Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
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Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
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Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 11 sept.16, 20:49Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Est-ce que vous le faîtes connaitre aux autres ou vous le cachez, pourquoi ?
Est-ce que vous le faîtes connaitre aux autres ou vous le cachez, pourquoi ?
La vérité = la réalité
Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 11 sept.16, 21:24bonjour à toi CDL
en ce qui me concerne c'est JÉHOVAH car je n'ai pas mieux
je le fais connaitre mais en bien spécifiant que ce n'est peut être pas la bonne traduction
mais j'utilise le plus souvent "PÉRE"
en ce qui me concerne c'est JÉHOVAH car je n'ai pas mieux
je le fais connaitre mais en bien spécifiant que ce n'est peut être pas la bonne traduction
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Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 11 sept.16, 21:48Bravo, c'est bien de faire connaitre le nom de Dieu pour ne pas qu'il soit oublié.
Tu voulais dire la bonne prononciation, car une traduction c'est arbitraire.
Jésus = Yehoshua
https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9su ... nomination
Tu voulais dire la bonne prononciation, car une traduction c'est arbitraire.
Jésus = Yehoshua
https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9su ... nomination
La vérité = la réalité
Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 00:12Je ne peux pas répondre à ton sondage car j’utilise en général la forme du Nom divin employée par mon interlocuteur. Mis à part l’appellation ‘Seigneur’ qui peut être équivoque car celle-ci peut aussi désigner le Christ.Coeur de Loi a écrit :Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Est-ce que vous le faîtes connaitre aux autres ou vous le cachez, pourquoi ?
Cacher le Nom de Dieu ? Pourquoi faire ?
Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 00:30seigneur, me convient aussi bien, comme le justifie le site ci dessous ! sinon je suis d accord avec toi pour prendre l expression qui est utilisée par celui qui l'utilise, allah, dieu, tatagatha, etc. Un peu comme avec un anglais tu dis "sea" pour mer, umi en japonais, etc
Le nom propre du Dieu d’Israël est YHWH. Soit quatre consonnes en hébreu, qu’à un moment donné de son évolution la piété juive s’est interdit de prononcer. Jusque vers le huitième siècle de notre ère, le texte hébreu de la Bible est seulement composé de consonnes. Quand, au huitième siècle, les Massorètes élaborent le système de vocalisation, par adjonction de points et de traits, ils portent sur ces quatre lettres, les voyelles d’un autre mot hébreu, « adonay », qui signifie « le Seigneur », afin d’indiquer que lorsque l’on rencontre YHWH, il faut dire adonay, puisque l’on ne doit pas chercher à prononcer le nom de Dieu. Lorsqu’on lit YHWH avec les voyelles d’adonay, on obtient « Jéhovah », ce qui constitue une espèce de monstre linguistique.
Dans la version grecque (la Septante), à partir du 3ème siècle avant notre ère, YHWH est rendu par kyrios, ce qui signifie « le Seigneur ». C’est dans la Septante que lisaient la plupart des premiers chrétiens, et la majeure partie des citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau Testament en sont extraites. Certaines argumentations, notamment chez Paul en Romains 10, ne peuvent se comprendre que s’il lit déjà « le Seigneur ».
Les solutions adoptées dans les traductions françaises
Dès l’origine (depuis la Bible d’Olivétan publiée en 1535), les Bibles protestantes traduisent YHWH par « l’Eternel ». Cette solution sera également retenue par la traduction du grand rabbin Zadoc Kahn, à la fin du siècle dernier.
Les traductions catholiques d’après la Vulgate (traduction latine de Saint Jérôme) ont « le Seigneur ». Quand à la fin du siècle dernier, les exégètes catholiques sont autorisés à traduire d’après l’hébreu, ils vont transcrire YHWH. Cela donnera d’abord le fameux « Jéhovah », dans la première traduction catholique à partir de l’hébreu, celle du chanoine Crampon, puis aujourd’hui « Yahvé » dans la Bible de Jérusalem ou la Bible du chanoine Osty. La traduction « laïque » de La Pléiade porte « lahvé ». Enfin, Chouraqui forge une graphie originale combinant YHWH et adonay.
Les traductions les plus récentes éditées ou coéditées par la Société biblique française (TOB, Français courant, Parole de Vie) se refusent et à traduire et à transcrire ces quatre lettres et, selon l’usage de la lecture hébraïque, remplacent YHWH par « le Seigneur ». C’est également la solution adoptée dans la Bible catholique des Moines de Marédsous.
La transcription Yahvé se heurte à trois inconvénients :
Ce terme n’évoque guère d’écho dans la sensibilité religieuse. On ne prie pas Yahvé, on n’use pas de ce terme dans la liturgie.
Cette prononciation est incertaine. Des spécialistes pensent aujourd’hui que l’on devrait plutôt prononcer Yahou.
Elle ne fait pas cas de la traduction juive, qui est de ne pas chercher à prononcer le nom de Dieu, ni de l’usage de la Septante et du Nouveau Testament.
La traduction « l’Eternel » comporte également trois inconvénients :
Elle n’est plus guère usitée dans la prière ou les liturgies récentes des Eglises issues de la Réforme.
Une traduction de YHWH n’est instructive que dans un texte qui joue explicitement sur un sens possible de ce nom, ce qui est le cas presque uniquement dans l’épisode du buisson ardent (Ex 3.14ss). YHWH est avant tout un nom propre qui désigne quelqu’un avant de signifier quelque chose. On peut objecter que, dans la mentalité hébraïque, on attachait beaucoup d’attention au sens des noms propres. Certes, cependant personne n’aurait l’idée de traduire Esaü par « Velu » ou Jacob par « Talon » », tout au long des récits mettant en scène ces personnages. alors même que la Bible explique pourquoi ils reçoivent leur nom. Quand Dieu donne de nouveaux noms en fonction d’une vocation qu’il adresse, et qu’Abram devient Abraham, Saraï devient Sara, ce n’est pas pour autant que ces noms sont traduits. C’est le rôle des notes d’expliquer leur signification quand elle est utile à la compréhension du texte.
La traduction « l’Eternel » risque de renvoyer le lecteur ou l’auditeur à un concept philosophique plus tributaire de la pensée grecque ou de la mentalité juive. Le texte biblique cherche plutôt à affirmer la présence de Dieu dans le temps que de signifier une intemporalité que la notion risque d’évoquer.
Le remplacement de YHWH par « le Seigneur » a plusieurs avantages :
il ne heurte aucune sensibilité,
il correspond à l’usage culturel,
il est susceptible, à terme, de faire l’unanimité.
C’est pourquoi nous pensons que c’est la moins mauvaise solution, surtout qu’il y a un moyen simple (déjà utilisé par la TOB), de signaler quand « le Seigneur » remplace YHWH : écrire « le Seigneur » en petites majuscules (« LE SEIGNEUR »).
http://www.servir.caef.net/?p=6554
Le nom propre du Dieu d’Israël est YHWH. Soit quatre consonnes en hébreu, qu’à un moment donné de son évolution la piété juive s’est interdit de prononcer. Jusque vers le huitième siècle de notre ère, le texte hébreu de la Bible est seulement composé de consonnes. Quand, au huitième siècle, les Massorètes élaborent le système de vocalisation, par adjonction de points et de traits, ils portent sur ces quatre lettres, les voyelles d’un autre mot hébreu, « adonay », qui signifie « le Seigneur », afin d’indiquer que lorsque l’on rencontre YHWH, il faut dire adonay, puisque l’on ne doit pas chercher à prononcer le nom de Dieu. Lorsqu’on lit YHWH avec les voyelles d’adonay, on obtient « Jéhovah », ce qui constitue une espèce de monstre linguistique.
Dans la version grecque (la Septante), à partir du 3ème siècle avant notre ère, YHWH est rendu par kyrios, ce qui signifie « le Seigneur ». C’est dans la Septante que lisaient la plupart des premiers chrétiens, et la majeure partie des citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau Testament en sont extraites. Certaines argumentations, notamment chez Paul en Romains 10, ne peuvent se comprendre que s’il lit déjà « le Seigneur ».
Les solutions adoptées dans les traductions françaises
Dès l’origine (depuis la Bible d’Olivétan publiée en 1535), les Bibles protestantes traduisent YHWH par « l’Eternel ». Cette solution sera également retenue par la traduction du grand rabbin Zadoc Kahn, à la fin du siècle dernier.
Les traductions catholiques d’après la Vulgate (traduction latine de Saint Jérôme) ont « le Seigneur ». Quand à la fin du siècle dernier, les exégètes catholiques sont autorisés à traduire d’après l’hébreu, ils vont transcrire YHWH. Cela donnera d’abord le fameux « Jéhovah », dans la première traduction catholique à partir de l’hébreu, celle du chanoine Crampon, puis aujourd’hui « Yahvé » dans la Bible de Jérusalem ou la Bible du chanoine Osty. La traduction « laïque » de La Pléiade porte « lahvé ». Enfin, Chouraqui forge une graphie originale combinant YHWH et adonay.
Les traductions les plus récentes éditées ou coéditées par la Société biblique française (TOB, Français courant, Parole de Vie) se refusent et à traduire et à transcrire ces quatre lettres et, selon l’usage de la lecture hébraïque, remplacent YHWH par « le Seigneur ». C’est également la solution adoptée dans la Bible catholique des Moines de Marédsous.
La transcription Yahvé se heurte à trois inconvénients :
Ce terme n’évoque guère d’écho dans la sensibilité religieuse. On ne prie pas Yahvé, on n’use pas de ce terme dans la liturgie.
Cette prononciation est incertaine. Des spécialistes pensent aujourd’hui que l’on devrait plutôt prononcer Yahou.
Elle ne fait pas cas de la traduction juive, qui est de ne pas chercher à prononcer le nom de Dieu, ni de l’usage de la Septante et du Nouveau Testament.
La traduction « l’Eternel » comporte également trois inconvénients :
Elle n’est plus guère usitée dans la prière ou les liturgies récentes des Eglises issues de la Réforme.
Une traduction de YHWH n’est instructive que dans un texte qui joue explicitement sur un sens possible de ce nom, ce qui est le cas presque uniquement dans l’épisode du buisson ardent (Ex 3.14ss). YHWH est avant tout un nom propre qui désigne quelqu’un avant de signifier quelque chose. On peut objecter que, dans la mentalité hébraïque, on attachait beaucoup d’attention au sens des noms propres. Certes, cependant personne n’aurait l’idée de traduire Esaü par « Velu » ou Jacob par « Talon » », tout au long des récits mettant en scène ces personnages. alors même que la Bible explique pourquoi ils reçoivent leur nom. Quand Dieu donne de nouveaux noms en fonction d’une vocation qu’il adresse, et qu’Abram devient Abraham, Saraï devient Sara, ce n’est pas pour autant que ces noms sont traduits. C’est le rôle des notes d’expliquer leur signification quand elle est utile à la compréhension du texte.
La traduction « l’Eternel » risque de renvoyer le lecteur ou l’auditeur à un concept philosophique plus tributaire de la pensée grecque ou de la mentalité juive. Le texte biblique cherche plutôt à affirmer la présence de Dieu dans le temps que de signifier une intemporalité que la notion risque d’évoquer.
Le remplacement de YHWH par « le Seigneur » a plusieurs avantages :
il ne heurte aucune sensibilité,
il correspond à l’usage culturel,
il est susceptible, à terme, de faire l’unanimité.
C’est pourquoi nous pensons que c’est la moins mauvaise solution, surtout qu’il y a un moyen simple (déjà utilisé par la TOB), de signaler quand « le Seigneur » remplace YHWH : écrire « le Seigneur » en petites majuscules (« LE SEIGNEUR »).
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Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 00:30seigneur, me convient aussi bien, comme le justifie le site ci dessous ! sinon je suis d accord avec toi pour prendre l expression qui est utilisée par celui qui l'utilise, allah, dieu, tatagatha, etc. Un peu comme avec un anglais tu dis "sea" pour mer, umi en japonais, etc
Le nom propre du Dieu d’Israël est YHWH. Soit quatre consonnes en hébreu, qu’à un moment donné de son évolution la piété juive s’est interdit de prononcer. Jusque vers le huitième siècle de notre ère, le texte hébreu de la Bible est seulement composé de consonnes. Quand, au huitième siècle, les Massorètes élaborent le système de vocalisation, par adjonction de points et de traits, ils portent sur ces quatre lettres, les voyelles d’un autre mot hébreu, « adonay », qui signifie « le Seigneur », afin d’indiquer que lorsque l’on rencontre YHWH, il faut dire adonay, puisque l’on ne doit pas chercher à prononcer le nom de Dieu. Lorsqu’on lit YHWH avec les voyelles d’adonay, on obtient « Jéhovah », ce qui constitue une espèce de monstre linguistique.
Dans la version grecque (la Septante), à partir du 3ème siècle avant notre ère, YHWH est rendu par kyrios, ce qui signifie « le Seigneur ». C’est dans la Septante que lisaient la plupart des premiers chrétiens, et la majeure partie des citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau Testament en sont extraites. Certaines argumentations, notamment chez Paul en Romains 10, ne peuvent se comprendre que s’il lit déjà « le Seigneur ».
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Dès l’origine (depuis la Bible d’Olivétan publiée en 1535), les Bibles protestantes traduisent YHWH par « l’Eternel ». Cette solution sera également retenue par la traduction du grand rabbin Zadoc Kahn, à la fin du siècle dernier.
Les traductions catholiques d’après la Vulgate (traduction latine de Saint Jérôme) ont « le Seigneur ». Quand à la fin du siècle dernier, les exégètes catholiques sont autorisés à traduire d’après l’hébreu, ils vont transcrire YHWH. Cela donnera d’abord le fameux « Jéhovah », dans la première traduction catholique à partir de l’hébreu, celle du chanoine Crampon, puis aujourd’hui « Yahvé » dans la Bible de Jérusalem ou la Bible du chanoine Osty. La traduction « laïque » de La Pléiade porte « lahvé ». Enfin, Chouraqui forge une graphie originale combinant YHWH et adonay.
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Cette prononciation est incertaine. Des spécialistes pensent aujourd’hui que l’on devrait plutôt prononcer Yahou.
Elle ne fait pas cas de la traduction juive, qui est de ne pas chercher à prononcer le nom de Dieu, ni de l’usage de la Septante et du Nouveau Testament.
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Une traduction de YHWH n’est instructive que dans un texte qui joue explicitement sur un sens possible de ce nom, ce qui est le cas presque uniquement dans l’épisode du buisson ardent (Ex 3.14ss). YHWH est avant tout un nom propre qui désigne quelqu’un avant de signifier quelque chose. On peut objecter que, dans la mentalité hébraïque, on attachait beaucoup d’attention au sens des noms propres. Certes, cependant personne n’aurait l’idée de traduire Esaü par « Velu » ou Jacob par « Talon » », tout au long des récits mettant en scène ces personnages. alors même que la Bible explique pourquoi ils reçoivent leur nom. Quand Dieu donne de nouveaux noms en fonction d’une vocation qu’il adresse, et qu’Abram devient Abraham, Saraï devient Sara, ce n’est pas pour autant que ces noms sont traduits. C’est le rôle des notes d’expliquer leur signification quand elle est utile à la compréhension du texte.
La traduction « l’Eternel » risque de renvoyer le lecteur ou l’auditeur à un concept philosophique plus tributaire de la pensée grecque ou de la mentalité juive. Le texte biblique cherche plutôt à affirmer la présence de Dieu dans le temps que de signifier une intemporalité que la notion risque d’évoquer.
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Dans la version grecque (la Septante), à partir du 3ème siècle avant notre ère, YHWH est rendu par kyrios, ce qui signifie « le Seigneur ». C’est dans la Septante que lisaient la plupart des premiers chrétiens, et la majeure partie des citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau Testament en sont extraites. Certaines argumentations, notamment chez Paul en Romains 10, ne peuvent se comprendre que s’il lit déjà « le Seigneur ».
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Ce terme n’évoque guère d’écho dans la sensibilité religieuse. On ne prie pas Yahvé, on n’use pas de ce terme dans la liturgie.
Cette prononciation est incertaine. Des spécialistes pensent aujourd’hui que l’on devrait plutôt prononcer Yahou.
Elle ne fait pas cas de la traduction juive, qui est de ne pas chercher à prononcer le nom de Dieu, ni de l’usage de la Septante et du Nouveau Testament.
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Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 00:37Je vois mal comment on pourrait cacher quelque chose connu partout dans le monde. Passons...CDL a écrit :Est-ce que vous le faîtes connaitre aux autres ou vous le cachez, pourquoi ?
Dit moi, Jésus a-t-il caché le nom de Dieu ? Parce que dans aucune de ses prières il n'a prononcé le nom de Dieu. C'est assez étrange non ?
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu'ils ont été trompés. » - Mark Twain
« Certains ont de Dieu une vision si large et si souple qu'ils ne peuvent que le trouver partout où ils le cherchent. [...] Si vous voulez dire que « Dieu est l'énergie », vous pouvez le trouver dans un morceau de charbon. » - Steven Weinberg
« Certains ont de Dieu une vision si large et si souple qu'ils ne peuvent que le trouver partout où ils le cherchent. [...] Si vous voulez dire que « Dieu est l'énergie », vous pouvez le trouver dans un morceau de charbon. » - Steven Weinberg
Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 01:02Perso, je dis Elohim et cela englobe IL/ELLE.
En effet. Elohim est antérieur à Yhvh qui n'est rien d'autre qu'un El parmi les Elohim.
De plus, mis à part les TJ et les pro TJ, personne n'utilise ce nom.
Je ne connaissais même ce nom avant d'avoir rencontré des TJ dans les années 80.
Même dans les films, les termes employés sont Seigneur, Seigneur Eternel, Tout Puissant, Père, ...
Donc, je vote autre.
En effet. Elohim est antérieur à Yhvh qui n'est rien d'autre qu'un El parmi les Elohim.
De plus, mis à part les TJ et les pro TJ, personne n'utilise ce nom.
Je ne connaissais même ce nom avant d'avoir rencontré des TJ dans les années 80.
Même dans les films, les termes employés sont Seigneur, Seigneur Eternel, Tout Puissant, Père, ...
Donc, je vote autre.
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Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 01:16Ok, mais seigneur, elohim (dieu), éternel, etc... ne sont pas des noms propres.
Donc vous voulez cacher le nom de Dieu, chacun avec ses prétextes... mais c'est un sujet pour les chrétiens, je comprends que les athées ou autres ne cherchent pas à faire connaitre le nom du Dieu des chrétiens.
Donc vous voulez cacher le nom de Dieu, chacun avec ses prétextes... mais c'est un sujet pour les chrétiens, je comprends que les athées ou autres ne cherchent pas à faire connaitre le nom du Dieu des chrétiens.
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Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 01:31Entre prendre quelque chose de générique pour désigner l'absolu et utiliser une étiquette pour ensuite vouloir l'imposer a tout le monde comme tu le fais, personnellement mon choix est fait.
A un moment tu semblais comprendre un peu le bouddhisme notamment sur l'absence de signes (sutra du diamant).
Du coup, toi qui te dis bouddhiste (au cas ou tu n'aies pas changé) comment concilies tu cette nominisation, qui par certains cotés est assez restrictive et enfermante, avec cette recommandation de passer au dela du niveau des formes et des apparences ?
A un moment tu semblais comprendre un peu le bouddhisme notamment sur l'absence de signes (sutra du diamant).
Du coup, toi qui te dis bouddhiste (au cas ou tu n'aies pas changé) comment concilies tu cette nominisation, qui par certains cotés est assez restrictive et enfermante, avec cette recommandation de passer au dela du niveau des formes et des apparences ?
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Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 02:22Et bien tout simplement Dieu a donné son nom propre dans la Bible, Dieu c'est une vraie personne qui parle et agit et non pas une loi de la physique...
Je ne mélange pas Christianisme et Bouddhisme, sinon on ne s'y retrouve plus. Je fais les 2 séparément, comme 2 disciplines différentes. De même que les maths sont différent de l'histoire-géo.
Je ne mélange pas Christianisme et Bouddhisme, sinon on ne s'y retrouve plus. Je fais les 2 séparément, comme 2 disciplines différentes. De même que les maths sont différent de l'histoire-géo.
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Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 02:40Je te l'ai déjà dit, si tu veux appeler le père celeste par son petit nom que ce soit, allah, marcel, raymond ou jéhovah personnellement ça ne change rien a mon quotidien. Il doit y avoir au moins plusieurs dizaine de post sur ce sujet que tu inities régulièrement, a croire qu' en essayant de persuader les autres c'est surtout toi que tu veux convaincre. Ou alors tu t ennuies ?
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Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 03:07Bonjour,
Dieu a donné son vrai nom dans la Bible ?
- Non ce sont des hommes qui ont écrit la Bible ...
Dieu est une vraie personne ?
- Oui c'est un grand monsieur avec une barbe blanche et de long cheveux je suppose ? ...
Pourquoi ne pas mélanger deux religions ?
- Parce qu'elles ont incompatibles tout simplement ...
Comment faire du New Age ?
- En choisissant justement deux religions qui sont incompatibles. D'où les propos incohérents qui en ressortent. Comme être cohérent dans nos propos quand nous avons choisis deux religions inconciliables ? Certes il y a des similitudes dans les deux mais dans le fond du fond elles sont inconciliables. Il suffit de lire les propos de CDL. Il ne sait plus quoi répondre ...
Au plaisir !
Dieu a donné son vrai nom dans la Bible ?
- Non ce sont des hommes qui ont écrit la Bible ...
Dieu est une vraie personne ?
- Oui c'est un grand monsieur avec une barbe blanche et de long cheveux je suppose ? ...
Pourquoi ne pas mélanger deux religions ?
- Parce qu'elles ont incompatibles tout simplement ...
Comment faire du New Age ?
- En choisissant justement deux religions qui sont incompatibles. D'où les propos incohérents qui en ressortent. Comme être cohérent dans nos propos quand nous avons choisis deux religions inconciliables ? Certes il y a des similitudes dans les deux mais dans le fond du fond elles sont inconciliables. Il suffit de lire les propos de CDL. Il ne sait plus quoi répondre ...
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« L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. » (Gandhi)
« En vérité il y a autant de religions que d'individus sur cette terre.» (Gandhi)
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Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 03:24Il ne s'agit pas de donner un nom à Dieu ou non.
Yhvh n'existait pas avant l'apparition des royaumes de Juda et d'Israël.
D'ailleurs, je pense que les uns employaient le terme Elohim et les autres, le titre Yhvh.
Selon moi, c'est seulement après avoir fusionné que les 2 titres ont été mélangés dans leurs rouleaux.
Quand à Jésus, il n'a jamais prononcé le nom Yhvh pour parler de son Père.
Il a toujours employé les termes suivants Dieu et Père.
En quoi cela est-il important ?
Tout simplement parce que le récit du déluge ainsi que celui de Job font parfaitement la différence entre les fils de Dieu (Elohim) et les fille des hommes (Adam).
Adam et ses descendants ne sont pas les fils de Dieu. Ils ne sont que de la poussière destinée à retourner à la poussière.
C'est le Christianisme qui a développé cette croyance selon laquelle on devient fils de Dieu si on se fait baptiser.
Si on prend les écrits Esseniens, il est uniquement question des fils de lumière qui luttent contre les fils des ténèbres.
Cela est confirmé par l'évangile de Jean :
Il appela la lumière JOUR.
Yhvh n'existait pas avant l'apparition des royaumes de Juda et d'Israël.
D'ailleurs, je pense que les uns employaient le terme Elohim et les autres, le titre Yhvh.
Selon moi, c'est seulement après avoir fusionné que les 2 titres ont été mélangés dans leurs rouleaux.
Quand à Jésus, il n'a jamais prononcé le nom Yhvh pour parler de son Père.
Il a toujours employé les termes suivants Dieu et Père.
En quoi cela est-il important ?
Tout simplement parce que le récit du déluge ainsi que celui de Job font parfaitement la différence entre les fils de Dieu (Elohim) et les fille des hommes (Adam).
Adam et ses descendants ne sont pas les fils de Dieu. Ils ne sont que de la poussière destinée à retourner à la poussière.
C'est le Christianisme qui a développé cette croyance selon laquelle on devient fils de Dieu si on se fait baptiser.
Si on prend les écrits Esseniens, il est uniquement question des fils de lumière qui luttent contre les fils des ténèbres.
Cela est confirmé par l'évangile de Jean :
Verset à mettre en parallèle avec :Jean 1:9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue.
Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue.
Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
Donc Dieu est Dieu (Elohim) et ses fils sont les hommes et femmes (?) qui se tournent vers la lumière et qui se détournent des ténèbres.Genèse 1:3
Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne;
et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
Dieu appela la lumière JOUR,
et il appela les ténèbres nuit.
Il appela la lumière JOUR.
@+Jean 8:56
Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon JOUR :
Sortez de mon ordi
Re: Quelle traduction du nom de Dieu utilisez-vous ?
Ecrit le 12 sept.16, 03:25Les Chrétiens qui n’emploient pas le Nom divin ne veulent pas le cacher.Coeur de Loi a écrit :Ok, mais seigneur, elohim (dieu), éternel, etc... ne sont pas des noms propres.
Donc vous voulez cacher le nom de Dieu, chacun avec ses prétextes... mais c'est un sujet pour les chrétiens, je comprends que les athées ou autres ne cherchent pas à faire connaitre le nom du Dieu des chrétiens.
Comment le pourraient-ils ? Il suffit de tapoter « Nom de Dieu » dans Google pour le connaître.
S’ils ne l’emploient pas, ou rarement, c’est simplement pour se calquer sur Jésus Christ qui ne l’utilisait pas non plus, sauf peut-être dans ses citations de l’AT.
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