La naissance est une démarcation naturelle qui fait passer l'enfant dans la communauté humaine au sens du droit.
Accepter de tuer un enfant n'est pas envisageable (mais il y aura toujours des exceptions); d'ailleurs j'ai répondu à ta question : "l'enfant a droit à une protection comme n'importe quel membre de la communauté".
C'est parce-que tu mélange droit et nature. Le droit est une notion aléatoire fondé sur la société et l'époque. "Accepter de tuer un enfant n'est pas envisageable" est fondé sur la loi, et selon la loi en effet ce n'est pas envisageable, mais que penserais-tu si dans 50 la société évolue jusqu'à permettre l'infanticide sous un certain âge ? Ne te fais d'illusions, il y a déjà des pro-IVG qui souhaitent légaliser l'avortement jusqu'à neuf mois, c'est loin d'être inimaginable, sachant que de telles dispositions ont déjà existé dans l'histoire de l'humanité.
Pourtant les grands moralistes conservateurs sont les mêmes qui vont envoyer des troupes massacrer des "indigènes" ou se faire massacrer comme la guerre du Vietnam pour conserver un contrôle idéologique et mercantile sur des territoires étrangers et qui parlent du caractère sacré de la vie.
Très intéressant comme ouverture... savais-tu qu'on parle d'IVG ? Tout ceux qui ont perpétré des massacres étaient ceux qui ignoraient les basent fondamentales de la moralité... les adaptes de l'IVG sont donc plus concerné par ta mauvaise analogie que nous.
On a qu'à penser aux moralistes militaires d'Argentine qui ont tué et torturé pour dissidence hommes, femmes et mères enceintes menées à terme par la junte et à qui on a enlevé les nouveaux nés pour les donner aux familles de l'armée.
Pour renverser cette nouvelle analogie, les pro-IVG sont aussi contre l'esclavage... il n'y a pas de conclusion à tirer d'un type qui d'un coté défend une chose bonne et de l'autre une chose mauvaise. Tout ce que cela prouve est que ces gens sont incohérent, tout comme les IVGistes.
Savoir à quel moment la vie commence est un faux débat.
Ce n'est pas un débat du tout. La vie commence à la fécondation, puisque
"Lorsqu'on en vient à la reproduction humaine, le spermatozoïde et l'ovule fusionnent afin de former un nouveau tout. Ils cessent d'exister individuellement et deviennent une nouvelle substance qui n'est clairement ni le père ni la mère, mais un nouveau corps à part entière, qui est également humain, et qui a les capacité inhérente de se développer à travers tout les stades du développement." Les pro-IVG sont très diligent à rejeter la science, malgré qu'elle soit parfaitement capable de définir ce qu'est la vie et ce qu'est un être humain.
Tu semble vouloir toujours réduire le combat anti-IVG à un combat religieux. Pourtant cela n'est pas le cas. C'est un combat
philosophique et rationnel. La raison des arguments balance toujours en faveur des anti-IVG. Aussi paradoxale que cela paraisse, les pro-IVG sont plus religieux qu'ils ne le pensent : ils se basent sur des postulats irrationnels. D'ailleurs, l'IVG est défendu par beaucoup d'églises chrétiennes, ainsi que les juifs.
Exemple, un pro-IVG va parler de respect de la femme, occultant l'existence du bébé. On ne peut pas respecter une vie en oubliant l'autre, c'est une erreur de la logique. C'est là qu'apparaissent les arguments de la dépendance, la taille et le développement, qui sont arbitraires. Une démarcation véritablement naturelle doit s'appliquer quelque soit la façon dont on l'applique. Par exemple, un boeuf est un être vivant, mais ce n'est pas un être humain. C'est une démarcation naturelle, hors de toute interprétation, indépendant de toute société, époque, de l'âge et de la taille du boeuf.