Wahhabisme
Règles du forum
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
- cyria
- [Musulmane]
- [Musulmane]
- Messages : 377
- Enregistré le : 01 oct.04, 01:29
- Localisation : montpellier
Ecrit le 05 sept.05, 10:33
Bin, en dire plus, ca va etre dur. J'ai uniquement vu ca en petite Kabylie, une region de l'Algerie dont je suis originaire.
Perso, je suis allée visitée 2 lieux de saints, Sidi Younes et Sidi Amar. J'ai gardé un souvenir precis du premier. C'etait une petite maison dans lequel les gens(2 femmes au moment où j'y suis allée) priaient et où nous avons donné de l'argent pour que cette maison continue à être entretenue.
Et les saints chretiens, pourquoi sont ils saints? Ont ils uniquement plus étudié la religion comme pour les saints musulmans ou est ce plus de l'ordre du surnaturel?
Perso, je suis allée visitée 2 lieux de saints, Sidi Younes et Sidi Amar. J'ai gardé un souvenir precis du premier. C'etait une petite maison dans lequel les gens(2 femmes au moment où j'y suis allée) priaient et où nous avons donné de l'argent pour que cette maison continue à être entretenue.
Et les saints chretiens, pourquoi sont ils saints? Ont ils uniquement plus étudié la religion comme pour les saints musulmans ou est ce plus de l'ordre du surnaturel?
Ecrit le 06 sept.05, 01:10
http://www.madressa-online.com/forum/sh ... ght=saints
visitez ce lien,vous verez que la question des saints est tres complexe,et que plusieurs avis se contredisent...pour ma part je pense que le seul qui peut nous aider ,et qui est digne de louanges et d invocations est allah ,le tres haut...maintenant je le repete je ne critique pas ce qui font appel a des saints en tant intermediaires entre eux eux et le seigneur.je donne juste mon avis,ma comprehension du probleme.
mais comme on dit dieu sait mieux que nous(allah wallam)
visitez ce lien,vous verez que la question des saints est tres complexe,et que plusieurs avis se contredisent...pour ma part je pense que le seul qui peut nous aider ,et qui est digne de louanges et d invocations est allah ,le tres haut...maintenant je le repete je ne critique pas ce qui font appel a des saints en tant intermediaires entre eux eux et le seigneur.je donne juste mon avis,ma comprehension du probleme.
mais comme on dit dieu sait mieux que nous(allah wallam)
- 'Abd asSalam
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 403
- Enregistré le : 28 sept.14, 09:35
-
Contact :
Re: Wahhabisme
Ecrit le 21 mars15, 09:46C'est Allahou A'lam et non pas "Allah wallam" !!
Le savant 'Abde Rahman As-Sa'di رحمه الله a dit :
« L'exagération à l'égard des pieux est une porte qui conduit tout droit au chirk (polythéisme), et cela à toute époque. »
Dans Sahih El Boukhari, il est rapporté, d'après l'intermédiaire de Aïcha -رضي الله عنها-, qu'Oum salama a parlé au Prophète - d'une église qu'elle avait vue en Abyssinie et des icônes et statues qui s'y trouvaient à l'intérieur; celui-ci déclara : « Ces gens, lorsqu'une personne pieuse d'entre elles mourait, bâtissaient au dessus de sa tombe un lieu de culte et y disposaient ces icônes et statues. Ces gens sont, pour Allah, les pires créatures qui soient. »
Autre témoin de l'influence des chrétiens sur certains musulmans : le pouvoir accordé aux chefs spirituels d'établir lois et doctrines alors que ceci n'est que de la prérogative du Seigneur -عز وجل-.
Les chrétiens vouèrent une adoration à ces chefs spirituels et celle-ci se traduisit par leur obéissance lorsqu'ils leurs demandèrent de rendre licite l'illicite et vice-versa : de rendre l'illicite licite.
Allah Le Tout Miséricordieux a dit (selon le sens) : { Les Juifs disent: «'Uzayr est fils d'Allah» et les Chrétiens disent: «Le Christ est fils d'Allah». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse! Comment s'écartent-ils (de la vérité) ?
Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui! Gloire à Lui! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent. } [At Tawbah; 30 – 31]
L’association à Allah dans Son Jugement et l’association à Allah dans Son Adoration indiquent tous deux une seule et même signification, et il n’y a aucune différence entre les deux. En effet, celui qui suit un règlement autre que le règlement d’Allah ou qu’Allah n’a pas légiféré, ou une loi opposée à la Loi d’Allah qu’aurait mis en place un être humain, une telle personne s’est détournée de la lumière céleste qu’Allah fit descendre sur la langue de Son Messager, salla Allahou 'alayhi wa sallam. Quiconque agit de la sorte est exactement comme celui qui se prosterne pour une statue ou adore une idole, il n’y a aucune différence entre les deux, de quelque angle que ce soit. Ils sont une seule et même personne, car tout deux sont idolâtres, associent à Allah. Celui-ci associe dans l’adoration et celui-là dans le jugement. Or, l’association dans l’adoration et dans le jugement sont une seule et même chose.
Le compagnon 'Adiy ibn Hatim -رضي الله عنه- déclare qu'en entendant le Prophète صلى الله عليه وسلم - lire le verset suivant :
( اتَّخَذُوا أَحْبَارَهُمْ وَرُهْبَانَهُمْ أَرْبَابًا مِنْ دُونِ اللَّهِ وَالْمَسِيحَ ابْنَ مَرْيَمَ وَمَا أُمِرُوا إِلا لِيَعْبُدُوا إِلَهًا وَاحِدًا لا إِلَهَ إِلا هُوَ سُبْحَانَهُ عَمَّا يُشْرِكُونَ ) (التوبة: 31 )
{ Ils ont fait de leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, des Seigneurs en dehors d'Allah et ayant son rang, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent }
Il objecta en disant : « Nous ne les adorions pas ! »
Le Prophète صلى الله عليه وسلم répondit alors :
« Ne vous déclaraient-ils pas illicites ce qui était licite et vous les suiviez ? Et ne faisaient-il pas des choses illicites des choses licites et vous les suiviez ? »
Adiy acquiesça en disant : « Oui. »
Le Prophète dit alors : « C'est en ceci que consiste l'adoration que vous leur vouiez. »
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a aussi dit :
« Ceux qui vous ont précédé faisaient des tombes de leurs Prophètes et pieux personnages des lieux de culte. Prenez garde quant à vous de ne pas faire de même ! Je vous interdis ceci ! »
Il a dit aussi صلى الله عليه وسلم :
« Parmi les pires gens comptez ceux que l'avènement du Jour de la Résurrection surprendra, et ceux qui font des tombes de leurs Prophètes des lieux de culte. »
Avant l'établissement de l'Etat islamique nommé "Arabie Saoudite" il y avait beaucoup d'édifices au-dessus des tombes.
Les gens du Najd venait à la tombe du martyr Zayd ibn Al Khattab (frère de 'Omar), et y vivait en "retraite" de façon idolâtre. Ils invoquaient Zayd et lui demandaient des choses qu'Allah seul est capable de donner. Ils faisaient de même pour un grand nombre de tombes attribuées aux Sahabas (compagnons du Prophète).
Les musulmans n'ont pas le droit de se recueillir devant la tombe du Messager d'Allah comme ils doivent se recueillir devant Allah cinq fois par jour dans la prière.
Aboul-Hayyaaj Al-Asadi a rapporté que ‘Ali Ibn Abi Taalib lui a dit : « Je vais t’envoyer dans une mission semblable à celle que le Messager d’Allah m’a envoyé faire. Ne laisse pas une statue sans la détruire, ni une tombe élevée sans la niveler. »
Suite à cet exposé, toute personne honnête et raisonnable peut juger par elle-même que l'Etat de l'Arabie Saoudite est basé sur le Coran et la Sounnah du Prophète Mohammed, et non pas sur le sionisme ou le judaïsme.
La rancune et la haine contre cet Etat est une maladie étrangère aux bons musulmans qui médite sereinement sur le Coran et les paroles authentiques du Messager d'Allah.
Allah Très Haut a dit (selon le sens) : { Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire]: « Adorez Allah et écartez-vous du Tâghout (idoles, Satan) ». Alors Allah en guida certains, mais il y en eut qui ont été destinés à l'égarement. Parcourez donc la terre, et regardez quelle fut la fin de ceux qui traitaient [Nos messagers] de menteurs. } [An Nahl: 36]
Et Il a dit à son Prophète Mohammed - صلَّى الله عليه وسلَّم - (selon le sens rapproché) : { Et Nous n'avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n'ayons révélé : “Point de divinité en dehors de Moi. Adorez-Moi donc.” } [Al Anbiya: 25]
Donc les preuves sont manifestes pour les gens qui aiment le haqq et ont un coeur sain. Mais le sujet peut encore être développé pour que les choses soient encore plus claires ;
Les « Bani Tamim » constituent la majorité des habitants du Nejd qui est en Arabie saoudite. Ce nom fait plus particulièrement allusion à la tribu dont sont issus de nombreux savants sounnis, et parmi eux l'imam Mohammed ibn ‘Abd El Wahhab At Taymimy –Qu’Allah lui fasse miséricorde-. Certaines sectes égarées de l’Islam utilisent un hadith afin de dénigrer ces savants.
Ils prétendent que « la corne de Chaytane (Satan) » citée dans ce hadith fait allusion à lui. Dans ce hadith, nous lisons : « Il y aura la corne de Satan, les épreuves et les tourments viendront comme des montagnes par vagues et la dureté est dans l’Est. »
Les mérites attribués aux Arabes en général impliquent forcément les Nejdéens car ce sont des Arabes.
Le Hadith de Sahih El Boukhari rapporté par Abou Houreïra -Qu’Allah l’agrée-, au sujet duquel ibn Hajar Al ‘Assqalani –Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit : « Ce Hadith contient aussi une mention claire de la supériorité et de l’excellence des Bani Tamim » :
« J’aime les gens de la tribu des Bani Tamim depuis que j’ai entendu trois choses de la part du Messager d’Allah à leurs propos. Je l’ai entendu dire : « Ces gens résisteront contre le Dajjal (le faux Messie). »
Quand la Sadaqa est venue de cette tribu, le Messager d’Allah -Prières d'Allah et paix sur lui- a dit : « Ceci est la Sadaqa (aumône) de nos parents. »
‘Aïcha avait une femme esclave de cette tribu, et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dit à ‘Aïcha : « Affranchis-la, car elle fait partie des descendants d'Ismaïl. »
Le savant 'Abde Rahman As-Sa'di رحمه الله a dit :
« L'exagération à l'égard des pieux est une porte qui conduit tout droit au chirk (polythéisme), et cela à toute époque. »
Dans Sahih El Boukhari, il est rapporté, d'après l'intermédiaire de Aïcha -رضي الله عنها-, qu'Oum salama a parlé au Prophète - d'une église qu'elle avait vue en Abyssinie et des icônes et statues qui s'y trouvaient à l'intérieur; celui-ci déclara : « Ces gens, lorsqu'une personne pieuse d'entre elles mourait, bâtissaient au dessus de sa tombe un lieu de culte et y disposaient ces icônes et statues. Ces gens sont, pour Allah, les pires créatures qui soient. »
Autre témoin de l'influence des chrétiens sur certains musulmans : le pouvoir accordé aux chefs spirituels d'établir lois et doctrines alors que ceci n'est que de la prérogative du Seigneur -عز وجل-.
Les chrétiens vouèrent une adoration à ces chefs spirituels et celle-ci se traduisit par leur obéissance lorsqu'ils leurs demandèrent de rendre licite l'illicite et vice-versa : de rendre l'illicite licite.
Allah Le Tout Miséricordieux a dit (selon le sens) : { Les Juifs disent: «'Uzayr est fils d'Allah» et les Chrétiens disent: «Le Christ est fils d'Allah». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse! Comment s'écartent-ils (de la vérité) ?
Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui! Gloire à Lui! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent. } [At Tawbah; 30 – 31]
L’association à Allah dans Son Jugement et l’association à Allah dans Son Adoration indiquent tous deux une seule et même signification, et il n’y a aucune différence entre les deux. En effet, celui qui suit un règlement autre que le règlement d’Allah ou qu’Allah n’a pas légiféré, ou une loi opposée à la Loi d’Allah qu’aurait mis en place un être humain, une telle personne s’est détournée de la lumière céleste qu’Allah fit descendre sur la langue de Son Messager, salla Allahou 'alayhi wa sallam. Quiconque agit de la sorte est exactement comme celui qui se prosterne pour une statue ou adore une idole, il n’y a aucune différence entre les deux, de quelque angle que ce soit. Ils sont une seule et même personne, car tout deux sont idolâtres, associent à Allah. Celui-ci associe dans l’adoration et celui-là dans le jugement. Or, l’association dans l’adoration et dans le jugement sont une seule et même chose.
Le compagnon 'Adiy ibn Hatim -رضي الله عنه- déclare qu'en entendant le Prophète صلى الله عليه وسلم - lire le verset suivant :
( اتَّخَذُوا أَحْبَارَهُمْ وَرُهْبَانَهُمْ أَرْبَابًا مِنْ دُونِ اللَّهِ وَالْمَسِيحَ ابْنَ مَرْيَمَ وَمَا أُمِرُوا إِلا لِيَعْبُدُوا إِلَهًا وَاحِدًا لا إِلَهَ إِلا هُوَ سُبْحَانَهُ عَمَّا يُشْرِكُونَ ) (التوبة: 31 )
{ Ils ont fait de leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, des Seigneurs en dehors d'Allah et ayant son rang, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent }
Il objecta en disant : « Nous ne les adorions pas ! »
Le Prophète صلى الله عليه وسلم répondit alors :
« Ne vous déclaraient-ils pas illicites ce qui était licite et vous les suiviez ? Et ne faisaient-il pas des choses illicites des choses licites et vous les suiviez ? »
Adiy acquiesça en disant : « Oui. »
Le Prophète dit alors : « C'est en ceci que consiste l'adoration que vous leur vouiez. »
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a aussi dit :
« Ceux qui vous ont précédé faisaient des tombes de leurs Prophètes et pieux personnages des lieux de culte. Prenez garde quant à vous de ne pas faire de même ! Je vous interdis ceci ! »
Il a dit aussi صلى الله عليه وسلم :
« Parmi les pires gens comptez ceux que l'avènement du Jour de la Résurrection surprendra, et ceux qui font des tombes de leurs Prophètes des lieux de culte. »
Avant l'établissement de l'Etat islamique nommé "Arabie Saoudite" il y avait beaucoup d'édifices au-dessus des tombes.
Les gens du Najd venait à la tombe du martyr Zayd ibn Al Khattab (frère de 'Omar), et y vivait en "retraite" de façon idolâtre. Ils invoquaient Zayd et lui demandaient des choses qu'Allah seul est capable de donner. Ils faisaient de même pour un grand nombre de tombes attribuées aux Sahabas (compagnons du Prophète).
Les musulmans n'ont pas le droit de se recueillir devant la tombe du Messager d'Allah comme ils doivent se recueillir devant Allah cinq fois par jour dans la prière.
Aboul-Hayyaaj Al-Asadi a rapporté que ‘Ali Ibn Abi Taalib lui a dit : « Je vais t’envoyer dans une mission semblable à celle que le Messager d’Allah m’a envoyé faire. Ne laisse pas une statue sans la détruire, ni une tombe élevée sans la niveler. »
Suite à cet exposé, toute personne honnête et raisonnable peut juger par elle-même que l'Etat de l'Arabie Saoudite est basé sur le Coran et la Sounnah du Prophète Mohammed, et non pas sur le sionisme ou le judaïsme.
La rancune et la haine contre cet Etat est une maladie étrangère aux bons musulmans qui médite sereinement sur le Coran et les paroles authentiques du Messager d'Allah.
Allah Très Haut a dit (selon le sens) : { Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire]: « Adorez Allah et écartez-vous du Tâghout (idoles, Satan) ». Alors Allah en guida certains, mais il y en eut qui ont été destinés à l'égarement. Parcourez donc la terre, et regardez quelle fut la fin de ceux qui traitaient [Nos messagers] de menteurs. } [An Nahl: 36]
Et Il a dit à son Prophète Mohammed - صلَّى الله عليه وسلَّم - (selon le sens rapproché) : { Et Nous n'avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n'ayons révélé : “Point de divinité en dehors de Moi. Adorez-Moi donc.” } [Al Anbiya: 25]
Donc les preuves sont manifestes pour les gens qui aiment le haqq et ont un coeur sain. Mais le sujet peut encore être développé pour que les choses soient encore plus claires ;
Les « Bani Tamim » constituent la majorité des habitants du Nejd qui est en Arabie saoudite. Ce nom fait plus particulièrement allusion à la tribu dont sont issus de nombreux savants sounnis, et parmi eux l'imam Mohammed ibn ‘Abd El Wahhab At Taymimy –Qu’Allah lui fasse miséricorde-. Certaines sectes égarées de l’Islam utilisent un hadith afin de dénigrer ces savants.
Ils prétendent que « la corne de Chaytane (Satan) » citée dans ce hadith fait allusion à lui. Dans ce hadith, nous lisons : « Il y aura la corne de Satan, les épreuves et les tourments viendront comme des montagnes par vagues et la dureté est dans l’Est. »
Les mérites attribués aux Arabes en général impliquent forcément les Nejdéens car ce sont des Arabes.
Le Hadith de Sahih El Boukhari rapporté par Abou Houreïra -Qu’Allah l’agrée-, au sujet duquel ibn Hajar Al ‘Assqalani –Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit : « Ce Hadith contient aussi une mention claire de la supériorité et de l’excellence des Bani Tamim » :
« J’aime les gens de la tribu des Bani Tamim depuis que j’ai entendu trois choses de la part du Messager d’Allah à leurs propos. Je l’ai entendu dire : « Ces gens résisteront contre le Dajjal (le faux Messie). »
Quand la Sadaqa est venue de cette tribu, le Messager d’Allah -Prières d'Allah et paix sur lui- a dit : « Ceci est la Sadaqa (aumône) de nos parents. »
‘Aïcha avait une femme esclave de cette tribu, et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dit à ‘Aïcha : « Affranchis-la, car elle fait partie des descendants d'Ismaïl. »
Mon blog : http://vers-le-firdaws.blogspot.com/
- Issa Al-Karkariy
- Nouveau
- Nouveau
- Messages : 9
- Enregistré le : 19 mars15, 05:57
Re: Wahhabisme
Ecrit le 24 mars15, 22:21Voici le tasfir (interprétation), à l'aide de la science des lettres, du hadith de notre Prophète (sallAllahu alayhi wa sallam):" (tafsir) "De là (du Nejd) apparaitra la corne du Shaytan" (Le nejd est la région où s'est développé le wahhabisme.
par un frère disciple de notre Shaykh Sidi Mohammed fawzi al-Karkariy. N'hésitez pas à poser vos questions et émettre vos remarques, j'essayerai d'y répondre insha'Allah
Toute lettre, et donc tout Alif, est un Alif mouqaddar.. c'est à dire un Alif qui est en quelque sorte une "partie" (sans toutefois être limitée) du Alif Primordial, qui est le Alif du Nom "Allâh".
Plus la lettre est rectiligne, plus elle est proche du Alif primordial... et inversement plus elle est courbée, plus elle en est éloignée. Les lettres comprenant des points sont plus éloignées encore, et plus ces points sont nombreux, plus leur éloignement de l’Origine est important. C’est notamment la raison pour laquelle les djinn du monde inférieur (soufliy) portent tous des noms comprenant les lettres chîn ( ش ) et/ou thâ ( ث ).
Ainsi, la lettre la plus proche du Alif primordial est le lam... En effet, le lam ( ل ) est constitué d’un Alif ( أ ), symbole de l’Unicité exclusive (Ahadiya), et sa partie inférieure s’est courbé jusqu’à former un demi-cercle soufliy. Au tout début de la Lecture du Nom "Allâh", le mourid entre dans la Ma’rifa (Connaissance d’Allâh) en réalisant que la création toute entière, les sept cieux, les sept terres, le Piédestal (Kursi) et le Trône (‘Arch) se trouvent réunis dans le hâ’al-hawiya. Autrement dit, que l’univers créé et tout ce qu’il contient est réuni dans un cercle : le zéro du fana’.
A propos de ce cercle, Allâh –ta’ala- dit : « et il fut à portée de deux arcs, ou plus près encore. » [s53.v9]
Sayiduna ibn ‘Arabi (quddisa sirruh) explique dans son tafsir :
« C’est-à-dire lorsque le Messager d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) eut atteint le cercle de l’existence englobant toute chose, ce cercle étant divisé en deux arcs par un trait imaginaire, l’un renvoyant au Vrai –ta’ala- et l’autre à la création. »
Nous voyons donc que ce cercle, bien connu chez les gens du Tassawwuf, est en réalité l’assemblage de deux demi-cercle : l’un supérieur et l’autre inférieur. Toujours selon sayidina ibn ‘Arabi dans son tafsir, l’arc du bas peut-être associé à la création. Quant à la première partie du lâm, c’est-à-dire le Alif, il renvoie au divin à l’exclusion de tout autre que Lui. La lettre lâm ( ل ) est donc la représentation de cette liaison entre le caractère annihilé de la création et l’inaccessibilité du Créateur… Soit, dit autrement, le lâm renvoie à l’Esprit divin (représenté par le Alif) manifesté dans un être créé et ayant atteint le degré de fana le plus parfait (fana symbolisé par l’arc de cercle). Comme si donc, au travers du lâm, la créature avait un moyen d’accéder à la Connaissance de al-Ahad (l’Exclusif), Celui qui exclut toute forme d’existence (faniya ou baqiya) autre que la Sienne.
Concrètement donc, le lâm n’est autre que la Wassita Muhammadienne, la manifestation de l’Esprit sublimement réalisé dans l’enveloppe charnelle de celui que l’on désigne comme étant la meilleure des créatures (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam).
Dans un Hadîth qudsi, Allâh –ta’ala- dit : « J’étais un trésor caché et J’ai Aimé Me faire connaître. Je créais donc la création et par Moi, ils Me connurent ».
[Hadîth que mentionnent régulièrement les grandes figures du tassawwuf tel que l’Imâm al-Ghazâliy et ibn ‘Arabi]
C’est-à-dire :
« J’étais un trésor caché » : référence au Alif imperceptible, incomparable et totalement inaccessible par tout autre que Lui « et J’ai Aimé Me faire connaître. Je créais donc la création » : le hâ’, qui réunit la création toute entière dans un cercle, renvoyant à la Réalité inexistante de cette création « et par Moi, ils Me connurent » : et c’est par le lâm, c’est-à-dire le Souffle divin du Alif manifesté dans le lâm, (la Wassita Muhammadienne) que les choisis d’entre Mes créatures purent accéder à Ma Connaissance :
« Et je n’ai créé les djinn et les hommes que pour qu’ils m’adorent » [s51.V56] et selon le tafsir de sayidina ibn ‘Abbâs, "que pour qu’ils M’adorent " veut dire : "que pour qu’ils Me Connaissent".
De là, il nous est dévoilé une partie du sens caché des lettres "Alif lam mim - ألم " se trouvant au début de la sourate al-Baqara :
Le Vrai –ta’ala- jure par le Alif divin, imperceptible par la création, exempt de toute ressemblance. Puis par le lâm de la Wassita, manifestée en sayidina Jibrîl ('alayhis salam)... et enfin par le mîm ( م ) de sayidina Muhammad (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) : « C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux » [s2.v2]
On remarquera au passage que le mîm de "Muhammad - محمد " s’écrit lui aussi sous la forme d’un cercle, à l’image du hâ’ ( ه ) de la création… mais il n’est bien évidemment pas comme le hâ’. Un poète dit ainsi :
« Muhammad est un homme, mais pas comme les autres hommes,
De même que le diamant est une pierre, mais pas comme les autres pierres. »
Notre Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) est l’être ayant pleinement réalisé le maqâm de la louange (hamd - حمد ), et il fut connu dans les cieux et sur la Terre sous deux noms construits sur la racine du verbe « hamida - حمد » (louer).
Dans les cieux, cette racine fut précédée par un Alif ( أ ), donnant le nom de « Ahmad - أحمد » et nous rappelant qu’il est l’être parfaitement réalisé dans la Connaissance du Alif… Tandis que sur Terre, cette racine fut précédée d’un mîm ( م ), dont la valeur numérologique est 40, en référence aux 40 degrés de la Nafs Sublime et parfaitement réalisée de la meilleure des créatures… et c’est donc ainsi qu’il fut appelé sur Terre « Muhammad - محمد ».
Pour nous, musulmans, la Wassita (intermédiaire) permettant d’accéder à la Ma’rifa (Science par Allâh) est bien évidemment notre Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam), qui dit dans un Hadîth :
« Les Savants sont les héritiers des Prophètes »
[Rapporté par at-Tirmidhiy et Abou Dawoud]
Par conséquent, il s’agira pour le musulman de se mettre en recherche d’un authentique héritier Prophétique, c’est-à-dire d’une réplique Muhammadienne vivante et en mesure d’établir un lien entre le hâ’ (zéro) de son inexistence et le Alif (Unique) de l’Exclusif, Celui qui persiste par Lui-même. Une fois cette personne trouvée, il devra contracter avec lui un Pacte (bay’a), conformément au Hadîth : « Toute personne mourant sans avoir contracté de Pacte (bay’a) meurt d’une mort de la période pré-islamique (jâhiliya) » [Rapporté par Muslim (1851) ]
>>Mais quelle est laRéalité d’une bay’a authentique ?<<
Par ailleurs, une parole très connue, notamment chez les gens du Tassawwuf, dit que « Celui qui n’a pas de Shaykh, Shaytan est son shaykh ».
Comme nous l’avons expliqué, le Shaykh est la personne qui remplit le rôle de Wassita, d’intermédiaire entre le serviteur et son Seigneur. Soit en d’autre termes, le Shaykh est le lâm permettant l’établissement du lien entre le serviteur (symbolisé par le hâ’, soit le zéro de son inexistence) et le Seigneur (dont l’incomparabilité est symbolisée par le Alif, totalement isolé du lâm et inaccessible). Ce lien est un lien qui se manifeste sous la forme d’une Lumière visible de manière concrète et non métaphorique.
En arabe, le mot lien se dit « silat - صلة », et c’est justement sur la racine de ce mot qu’est construit le mot prière : « salât - صلاة ». Or il se trouve que dans un Hadîth, le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) définit la prière, c’est-à-dire le lien entre le serviteur et son Seigneur en disant : « La salât est une Lumière » [Sahîh Muslim (223)].
Le musulman devra donc rechercher activement un Shaykh, un Shaykh parfaitement réalisé dans le degré spirituel de « Lumière sur Lumière, Allâh guide vers Sa Lumière qui Il veut » [s24.v35]… Un Shaykh qui le mènera, pas à pas, à l’établissement de ce lien, cette Lumière Muhammadienne, jusqu’à ce que par le lâm se réalise la Jonction (wasl) entre la créature et le Créateur.
Quant à ceux qui ne se soucient pas de trouver un Shaykh, ils s’exposent à ce en quoi met en garde la parole susmentionnée, et donc au fait qu’en réalité Shaytan soit leur Shaykh…
Dans un Hadîth, le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) dit :
« Ô Allâh, accorde Tes bénédictions sur notre Châm, Ô Allâh accorde Tes bénédictions sur notre Yémen ».
Les gens dirent : « Ô Messager d’Allâh, et sur notre Nejd ! »
Le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) dit :
« Il s’y (dans le Nejd) produira un tremblement de terre, des épreuves et des tourments, et de là apparaîtra la corne de Shaytan. »
[Rapporté par al-Boukhariy]
Lorsqu’on considère un Hadîth, il faut donner à chaque mot une attention particulière... et à la lumière de ce que nous avons expliqué plus haut, nous comprenons ici que, si le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) a mentionné la « corne de Shaytan », c’était en référence au fait que ce serait dans le Nejd qu’apparaîtrait un groupe de sa communauté qui s’affèrerait, en connaissance de cause ou non, à établir un autre intermédiaire que la Wassita Muhammadienne. En d’autre terme, il s’agit de supprimer le lâm de la Wassita Muhammadienne afin qu’il soit remplacé par quelque chose d’autre. Bien sûr, le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) n’allait pas assimiler le lâm du Nom Suprême "Allâh" au rôle que Shaytan tient auprès des hommes en les égarant du chemin droit (c’est-à-dire du Alif)… c’est pourquoi il a mentionné la corne, pour sa forme qui rappelle clairement celle du lâm ( ل ).
Ces gens du Nejd se firent remarquer très tôt pour leur rejet catégorique de tout ce qui s’apparente au soufisme authentique, soit dit autrement au suivi de la Wassita Muhammadienne, l’intermédiaire entre la créature et son Créateur symbolisé par le lâm, permettant l’établissement d’un lien de Lumière et menant à la Réalité de la prière.
Allâh dit : « Oui, l’homme a été créé instable [très inquiet] : quand le malheur le touche, il est abattu ; et quand le bonheur le touche, il est grand refuseur. Excepté les prieurs (al-moussalloûn) : ceux qui sont perpétuellement en prière*» [s70.v19/23]
*C’est-à-dire ceux dont la prière (dans le sens le lien = la Lumière) est ininterrompue. Il ne s’agit donc pas de gens qui font des génuflexions 24h sur 24, mais plutôt de gens dont le lien (la vision de la Lumière) avec leur Seigneur n’est jamais rompu.
Voir en ce sens les extraits de tafsir en bas de l'article.
Aujourd’hui, on retrouve un peu partout des livrets et des affiches enjoignant au dhikr après la prière et dans tous les moments de la journée… mais parmi ces adhkâr proposés, jamais nous ne sommes conviés à adresser nos prières à la meilleure des créatures (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam).
Pire, les musulmans sont petit à petit poussés à rejeter tout intermédiaire (toute Wassita) entre eux et leur Seigneur, sous prétexte que cela constituerait de l’associationnisme (shirk)… alors qu’en réalité, le véritable shirk serait plutôt de se considérer être capable d’atteindre la Connaissance d’Allâh par un autre moyen que celui qu’Il a Lui-même instauré pour Ses créatures…
Allâh a pourtant créé l’homme de sorte que dans chacune des étapes de son apprentissage, tout au long de sa vie, il ait besoin d’un intermédiaire : lorsqu’il est enfant, sa mère lui apprend à parler… puis lorsqu’il grandit, son père lui apprend à prier… puis il va à l’école, où son instituteur lui apprend à lire… puis il va étudier auprès de professeurs qui lui enseignent des matières différentes selon son orientation… et ainsi de suite. L’être humain ne nait pas savant de toute chose, et son apprentissage ne se fait pas comme ça, tout seul…
Comment peut-on donc penser sérieusement qu’il puisse ne pas en être ainsi avec la religion, avec la purification de nos intérieurs et avec l’établissement d’un lien concret avec notre Créateur : la raison même de notre existence !
Le Prophète bien-aimé (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) n’a-t-il pas lui-même reçu l’enseignement divin par l’intermédiaire de sayidina Jibril (‘alayhi s-salam) … ?
Ceux qui prétendent pouvoir arriver à leur Seigneur sans intermédiaire (sans Shaykh), ne prétendent-ils pas par là même être meilleurs que le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) ?
________________________
Notes:
Allâh dit : « Oui, l’homme a été créé instable [très inquiet] : quand le malheur le touche, il est abattu ; et quand le bonheur le touche, il est grand refuseur. Excepté les prieurs (al-moussalloûn) : ceux qui sont perpétuellement en prière*» [s70.v19/23]
Sayiduna Ahmad ibn ‘Ajiba (quddisa sirruh) dit dans son tafsir de ce verset :
« La nature humaine est ainsi faite qu’il a tendance à se laisser abattre et à s’affliger, ce qui est dû à un dépouillement intérieur de toute Lumière… excepté les gens qui s’en remettent entièrement à Lui, qui sont ceux à qui Allâh a fait grâce du compagnonnage des gens qu’Il a rendu riches par Lui et qu’Il mentionne en ces termes : « ceux qui sont perpétuellement en prière ». Il s’agit là de la prière des cœurs, qui consiste en le fait d’être continuellement en Présence du Vrai. Cela se réalise lorsque toutes les pensées se noient dans les Secrets du Tawhîd, et il s’agit là du degré spirituel de l’annihilation dans l’Essence. Ces gens-là sont donc ceux dont les intérieurs furent purifiés de cette instabilité de la nature humaine grâce à ce que leurs cœurs purent atteindre en degré de pureté de la certitude (yaqîn). Quant à celui qui n’a pas atteint cet état-là, sache que son for intérieur n’est pas entièrement débarrassé de toute forme d’instabilité et qu’il continue d’espérer quelque chose de ce bas-monde, quel que soit le degré de science ou l’élévation qu’il ait atteint.
On demanda un jour si les cœurs prient… oui, ils prient ! Et lorsque le cœur se prosterne, il le fait d’une prosternation dont il ne relève jamais plus.
Comment cela se produit-il ?
Lorsque les Lumières viennent se confronter au cœur (c’est-à-dire aux illusions qui l’habitent, et les anéantissent), il succombe à elles pour l’éternité. »
[tafsîr al-bahr al-madîd fi tafsîr al-Qor’ân al-Majîd – ibn ‘Ajiba ]
A propos du même verset, sayiduna ibn ‘Arabi (quddisa sirruh) dit :
« « excepté les prieurs » ce verset traite de l’homme en général, dans sa nature première, méprisable et abjecte… à l’exception de ceux qui ont combattu en Allâh (contre leurs égos), qui se sont dépouillés de toute parure et de toute caractéristique propre à la nafs. Ils sont les personnes aux degrés spirituels réalisés, les gens de la contemplation de l’Essence divine : « ceux qui sont perpétuellement en prière » : la mouchâhada (contemplation à l’état d’éveil) est la prière de l’esprit. Ils sont donc les gens qui, par une contemplation perpétuelle, ont totalement et définitivement abandonné leur nafs et ses caractéristiques, ainsi que tout autre que le Contemplé. »
[ tafsîr al-Qor’ân - ibn ‘Arabi]
par un frère disciple de notre Shaykh Sidi Mohammed fawzi al-Karkariy. N'hésitez pas à poser vos questions et émettre vos remarques, j'essayerai d'y répondre insha'Allah
Toute lettre, et donc tout Alif, est un Alif mouqaddar.. c'est à dire un Alif qui est en quelque sorte une "partie" (sans toutefois être limitée) du Alif Primordial, qui est le Alif du Nom "Allâh".
Plus la lettre est rectiligne, plus elle est proche du Alif primordial... et inversement plus elle est courbée, plus elle en est éloignée. Les lettres comprenant des points sont plus éloignées encore, et plus ces points sont nombreux, plus leur éloignement de l’Origine est important. C’est notamment la raison pour laquelle les djinn du monde inférieur (soufliy) portent tous des noms comprenant les lettres chîn ( ش ) et/ou thâ ( ث ).
Ainsi, la lettre la plus proche du Alif primordial est le lam... En effet, le lam ( ل ) est constitué d’un Alif ( أ ), symbole de l’Unicité exclusive (Ahadiya), et sa partie inférieure s’est courbé jusqu’à former un demi-cercle soufliy. Au tout début de la Lecture du Nom "Allâh", le mourid entre dans la Ma’rifa (Connaissance d’Allâh) en réalisant que la création toute entière, les sept cieux, les sept terres, le Piédestal (Kursi) et le Trône (‘Arch) se trouvent réunis dans le hâ’al-hawiya. Autrement dit, que l’univers créé et tout ce qu’il contient est réuni dans un cercle : le zéro du fana’.
A propos de ce cercle, Allâh –ta’ala- dit : « et il fut à portée de deux arcs, ou plus près encore. » [s53.v9]
Sayiduna ibn ‘Arabi (quddisa sirruh) explique dans son tafsir :
« C’est-à-dire lorsque le Messager d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) eut atteint le cercle de l’existence englobant toute chose, ce cercle étant divisé en deux arcs par un trait imaginaire, l’un renvoyant au Vrai –ta’ala- et l’autre à la création. »
Nous voyons donc que ce cercle, bien connu chez les gens du Tassawwuf, est en réalité l’assemblage de deux demi-cercle : l’un supérieur et l’autre inférieur. Toujours selon sayidina ibn ‘Arabi dans son tafsir, l’arc du bas peut-être associé à la création. Quant à la première partie du lâm, c’est-à-dire le Alif, il renvoie au divin à l’exclusion de tout autre que Lui. La lettre lâm ( ل ) est donc la représentation de cette liaison entre le caractère annihilé de la création et l’inaccessibilité du Créateur… Soit, dit autrement, le lâm renvoie à l’Esprit divin (représenté par le Alif) manifesté dans un être créé et ayant atteint le degré de fana le plus parfait (fana symbolisé par l’arc de cercle). Comme si donc, au travers du lâm, la créature avait un moyen d’accéder à la Connaissance de al-Ahad (l’Exclusif), Celui qui exclut toute forme d’existence (faniya ou baqiya) autre que la Sienne.
Concrètement donc, le lâm n’est autre que la Wassita Muhammadienne, la manifestation de l’Esprit sublimement réalisé dans l’enveloppe charnelle de celui que l’on désigne comme étant la meilleure des créatures (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam).
Dans un Hadîth qudsi, Allâh –ta’ala- dit : « J’étais un trésor caché et J’ai Aimé Me faire connaître. Je créais donc la création et par Moi, ils Me connurent ».
[Hadîth que mentionnent régulièrement les grandes figures du tassawwuf tel que l’Imâm al-Ghazâliy et ibn ‘Arabi]
C’est-à-dire :
« J’étais un trésor caché » : référence au Alif imperceptible, incomparable et totalement inaccessible par tout autre que Lui « et J’ai Aimé Me faire connaître. Je créais donc la création » : le hâ’, qui réunit la création toute entière dans un cercle, renvoyant à la Réalité inexistante de cette création « et par Moi, ils Me connurent » : et c’est par le lâm, c’est-à-dire le Souffle divin du Alif manifesté dans le lâm, (la Wassita Muhammadienne) que les choisis d’entre Mes créatures purent accéder à Ma Connaissance :
« Et je n’ai créé les djinn et les hommes que pour qu’ils m’adorent » [s51.V56] et selon le tafsir de sayidina ibn ‘Abbâs, "que pour qu’ils M’adorent " veut dire : "que pour qu’ils Me Connaissent".
De là, il nous est dévoilé une partie du sens caché des lettres "Alif lam mim - ألم " se trouvant au début de la sourate al-Baqara :
Le Vrai –ta’ala- jure par le Alif divin, imperceptible par la création, exempt de toute ressemblance. Puis par le lâm de la Wassita, manifestée en sayidina Jibrîl ('alayhis salam)... et enfin par le mîm ( م ) de sayidina Muhammad (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) : « C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux » [s2.v2]
On remarquera au passage que le mîm de "Muhammad - محمد " s’écrit lui aussi sous la forme d’un cercle, à l’image du hâ’ ( ه ) de la création… mais il n’est bien évidemment pas comme le hâ’. Un poète dit ainsi :
« Muhammad est un homme, mais pas comme les autres hommes,
De même que le diamant est une pierre, mais pas comme les autres pierres. »
Notre Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) est l’être ayant pleinement réalisé le maqâm de la louange (hamd - حمد ), et il fut connu dans les cieux et sur la Terre sous deux noms construits sur la racine du verbe « hamida - حمد » (louer).
Dans les cieux, cette racine fut précédée par un Alif ( أ ), donnant le nom de « Ahmad - أحمد » et nous rappelant qu’il est l’être parfaitement réalisé dans la Connaissance du Alif… Tandis que sur Terre, cette racine fut précédée d’un mîm ( م ), dont la valeur numérologique est 40, en référence aux 40 degrés de la Nafs Sublime et parfaitement réalisée de la meilleure des créatures… et c’est donc ainsi qu’il fut appelé sur Terre « Muhammad - محمد ».
Pour nous, musulmans, la Wassita (intermédiaire) permettant d’accéder à la Ma’rifa (Science par Allâh) est bien évidemment notre Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam), qui dit dans un Hadîth :
« Les Savants sont les héritiers des Prophètes »
[Rapporté par at-Tirmidhiy et Abou Dawoud]
Par conséquent, il s’agira pour le musulman de se mettre en recherche d’un authentique héritier Prophétique, c’est-à-dire d’une réplique Muhammadienne vivante et en mesure d’établir un lien entre le hâ’ (zéro) de son inexistence et le Alif (Unique) de l’Exclusif, Celui qui persiste par Lui-même. Une fois cette personne trouvée, il devra contracter avec lui un Pacte (bay’a), conformément au Hadîth : « Toute personne mourant sans avoir contracté de Pacte (bay’a) meurt d’une mort de la période pré-islamique (jâhiliya) » [Rapporté par Muslim (1851) ]
>>Mais quelle est laRéalité d’une bay’a authentique ?<<
Par ailleurs, une parole très connue, notamment chez les gens du Tassawwuf, dit que « Celui qui n’a pas de Shaykh, Shaytan est son shaykh ».
Comme nous l’avons expliqué, le Shaykh est la personne qui remplit le rôle de Wassita, d’intermédiaire entre le serviteur et son Seigneur. Soit en d’autre termes, le Shaykh est le lâm permettant l’établissement du lien entre le serviteur (symbolisé par le hâ’, soit le zéro de son inexistence) et le Seigneur (dont l’incomparabilité est symbolisée par le Alif, totalement isolé du lâm et inaccessible). Ce lien est un lien qui se manifeste sous la forme d’une Lumière visible de manière concrète et non métaphorique.
En arabe, le mot lien se dit « silat - صلة », et c’est justement sur la racine de ce mot qu’est construit le mot prière : « salât - صلاة ». Or il se trouve que dans un Hadîth, le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) définit la prière, c’est-à-dire le lien entre le serviteur et son Seigneur en disant : « La salât est une Lumière » [Sahîh Muslim (223)].
Le musulman devra donc rechercher activement un Shaykh, un Shaykh parfaitement réalisé dans le degré spirituel de « Lumière sur Lumière, Allâh guide vers Sa Lumière qui Il veut » [s24.v35]… Un Shaykh qui le mènera, pas à pas, à l’établissement de ce lien, cette Lumière Muhammadienne, jusqu’à ce que par le lâm se réalise la Jonction (wasl) entre la créature et le Créateur.
Quant à ceux qui ne se soucient pas de trouver un Shaykh, ils s’exposent à ce en quoi met en garde la parole susmentionnée, et donc au fait qu’en réalité Shaytan soit leur Shaykh…
Dans un Hadîth, le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) dit :
« Ô Allâh, accorde Tes bénédictions sur notre Châm, Ô Allâh accorde Tes bénédictions sur notre Yémen ».
Les gens dirent : « Ô Messager d’Allâh, et sur notre Nejd ! »
Le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) dit :
« Il s’y (dans le Nejd) produira un tremblement de terre, des épreuves et des tourments, et de là apparaîtra la corne de Shaytan. »
[Rapporté par al-Boukhariy]
Lorsqu’on considère un Hadîth, il faut donner à chaque mot une attention particulière... et à la lumière de ce que nous avons expliqué plus haut, nous comprenons ici que, si le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) a mentionné la « corne de Shaytan », c’était en référence au fait que ce serait dans le Nejd qu’apparaîtrait un groupe de sa communauté qui s’affèrerait, en connaissance de cause ou non, à établir un autre intermédiaire que la Wassita Muhammadienne. En d’autre terme, il s’agit de supprimer le lâm de la Wassita Muhammadienne afin qu’il soit remplacé par quelque chose d’autre. Bien sûr, le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) n’allait pas assimiler le lâm du Nom Suprême "Allâh" au rôle que Shaytan tient auprès des hommes en les égarant du chemin droit (c’est-à-dire du Alif)… c’est pourquoi il a mentionné la corne, pour sa forme qui rappelle clairement celle du lâm ( ل ).
Ces gens du Nejd se firent remarquer très tôt pour leur rejet catégorique de tout ce qui s’apparente au soufisme authentique, soit dit autrement au suivi de la Wassita Muhammadienne, l’intermédiaire entre la créature et son Créateur symbolisé par le lâm, permettant l’établissement d’un lien de Lumière et menant à la Réalité de la prière.
Allâh dit : « Oui, l’homme a été créé instable [très inquiet] : quand le malheur le touche, il est abattu ; et quand le bonheur le touche, il est grand refuseur. Excepté les prieurs (al-moussalloûn) : ceux qui sont perpétuellement en prière*» [s70.v19/23]
*C’est-à-dire ceux dont la prière (dans le sens le lien = la Lumière) est ininterrompue. Il ne s’agit donc pas de gens qui font des génuflexions 24h sur 24, mais plutôt de gens dont le lien (la vision de la Lumière) avec leur Seigneur n’est jamais rompu.
Voir en ce sens les extraits de tafsir en bas de l'article.
Aujourd’hui, on retrouve un peu partout des livrets et des affiches enjoignant au dhikr après la prière et dans tous les moments de la journée… mais parmi ces adhkâr proposés, jamais nous ne sommes conviés à adresser nos prières à la meilleure des créatures (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam).
Pire, les musulmans sont petit à petit poussés à rejeter tout intermédiaire (toute Wassita) entre eux et leur Seigneur, sous prétexte que cela constituerait de l’associationnisme (shirk)… alors qu’en réalité, le véritable shirk serait plutôt de se considérer être capable d’atteindre la Connaissance d’Allâh par un autre moyen que celui qu’Il a Lui-même instauré pour Ses créatures…
Allâh a pourtant créé l’homme de sorte que dans chacune des étapes de son apprentissage, tout au long de sa vie, il ait besoin d’un intermédiaire : lorsqu’il est enfant, sa mère lui apprend à parler… puis lorsqu’il grandit, son père lui apprend à prier… puis il va à l’école, où son instituteur lui apprend à lire… puis il va étudier auprès de professeurs qui lui enseignent des matières différentes selon son orientation… et ainsi de suite. L’être humain ne nait pas savant de toute chose, et son apprentissage ne se fait pas comme ça, tout seul…
Comment peut-on donc penser sérieusement qu’il puisse ne pas en être ainsi avec la religion, avec la purification de nos intérieurs et avec l’établissement d’un lien concret avec notre Créateur : la raison même de notre existence !
Le Prophète bien-aimé (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) n’a-t-il pas lui-même reçu l’enseignement divin par l’intermédiaire de sayidina Jibril (‘alayhi s-salam) … ?
Ceux qui prétendent pouvoir arriver à leur Seigneur sans intermédiaire (sans Shaykh), ne prétendent-ils pas par là même être meilleurs que le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) ?
________________________
Notes:
Allâh dit : « Oui, l’homme a été créé instable [très inquiet] : quand le malheur le touche, il est abattu ; et quand le bonheur le touche, il est grand refuseur. Excepté les prieurs (al-moussalloûn) : ceux qui sont perpétuellement en prière*» [s70.v19/23]
Sayiduna Ahmad ibn ‘Ajiba (quddisa sirruh) dit dans son tafsir de ce verset :
« La nature humaine est ainsi faite qu’il a tendance à se laisser abattre et à s’affliger, ce qui est dû à un dépouillement intérieur de toute Lumière… excepté les gens qui s’en remettent entièrement à Lui, qui sont ceux à qui Allâh a fait grâce du compagnonnage des gens qu’Il a rendu riches par Lui et qu’Il mentionne en ces termes : « ceux qui sont perpétuellement en prière ». Il s’agit là de la prière des cœurs, qui consiste en le fait d’être continuellement en Présence du Vrai. Cela se réalise lorsque toutes les pensées se noient dans les Secrets du Tawhîd, et il s’agit là du degré spirituel de l’annihilation dans l’Essence. Ces gens-là sont donc ceux dont les intérieurs furent purifiés de cette instabilité de la nature humaine grâce à ce que leurs cœurs purent atteindre en degré de pureté de la certitude (yaqîn). Quant à celui qui n’a pas atteint cet état-là, sache que son for intérieur n’est pas entièrement débarrassé de toute forme d’instabilité et qu’il continue d’espérer quelque chose de ce bas-monde, quel que soit le degré de science ou l’élévation qu’il ait atteint.
On demanda un jour si les cœurs prient… oui, ils prient ! Et lorsque le cœur se prosterne, il le fait d’une prosternation dont il ne relève jamais plus.
Comment cela se produit-il ?
Lorsque les Lumières viennent se confronter au cœur (c’est-à-dire aux illusions qui l’habitent, et les anéantissent), il succombe à elles pour l’éternité. »
[tafsîr al-bahr al-madîd fi tafsîr al-Qor’ân al-Majîd – ibn ‘Ajiba ]
A propos du même verset, sayiduna ibn ‘Arabi (quddisa sirruh) dit :
« « excepté les prieurs » ce verset traite de l’homme en général, dans sa nature première, méprisable et abjecte… à l’exception de ceux qui ont combattu en Allâh (contre leurs égos), qui se sont dépouillés de toute parure et de toute caractéristique propre à la nafs. Ils sont les personnes aux degrés spirituels réalisés, les gens de la contemplation de l’Essence divine : « ceux qui sont perpétuellement en prière » : la mouchâhada (contemplation à l’état d’éveil) est la prière de l’esprit. Ils sont donc les gens qui, par une contemplation perpétuelle, ont totalement et définitivement abandonné leur nafs et ses caractéristiques, ainsi que tout autre que le Contemplé. »
[ tafsîr al-Qor’ân - ibn ‘Arabi]
"Est-ce que celui qui était mort et que Nous avons ramené à la vie et à qui Nous avons assigné une lumière grâce à laquelle il marche parmi les gens, est pareil à celui qui est dans les ténèbres sans pouvoir en sortir? Ainsi on a enjolivé aux mécréants ce qu'ils œuvrent." [ Sourate 6 - Verset 122 ]
Re: Wahhabisme
Ecrit le 18 févr.16, 08:27C'est la Tumeur maligne qui a métastaséSaladin1986 a écrit :Pouvez vous me parler du Wahhabisme?
Je pense qu'on doit opérer une exerese chirirgicale et détruire la tumeur à la base et aussi une chimio qui paralysera tout leurs partisans ailleurs
Les vaincre c'est vaincre la BETE Islamiste, un monstre male dangereux, malheur à eux
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Google et 3 invités