredi 29 juillet, Manuel Valls a précisé que les autorités françaises avaient déjà « expulsé quatre-vingts imams ou prêcheurs de haine ».
Il est également possible de fermer des mosquées : plusieurs lieux de cultes ont d’ailleurs fait l’objet, dans les dernières années, d’une fermeture sous le régime de la dissolution des groupements de fait ou des associations portant gravement atteinte à l’ordre public.
Les propositions de Manuel Valls ne sont pas inédites dans le débat politique. Lors de la présentation du rapport du député-maire socialiste Sébastien Pietrasanta, le député Les Républicains Guillaume Larrivé avait souhaité que « le ministre de l’intérieur ait le pouvoir de s’opposer à l’ouverture ou celui d’ordonner la fermeture de tout lieu de culte présentant une menace grave pour la sécurité nationale. Cette mesure principale devrait être assortie d’une mesure complémentaire qui serait l’interdiction de tout financement étranger direct ou indirect des lieux de culte ».
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/art ... -organise…
Dans un entretien au Monde, le premier ministre, Manuel Valls, s’est dit « favorable » à une interdiction du financement étranger des mosquées et a souhaité « inventer une nouvelle relation » avec l’islam de France.
A l’issue d’une rencontre, mercredi 27 juillet, à l’Elysée, entre François Hollande et les représentants des cultes, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, avait lui-même suggéré « une certaine réforme dans les institutions » de l’islam.
Comment s’organise l’islam de France ? Comment est aujourd’hui financée la pratique du culte musulman ? Le point en cinq questions.
1/Combien de musulmans et de mosquées en France ?
Premier point, qui peut sembler évident, mais qui ne l’est pas toujours dans les discours : l’islam, comme le catholicisme et le bouddhisme, est une croyance religieuse. On peut donc y croire ou non, ou en observer plus ou moins les pratiques. On ne naît pas musulman, même si on peut naître dans une famille qui adhère à cette religion.
C’est ce qui explique la difficulté à comptabiliser le nombre de musulmans vivant en France, outre le fait que la loi française interdit de recenser les populations par religion. Le ministère de l’intérieur parle de 4 à 5 millions de personnes, mais ce chiffre est une extrapolation fondée sur l’origine géographique des populations, et non sur un recensement précis.
Autre chiffre : en 2008, l’enquête « Trajectoire et origines » menée par l’Insee et l’INED, sur la base de sondages, estimait les fidèles musulmans à 2,1 millions.
Par ailleurs, croire n’implique pas forcément une pratique régulière : seules 41 % des personnes « d’origine musulmane » se disaient « croyantes et pratiquantes », selon une enquête de l’IFOP pour le journal La Croix en 2011.
Les lieux de culte musulman sont plus précisément comptabilisés : 2 449 en 2012, dont 318 outre-mer. Néanmoins, un lieu de culte n’est pas forcément une mosquée et nombre de musulmans français prient dans des salles discrètes non officielles. Sur l’ensemble des mosquées, seules 64 mosquées sont dotées de minarets.
2/Comment se finance le culte ?
En France, la loi de 1905 interdit à l’Etat de financer quelque culte que ce soit. Il existe plusieurs exceptions, notamment en outremer, mais la plus connue est celle du concordat en Alsace-Moselle. Ces départements étant allemands à l’époque de la séparation des églises et de l’Etat, ils ont gardé ce statut datant de 1802, qui autorise la puissance publique à rémunérer prêtres, pasteurs et rabbins.
Autre exception inscrite dans la loi de 1905 : « Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons. » Ainsi, des aumôneries sont subventionnées par l’Etat dans l’armée, les prisons et les hôpitaux. Par exemple, les aumôniers militaires sont des contractuels de l’armée, qui occupent un grade.
Ailleurs sur le territoire, il est impossible à l’Etat où à une collectivité de financer la construction d’une mosquée ou de salarier un imam. C’est donc aux fidèles de trouver des financements. Ceux-ci le font le plus souvent par des collectes, parfois en faisant appel à un mécénat de l’étranger.
Amar Lasfar, président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui rassemble le nombre de mosquées le plus important parmi les grandes fédérations nationales, a ainsi indiqué, dans le cadre d’un rapport sénatorial de 2016, que « hormis une vingtaine de mosquées financées par des organisations ou des Etats étrangers, l’immense majorité est financée par la communauté musulmane ».
Pour les imams, ce sont bien des bénévoles en majorité (700 à 800 d’entre eux, soit environ un tiers, seraient rémunérés à temps partiel ou à temps complet).
L’autre source de revenus est celle du halal, la nourriture (principalement animale) que consomment les musulmans pratiquants, et qui doit avoir été préparée d’une certaine manière et certifiée par une autorité compétente, en général une grande mosquée (Paris, Evry ou Lyon). Mais, tout comme les comptes des mosquées, il est très difficile de trouver des chiffres fiables sur ce marché.
3/Comment est organisé l’islam ?
Il n’existe pas dans l’islam de réel « clergé » qui fournirait une hiérarchie et des représentants identifiés. En réalité, un imam est avant tout un « guide » de la prière, qui peut être élu par la communauté, et n’a pas nécessairement de formation spécifique.
Ils sont étrangers pour la plupart (seuls 20 % à 30 % des imams auraient la nationalité française), le plus souvent issus de la même communauté d’origine que celle de la mosquée à laquelle ils sont rattachés. Il arrive que des imams viennent de pays où ils ont un statut public (Maroc, Algérie ou Tunisie), mais ce n’est pas la majorité des cas (300 imams sur 2 500 lieux de culte en France).
A titre de comparaison, les prêtres catholiques étrangers représenteraient environ 10 % de l’effectif total des prêtres en activité pastorale dans les diocèses de France, soit quelque 1 500 prêtres.
Cet éclatement de la communauté musulmane, lié aux courants spirituels et aux nationalités d’origine des communautés, ne facilite pas son organisation en France. Pour y pallier, Nicolas Sarkozy a initié la mise en place, en 2003, du Conseil français du culte musulman (CFCM) et de ses antennes régionalisées, supposés constituer une instance de dialogue et d’organisation. Mais cette institution est paralysée par des querelles d’influence intestines et peine à se faire entendre.
Plusieurs responsables musulmans ont critiqué, dans les dernières années, les liens du CFCM avec les autorités françaises : le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane (membre de l’UOIF) a par exemple dénoncé « la gestion de l’islam de France par la Place Beauvau [ministère de l’intérieur] et les consulats » des pays d’origine des fidèles musulmans.
4/Combien de lieux « radicalisés » ?
Corollaire de celle du terrorisme, la question de la radicalisation qui s’opérerait dans certaines mosquées, le plus souvent du courant salafiste, est souvent posée. Le salafisme, courant issu d’Arabie saoudite et prônant un retour à un islam « des origines », est bien souvent accusé d’être un terreau de radicalisme, même si la plupart des salafistes sont quiétistes, et ne prônent pas le djihad armé, apanage du courant « takfiriste ».
Le salafisme encourage le prosélytisme, au détriment de courants plus modérés. On compterait une petite centaine de mosquées salafistes en France, notamment à Marseille et en région parisienne. Si le salafisme promeut le voile intégral, la soumission de la femme à l’homme et fait de la visibilité de la religion dans la sphère publique un combat, on ne peut pas pour autant le rendre « responsable » des attentats.
Les profils des djihadistes ayant frappé la France ne correspondent en général pas au cliché du salafiste barbu ayant étudié le Coran durant des années, mais plutôt à de jeunes délinquants radicalisés en prison ou par de la propagande sur le Web.
5/Quelles sont les pistes de réflexion ?
Les questions qui se posent sont donc multiples : ne pas financer le culte implique que les fidèles musulmans doivent soit pratiquer leur religion dans des lieux inappropriés (Nicolas Sarkozy parlait ainsi d’« islam des caves ») et peu surveillés, ou faire appel parfois à des pays étrangers pour financer mosquées ou imams, qui ne prêchent pas toujours en français.
Mais financer le culte est impossible, la France étant laïque ; d’où le recours, dans certaines municipalités, à des « ruses », comme des associations, ou des lieux à destination multiple abritant notamment des salles de culte.
Au-delà de la question du financement se pose celle de la formation des imams et du contenu des prêches. Plusieurs imams salafistes, très visibles sur Internet, diffusent ainsi des discours radicaux, notamment l’imam de Brest Rachid Abou Houdeyfa, objet d’une enquête judiciaire.
Plusieurs voix cherchent désormais à trouver d’autres solutions pour mieux cadrer le culte musulman. Et se tournent notamment vers le cas alsacien et mosellan. Un écho du Canard Enchaîné prêtait une réflexion de ce type au ministre de l’intérieur et des cultes, Bernard Cazeneuve, qui a fermement démenti, mais confirme mener une réflexion, notamment sur la formation des imams.
Il est rejoint sur ce sujet par Manuel Valls, qui lui non plus n’utilise pas le terme de « concordat », ce qui impliquerait de financer le culte musulman en France (ce que prône, par exemple, Jean-François Copé). Mais le chef du gouvernement se prononce en faveur d’une « nouvelle relation avec l’islam de France », un « nouveau modèle » qui inclurait la formation des imams « en France et pas ailleurs ».
Autre piste : l’encadrement et la surveillance. Dans son entretien, vendredi 29 juillet, Manuel Valls a précisé que les autorités françaises avaient déjà « expulsé quatre-vingts imams ou prêcheurs de haine ».
Il est également possible de fermer des mosquées : plusieurs lieux de cultes ont d’ailleurs fait l’objet, dans les dernières années, d’une fermeture sous le régime de la dissolution des groupements de fait ou des associations portant gravement atteinte à l’ordre public.
Les propositions de Manuel Valls ne sont pas inédites dans le débat politique. Lors de la présentation du rapport du député-maire socialiste Sébastien Pietrasanta, le député Les Républicains Guillaume Larrivé avait souhaité que « le ministre de l’intérieur ait le pouvoir de s’opposer à l’ouverture ou celui d’ordonner la fermeture de tout lieu de culte présentant une menace grave pour la sécurité nationale. Cette mesure principale devrait être assortie d’une mesure complémentaire qui serait l’interdiction de tout financement étranger direct ou indirect des lieux de culte ».
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/art ... -organise…
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
- Yoel
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1210
- Enregistré le : 07 janv.14, 16:29
- Localisation : Sur un arpent de neige
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 01 août16, 11:56Quel est la différence de mentalité entre vous et un musulman qui passe le couteau sous la gorge d'un "koufar", "mécréant", "apostat"..etcassmatine a écrit :Son pacte ira dans les oubliettes. Les musulmans de France sont les premiers à cracher sur les représentants des cultes musulmans (Boubaker, Chalgoumi et compagnie), les accusant de lécher les bottes à ceux qui nous dirigent (les kouffars/sionistes, pour celui qui n'aurait pas compris). Qu'il y ait un pacte ou pas, ça ne changera rien ...
Par contre, un truc qui pourrait être utile, c'est de supprimer tout moyen de communication (internet et téléphone) à ceux qui prennent la tangente car c'est ça qui retourne le cerveau.
Alors je ne sais pas, bracelet électronique avec défense de sortir de chez lui par exemple, et brouillage des ondes wifi (ou un truc du genre, je ne m'y connais pas, mais il doit bien y avoir un truc possible en la matière), interdiction d'avoir un ordi, un téléphone ou autre truc qui peut émettre des fréquences.
ça leur permettrait sans doute de sortir de leur haine.
L'Angleterre est un cloaque. L'Angleterre est le vivier fertile des fondamentalistes musulmans. Son raisonnement social est de permettre a toutes les religions de prêcher ouvertement. Mais cela est déraisonnable puisque aucune des autres religions ne prêchent la violence apocalyptique. Pourtant, l'Angleterre le permet...-Wole Soyinka
- Saint Glinglin
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 25868
- Enregistré le : 11 févr.13, 22:07
-
Contact :
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 01 août16, 22:54Il y a des cultes étrangers moins encombrants...
La Russie de Poutine construit une église orthodoxe en plein coeur de Paris
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-di ... 7781925878
La Russie de Poutine construit une église orthodoxe en plein coeur de Paris
- Que signifie politiquement cette église russe en plein Paris ? C'est clairement une marque de l'affirmation de la puissance russe. "Cette construction est à visée uniquement diplomatique", explique Nicolas Kazarian, chercheur à l'Iris. "Le nombre de croyants orthodoxes russe en France est minime par rapport à la visibilité de cette Eglise qui, elle, sera maximale", dit-il.
L'inauguration est programmée à la mi-octobre. Vladimir Poutine est attendu. Avec François Hollande ? "C'est possible", dit-on à l'Élysée. Le président français a annulé la vente des Mistral à la Russie. Mais ce projet d'église, lui, n'a pas été affecté par la crise franco-russe. Pour éviter de couper tous les ponts avec Moscou. La France a donc coulé la vente des Mistral, mais elle a gardé les bulbes dorés.
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-di ... 7781925878
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 01 août16, 23:15Islamisme radical: Valls appelle les musulmans à "se sentir concernés et à prendre leurs responsabilités"
Pour Manuel Valls, il y a "urgence" à "bâtir un pacte avec l'islam de France"
Le Premier ministre Manuel Valls à l'Elysée le 27 juillet 2016
Financement des mosquées, organisation et représentation de l'islam font débat après les attentats le mois dernier sur la promenade des Anglais à Nice et à l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Après avoir déclaré dans Le Journal du dimanche le week-end dernier qu'il voulait "reconstruire l'islam de France", Manuel Valls a estimé ce mardi dans une interview à Libération que c'était avant tout aux musulmans de "se sentir concernés et prendre leurs responsabilités".
"Le défi le plus important n'est pas celui des institutions. C'est celui de nos concitoyens de confession musulmane qui dans leur famille, leur quartier, doivent se sentir concernés et prendre leurs responsabilités. Dans ce combat contre l'islamisme radical, on entend encore trop souvent 'cela n'a rien à voir avec l'islam'. Littéralement, c'est vrai, mais ceux qui tuent en France s'en réclament, dans une forme dévoyée. C'est un défi immense, nous devons aider les musulmans de France à le relever."
"L'État et la puissance publique ont un rôle à jouer"
Le Premier ministre a également déclaré au quotidien national que "nous voulons être plus volontaristes sur l'organisation de l'islam de France". Manuel Valls est par ailleurs revenu que la question du financement des lieux de culte musulmans, estimant que l'Etat avait une part de responsabilité.
"Nous devons sortir de la contradiction permanente qui conteste les financements étrangers pour construire des mosquées et interdit tout financement public. Il faut admettre que l'État et la puissance publique ont un rôle essentiel à jouer."
"Interdire pendant un délai le financement par des pays étrangers"
Dans un précédent entretien au Monde, Manuel Valls se disait déjà "favorable" à une interdiction temporaire du financement étranger des mosquées. Le chef du gouvernement a par ailleurs donné des précisions à ce sujet. "Trouver un biais, législatif ou réglementaire, pour interdire pendant un délai défini, une dizaine d'années peut-être, le financement des mosquées par des pays étrangers."
Le Premier ministre a également estimé que les imams devaient être formés en France, sans pourtant toucher à la loi de 1905. En effet, l'État ne peut financer une religion en raison de cette loi de séparation avec le religieux. Certains ont évoqué une taxe sur la certification halal, comme François Bayrou après Nathalie Kosciusko-Morizet. D'autres rappellent qu'il existe en effet la Fondation des oeuvres de l'islam de France, créée en 2005 par Dominique de Villepin. Quelque 42 personnalités musulmanes ont justement demandé à ce qu'elle soit "réactivée" afin de faire cesser les dérives islamistes. Tout comme Manuel Valls, qui souhaiterait lui redonner "une place centrale".
"Une transparence totale des dons"
"Nous devons passer en revue toutes les solutions, sans nous interdire une forme de financement public, et assurer à travers la Fondation [pour l'islam de France] une transparence totale des dons et financements privés."
Un rapport du Sénat publié en juillet la considère jusqu'à présent "peu efficace", soulignant que le financement des lieux de culte est majoritairement assuré par les dons des fidèles, celui par les États étrangers restant "marginal". La France compte quelque 2.500 mosquées et salles de prière, dont environ 120 sont considérées comme diffusant une idéologie fondamentaliste salafiste
Pour Manuel Valls, il y a "urgence" à "bâtir un pacte avec l'islam de France"
Le Premier ministre Manuel Valls à l'Elysée le 27 juillet 2016
Financement des mosquées, organisation et représentation de l'islam font débat après les attentats le mois dernier sur la promenade des Anglais à Nice et à l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Après avoir déclaré dans Le Journal du dimanche le week-end dernier qu'il voulait "reconstruire l'islam de France", Manuel Valls a estimé ce mardi dans une interview à Libération que c'était avant tout aux musulmans de "se sentir concernés et prendre leurs responsabilités".
"Le défi le plus important n'est pas celui des institutions. C'est celui de nos concitoyens de confession musulmane qui dans leur famille, leur quartier, doivent se sentir concernés et prendre leurs responsabilités. Dans ce combat contre l'islamisme radical, on entend encore trop souvent 'cela n'a rien à voir avec l'islam'. Littéralement, c'est vrai, mais ceux qui tuent en France s'en réclament, dans une forme dévoyée. C'est un défi immense, nous devons aider les musulmans de France à le relever."
"L'État et la puissance publique ont un rôle à jouer"
Le Premier ministre a également déclaré au quotidien national que "nous voulons être plus volontaristes sur l'organisation de l'islam de France". Manuel Valls est par ailleurs revenu que la question du financement des lieux de culte musulmans, estimant que l'Etat avait une part de responsabilité.
"Nous devons sortir de la contradiction permanente qui conteste les financements étrangers pour construire des mosquées et interdit tout financement public. Il faut admettre que l'État et la puissance publique ont un rôle essentiel à jouer."
"Interdire pendant un délai le financement par des pays étrangers"
Dans un précédent entretien au Monde, Manuel Valls se disait déjà "favorable" à une interdiction temporaire du financement étranger des mosquées. Le chef du gouvernement a par ailleurs donné des précisions à ce sujet. "Trouver un biais, législatif ou réglementaire, pour interdire pendant un délai défini, une dizaine d'années peut-être, le financement des mosquées par des pays étrangers."
Le Premier ministre a également estimé que les imams devaient être formés en France, sans pourtant toucher à la loi de 1905. En effet, l'État ne peut financer une religion en raison de cette loi de séparation avec le religieux. Certains ont évoqué une taxe sur la certification halal, comme François Bayrou après Nathalie Kosciusko-Morizet. D'autres rappellent qu'il existe en effet la Fondation des oeuvres de l'islam de France, créée en 2005 par Dominique de Villepin. Quelque 42 personnalités musulmanes ont justement demandé à ce qu'elle soit "réactivée" afin de faire cesser les dérives islamistes. Tout comme Manuel Valls, qui souhaiterait lui redonner "une place centrale".
"Une transparence totale des dons"
"Nous devons passer en revue toutes les solutions, sans nous interdire une forme de financement public, et assurer à travers la Fondation [pour l'islam de France] une transparence totale des dons et financements privés."
Un rapport du Sénat publié en juillet la considère jusqu'à présent "peu efficace", soulignant que le financement des lieux de culte est majoritairement assuré par les dons des fidèles, celui par les États étrangers restant "marginal". La France compte quelque 2.500 mosquées et salles de prière, dont environ 120 sont considérées comme diffusant une idéologie fondamentaliste salafiste
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 18 oct.16, 04:16"L'islam est une part de notre culture", assure Manuel Valls aux musulmans
Le Premier ministre s'exprimait depuis sa ville d'Evry, où il installait un conseil local de la laïcité.
Manuel Valls, lors de son déplacement à Montréal (Québec), le 13 octobre 2016/
Manuel Valls, lors de son déplacement à Montréal (Québec), le 13 octobre 2016/ (ALICE CHICHE / AFP)
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Un ton rassembleur, avec un arrière-goût de critique envers François Hollande. Invité à installer dans sa ville d'Evry (Essonne) un conseil local de la laïcité, Manuel Valls a déclaré lundi 17 octobre que la laïcité "n'est pas dirigée" contre les musulmans mais est là pour "les protéger". Et d'affirmer que l'islam était "une part indissociable de notre culture et désormais de nos racines".
Le Premier ministre, qui a jugé que la France avait besoin de "rassemblement et d'espérance", s'est aussi efforcé de gommer une des phrases polémiques du livre-confession de François Hollande, en affirmant que "l'islam n'était pas le problème".
Dans un discours où il a évité de faire référence à ses positions contestées par une partie de son camp, sur le voile ou le burkini, Manuel Valls a défendu la laïcité comme une spécificité française, "le supplément d'âme" du pays. Il s'est longuement posé en protecteur des musulmans face aux discours "populistes", appelant de ses voeux un "islam de France débarrassé de son poison salafiste".
"L'islam n'est pas le problème"
"Face à ce déchaînement qui vise toujours à pointer du doigt, à trouver des boucs émissaires, moi je veux m'adresser directement (...) aux millions de musulmans français, qui pratiquent leur culte dans le respect le plus absolu des valeurs de la République", a-t-il expliqué. "L'islam de France, comme toutes les religions, a toute sa place en France", a lancé le locataire de Matignon.
C'est le fait de notre Histoire (...), de notre immigration qui a été et reste une chance pour notre pays. L'islam est une part indissociable de nous-mêmes, de notre culture et désormais de nos racines
"L'islam certes rencontre et pose des défis considérables à nos sociétés mais il n'est pas LE problème, (...) il n'est pas le problème qui poserait toutes les difficultés au pays", a-t-il dit. Cette phrase sonne comme un écho à une des phrases polémiques de François Hollande citée dans le livre Un président ne devrait pas dire ça..., où le président affirme qu'"il y a un problème avec l'islam", ce dont "personne ne doute".
Pourfendant les "amalgames insupportables" mais aussi "les pressions intégristes et la violence de l'islamisme radical", Manuel Valls a voulu dire aux musulmans, "du fond du cœur, et avec une part d'émotion, que la laïcité n'est pas dirigée contre eux, mais au contraire là pour les aider, pour les protéger. L’État que j'incarne est là à leurs côtés", a-t-il affirmé.
Le Premier ministre s'exprimait depuis sa ville d'Evry, où il installait un conseil local de la laïcité.
Manuel Valls, lors de son déplacement à Montréal (Québec), le 13 octobre 2016/
Manuel Valls, lors de son déplacement à Montréal (Québec), le 13 octobre 2016/ (ALICE CHICHE / AFP)
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Un ton rassembleur, avec un arrière-goût de critique envers François Hollande. Invité à installer dans sa ville d'Evry (Essonne) un conseil local de la laïcité, Manuel Valls a déclaré lundi 17 octobre que la laïcité "n'est pas dirigée" contre les musulmans mais est là pour "les protéger". Et d'affirmer que l'islam était "une part indissociable de notre culture et désormais de nos racines".
Le Premier ministre, qui a jugé que la France avait besoin de "rassemblement et d'espérance", s'est aussi efforcé de gommer une des phrases polémiques du livre-confession de François Hollande, en affirmant que "l'islam n'était pas le problème".
Dans un discours où il a évité de faire référence à ses positions contestées par une partie de son camp, sur le voile ou le burkini, Manuel Valls a défendu la laïcité comme une spécificité française, "le supplément d'âme" du pays. Il s'est longuement posé en protecteur des musulmans face aux discours "populistes", appelant de ses voeux un "islam de France débarrassé de son poison salafiste".
"L'islam n'est pas le problème"
"Face à ce déchaînement qui vise toujours à pointer du doigt, à trouver des boucs émissaires, moi je veux m'adresser directement (...) aux millions de musulmans français, qui pratiquent leur culte dans le respect le plus absolu des valeurs de la République", a-t-il expliqué. "L'islam de France, comme toutes les religions, a toute sa place en France", a lancé le locataire de Matignon.
C'est le fait de notre Histoire (...), de notre immigration qui a été et reste une chance pour notre pays. L'islam est une part indissociable de nous-mêmes, de notre culture et désormais de nos racines
"L'islam certes rencontre et pose des défis considérables à nos sociétés mais il n'est pas LE problème, (...) il n'est pas le problème qui poserait toutes les difficultés au pays", a-t-il dit. Cette phrase sonne comme un écho à une des phrases polémiques de François Hollande citée dans le livre Un président ne devrait pas dire ça..., où le président affirme qu'"il y a un problème avec l'islam", ce dont "personne ne doute".
Pourfendant les "amalgames insupportables" mais aussi "les pressions intégristes et la violence de l'islamisme radical", Manuel Valls a voulu dire aux musulmans, "du fond du cœur, et avec une part d'émotion, que la laïcité n'est pas dirigée contre eux, mais au contraire là pour les aider, pour les protéger. L’État que j'incarne est là à leurs côtés", a-t-il affirmé.
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
- indian
- [Religion] Foi pluralisme
- [Religion] Foi pluralisme
- Messages : 31546
- Enregistré le : 25 avr.14, 03:14
Re: "Bâtir un pacte avec l'islam de France" Valls
Ecrit le 18 oct.16, 04:27Peut être que Monsieur Valls a appris 2-3 trucs lors de sa plus récente visite chez nous
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité