"Le Mashiah ne viendra que lorsqu'Edom, l'Europe, la Chrétienté sera totalement tombé. Donc je vous pose une question : c'est une bonne nouvelle que l'islam envahisse l'Europe ? C'est une excellente nouvelle, ça montre la venue du Mashiah !"
"Vous allez le payer très cher les Européens, mais à un point [...] Ce sera sur place, l'égorgement, c'est marqué aussi dans les livres. Et vous n'aurez pas où fuir. Parce que tout le mal que vous avez fait à Israël, vous le payerez au centuple [...] Quand Edom disparaîtra, c'est ce que veut faire l'islam, l'islam c'est le balai d'Israël sachez-le"
Ça rejoint curieusement le travail d'Hervé Ryssen, qui depuis maintenant quelques années, aligne citations sur citations d'intellectuels et de personnalités juives sur le sujet, contemporaines ou non.
- « La conviction de leur parfaite innocence, leur foi messianique à toute épreuve, la certitude d’être au-dessus des autres nations étouffent totalement tout sentiment de culpabilité chez nombre d’intellectuels. Parvenu à ce stade, le champs du débat est déjà très restreint. Mais la situation se complique encore avec ce double langage qui ne fait guère partie de la tradition européenne : selon les circonstances, on est « juif et fier de l’être », ou bien « parfaitement intégré » ; on milite pour la destruction des nations, et on avance que l’on vient les servir ; on se gargarise avec les merveilleuses traditions du peuple juif, et l’on ne « supporte pas », comme le déclare Bernard-Henri Lévy, les cultures « bourrées-bérets-binious » des autres peuples ; on adore Yahvé, on respecte ses rabbins, et l’on déguise les bonnes sœurs avec des portes-jarretelles sur les affiches du métro ; on fait montre d’une puissance financière colossale, et l’on affiche la faiblesse de l’éternel bouc émissaire ; on accuse les Blancs d’être responsables de l’esclavage, alors que l’on en était parmi les principaux bénéficiaires ; on accuse les Blancs de racisme, et l’on met en garde sa communauté contre les mariages mixtes ; on encourage l’immigration musulmane en France, et on la combat en Israël ; contre le racisme des Blancs, on se range aux côtés des autres minorités opprimées, femmes, Noirs, colonisés, homosexuels sans distinction, et contre l’antisémitisme soudain des Arabes, on crée une association « contre le racisme anti-blanc » ; on pousse à la guerre en Irak qui menace Israël, mais là encore, on se pose en défenseur de la civilisation occidentale, et non en tant que Juif ; on dénonce l’impérialisme, la volonté des Européens de dominer le monde, et l’on déclare que Yahvé doit nous le remettre entre nos mains. Tout cela, on l’admettra, ne facilite pas le dialogue. »