Eternel des armées
- Prophètedel'éternel
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1274
- Enregistré le : 15 sept.16, 01:01
Eternel des armées
Ecrit le 06 oct.16, 22:25TOME 4 ETERNEL DES ARMEES
Je m’appelle Kur. Cela fait 20 renouveaux de Gan que je foule cette terre. Et mon père vient de tuer ma mère et de me renier, lui, le chef du village. Gan était le dieu de mon village, qui se lève et nous éclaire, se couche nous laissant avec Lur, le dieu du feu. Aujourd’hui, je vais remplacer Gan par Rok, le dieu des pierres de nos montagnes. J’ai défié mon père, qui m’avais déshérité. Ce que tous ignoraient était que Rok, Lur et moi avions conclu un pacte. Rok m’avait fait don d'une roche que je devais remettre à Lur. La roche fondait et je pouvais la modeler comme bon me semblais. Une fois refroidie cette roche était plus solide que tout ce dont mon village disposait. Les lames ainsi obtenues peuvent percer le cuir. Ce soir à la lumière de Lur, je tuerai mon père et prendrais sa place. Rok et Lur sont les véritables Dieux, Gan n’est qu’à leur service.
J’arrive avec mes nouvelles armes. L’insecte qui me fait face lance des cris, il vomit son idiotie à la face de tous, qui le soutiennent. Lur illumine. Dans l’ombre de Rok qui nous surplombe :
- T’as fini ramassis de fiante ? c’est quand tu veux !!
Il se tourne vers moi avec sa barbe hirsute son armure de cuir serré contre sa peau nu- tu vas souffrir enfoiré- Il se rue sur moi avec sa lance à l’horizontale. Je lui offre mon épaule, mais sa lance ne perce pas. Je le regarde dédaigneusement :
- C’est tout ce que tu peux faire ? hurlé-je
Il semblait troubler... j’en profitais :
- à mon tour !!
Je charge il a tout juste le temps de pointer sa lance vers moi, mais je l’esquive et la mienne s’enfonce, je sens que sa chair est atteinte, je continue d’enfoncer. Arrivé à un bras de lui :
- T’es mort !!!
Je sort ma lame que je fiche dans sa gorge, le sang se met à jaillir en plusieurs éruptions. Il s’effondre. Je lui découpe la tête que je plante sur la pointe de ma lance devant le village horrifié...
- Un autre !!! J’en veux plus !!! Qui est le suivant ??????????
Certains partent en courant laissant voir un flot d’urine dégouliner sur leurs jambes. Ceux qui restent ne disent pas un mot. Ils baissent la tête s’ils doivent croiser mon regard.
- Alors personne ????
Koyir s’agenouille :
- Kur, tu es notre chef, je t’obéirai en tout point.
Les autres suivent.
Année 1 de Rok-Lur.
Je commence par tuer et décapiter tous ceux qui m’ont contraint à voir ma famille détruite. Je fais de Koyir mon bras droit.
Je règne sur 300 hommes, 350 femmes et 200 enfants. Les neiges ont été difficiles avant l’avènement de Rok-Lur, nombreuses ont été les pertes.
J’ordonne que soient extraite la roche qui se modèle. Les futures récoltes semblent prometteuses Tout le monde participe, hommes, femmes, enfants. Les blessés sont nourris moins que les autres, Rok-Lur n’aime pas les faibles.
Année 2 de Rok-Lur
De nombreux enfants sont nés suite aux bonnes récoltes et des neiges légères, mais il faudra plus d’une récolte pour nourrir tout le monde. Même un complément avec la chasse et la pêche ne suffira pas.
Tant mieux.
Les nouvelles armes sont prêtes, rien de tel que la peur de la faim pour mener des hommes au combat.
Je décide de laisser 25 hommes au village pour le défendre en cas de besoin. Je prends le reste avec moi pour les conduire dans la vallée, au village de l’écorce, réputé pour ces grains et son « Toulrouk ».
2 jours de marches suffisent à atteindre notre cible.
Mes 300 hommes semblent peu nombreux face à l’armée adverse, forte de 500 lances et 100 archers.
Je dispose mes 50 archers en hauteur, flanquer de 50 lances, sous le commandement de Koyir, qui les dissimule parfaitement dans les bois. Les 200 autres lanciers sont avec moi. Les archers adverses se positionnent en avant de leurs lances – comme attendu – Les flèches pleuvent dès qu’ils sont à 100 pas de nous. Les flèches qui atteignent nos armures de cuir ne les percent pas. Seuls tombent les lanciers touchés directement. Ceux touchés aux jambes se relèvent, parfois péniblement. Je vois le chef ennemi en face de moi, caché derrière ses lanciers. Pour ma part, je suis au milieu des miens, et des flèches se heurtent à mon armure, voire s’y fichent, mais je ne suis pas touché.
Ceux dont une flèche est fiché faites semblant de tomber !!! Ordonnais-je
Le chef adverse hurle des mots et les lanciers chargent- parfait-. Les archers adverses s’immobilisent.
On recule !!!
Les faux blessés se relèvent, tous reculent en ordre.
Plus vite !!!! Nous forçons le pas en marche arrière
Nos flèches commencent à tomber sur nos ennemis, qui eux tombent réellement en hurlant. Le sang coule sous leurs armures. Ils ralentissent leur charge, se retournant pour voir ce qui arrive à leurs camarades.
Moins vite !!!
Nous reculons moins vite
70 pas entre les lanciers adverses et nous, 200 pas des archers.
Les volés s’enchaînent, 300 contre 200.
STOOOOPPPPP !
Nos lignes se figent
50 pas...
Chargez !!!!!!
Je me lance avec mes hommes.
Contact.
SI les lances des adversaires ne se brisent pas, elles sont simplement fichée dans nos armures, alors que les leurs sont transpercées – Quelle bonne odeur de Rok- Alors que les lanciers adverses se battent désespérés, 50 lances, Koyir en tête déboulent du sous bois, embrochant ce qui peut encore l’être. Ceux qui continuaient de résister se débandent
Vers les archers !!!
Les perdants tentent une volée, seul 1 de mes hommes est touché à la jambe, ils se débandent eux aussi, Je vois leur commandant hébété, qui ne semble pas savoir quoi faire.
20 pas, je lui jette ma lance qui vient se ficher dans son cou. Nos archers sont sur le flanc qui continue de décocher des flèches sur les fuyards.
ARRETTEEEZZZZ !!
VIIIICCCTOIIIIIRREEEE !!!! hurlé-je.
Mes hommes laissent éclater leur joie.
Des cadavres et des blessés qui gémissent, un spectacle magnifique.
De notre coté : 1 mort, 30 blessés.
En face : 500 morts. On allait quand même pas soigner leurs blessés.
Les soldats voulaient vite aller prendre tout les trésors des vaincus du jour.
Nous attendrons le lendemain.
En arrivant en ville, de belles huttes de briques se dressaient. Des objets, de la nourriture traînaient sur le sol montrant les signes de la fuite précipitée des habitants.
Ouahhhhhhh !!!!- ils sont contents.
- Soldats !! faites vous plaisir !!!
Je demande à Koyir, Gafur et Luror de me rejoindre dès que possible.
Alors que Gan retourne se coucher, je tiens conseil avec mon second et mes 2 généraux.
Autour du feu nous mangeons, buvons l’eau de cette rivière qui est de moins bon goût que celle des montagnes de Rok.
- Nous allons attendre leur retour, leur annoncé-je
Ils gardèrent le silence un instant et Koyir demanda :
- Quelle est la raison ?
- 2 choix s’offrent à nous : nous prenons ce dont nous avons besoin et nous repartons, soit nous les soumettons et ce dont nous avons besoin nous sera régulièrement livré.
- Que voulez-vous leur demander ?
- Gafur, dis-moi, de quoi avons nous besoin à ton avis ?
- Heu... de nourriture ?
J’éclate de rire !!
- Oui de nourriture, pour nourrir plus d’hommes. De plus de peaux, de bois, et de cette pierre que nous donne Rok et Lur, pour armer ces hommes, pour que tu sois toi-même chef d’un village, je recommence à rire ; sous mes ordres bien sûr !!!
Ils avaient tous compris où je voulais en venir, plus de combats, pour dominer tout ce que nous pourrons. La victoire acquise, j’aurai besoin d’hommes sur qui m’appuyer, et tous ces hommes étaient ici cette nuit...
Le lendemain passa, sans que les villageois ne reviennent. Dans quelques jours ils reviendraient, ou au moins enverrons quelques représentants découvrir ce que nous voulons.
2 jours plus tard.
3 hommes s’approchèrent du village. Les archers étaient postés sur les toits qui signalèrent leur approche. J’allais à leur rencontre avec Koyir et quelques autres. Je les invitais à partager le feu.
Nous passons la nuit à parler. Le commerce que nous avions entretenue avec ce village dans le passé, nous donnait de bons traducteurs.
Il ne leur restait que 100 hommes après le massacre. Ils ne savaient pas quoi faire pour se protéger désormais, ni même s’il allait y avoir assez de mains pour les futures récoltes.
Je leur fît la proposition suivante : Je laisse 100 de mes hommes ici sous le commandement de Koyir. Ils veilleront à la défense de la ville et pourront nous prévenir en cas de problème. Chaque jours, ce village devrait les nourrir et envoyer 2 grands sacs de ces graines à chaque demi lune et lune. On me fît comprendre que cela était tout à fait faisable. La dernière clause que je leur soumis passait moins facilement : 100 enfants et 100 femmes devraient venir avec nous. Mais ils acceptèrent.
Une demi-lune plus tard, tout était en place, nous partions le lendemain. Je laissais mes dernières consignes à Koyir :
- Veille à 3 choses : 1 :Que les hommes participent à la vie dans le village ; 2 Qu’ils ne profitent pas trop de leurs domination sur les habitants d’ici, je te laisse juge des limites ; 3 Recueillir un maximum d’informations possible sur les cordes de leurs arcs et sur leurs échelles de cordes. Ceci est extrêmement important souligné-je. Je compte sur toi !
- Bien Kur !! Tu peux compter sur moi.
Sur le retour un enfant sauta sur moi avec un coutelas de bois, je le jetais à terre et l’accablais de coups de pied, une femme tenta de s’interposer. Ses yeux suppliaient, ceci était insupportable, je l’égorgeais. Le gamin, même après ça, réitéra son attaque, je l’envoyais bouler. Il atterrit dans les jambes d’un lancier qui tomba. Le gamin allait être embroché mais il ne perdait pas la fureur dans son regard. J’ordonnais au soldat de s’arrêter et de simplement le ligoter, je m’occuperai du reste.
En chemin, avec le gamin sur mon épaule :
- Alors gamin ? tu me comprends ou pas ?
- Et alors ??? je te tuerai !!! je vengerai ma mère !!!
- Alors tu me comprends ?! Veux tu être mon fils gamin ?
- Jamais, plutôt mourir je rejoindrai ma mère auprès de Kourk !!
- Je peux t’arranger ça si c’est vraiment ce que tu veux...Mais avant, qui c’est ce Kourk ?
- Kourk c’est le dieu du fleuve, c’est notre protecteur !!
- Alors on dirais que Kourk a besoin de la protection de Rok et Lur !! je me mis à rire
- Bah ! m’arrange pas ça alors, il faut que je protège ma soeur et mon petit frère !
- Quand es-tu né ?
- Il y a 7 longs soleils
- Je vois...Et ton père ?
- Mort à la chasse
- Et ta mère ?
- Tu l’as tué- merde-
- Désolé.
- Un jour je te tuerai et je prendrais ta place enchaîna-t-il
- Alors devient mon fils ce sera plus facile !!
- Alors d’accord qu’il me réponds
- Tu sais quoi gamin, finalement t’es qu’un faible...
Je l’égorge comme sa mère et puis le jette dans les bois.
- Voilà ce qui arrive quand on est lâche et faible !! lancé-je à tous
Mes soldats acquiescèrent dans un hurlement de victoire. Les captifs baissaient la têtes, certains pleuraient.
Arrivée au village.
Tous furent contents de notre retour, mais s’inquiétaient du nombre d’absents. J’allais dans ma hutte, le temps que tous soient informés de mes décisions.
Je décidais d’une partie de chasse dans la montagne dès le lendemain. Je pris Gafur avec moi, ainsi que les hommes qui n’étaient pas venus partager notre gloire. Je laissais le village sous la surveillance de Luror. A qui j’ordonnais de tenir le compte du nombre de sacs que nous recevrions pendant mon absence. Je prenais avec moi les échelles de cordes que nous avions ramené de notre pillage.
- Gafur, dis –moi, que penses-tu de nos armures ?
- Qu’elles sont efficaces, pourquoi ?
- Sur ce point je suis d’accord. Que penses-tu de notre approvisionnement en viande ?
- Qu’il est suffisant, pourquoi ?
- Hé, bien, pour ma part, je trouve que nous n’avons pas assez d’armures, et que notre approvisionnement en viande laisse notre village presque sans protection.
Gafur réfléchissait :
- Penses pas trop, ta tête va exploser mon ami !!
Nous éclatons de rire tous les deux.
- Les cordes, c’est ça ?
- Bah tu vois, quand tu réfléchis pas, ça marche mieux !! – Un bide, j’enchaîne- Oui, en effet les cordes. Je veux capturer les animaux et les faire rester dans un enclos de ces cordes...
- Pour la nourriture, tu penses essayer les brins d’herbes ?
- Oui, et également ce qui sert à couvrir les toits dans le village de l’écorce, as tu remarquer le cerf qui s’en nourrissait pendant que nous étions là-bas ?
- Non... Mais l’idée est prometteuse en tout cas...Commençons par capturer quelques bêtes
- Bien parlé Gafur, bien parlé !!
La chasse est bonne, très bonne même. Cela fait une lune entière que nous sommes partis, et les prises sont nombreuses. Nous avons 4 cerfs et 5 biches vivantes, avec 6 petits. La capture de ces animaux avait nécessité ce que je nomme la « chasse à la toile d’araignée ». Nous tendions des toiles des cordes et rabattions le gibiers dedans, avant de les enfermer. Nous attendions ensuite qu’ils se calment, pour leur passer une corde autour du cou. Les bêtes mangeaient les cordes, aussi nous avons fini par leur ligoter la mâchoire. Il nous faudrait un quart de lune pour revenir au village. En route, 2 cerfs trouvèrent la mort, une biche et 4 petits.
Nous arrivons.
Nous préparons des zones formant des carrés de toiles. Les femelles avec les petits, les mâles séparés.
Les mâles finirent par se tuer en s’emmêlant dans les toiles. Et la tendance des femelles et de leur petits à mâcher les cordes obligeait à les tenir sous surveillance.
Ceux qui devaient s’occuper de la collecte de la précieuse roche m’avait beaucoup déçu. A mon retour, il n’y avait guère de quoi fabriquer que 100 lances de plus. Or, mon dessein était d’augmenter le nombre de nos archers équipés de ses pointes. J’expliquais mon insatisfaction à Luror. Ce dernier m’expliqua alors que Rok semblait avoir abandonné les lieux que nous
exploitions jusqu’ici. Il souligna néanmoins que la roche de Rok se trouvait en plus grande quantité lors de son passage au feu lorsqu’elle était de couleur verte.
- Une information des plus importantes, tu as toutes ma gratitude. Lui dis-je en lui tapotant l’épaule
Il semblait anxieux.
- Je suis sérieux, tu sais, c’est extrêmement important. Je suis content que tu ai été attentif aux parole de Rok et de Lur.
- Merci, Kur, me dit-il, soulagé.
- Ecoutes. Je veux que tu prennes 50 hommes avec toi, et que tu te rende au village de l’écorce, et que tu remette ceci à Koyir.
Je lui tendais un morceaux de cuir banal, sur lequel j’avais dessiné des symboles particulier : 1 ;une ligne ondulé avec derrière 3 traits verticaux inclinés ;2 ; Un triangle surplombant un carré ;3 ; trois cercles à hauteur pointus surplombant deux traits horizontaux . Je demandait à Luror de me dire ce qu’il voyait ; celui-ci resta un long moment à regarder les dessins avant de répondre :
- Heu... le premier c’est la plante à graines de Toulrouk, le second je ne sais pas, le 3ème, c’est 3 chargements au lieu de 2 ?
- C’est à cause du second que tu ne peux pas comprendre, il représente les toits des huttes de briques. Qu’est-ce que cela devient ?
- Alors, tu veux 3 chargements des tiges en plus des 2 de graines ?
- C’est pas loin. Ecoutes, tu demanderas à Koyir ce qu’il voit avant de lui traduire ce que j’ai mis ici : « une très grande quantité de ces brins ». Tout simplement. Tu veilleras à récupérer le chargement, et à l’escorter jusqu’ici. La moitié des hommes que tu prendras remplacera en nombre équivalent des lanciers.
Luror partait 2 jours plus tard. Il avait pris 25 vétérans, et les 25 qui était restés au village, et venus à la chasse avec moi.
En attendant je faisais nourrir les animaux captifs avec le « toulrouk » surperflus. Cela semblait convenir, à part aux villageois... Mais Gafur leur assura qu’aucun d’entre eux ne le regretteraient.
J’allais voir les lieux où nous recueillions la roche de Rok. Comme me l’avais dis Luror, il ne semblait plus rester grand-chose de la roche de Rok.
Dès le lever de Gan, il faudrait aller en quête de nouveaux sites où Rok avait déposer sa roche. Je réunis 3 guerriers qui commanderaient chacun 10 enfants en âge de devenir guerrier, de leur choix. Pour ma part, je pris 5 enfant du village de l’écorce qui parlaient plus ou mons la langue, et 5 de notre village. Les premiers n’étaient pas très rassurés de devoir m’accompagner, les 5 autres considéraient cela comme un honneur...
Les 40 jeunes guerriers, moi et les 3 guerriers nous retrouvions devant le site. Les roches de couleur verte ; à ne pas confondre avec la mousse, ou autre... les 4 groupes se dispersèrent en quête de nouveau sites. Retour tous les soirs au village, jusqu’à ce que 4 nouveaux sites soient découverts.
3 jours de recherche suffirent à découvrir près d’une 10aine de sites exploitables. En récompense, je donnais une lance à mes 10 petits accompagnateurs. Je demandais aux autres guerriers de donner une lance aux plus méritants. Seul 1 sur les 40 ne reçu pas de lance. Je décidai de garder un oeil sur lui à l’avenir. Il s’appelait Kirak Et contrairement à ce que m’en avait raconter son chef, je lui trouvais quelque chose de spécial. Sa disgrâce révèlerait sûrement qui il est vraiment...
Alors que nous allumions les feux pour le coucher de Gan, Luror arrivait avec plus encore de tige que je n’en escomptait, ainsi qu’avec 50 des guerriers qui gardaient le village.
Je passais la nuit à m’informer avec les hommes de retour. Luror m’expliqua que les tiges avaient besoin de certaines conditions pour se conserver, je le chargeais de veiller à cela, et que je tiendrais conseil avec lui et Gafur plus tard.
J’entendais les villageois se réjouir du retour des 50 guerriers. – c’est encore mieux que ce que je pensais -. J’en profitais pour prendre des informations sur la manière dont Koyir menait le village de l’écorce, bien entendu sans remettre en cause son autorité. Ce qui d'ailleurs ne s’avèrerai absolument pas nécessaire :
Le village avait menti quant aux nombre de ses hommes- je le sais déjà- ils sont en fait 150. Koyir leur avait laisser un accès à leurs lances, qui restaient néanmoins sous notre garde. Certains se plaignaient d’avoir dû travailler dans les champs, ou encore d’aller récupérer du bois. La paix régnait là-bas, sous l’autorité du conseil du village dont les conseillers s’inclinaient devant eux. L’un des soldats me raconta comment Koyir lui avait fait ligoter l’un de ses amis qui n’avait pas fait grand chose, à l’écouter, hormis qu’il avait pris une femme de force, dont le mari de retour de chasse s’était rebellé et fait tuer par son ami. Il insistait : Une semaine ligoter, sans nourriture, juste de l’eau...
Mes ordres étaient respectés. Heureusement, car cela était impératif pour le moment. Je vis le petit Kirak se faufiler en dehors du village. Seule la lumière de la lune l’accompagnait. Je m’éclipsais pour le suivre.
Kirak allait hurler sa rage. Il arrachait des morceaux de roche et les lançait au loin. Je restais à le regarder toute la nuit, dissimulé. Chaque fois qu’il s’arrêtait de hurler, il s’asseyait. Chaque fois, je m’attendais à l’entendre geindre, mais lorsque cela allait le submerger, il se levait, arrachait des morceaux de roches, et les jetait en hurlant de nouveau...
Gan se levait, mais il ne s’en rendît même pas compte, et il continuait, chaque fois qu’il me semblait qu’il allait se mettre à geindre comme une femelle, il me surprenait. Sa colère ne semblait pas connaître de limites...
A un moment, il s’arrêta net. Sa colère laissa la place à un grand éclat de rire. Il hurla ; son hurlement était un mélange de douleur, de colère et de satisfaction ;
- Il verra ce salop !!!
J’étais surpris de le voir s’éloigner d’un pas décidé, violent, sûr de lui en direction du village. Je descendais vers l’endroit de son brusque changement d’attitude.
J’étais abasourdi : Il venait de trouver, tout près du village, sûrement le plus gros don de Rok que j’avais jamais vu...
Je me repris. « Il va voir ce salop » avait-il dit. Je comprends, comme moi le jour où j’avais décider de tuer mon père. Un élu de Rok risquait de se faire tuer. Je ne savais pas quoi faire. Rok le protégerait-il ? ou me demandait-il de le protéger ? Bordel...
Je retournais au village sur les traces de Kirak. J’arrivais au moment où celui-ci défiait celui qui lui avait refuser la lance...
Je hurlais
AAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!!
Tout bruit cessa dans le village. Kirak se tournait vers moi. Je regardais les yeux de tous. Tous semblaient craindre ce qui risquait d’arriver. Tous sauf Kirak ; le feu de Lur brillait dans ses yeux, néanmoins, ils me montraient également le respect que Kirak me portait.
- Excusez moi, je me détendais, lancé-je nonchalament, j’aime beaucoup voir les jeunes s’affirmer.
Les rires jaillirent, certains d’amusements, mais en grande majorité de soulagement.
- Alors, ce défi ? j’ai raté le début, vous en êtes où ? demandé-je
- Eh bien, dit le le soldat, j’allais l’accepter.
- Un défi à mort ?
- Oui, maitre Kur, lança Kirak...
Saleté de gamin, tu m’obliges à mettre mon autorité en jeu
- Hors de question lui répondis-je
Il me regardait droit dans les yeux, sans peur, je lui rendais son regard, avant de me tourner vers le soldat :
- Des objections ?
- Non, s’empressa de répondre le soldat qui marqua une pause avant de demander Mais quel défi alors, maître ?
- Très bonne question, à laquelle je répondrais au prochain lever de Gan.
J’avais besoin de conseils en ce jour. Rok, Lur, que me faut-il faire ? Protégerez-vous ce gamin comme vous m’avez protéger, ou bien me demandez vous de le protéger ?
Je réunis Gafur et Luror- Koyir j’ai besoin de toi- afin de les emmener voir ce que Kirak avait découvert. Ils étaient héberlués, surtout après que je leur ai raconté toute l’histoire :
- Interdit le duel, commença Gafur
- Donnes lui une lance enchaîna Luror.
- J’en ai envie. Par contre, je ne veux pas remettre en cause le jugement de Kirar, cela sera mal pris par nos soldats, et vu comme de la faiblesse par ceux du village de l’écorce. Cette saleté de gamin.
Gafur reste songeur... Luror réfléchit :
- Tu ne peux pas te montrer faible, dit-tu ?
- Oui, en effet.
- C’est une blague ?
- Comment ça ?
- As-tu déjà pensé à te montrer clément ?
- Que veux-tu dire ? PARLES !!!
- Calmes-toi, ce que je veux dire, c’est que si Koyir était là il te présenterait à coup sûr cette solution : Fais ce que tu veux !!! Tu es le maître !!
Je songes à mon tour comme Gafur :
- Luror, c’est trop tard pour ça il a déjà dit qu’il leur trouverai un défi...
Gafur retourna à ses songes suite à ce bref moment de perspicacité...
- En faire ton fils pourrait être une solution...ses parents sont morts, et son frère est la victime de la bataille pour le village de l’écorce.
- Quoi ? c’est son frère ?
- Le dernier survivant de sa famille, son père s’était opposé au tien...
J’éclatais de rire !! Son frère !!
Je remerciais mes 2 généraux pour leurs précieux conseils et leur demandais de ne pas révéler quoi que ce soit sur ce dont nous venions de parler, pas plus que sur ce site.
Les bêtes prisonnières commençaient à s’accoutumer à leur enclos, elles semblaient même l’apprécier depuis que les tiges faisaient parti de leur alimentation...
Ce soir là, tous semblaient tendus, se demandant quelle mouche avaient put me piquer plus tôt. – va falloir que je les ménage un peu...-
Au lever de Gan, tout ceux qui n’avaient pas d’obligations étaient présents.
Kirar le guerrier me faisait face et à ses cotés Kirak le gamin élu.
Je leur demandais de venir partager le feu avec moi. Nous nous asseyons tous les trois. Les villageois gardent leur distance. Je commence :
- Alors voilà le défi. Il est simple car je ne veux perdre aucun de vous deux, donc voilà le défi : Le gagnant de ce défi est celui a perdu un frère à la bataille du village de l’écorce.
Kirar était perplexe... Il scrutait mes yeux à la recherche de ce que pouvait bien signifier ce défi...
- Mon frère est mort à la bataille du village de l’écorce annonça froidement Kirak
Kirar regarda Kirak, avant de fixer son regard sur moi. Les yeux froids, mais un sourire aux coins de lèvres étaient tout ce que je lui offrais. Il commença à rire. Cela devint frénétique il ne pouvait plus s’arrêter. Tout en fixant Kirar, je levais mon index en direction de Kirak qui s’apprêtait à laisser libre court à sa colère qu’il retînt à la vue de mon index.
- J’ai perdu annonça fièrement Kirar, tout le monde l’avait entendu, mais personne ne semblait comprendre ce qui venait de se passer.
- Kirar, je te remercie de concéder ta défaite. J’aimerai m’entretenir avec Kirak de son frère. Peux-tu nous laisser s’il te plaît ?
- Bien sûr maître Kur, Il continuait de rire.
Je le regardais tout en maintenant mon index lever afin de contenir la colère de Kirak. Kirar s’éloignait, tout à son hilarité. Je commençais a baisser mon index. Kirak montrait immédiatement des signes de colère, je redressais donc mon index. Je le regardais droit dans les yeux. Il avait toujours la Flamme de Lur dans les yeux.- Quel garçon incroyable-
- Je te demandes de ne rien dire et d’écouter ce que je vais te dire. Je veux également que tu m ‘écoute en regardant le Feu de Lur qui se trouve devant toi. Hoches la tête si tu me comprends.
Il hocha la tête gardant ses yeux rivés sur moi. J’abaissais donc mon index, ainsi que mon bras. Il commença à regarder le feu.
- Saches que ton frère s’est bravement battu. Il s’est battu avec une flèche fiché dans la jambe. Il a été touché à la gorge par une flèche de l’ennemi qu’il avait contribué à mettre en déroute. Tu peux en être fier, à défaut d’en être heureux.
Je marquais une pause. Il regardais toujours le feu. J’avais donc son attention :
- A présent écoute bien : Quand Rok te fais un Don, il peut t’être utile de le partager.
Il s’apprête à relever la tête.
- Continues de regarder le feu et d’écouter !
Il se reprend et continue de regarder le feu.
- Plus les Dons de Rok sont grand, plus il peut y avoir de lances... je penses que tu comprends ce que je veux te dire. Alors à la première lueur de Gan demain, tu iras faire une marche. Ensuite tu iras voir Luror et tu lui raconteras ce que tu as trouvé.
Il regardais toujours le feu
- Comment savez-vous ce que j’ai trouvé, maître Kur ?
- Lur m’a montré où tu allais, lui répondis-je
- Merci Maître
- Demain, c’est tout le village qui te remerciera. A présent va.
Il se leva. Et fît ce qu’il devait faire.
PS: besoin d'une réponse pour mettre la fin, cela dépasse les 60 000 caractères
Le lendemain, Kirak reçu une lance des mains de Luror. Kirar vînt me remercier d’avoir empêcher le défi à mort- je n’en espérais pas tant !!-. C’était la fête, un tel Don montrait la faveur de Rok et de Lur.
por les années suivantes de rok lur , merci de me demander la suite.
Je m’appelle Kur. Cela fait 20 renouveaux de Gan que je foule cette terre. Et mon père vient de tuer ma mère et de me renier, lui, le chef du village. Gan était le dieu de mon village, qui se lève et nous éclaire, se couche nous laissant avec Lur, le dieu du feu. Aujourd’hui, je vais remplacer Gan par Rok, le dieu des pierres de nos montagnes. J’ai défié mon père, qui m’avais déshérité. Ce que tous ignoraient était que Rok, Lur et moi avions conclu un pacte. Rok m’avait fait don d'une roche que je devais remettre à Lur. La roche fondait et je pouvais la modeler comme bon me semblais. Une fois refroidie cette roche était plus solide que tout ce dont mon village disposait. Les lames ainsi obtenues peuvent percer le cuir. Ce soir à la lumière de Lur, je tuerai mon père et prendrais sa place. Rok et Lur sont les véritables Dieux, Gan n’est qu’à leur service.
J’arrive avec mes nouvelles armes. L’insecte qui me fait face lance des cris, il vomit son idiotie à la face de tous, qui le soutiennent. Lur illumine. Dans l’ombre de Rok qui nous surplombe :
- T’as fini ramassis de fiante ? c’est quand tu veux !!
Il se tourne vers moi avec sa barbe hirsute son armure de cuir serré contre sa peau nu- tu vas souffrir enfoiré- Il se rue sur moi avec sa lance à l’horizontale. Je lui offre mon épaule, mais sa lance ne perce pas. Je le regarde dédaigneusement :
- C’est tout ce que tu peux faire ? hurlé-je
Il semblait troubler... j’en profitais :
- à mon tour !!
Je charge il a tout juste le temps de pointer sa lance vers moi, mais je l’esquive et la mienne s’enfonce, je sens que sa chair est atteinte, je continue d’enfoncer. Arrivé à un bras de lui :
- T’es mort !!!
Je sort ma lame que je fiche dans sa gorge, le sang se met à jaillir en plusieurs éruptions. Il s’effondre. Je lui découpe la tête que je plante sur la pointe de ma lance devant le village horrifié...
- Un autre !!! J’en veux plus !!! Qui est le suivant ??????????
Certains partent en courant laissant voir un flot d’urine dégouliner sur leurs jambes. Ceux qui restent ne disent pas un mot. Ils baissent la tête s’ils doivent croiser mon regard.
- Alors personne ????
Koyir s’agenouille :
- Kur, tu es notre chef, je t’obéirai en tout point.
Les autres suivent.
Année 1 de Rok-Lur.
Je commence par tuer et décapiter tous ceux qui m’ont contraint à voir ma famille détruite. Je fais de Koyir mon bras droit.
Je règne sur 300 hommes, 350 femmes et 200 enfants. Les neiges ont été difficiles avant l’avènement de Rok-Lur, nombreuses ont été les pertes.
J’ordonne que soient extraite la roche qui se modèle. Les futures récoltes semblent prometteuses Tout le monde participe, hommes, femmes, enfants. Les blessés sont nourris moins que les autres, Rok-Lur n’aime pas les faibles.
Année 2 de Rok-Lur
De nombreux enfants sont nés suite aux bonnes récoltes et des neiges légères, mais il faudra plus d’une récolte pour nourrir tout le monde. Même un complément avec la chasse et la pêche ne suffira pas.
Tant mieux.
Les nouvelles armes sont prêtes, rien de tel que la peur de la faim pour mener des hommes au combat.
Je décide de laisser 25 hommes au village pour le défendre en cas de besoin. Je prends le reste avec moi pour les conduire dans la vallée, au village de l’écorce, réputé pour ces grains et son « Toulrouk ».
2 jours de marches suffisent à atteindre notre cible.
Mes 300 hommes semblent peu nombreux face à l’armée adverse, forte de 500 lances et 100 archers.
Je dispose mes 50 archers en hauteur, flanquer de 50 lances, sous le commandement de Koyir, qui les dissimule parfaitement dans les bois. Les 200 autres lanciers sont avec moi. Les archers adverses se positionnent en avant de leurs lances – comme attendu – Les flèches pleuvent dès qu’ils sont à 100 pas de nous. Les flèches qui atteignent nos armures de cuir ne les percent pas. Seuls tombent les lanciers touchés directement. Ceux touchés aux jambes se relèvent, parfois péniblement. Je vois le chef ennemi en face de moi, caché derrière ses lanciers. Pour ma part, je suis au milieu des miens, et des flèches se heurtent à mon armure, voire s’y fichent, mais je ne suis pas touché.
Ceux dont une flèche est fiché faites semblant de tomber !!! Ordonnais-je
Le chef adverse hurle des mots et les lanciers chargent- parfait-. Les archers adverses s’immobilisent.
On recule !!!
Les faux blessés se relèvent, tous reculent en ordre.
Plus vite !!!! Nous forçons le pas en marche arrière
Nos flèches commencent à tomber sur nos ennemis, qui eux tombent réellement en hurlant. Le sang coule sous leurs armures. Ils ralentissent leur charge, se retournant pour voir ce qui arrive à leurs camarades.
Moins vite !!!
Nous reculons moins vite
70 pas entre les lanciers adverses et nous, 200 pas des archers.
Les volés s’enchaînent, 300 contre 200.
STOOOOPPPPP !
Nos lignes se figent
50 pas...
Chargez !!!!!!
Je me lance avec mes hommes.
Contact.
SI les lances des adversaires ne se brisent pas, elles sont simplement fichée dans nos armures, alors que les leurs sont transpercées – Quelle bonne odeur de Rok- Alors que les lanciers adverses se battent désespérés, 50 lances, Koyir en tête déboulent du sous bois, embrochant ce qui peut encore l’être. Ceux qui continuaient de résister se débandent
Vers les archers !!!
Les perdants tentent une volée, seul 1 de mes hommes est touché à la jambe, ils se débandent eux aussi, Je vois leur commandant hébété, qui ne semble pas savoir quoi faire.
20 pas, je lui jette ma lance qui vient se ficher dans son cou. Nos archers sont sur le flanc qui continue de décocher des flèches sur les fuyards.
ARRETTEEEZZZZ !!
VIIIICCCTOIIIIIRREEEE !!!! hurlé-je.
Mes hommes laissent éclater leur joie.
Des cadavres et des blessés qui gémissent, un spectacle magnifique.
De notre coté : 1 mort, 30 blessés.
En face : 500 morts. On allait quand même pas soigner leurs blessés.
Les soldats voulaient vite aller prendre tout les trésors des vaincus du jour.
Nous attendrons le lendemain.
En arrivant en ville, de belles huttes de briques se dressaient. Des objets, de la nourriture traînaient sur le sol montrant les signes de la fuite précipitée des habitants.
Ouahhhhhhh !!!!- ils sont contents.
- Soldats !! faites vous plaisir !!!
Je demande à Koyir, Gafur et Luror de me rejoindre dès que possible.
Alors que Gan retourne se coucher, je tiens conseil avec mon second et mes 2 généraux.
Autour du feu nous mangeons, buvons l’eau de cette rivière qui est de moins bon goût que celle des montagnes de Rok.
- Nous allons attendre leur retour, leur annoncé-je
Ils gardèrent le silence un instant et Koyir demanda :
- Quelle est la raison ?
- 2 choix s’offrent à nous : nous prenons ce dont nous avons besoin et nous repartons, soit nous les soumettons et ce dont nous avons besoin nous sera régulièrement livré.
- Que voulez-vous leur demander ?
- Gafur, dis-moi, de quoi avons nous besoin à ton avis ?
- Heu... de nourriture ?
J’éclate de rire !!
- Oui de nourriture, pour nourrir plus d’hommes. De plus de peaux, de bois, et de cette pierre que nous donne Rok et Lur, pour armer ces hommes, pour que tu sois toi-même chef d’un village, je recommence à rire ; sous mes ordres bien sûr !!!
Ils avaient tous compris où je voulais en venir, plus de combats, pour dominer tout ce que nous pourrons. La victoire acquise, j’aurai besoin d’hommes sur qui m’appuyer, et tous ces hommes étaient ici cette nuit...
Le lendemain passa, sans que les villageois ne reviennent. Dans quelques jours ils reviendraient, ou au moins enverrons quelques représentants découvrir ce que nous voulons.
2 jours plus tard.
3 hommes s’approchèrent du village. Les archers étaient postés sur les toits qui signalèrent leur approche. J’allais à leur rencontre avec Koyir et quelques autres. Je les invitais à partager le feu.
Nous passons la nuit à parler. Le commerce que nous avions entretenue avec ce village dans le passé, nous donnait de bons traducteurs.
Il ne leur restait que 100 hommes après le massacre. Ils ne savaient pas quoi faire pour se protéger désormais, ni même s’il allait y avoir assez de mains pour les futures récoltes.
Je leur fît la proposition suivante : Je laisse 100 de mes hommes ici sous le commandement de Koyir. Ils veilleront à la défense de la ville et pourront nous prévenir en cas de problème. Chaque jours, ce village devrait les nourrir et envoyer 2 grands sacs de ces graines à chaque demi lune et lune. On me fît comprendre que cela était tout à fait faisable. La dernière clause que je leur soumis passait moins facilement : 100 enfants et 100 femmes devraient venir avec nous. Mais ils acceptèrent.
Une demi-lune plus tard, tout était en place, nous partions le lendemain. Je laissais mes dernières consignes à Koyir :
- Veille à 3 choses : 1 :Que les hommes participent à la vie dans le village ; 2 Qu’ils ne profitent pas trop de leurs domination sur les habitants d’ici, je te laisse juge des limites ; 3 Recueillir un maximum d’informations possible sur les cordes de leurs arcs et sur leurs échelles de cordes. Ceci est extrêmement important souligné-je. Je compte sur toi !
- Bien Kur !! Tu peux compter sur moi.
Sur le retour un enfant sauta sur moi avec un coutelas de bois, je le jetais à terre et l’accablais de coups de pied, une femme tenta de s’interposer. Ses yeux suppliaient, ceci était insupportable, je l’égorgeais. Le gamin, même après ça, réitéra son attaque, je l’envoyais bouler. Il atterrit dans les jambes d’un lancier qui tomba. Le gamin allait être embroché mais il ne perdait pas la fureur dans son regard. J’ordonnais au soldat de s’arrêter et de simplement le ligoter, je m’occuperai du reste.
En chemin, avec le gamin sur mon épaule :
- Alors gamin ? tu me comprends ou pas ?
- Et alors ??? je te tuerai !!! je vengerai ma mère !!!
- Alors tu me comprends ?! Veux tu être mon fils gamin ?
- Jamais, plutôt mourir je rejoindrai ma mère auprès de Kourk !!
- Je peux t’arranger ça si c’est vraiment ce que tu veux...Mais avant, qui c’est ce Kourk ?
- Kourk c’est le dieu du fleuve, c’est notre protecteur !!
- Alors on dirais que Kourk a besoin de la protection de Rok et Lur !! je me mis à rire
- Bah ! m’arrange pas ça alors, il faut que je protège ma soeur et mon petit frère !
- Quand es-tu né ?
- Il y a 7 longs soleils
- Je vois...Et ton père ?
- Mort à la chasse
- Et ta mère ?
- Tu l’as tué- merde-
- Désolé.
- Un jour je te tuerai et je prendrais ta place enchaîna-t-il
- Alors devient mon fils ce sera plus facile !!
- Alors d’accord qu’il me réponds
- Tu sais quoi gamin, finalement t’es qu’un faible...
Je l’égorge comme sa mère et puis le jette dans les bois.
- Voilà ce qui arrive quand on est lâche et faible !! lancé-je à tous
Mes soldats acquiescèrent dans un hurlement de victoire. Les captifs baissaient la têtes, certains pleuraient.
Arrivée au village.
Tous furent contents de notre retour, mais s’inquiétaient du nombre d’absents. J’allais dans ma hutte, le temps que tous soient informés de mes décisions.
Je décidais d’une partie de chasse dans la montagne dès le lendemain. Je pris Gafur avec moi, ainsi que les hommes qui n’étaient pas venus partager notre gloire. Je laissais le village sous la surveillance de Luror. A qui j’ordonnais de tenir le compte du nombre de sacs que nous recevrions pendant mon absence. Je prenais avec moi les échelles de cordes que nous avions ramené de notre pillage.
- Gafur, dis –moi, que penses-tu de nos armures ?
- Qu’elles sont efficaces, pourquoi ?
- Sur ce point je suis d’accord. Que penses-tu de notre approvisionnement en viande ?
- Qu’il est suffisant, pourquoi ?
- Hé, bien, pour ma part, je trouve que nous n’avons pas assez d’armures, et que notre approvisionnement en viande laisse notre village presque sans protection.
Gafur réfléchissait :
- Penses pas trop, ta tête va exploser mon ami !!
Nous éclatons de rire tous les deux.
- Les cordes, c’est ça ?
- Bah tu vois, quand tu réfléchis pas, ça marche mieux !! – Un bide, j’enchaîne- Oui, en effet les cordes. Je veux capturer les animaux et les faire rester dans un enclos de ces cordes...
- Pour la nourriture, tu penses essayer les brins d’herbes ?
- Oui, et également ce qui sert à couvrir les toits dans le village de l’écorce, as tu remarquer le cerf qui s’en nourrissait pendant que nous étions là-bas ?
- Non... Mais l’idée est prometteuse en tout cas...Commençons par capturer quelques bêtes
- Bien parlé Gafur, bien parlé !!
La chasse est bonne, très bonne même. Cela fait une lune entière que nous sommes partis, et les prises sont nombreuses. Nous avons 4 cerfs et 5 biches vivantes, avec 6 petits. La capture de ces animaux avait nécessité ce que je nomme la « chasse à la toile d’araignée ». Nous tendions des toiles des cordes et rabattions le gibiers dedans, avant de les enfermer. Nous attendions ensuite qu’ils se calment, pour leur passer une corde autour du cou. Les bêtes mangeaient les cordes, aussi nous avons fini par leur ligoter la mâchoire. Il nous faudrait un quart de lune pour revenir au village. En route, 2 cerfs trouvèrent la mort, une biche et 4 petits.
Nous arrivons.
Nous préparons des zones formant des carrés de toiles. Les femelles avec les petits, les mâles séparés.
Les mâles finirent par se tuer en s’emmêlant dans les toiles. Et la tendance des femelles et de leur petits à mâcher les cordes obligeait à les tenir sous surveillance.
Ceux qui devaient s’occuper de la collecte de la précieuse roche m’avait beaucoup déçu. A mon retour, il n’y avait guère de quoi fabriquer que 100 lances de plus. Or, mon dessein était d’augmenter le nombre de nos archers équipés de ses pointes. J’expliquais mon insatisfaction à Luror. Ce dernier m’expliqua alors que Rok semblait avoir abandonné les lieux que nous
exploitions jusqu’ici. Il souligna néanmoins que la roche de Rok se trouvait en plus grande quantité lors de son passage au feu lorsqu’elle était de couleur verte.
- Une information des plus importantes, tu as toutes ma gratitude. Lui dis-je en lui tapotant l’épaule
Il semblait anxieux.
- Je suis sérieux, tu sais, c’est extrêmement important. Je suis content que tu ai été attentif aux parole de Rok et de Lur.
- Merci, Kur, me dit-il, soulagé.
- Ecoutes. Je veux que tu prennes 50 hommes avec toi, et que tu te rende au village de l’écorce, et que tu remette ceci à Koyir.
Je lui tendais un morceaux de cuir banal, sur lequel j’avais dessiné des symboles particulier : 1 ;une ligne ondulé avec derrière 3 traits verticaux inclinés ;2 ; Un triangle surplombant un carré ;3 ; trois cercles à hauteur pointus surplombant deux traits horizontaux . Je demandait à Luror de me dire ce qu’il voyait ; celui-ci resta un long moment à regarder les dessins avant de répondre :
- Heu... le premier c’est la plante à graines de Toulrouk, le second je ne sais pas, le 3ème, c’est 3 chargements au lieu de 2 ?
- C’est à cause du second que tu ne peux pas comprendre, il représente les toits des huttes de briques. Qu’est-ce que cela devient ?
- Alors, tu veux 3 chargements des tiges en plus des 2 de graines ?
- C’est pas loin. Ecoutes, tu demanderas à Koyir ce qu’il voit avant de lui traduire ce que j’ai mis ici : « une très grande quantité de ces brins ». Tout simplement. Tu veilleras à récupérer le chargement, et à l’escorter jusqu’ici. La moitié des hommes que tu prendras remplacera en nombre équivalent des lanciers.
Luror partait 2 jours plus tard. Il avait pris 25 vétérans, et les 25 qui était restés au village, et venus à la chasse avec moi.
En attendant je faisais nourrir les animaux captifs avec le « toulrouk » surperflus. Cela semblait convenir, à part aux villageois... Mais Gafur leur assura qu’aucun d’entre eux ne le regretteraient.
J’allais voir les lieux où nous recueillions la roche de Rok. Comme me l’avais dis Luror, il ne semblait plus rester grand-chose de la roche de Rok.
Dès le lever de Gan, il faudrait aller en quête de nouveaux sites où Rok avait déposer sa roche. Je réunis 3 guerriers qui commanderaient chacun 10 enfants en âge de devenir guerrier, de leur choix. Pour ma part, je pris 5 enfant du village de l’écorce qui parlaient plus ou mons la langue, et 5 de notre village. Les premiers n’étaient pas très rassurés de devoir m’accompagner, les 5 autres considéraient cela comme un honneur...
Les 40 jeunes guerriers, moi et les 3 guerriers nous retrouvions devant le site. Les roches de couleur verte ; à ne pas confondre avec la mousse, ou autre... les 4 groupes se dispersèrent en quête de nouveau sites. Retour tous les soirs au village, jusqu’à ce que 4 nouveaux sites soient découverts.
3 jours de recherche suffirent à découvrir près d’une 10aine de sites exploitables. En récompense, je donnais une lance à mes 10 petits accompagnateurs. Je demandais aux autres guerriers de donner une lance aux plus méritants. Seul 1 sur les 40 ne reçu pas de lance. Je décidai de garder un oeil sur lui à l’avenir. Il s’appelait Kirak Et contrairement à ce que m’en avait raconter son chef, je lui trouvais quelque chose de spécial. Sa disgrâce révèlerait sûrement qui il est vraiment...
Alors que nous allumions les feux pour le coucher de Gan, Luror arrivait avec plus encore de tige que je n’en escomptait, ainsi qu’avec 50 des guerriers qui gardaient le village.
Je passais la nuit à m’informer avec les hommes de retour. Luror m’expliqua que les tiges avaient besoin de certaines conditions pour se conserver, je le chargeais de veiller à cela, et que je tiendrais conseil avec lui et Gafur plus tard.
J’entendais les villageois se réjouir du retour des 50 guerriers. – c’est encore mieux que ce que je pensais -. J’en profitais pour prendre des informations sur la manière dont Koyir menait le village de l’écorce, bien entendu sans remettre en cause son autorité. Ce qui d'ailleurs ne s’avèrerai absolument pas nécessaire :
Le village avait menti quant aux nombre de ses hommes- je le sais déjà- ils sont en fait 150. Koyir leur avait laisser un accès à leurs lances, qui restaient néanmoins sous notre garde. Certains se plaignaient d’avoir dû travailler dans les champs, ou encore d’aller récupérer du bois. La paix régnait là-bas, sous l’autorité du conseil du village dont les conseillers s’inclinaient devant eux. L’un des soldats me raconta comment Koyir lui avait fait ligoter l’un de ses amis qui n’avait pas fait grand chose, à l’écouter, hormis qu’il avait pris une femme de force, dont le mari de retour de chasse s’était rebellé et fait tuer par son ami. Il insistait : Une semaine ligoter, sans nourriture, juste de l’eau...
Mes ordres étaient respectés. Heureusement, car cela était impératif pour le moment. Je vis le petit Kirak se faufiler en dehors du village. Seule la lumière de la lune l’accompagnait. Je m’éclipsais pour le suivre.
Kirak allait hurler sa rage. Il arrachait des morceaux de roche et les lançait au loin. Je restais à le regarder toute la nuit, dissimulé. Chaque fois qu’il s’arrêtait de hurler, il s’asseyait. Chaque fois, je m’attendais à l’entendre geindre, mais lorsque cela allait le submerger, il se levait, arrachait des morceaux de roches, et les jetait en hurlant de nouveau...
Gan se levait, mais il ne s’en rendît même pas compte, et il continuait, chaque fois qu’il me semblait qu’il allait se mettre à geindre comme une femelle, il me surprenait. Sa colère ne semblait pas connaître de limites...
A un moment, il s’arrêta net. Sa colère laissa la place à un grand éclat de rire. Il hurla ; son hurlement était un mélange de douleur, de colère et de satisfaction ;
- Il verra ce salop !!!
J’étais surpris de le voir s’éloigner d’un pas décidé, violent, sûr de lui en direction du village. Je descendais vers l’endroit de son brusque changement d’attitude.
J’étais abasourdi : Il venait de trouver, tout près du village, sûrement le plus gros don de Rok que j’avais jamais vu...
Je me repris. « Il va voir ce salop » avait-il dit. Je comprends, comme moi le jour où j’avais décider de tuer mon père. Un élu de Rok risquait de se faire tuer. Je ne savais pas quoi faire. Rok le protégerait-il ? ou me demandait-il de le protéger ? Bordel...
Je retournais au village sur les traces de Kirak. J’arrivais au moment où celui-ci défiait celui qui lui avait refuser la lance...
Je hurlais
AAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!!
Tout bruit cessa dans le village. Kirak se tournait vers moi. Je regardais les yeux de tous. Tous semblaient craindre ce qui risquait d’arriver. Tous sauf Kirak ; le feu de Lur brillait dans ses yeux, néanmoins, ils me montraient également le respect que Kirak me portait.
- Excusez moi, je me détendais, lancé-je nonchalament, j’aime beaucoup voir les jeunes s’affirmer.
Les rires jaillirent, certains d’amusements, mais en grande majorité de soulagement.
- Alors, ce défi ? j’ai raté le début, vous en êtes où ? demandé-je
- Eh bien, dit le le soldat, j’allais l’accepter.
- Un défi à mort ?
- Oui, maitre Kur, lança Kirak...
Saleté de gamin, tu m’obliges à mettre mon autorité en jeu
- Hors de question lui répondis-je
Il me regardait droit dans les yeux, sans peur, je lui rendais son regard, avant de me tourner vers le soldat :
- Des objections ?
- Non, s’empressa de répondre le soldat qui marqua une pause avant de demander Mais quel défi alors, maître ?
- Très bonne question, à laquelle je répondrais au prochain lever de Gan.
J’avais besoin de conseils en ce jour. Rok, Lur, que me faut-il faire ? Protégerez-vous ce gamin comme vous m’avez protéger, ou bien me demandez vous de le protéger ?
Je réunis Gafur et Luror- Koyir j’ai besoin de toi- afin de les emmener voir ce que Kirak avait découvert. Ils étaient héberlués, surtout après que je leur ai raconté toute l’histoire :
- Interdit le duel, commença Gafur
- Donnes lui une lance enchaîna Luror.
- J’en ai envie. Par contre, je ne veux pas remettre en cause le jugement de Kirar, cela sera mal pris par nos soldats, et vu comme de la faiblesse par ceux du village de l’écorce. Cette saleté de gamin.
Gafur reste songeur... Luror réfléchit :
- Tu ne peux pas te montrer faible, dit-tu ?
- Oui, en effet.
- C’est une blague ?
- Comment ça ?
- As-tu déjà pensé à te montrer clément ?
- Que veux-tu dire ? PARLES !!!
- Calmes-toi, ce que je veux dire, c’est que si Koyir était là il te présenterait à coup sûr cette solution : Fais ce que tu veux !!! Tu es le maître !!
Je songes à mon tour comme Gafur :
- Luror, c’est trop tard pour ça il a déjà dit qu’il leur trouverai un défi...
Gafur retourna à ses songes suite à ce bref moment de perspicacité...
- En faire ton fils pourrait être une solution...ses parents sont morts, et son frère est la victime de la bataille pour le village de l’écorce.
- Quoi ? c’est son frère ?
- Le dernier survivant de sa famille, son père s’était opposé au tien...
J’éclatais de rire !! Son frère !!
Je remerciais mes 2 généraux pour leurs précieux conseils et leur demandais de ne pas révéler quoi que ce soit sur ce dont nous venions de parler, pas plus que sur ce site.
Les bêtes prisonnières commençaient à s’accoutumer à leur enclos, elles semblaient même l’apprécier depuis que les tiges faisaient parti de leur alimentation...
Ce soir là, tous semblaient tendus, se demandant quelle mouche avaient put me piquer plus tôt. – va falloir que je les ménage un peu...-
Au lever de Gan, tout ceux qui n’avaient pas d’obligations étaient présents.
Kirar le guerrier me faisait face et à ses cotés Kirak le gamin élu.
Je leur demandais de venir partager le feu avec moi. Nous nous asseyons tous les trois. Les villageois gardent leur distance. Je commence :
- Alors voilà le défi. Il est simple car je ne veux perdre aucun de vous deux, donc voilà le défi : Le gagnant de ce défi est celui a perdu un frère à la bataille du village de l’écorce.
Kirar était perplexe... Il scrutait mes yeux à la recherche de ce que pouvait bien signifier ce défi...
- Mon frère est mort à la bataille du village de l’écorce annonça froidement Kirak
Kirar regarda Kirak, avant de fixer son regard sur moi. Les yeux froids, mais un sourire aux coins de lèvres étaient tout ce que je lui offrais. Il commença à rire. Cela devint frénétique il ne pouvait plus s’arrêter. Tout en fixant Kirar, je levais mon index en direction de Kirak qui s’apprêtait à laisser libre court à sa colère qu’il retînt à la vue de mon index.
- J’ai perdu annonça fièrement Kirar, tout le monde l’avait entendu, mais personne ne semblait comprendre ce qui venait de se passer.
- Kirar, je te remercie de concéder ta défaite. J’aimerai m’entretenir avec Kirak de son frère. Peux-tu nous laisser s’il te plaît ?
- Bien sûr maître Kur, Il continuait de rire.
Je le regardais tout en maintenant mon index lever afin de contenir la colère de Kirak. Kirar s’éloignait, tout à son hilarité. Je commençais a baisser mon index. Kirak montrait immédiatement des signes de colère, je redressais donc mon index. Je le regardais droit dans les yeux. Il avait toujours la Flamme de Lur dans les yeux.- Quel garçon incroyable-
- Je te demandes de ne rien dire et d’écouter ce que je vais te dire. Je veux également que tu m ‘écoute en regardant le Feu de Lur qui se trouve devant toi. Hoches la tête si tu me comprends.
Il hocha la tête gardant ses yeux rivés sur moi. J’abaissais donc mon index, ainsi que mon bras. Il commença à regarder le feu.
- Saches que ton frère s’est bravement battu. Il s’est battu avec une flèche fiché dans la jambe. Il a été touché à la gorge par une flèche de l’ennemi qu’il avait contribué à mettre en déroute. Tu peux en être fier, à défaut d’en être heureux.
Je marquais une pause. Il regardais toujours le feu. J’avais donc son attention :
- A présent écoute bien : Quand Rok te fais un Don, il peut t’être utile de le partager.
Il s’apprête à relever la tête.
- Continues de regarder le feu et d’écouter !
Il se reprend et continue de regarder le feu.
- Plus les Dons de Rok sont grand, plus il peut y avoir de lances... je penses que tu comprends ce que je veux te dire. Alors à la première lueur de Gan demain, tu iras faire une marche. Ensuite tu iras voir Luror et tu lui raconteras ce que tu as trouvé.
Il regardais toujours le feu
- Comment savez-vous ce que j’ai trouvé, maître Kur ?
- Lur m’a montré où tu allais, lui répondis-je
- Merci Maître
- Demain, c’est tout le village qui te remerciera. A présent va.
Il se leva. Et fît ce qu’il devait faire.
PS: besoin d'une réponse pour mettre la fin, cela dépasse les 60 000 caractères
Le lendemain, Kirak reçu une lance des mains de Luror. Kirar vînt me remercier d’avoir empêcher le défi à mort- je n’en espérais pas tant !!-. C’était la fête, un tel Don montrait la faveur de Rok et de Lur.
por les années suivantes de rok lur , merci de me demander la suite.
Modifié en dernier par Prophètedel'éternel le 11 oct.16, 04:20, modifié 1 fois.
http://www.lire-des-livres.com/alice-au ... erveilles/ ( celui là se commence au commencement )
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
- Prophètedel'éternel
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1274
- Enregistré le : 15 sept.16, 01:01
Re: Eternel des armées
Ecrit le 08 oct.16, 23:09suite du message dans le désert:
Année 3 de Rok-Lur.
Koyir avait fait un excellent travail dans le village de l’écorce. Je relevais régulièrement 50 soldats. De façon à satisfaire les soldats, les villageois, et ne pas perdre mon autorité sur l’ensemble.
Avec Koyir, nous continuions à échanger des messages par dessins sur cuir, et, bien que le message inscrit soit toujours accompagné du messager, ce dernier devenait inutile.
Cela faisait à présent un cycle du village de l’écorce que l’accord avait été conclu. Les 100 femmes et 100 enfants devaient être rendu. Cependant, sur les 100 enfants, une trentaines souhaitaient rester. Sur les 100 femmes, 70 souhaitaient rester également. Cela m’arrangeait, mais présentait un risque non négligeable, tant que ce village et le notre ne serait pas inter-dépendants l’écorce pourrait se révolter.
En un cycle, les habitants des 2 villages avaient appris à se comprendre et de nombreux mots de nos langages s’entremêlaient .
Je profitais du retour de ceux qui le souhaitent pour m’y rendre moi-même. J’avais fait de Kirak mon apprenti personnel, il m’accompagnait donc. J’emmenais également Gafur avec moi. Un brillant guerrier et général, mais un piètre gestionnaire, et laissais le village aux soins Luror.
Je lui confiais mes consignes :
1 Veiller à l’approvisionnement en Roche de Rok, 2 Continuer le travail de dressage et la capture de nouvelles bêtes lors des chasses 3 Veiller à la formation au combats des guerriers. Manoeuvre etc...
Désormais je pouvais compter sur des archers plus nombreux disposant de nouvelle pointe sur leurs flèches. Même s’ils tiraient moins loin, leur efficacité était redoutable. Gafur avait suggérer que des javelots soient en soutien des lanciers lors des contacts. L’idée tentait également Luror et moi, mais nous manquions de Roche de Rok, de bois et d’hommes pour soutenir un tel effort pour le moment.
Le voyage se passa sans encombre.
A notre arrivée le village de l’écorce comptait 50 archers, et 100 lances. Koyir avait recruté 50 hommes du village de l’écorce, à ma demande, dans notre armée. Je lui avais fait parvenir les armes nécessaires pour ce faire.
Les 100 archers et 300 lances que j’amenais avec moi aurait pu faire peur à Koyir, mais il avait déjà compris ce que je comptais faire.
Je ramenais également les otages, des animaux captifs, des armes, et des armures.
Le premier soir, nous nous contentions de profiter de nos retrouvailles avec Koyir. Et je lui introduis Kirak, dont il avait déjà entendu parler. Le logement posait problème pour tout ce monde. Je dormais avec les soldats, ainsi que Koyir, et le général qu’il m’avait recommandé, issu du village de l’écorce un certain Feuldek. Je passais la journée du lendemain avec ce Feuldek, et confiais Kirak à Koyir.
J’expliquais à Feuldek les raisons pour lesquels tous les otages n’étaient pas revenus. Il le savait déjà. Je lui demandais ce qu’il pensait de l’union de nos villages. Et il n’y alla pas par 4 chemins – Il valait mieux pour lui- :
- L’union ? Quelle union ? Désormais, même si tout le monde ne s’en rend pas compte, nos villages ne forment qu’un.
- Tu le penses vraiment ? Lui demandais-je
la conversation se poursuivait:
- On m’avait dit que tu étais sans pitié, j’espère que tu ne te contenteras pas de ça, car nous avons besoin de plus de bois ! m’annonça-t-il.
- Je suis content de t’entendre dire cela. Car à mon avis nous ne manquons pas que de bois.
- Oui nous avons besoin de plus d’hommes aussi. Plus de maisons, plus de Don de Rok et de plus de cuir, mais tu y travailles déjà à en juger par les bêtes que tu as ramené, n’est-ce pas Maître Kur ? – Je me demandais d’où venait son manque de respect, mais il s’agissait simplement d’un problème de langue-.
- Je vois que tu es clairvoyant. Combien de soldats as-tu sous tes ordre Feuldek ?
- 10 archers, et 20 lances, vraiment peu.
- L’important dans la bataille c’est de comprendre les ordres. Comprends-tu ?
- Oui, je sais, me répondit-il sans détour
- Alors recrute 20 archers de plus et 80 lances parmi ceux dont tu es sûr qu’il te comprennent sur le champs de bataille. Choisit ceux qui aiment ça, surtout. Tu as une demi lune pour les choisir.
Une demi-lune plus tard, nombre de huttes de briques avaient été monter, et l’élevage se passait bien mieux que dans la montagne. Le seul problème restait les mâles...
Ce soir là nous tinrent conseil à la lumière de Lur.
- Les nouvelles des montagnes sont satisfaisantes annoncé-je, Luror m’informe que nous avons découvert un nouveau site ce qui fait que nous en avons assez pour remplacer les pierres taillés par la roche de Rok. Il apparaît qu’ils sont bien plus performants désormais, même si leur nombre reste assez limité pour l’instant. Par contre, il m’informe également que le bois n’est pas d’assez bonne qualité pour les armes et les outils. Nous savions que ce serait bientôt le cas, ne serait-ce que pour ici, mais dans les montagnes aussi désormais, cela devient urgent. Je requiers donc votre conseil.
Koyir, Gafur, Feuldek, leurs seconds, mon apprenti Kirak et moi-même sommes autour du feu. Ils réfléchissent. Kirak suit mes conseils et ne fait pas de proposition se contentant d’observer les autres.
Gafur commence :
- Peu importe la cible, nous vaincrons.- Brillant...-
- Gafur ! c’est pas la question, le reprend Koyir, la question c’est où se trouve le bois !!
- Excuse-moi Koyir, mais bon, c’est pas mon truc ça...Je mène mes hommes à la victoire, cela me convient, il regarde le feu.
- Gafur, dis-je, Lur t’éclaire dans la bataille, c’est déjà beaucoup.
- Merci, Maître Kur, me répond-il.
Le silence se fait de nouveau.
- Feuldek ? Ton avis ?
- Hé bien, il y a un village qui se trouve dans la direction où Gan se lève. Il se trouve au milieu des bois. Nous commerçons avec eux de temps en temps, mais ils refusent que nos marchands aillent chez eux...
Il marque une pause. Un peu longue d’ailleurs :
- Poursuis Feuldek, je te prie
- Le peu que j’en sais, est qu’il est difficile à trouver, et qu’il n’y a pas de chemin ouvert...
- Ce qui fait de nous des proies idéales pour une embuscade...
- En effet...
Un silence se fait que Koyir rompt
- Une embuscade n’est possible que si votre adversaire ne s’y attends pas, ce qui n’est pas notre cas ici... C’est ton domaine que nous abordons là Gafur...
- Oui. Le terrain sera donc probablement les bois...Les arcs seront donc inutilisables, n’est-ce pas ?
- Tu penses aux javelots, n’est-ce pas ? dis-je.
- En effet...Je sais que nous n’en avons pas, mais en alourdissant l’arrière des flèches que nous avons, nos archers se transforment en javeliniers...
- L’inconvénient est que si nous lestons nos flèches et que nous nous retrouvons en terrain découvert, nos archers deviennent inutiles, ou, pour le moins, perdent nettement de leur efficacité, n’est-ce pas ce que tu allais dire Gafur ?
- Pas aussi bien, mais oui...
- Pas de flatteries ici Gafur, nous avons mieux à faire entre nous !! Vos avis sur la proposition de Gafur ?
Il fût finalement décider que seraient lestés la moitié des flèches. De plus nous diviserions les groupes de façon à ce que toute embuscade puisse être contenue. La marche se ferait par groupe de 20 lances devant, 10 archers/javeliniers au centre et 20 lances derrières. Chaque groupes serait séparés par 20 pas. Un groupe serait suivi sur son arrière gauche par un autre groupe à 20 pas, idem à droite. Une forme de pointe de flèche. Nous passions une demi-lune à travailler les mouvement de troupes, dans les bois clairsemé des environs.
Ce qui me surprenais le plus dans tout ça, c’était qu’au temps où mon père dirigeait le village, seules la charges frontale comptait ou presque, et que dès les combats terminés, il fallait que tout le monde retourne aux cultures ou à la chasse. Désormais, en seulement 3 année de Rok-Lur, notre armée de 500 lances et 200 archers avaient largement de quoi prendre le temps de s’entraîner à la guerre. Le Don de Rok et celui de Lur étaient vraiment généreux. A moi de les entretenir.
70 lances et 30 archers étaient restés dans la montagnes, sous le commandement de Luror. Je laissais 100 lances et 50 archers dans la vallée, trop facilement pillable, sous le commandement de Kuzir, fils et second de Koyir. J’aurais préféré Kirak, mais ce dernier trouva les arguments pour me faire changer d’avis.
L’organisation de notre future marche dans la forêt nécessitait un sous-général par groupe. Gafur décida d’appeler ces généraux des « commandants ». Il y avait 10 groupes donc 10 commandants. Je prenais la direction des 4 groupes de tête avec Kuyir, Kirak à mes cotés. Gafur les 3 groupes de l’aile droite et Feuldek les 3 groupes de l’aile gauche. Mais pour l’instant, nous marchions tous côtes à côtes.
2 jours de marches.
Nous atteignons la forêt. Nous avançons désormais comme prévu. Les archers ont mis leurs arcs au repos, et mis les flèches lestées à portée de mains. Nous passons la journée à marcher dans les bois. Gan se couche. L’obscurité se fait autour de nous. Les soldats allument des feux. Je leur ordonne de les éteindre au plus vite. La plupart ne comprennent pas ma décision, mais s’éxécutent.
Je m’inquiète quelque peu de la distance qui nous sépare du village. Une embuscade de nuit ne serait pas à notre avantage, même s’il s’agit d’une manoeuvre difficile à éxécuter, cela reste une possibilité.
Gan se lève.
J’ordonne que tout le monde soit prêt aussi vite que possible.- Mauvais pré-sentiment-
Nous marchons depuis peu de temps, juste de quoi réchauffer nos corps. Lorsqu’une flèche vient se fiché dans l’armure de mon buste. La flèche est orientée vers le bas...
DANNS LEEESSS ARRRRBBBBBRRREEESSS !!!!
Je suis le premier touché dirait-on. Les hommes s’arrêtent, clairement pas sur leurs gardes et me regardent. Ils voient la flèches dans mon armures. Une autre flèche vient transpercer le cou du lancier devant moi
DAAAAAAAAAAAAANNNNNSSSS LEEEESSSS ARRRBBBBBBBRRRREEEESSSSS !!!!
JJJJAAAVVVEELLLOOOTTTTSSSS- Même pas penser aux arbres, quel idiot-
Les archers finissent enfin par lever la tête et visent les ennemis qui tombent des arbres.
Un grand cri rugit devant nous, suivit par une multitude de cris
COMMMAAANNNDANNNTTTSSS!!!! LAAANNNCIIIERRRRSS EN DEFENSEEEEEEE !!
Les commandants positionnent les lanciers. Celui de l’arrière, mon second Kirak, fait avancer rapidement son groupe vers le mien- très bonne initiative- La première ligne est fauché, malgré la supériorité de notre armement, le nombre est contre nous, j’ordonne à mes javeliniers de reculer derrière la seconde rangée de lances dans laquelle je me trouve. La lutte est âpre, je suis touché à la jambe gauche. Kirak et sa première ligne arrive à temps pour ralentir l’ennemi. Le groupe de gauche dirigé par Koyir est arrivé à notre hauteur qui peut tout juste contenir les assauts ennemis, le groupe droit est dans la même situation.
GAAAAFFFFUURRRR !!!! ENNNN AVVVVANNNNTTT ET GAAAAUUUUUCCCHHHHEEEE !!
Il me répond qu’il arrive bientôt... Les flèches pleuvent au-dessus de nous, je suis touché au bras droit. Je change ma lance de bras, Les javelots font tomber les archers ennemis qui s’écrasent par terre laissant entendre leurs os se briser- Magnifique- Les hommes tombent des 2 cotés. Kirak est à présent à mes cotés, en première ligne
- Quelle gloire !!!
- OUAAAAHHHHHHH !!! me répond-il
Feuldek arrive en même temps que Gafur. L’ennemi est prêt à être écrasé.
Et il l’est.
Il n’y a visiblement plus d’archers adverses. Les lanciers fuient...
Capturez- les !!!!!
Il semble que voix faiblisse...Je brise les flèches qui sont dans ma jambe et mon bras, sans les retirer.
Autour de moi, les hommes sont exténués. 50 morts. 25 blessés voire plus, dont moi. Je demande à ceux encore en état de préparer des feux. Gan est au zénith quand les feux sont prêts. Je demande à Kirak de mettre la roche de Rok de sa lance dans le feu de Lur, mais sans le faire fondre. Dès que c’est prêt, je retire la flèche de ma jambe, et demande à Kirak de poser la pointe brûlante directement sur la blessure. Il hésite, mais le fait devant mon sourire.
Je ne peux m’empêcher de hurler. Je réitère l’opération avec le bras.
Je m’effondre en regardant Gan luire de son plus bel éclat.
Tous les blessés font de même.
Gafur et Feuldek arrivent. Les 2 se précipitent vers moi et à l’unisson
- Kur !!!! Maitre Kur !!!!
VVVIIICCCCTTTOOOOIIIIRRRREEEEE !!!! Mes amis...
Rien de tel pour remonter le moral en berne des hommes tristes de la perte de leurs camarades.
VVVIIIICCCTTOOOIIIRRREEEE !!! reprennent-ils tous en coeur.
Gan a progressé dans le ciel. Le village ne doit pas être loin.
Nous viendrons récupérer les morts après avoir soumis le village. Nous reprenons notre formation, mais Gafur insiste pour être devant. Les yeux des hommes sous mon commandement direct réclament du repos. J’accède donc à la requête de Gafur. Feuldek insiste pour que je reste en arrière avec mes hommes, après m’avoir expliquer que les siens réclamaient de plus participer. 6 groupes devant, fringuants... 3 derrière, dont la moitié est blessés, un groupe entier avait été décimé.
Juste avant que Gan ne retourne se coucher nous trouvons le village. Des huttes comme dans la montagne. 10 hommes sont restés. Le reste du village est désert.
Ce village n’as pas que du bois, il regorge également de fourrures et de cuir. Il est bien plus petit que je ne le pensais. Situé près d’une rivière.
Les soldats s’installent. Ceux qui ne sont pas blessés s’occupent des blessés et vont chercher les corps des morts. J’invite les 10 hommes à partager le feu avec moi, mes généraux et commandants. Avec difficultés, je finis par comprendre qu’il s’agit des 10 anciens du village.
Je n’arrive pas à mener les négociations, dont je confie la direction à Gafur, Feuldek et Kirak.
En fait, tous les hommes du village étaient face à nous. 250 au total. 100 avaient réussi à s’enfuir, la majorité étaient blessés et nous en tenions également 50 ligotés. Je n’en revenais pas, nous en avons perdu presqu’autant qu’eux alors que nous étions à 3 contre 1...Les flèches nous ont coûté cher, très cher...
Je m’endors pendant les négociations. De toutes façon, mes généraux savent ce que je veux, et nous sommes vainqueurs...Je me réveille avec Gan. Kirak m’informe après m’avoir apporter de l’eau et de la nourriture. Je l’écoute attentivement :
- Feuldek a joué serrer en dévoilant notre besoin de bois, tout en soulignant que leur volonté de fermer leurs portes à nos commerçants nous avaient pousser à cette expédition...
Je m’inquiète
- Les otages ?
- Oui, 50 hommes, 100 femmes, et 100 enfants. Pour un cycle comme avec la vallée. Pour leur « protection » nous laissons 100 de nos hommes. Et un tribu de bois, de cuir et d’animaux vivants, une fois par lune...
- C’est pas terrible ça une fois par lune, dis-je
- Il ne reste pas grand monde pour travailler ici, Feuldek m’a convaincu que ce serait mieux, affirmant, qu’il était sûr que cela ne changerai pas grand-chose pour ta main- mise, compte tenu de ce que tu comptais faire...- incroyable ce type-, sans me dire de quoi il s’agissait
- Dis moi que tu sais de quoi il parle Kirak, dis moi que tu le sais...
- Sans certitude, mais à ta place je ferais ouvrir une route dans cette forêt, large et droite...
- Je suis soulagé.
Kirak laissa échapper un petit rire.
- Au fait a-t-il parler du commandement ?
- Non.
- Que penses-tu de lui ? demandé-je à Kirak
- Risqué, mais contrôlable si besoin étant donné les travaux prévus.
- Oui, cela mérite que je réfléchisse.
Ce n’est pas vraiment comme si j’avais quelqu’un d’autre ayant de l’influence et des compétences... Il me faut juste être sûr que les travaux seront faisable. Donc... Ma jambe me fait trop souffrir pour me permettre de réfléchir correctement.
Il me faut parler avec les 10 anciens. Je les invite à partager le feu. Moi et un traducteur seulement. Ils viennent
Mon traducteur m’informe qu’ils sont préoccupés par le fait que je puisse revenir sur les négociations d’hier. Je leur fait expliquer que ces conditions étaient les miennes également, et qu’ils n’avaient pas à s’inquiéter à ce sujet. Je veux juste qu’il fassent revenir les villageois au plus vite. Ils s’interrogent quant à ma précipitation. Je leur fait expliquer que je souhaite pouvoir envoyer des messagers aussi vite que possible dans les montagnes, et que leurs hommes représentant une menace pour ces communication pourraient me faire revenir sur les termes de l’accord obtenu. Après de longues palabres inutiles, j’obtiens ce que je veux. Tous les villageois devraient être rentrer d’ici un quart de lune. – Juste le temps de faire passer le message aux hommes de ne rien faire à la population locale-.
Je vais en informer Feuldek, à qui j’offre le commandement de nos troupes sur place. Koyir semblait déçu de ma décision, surtout que je ne lui avais pas confier beaucoup de responsabilités lors de cette campagne. Il semblait comprendre où je voulais en venir, même si personnellement il était déçu... Feuldek aussi comprennait où je voulais en venir. Il allait devoir me montrer qu’il était capable de diriger ce village, et ces villageois, sous mon oeil aguerris et celui de Koyir.
Tout se passa dans de bonnes conditions pour le retour et l’acceuil. Quelques rixes éclataient de temps en temps, entre les soldats et les locaux...
J’envoyais 2 messagers vers la montagne, pour informer de notre victoire et ordonner que la Roche de Rok soit utilisée en priorité pour fabriquer des haches... 2 Autres vers la vallée pour les informer et demander du ravitaillement en « Tourlouk » et en grains, afin d’épater nos nouvelles ouailles...
Une lune plus tard.
Je m’inquiétais de ne pas recevoir de réponses par messagers. J’allais ordonner un massacre pour le meurtre de mes messagers, dont je n’avais aucune preuve, lorsqu’arriva le ravitaillement en « Tourlouk », en grains et les nouvelles de Luror... – j’ai failli commettre une erreur des plus funeste pour mes projets-
Tout ce temps j’avais laisser l’administration à Feuldek, aussi lui laissé-je l’honneur de se faire des amis des nouveaux conquis. Le « Tourlouk » est une arme fatale pour la mémoire des morts... Je demandais à Koyir ce qu’il pensait de l’administration de Feuldek :
- Parfaite, me répondit-il
- A ce point là ?
- Oui, ferme et compréhensif.
- Peut-on lui faire confiance ?
- Je pense que oui.
- Tu n’es pas sûr ?
Il prit le temps de la réflexion
- Il est presqu’aussi vif que toi Kur, c’est dangereux pour toi. Néanmoins, vous avez...Nous avons tous les trois le même objectif.
- A savoir ? – décidément je l’avais sous-estimé-
- Conquérir tout ce qui est possible.
Je me mis à rire, et Koyir aussi.
Les nouvelles de la montagne étaient plus que réjouissante, Luror m’informait que c’était le principal outil qu’il avait fait fabriquer en mon absence, car le stock d’armes était déjà considérable. Le messager n’avait même pas eut besoin de me traduire les dessins sur le cuir, il ne fît que confirmer ce qui était écrit dessus.
Je laissais donc le commandement du village à Feuldek, je lui confiais la moitié de ses hommes, et l’autre moitié étaient ceux sous le commandement de Gafur, lors de la bataille de la forêt. En gros je lui laissais ceux parmi les hommes de cette campagne qui avaient le moins souffert de la bataille. Je lui laissais mes instructions :
- 1 ; veille à ce que les hommes ne profitent pas trop de leur domination ;2 ; veiller aux livraisons du tribu ;3 ; avec les cordes et les tiges que je lui ferais parvenir de la vallée de commencer la domestication des animaux comme dans le reste de notre territoire ;4 ; avec les haches qui arriveront de la montagne de commencer la route vers la vallée ;5 ; apprendre la langue et leur faire apprendre les autres.
- Bien, maître Kur.
- Si tu as besoin de quelque chose fait le savoir le plus vite possible.
- Merci
- Je comptes sur toi Feuldek
- Vous pouvez compter sur moi maître Kur
Année 3 de Rok-Lur.
Koyir avait fait un excellent travail dans le village de l’écorce. Je relevais régulièrement 50 soldats. De façon à satisfaire les soldats, les villageois, et ne pas perdre mon autorité sur l’ensemble.
Avec Koyir, nous continuions à échanger des messages par dessins sur cuir, et, bien que le message inscrit soit toujours accompagné du messager, ce dernier devenait inutile.
Cela faisait à présent un cycle du village de l’écorce que l’accord avait été conclu. Les 100 femmes et 100 enfants devaient être rendu. Cependant, sur les 100 enfants, une trentaines souhaitaient rester. Sur les 100 femmes, 70 souhaitaient rester également. Cela m’arrangeait, mais présentait un risque non négligeable, tant que ce village et le notre ne serait pas inter-dépendants l’écorce pourrait se révolter.
En un cycle, les habitants des 2 villages avaient appris à se comprendre et de nombreux mots de nos langages s’entremêlaient .
Je profitais du retour de ceux qui le souhaitent pour m’y rendre moi-même. J’avais fait de Kirak mon apprenti personnel, il m’accompagnait donc. J’emmenais également Gafur avec moi. Un brillant guerrier et général, mais un piètre gestionnaire, et laissais le village aux soins Luror.
Je lui confiais mes consignes :
1 Veiller à l’approvisionnement en Roche de Rok, 2 Continuer le travail de dressage et la capture de nouvelles bêtes lors des chasses 3 Veiller à la formation au combats des guerriers. Manoeuvre etc...
Désormais je pouvais compter sur des archers plus nombreux disposant de nouvelle pointe sur leurs flèches. Même s’ils tiraient moins loin, leur efficacité était redoutable. Gafur avait suggérer que des javelots soient en soutien des lanciers lors des contacts. L’idée tentait également Luror et moi, mais nous manquions de Roche de Rok, de bois et d’hommes pour soutenir un tel effort pour le moment.
Le voyage se passa sans encombre.
A notre arrivée le village de l’écorce comptait 50 archers, et 100 lances. Koyir avait recruté 50 hommes du village de l’écorce, à ma demande, dans notre armée. Je lui avais fait parvenir les armes nécessaires pour ce faire.
Les 100 archers et 300 lances que j’amenais avec moi aurait pu faire peur à Koyir, mais il avait déjà compris ce que je comptais faire.
Je ramenais également les otages, des animaux captifs, des armes, et des armures.
Le premier soir, nous nous contentions de profiter de nos retrouvailles avec Koyir. Et je lui introduis Kirak, dont il avait déjà entendu parler. Le logement posait problème pour tout ce monde. Je dormais avec les soldats, ainsi que Koyir, et le général qu’il m’avait recommandé, issu du village de l’écorce un certain Feuldek. Je passais la journée du lendemain avec ce Feuldek, et confiais Kirak à Koyir.
J’expliquais à Feuldek les raisons pour lesquels tous les otages n’étaient pas revenus. Il le savait déjà. Je lui demandais ce qu’il pensait de l’union de nos villages. Et il n’y alla pas par 4 chemins – Il valait mieux pour lui- :
- L’union ? Quelle union ? Désormais, même si tout le monde ne s’en rend pas compte, nos villages ne forment qu’un.
- Tu le penses vraiment ? Lui demandais-je
la conversation se poursuivait:
- On m’avait dit que tu étais sans pitié, j’espère que tu ne te contenteras pas de ça, car nous avons besoin de plus de bois ! m’annonça-t-il.
- Je suis content de t’entendre dire cela. Car à mon avis nous ne manquons pas que de bois.
- Oui nous avons besoin de plus d’hommes aussi. Plus de maisons, plus de Don de Rok et de plus de cuir, mais tu y travailles déjà à en juger par les bêtes que tu as ramené, n’est-ce pas Maître Kur ? – Je me demandais d’où venait son manque de respect, mais il s’agissait simplement d’un problème de langue-.
- Je vois que tu es clairvoyant. Combien de soldats as-tu sous tes ordre Feuldek ?
- 10 archers, et 20 lances, vraiment peu.
- L’important dans la bataille c’est de comprendre les ordres. Comprends-tu ?
- Oui, je sais, me répondit-il sans détour
- Alors recrute 20 archers de plus et 80 lances parmi ceux dont tu es sûr qu’il te comprennent sur le champs de bataille. Choisit ceux qui aiment ça, surtout. Tu as une demi lune pour les choisir.
Une demi-lune plus tard, nombre de huttes de briques avaient été monter, et l’élevage se passait bien mieux que dans la montagne. Le seul problème restait les mâles...
Ce soir là nous tinrent conseil à la lumière de Lur.
- Les nouvelles des montagnes sont satisfaisantes annoncé-je, Luror m’informe que nous avons découvert un nouveau site ce qui fait que nous en avons assez pour remplacer les pierres taillés par la roche de Rok. Il apparaît qu’ils sont bien plus performants désormais, même si leur nombre reste assez limité pour l’instant. Par contre, il m’informe également que le bois n’est pas d’assez bonne qualité pour les armes et les outils. Nous savions que ce serait bientôt le cas, ne serait-ce que pour ici, mais dans les montagnes aussi désormais, cela devient urgent. Je requiers donc votre conseil.
Koyir, Gafur, Feuldek, leurs seconds, mon apprenti Kirak et moi-même sommes autour du feu. Ils réfléchissent. Kirak suit mes conseils et ne fait pas de proposition se contentant d’observer les autres.
Gafur commence :
- Peu importe la cible, nous vaincrons.- Brillant...-
- Gafur ! c’est pas la question, le reprend Koyir, la question c’est où se trouve le bois !!
- Excuse-moi Koyir, mais bon, c’est pas mon truc ça...Je mène mes hommes à la victoire, cela me convient, il regarde le feu.
- Gafur, dis-je, Lur t’éclaire dans la bataille, c’est déjà beaucoup.
- Merci, Maître Kur, me répond-il.
Le silence se fait de nouveau.
- Feuldek ? Ton avis ?
- Hé bien, il y a un village qui se trouve dans la direction où Gan se lève. Il se trouve au milieu des bois. Nous commerçons avec eux de temps en temps, mais ils refusent que nos marchands aillent chez eux...
Il marque une pause. Un peu longue d’ailleurs :
- Poursuis Feuldek, je te prie
- Le peu que j’en sais, est qu’il est difficile à trouver, et qu’il n’y a pas de chemin ouvert...
- Ce qui fait de nous des proies idéales pour une embuscade...
- En effet...
Un silence se fait que Koyir rompt
- Une embuscade n’est possible que si votre adversaire ne s’y attends pas, ce qui n’est pas notre cas ici... C’est ton domaine que nous abordons là Gafur...
- Oui. Le terrain sera donc probablement les bois...Les arcs seront donc inutilisables, n’est-ce pas ?
- Tu penses aux javelots, n’est-ce pas ? dis-je.
- En effet...Je sais que nous n’en avons pas, mais en alourdissant l’arrière des flèches que nous avons, nos archers se transforment en javeliniers...
- L’inconvénient est que si nous lestons nos flèches et que nous nous retrouvons en terrain découvert, nos archers deviennent inutiles, ou, pour le moins, perdent nettement de leur efficacité, n’est-ce pas ce que tu allais dire Gafur ?
- Pas aussi bien, mais oui...
- Pas de flatteries ici Gafur, nous avons mieux à faire entre nous !! Vos avis sur la proposition de Gafur ?
Il fût finalement décider que seraient lestés la moitié des flèches. De plus nous diviserions les groupes de façon à ce que toute embuscade puisse être contenue. La marche se ferait par groupe de 20 lances devant, 10 archers/javeliniers au centre et 20 lances derrières. Chaque groupes serait séparés par 20 pas. Un groupe serait suivi sur son arrière gauche par un autre groupe à 20 pas, idem à droite. Une forme de pointe de flèche. Nous passions une demi-lune à travailler les mouvement de troupes, dans les bois clairsemé des environs.
Ce qui me surprenais le plus dans tout ça, c’était qu’au temps où mon père dirigeait le village, seules la charges frontale comptait ou presque, et que dès les combats terminés, il fallait que tout le monde retourne aux cultures ou à la chasse. Désormais, en seulement 3 année de Rok-Lur, notre armée de 500 lances et 200 archers avaient largement de quoi prendre le temps de s’entraîner à la guerre. Le Don de Rok et celui de Lur étaient vraiment généreux. A moi de les entretenir.
70 lances et 30 archers étaient restés dans la montagnes, sous le commandement de Luror. Je laissais 100 lances et 50 archers dans la vallée, trop facilement pillable, sous le commandement de Kuzir, fils et second de Koyir. J’aurais préféré Kirak, mais ce dernier trouva les arguments pour me faire changer d’avis.
L’organisation de notre future marche dans la forêt nécessitait un sous-général par groupe. Gafur décida d’appeler ces généraux des « commandants ». Il y avait 10 groupes donc 10 commandants. Je prenais la direction des 4 groupes de tête avec Kuyir, Kirak à mes cotés. Gafur les 3 groupes de l’aile droite et Feuldek les 3 groupes de l’aile gauche. Mais pour l’instant, nous marchions tous côtes à côtes.
2 jours de marches.
Nous atteignons la forêt. Nous avançons désormais comme prévu. Les archers ont mis leurs arcs au repos, et mis les flèches lestées à portée de mains. Nous passons la journée à marcher dans les bois. Gan se couche. L’obscurité se fait autour de nous. Les soldats allument des feux. Je leur ordonne de les éteindre au plus vite. La plupart ne comprennent pas ma décision, mais s’éxécutent.
Je m’inquiète quelque peu de la distance qui nous sépare du village. Une embuscade de nuit ne serait pas à notre avantage, même s’il s’agit d’une manoeuvre difficile à éxécuter, cela reste une possibilité.
Gan se lève.
J’ordonne que tout le monde soit prêt aussi vite que possible.- Mauvais pré-sentiment-
Nous marchons depuis peu de temps, juste de quoi réchauffer nos corps. Lorsqu’une flèche vient se fiché dans l’armure de mon buste. La flèche est orientée vers le bas...
DANNS LEEESSS ARRRRBBBBBRRREEESSS !!!!
Je suis le premier touché dirait-on. Les hommes s’arrêtent, clairement pas sur leurs gardes et me regardent. Ils voient la flèches dans mon armures. Une autre flèche vient transpercer le cou du lancier devant moi
DAAAAAAAAAAAAANNNNNSSSS LEEEESSSS ARRRBBBBBBBRRRREEEESSSSS !!!!
JJJJAAAVVVEELLLOOOTTTTSSSS- Même pas penser aux arbres, quel idiot-
Les archers finissent enfin par lever la tête et visent les ennemis qui tombent des arbres.
Un grand cri rugit devant nous, suivit par une multitude de cris
COMMMAAANNNDANNNTTTSSS!!!! LAAANNNCIIIERRRRSS EN DEFENSEEEEEEE !!
Les commandants positionnent les lanciers. Celui de l’arrière, mon second Kirak, fait avancer rapidement son groupe vers le mien- très bonne initiative- La première ligne est fauché, malgré la supériorité de notre armement, le nombre est contre nous, j’ordonne à mes javeliniers de reculer derrière la seconde rangée de lances dans laquelle je me trouve. La lutte est âpre, je suis touché à la jambe gauche. Kirak et sa première ligne arrive à temps pour ralentir l’ennemi. Le groupe de gauche dirigé par Koyir est arrivé à notre hauteur qui peut tout juste contenir les assauts ennemis, le groupe droit est dans la même situation.
GAAAAFFFFUURRRR !!!! ENNNN AVVVVANNNNTTT ET GAAAAUUUUUCCCHHHHEEEE !!
Il me répond qu’il arrive bientôt... Les flèches pleuvent au-dessus de nous, je suis touché au bras droit. Je change ma lance de bras, Les javelots font tomber les archers ennemis qui s’écrasent par terre laissant entendre leurs os se briser- Magnifique- Les hommes tombent des 2 cotés. Kirak est à présent à mes cotés, en première ligne
- Quelle gloire !!!
- OUAAAAHHHHHHH !!! me répond-il
Feuldek arrive en même temps que Gafur. L’ennemi est prêt à être écrasé.
Et il l’est.
Il n’y a visiblement plus d’archers adverses. Les lanciers fuient...
Capturez- les !!!!!
Il semble que voix faiblisse...Je brise les flèches qui sont dans ma jambe et mon bras, sans les retirer.
Autour de moi, les hommes sont exténués. 50 morts. 25 blessés voire plus, dont moi. Je demande à ceux encore en état de préparer des feux. Gan est au zénith quand les feux sont prêts. Je demande à Kirak de mettre la roche de Rok de sa lance dans le feu de Lur, mais sans le faire fondre. Dès que c’est prêt, je retire la flèche de ma jambe, et demande à Kirak de poser la pointe brûlante directement sur la blessure. Il hésite, mais le fait devant mon sourire.
Je ne peux m’empêcher de hurler. Je réitère l’opération avec le bras.
Je m’effondre en regardant Gan luire de son plus bel éclat.
Tous les blessés font de même.
Gafur et Feuldek arrivent. Les 2 se précipitent vers moi et à l’unisson
- Kur !!!! Maitre Kur !!!!
VVVIIICCCCTTTOOOOIIIIRRRREEEEE !!!! Mes amis...
Rien de tel pour remonter le moral en berne des hommes tristes de la perte de leurs camarades.
VVVIIIICCCTTOOOIIIRRREEEE !!! reprennent-ils tous en coeur.
Gan a progressé dans le ciel. Le village ne doit pas être loin.
Nous viendrons récupérer les morts après avoir soumis le village. Nous reprenons notre formation, mais Gafur insiste pour être devant. Les yeux des hommes sous mon commandement direct réclament du repos. J’accède donc à la requête de Gafur. Feuldek insiste pour que je reste en arrière avec mes hommes, après m’avoir expliquer que les siens réclamaient de plus participer. 6 groupes devant, fringuants... 3 derrière, dont la moitié est blessés, un groupe entier avait été décimé.
Juste avant que Gan ne retourne se coucher nous trouvons le village. Des huttes comme dans la montagne. 10 hommes sont restés. Le reste du village est désert.
Ce village n’as pas que du bois, il regorge également de fourrures et de cuir. Il est bien plus petit que je ne le pensais. Situé près d’une rivière.
Les soldats s’installent. Ceux qui ne sont pas blessés s’occupent des blessés et vont chercher les corps des morts. J’invite les 10 hommes à partager le feu avec moi, mes généraux et commandants. Avec difficultés, je finis par comprendre qu’il s’agit des 10 anciens du village.
Je n’arrive pas à mener les négociations, dont je confie la direction à Gafur, Feuldek et Kirak.
En fait, tous les hommes du village étaient face à nous. 250 au total. 100 avaient réussi à s’enfuir, la majorité étaient blessés et nous en tenions également 50 ligotés. Je n’en revenais pas, nous en avons perdu presqu’autant qu’eux alors que nous étions à 3 contre 1...Les flèches nous ont coûté cher, très cher...
Je m’endors pendant les négociations. De toutes façon, mes généraux savent ce que je veux, et nous sommes vainqueurs...Je me réveille avec Gan. Kirak m’informe après m’avoir apporter de l’eau et de la nourriture. Je l’écoute attentivement :
- Feuldek a joué serrer en dévoilant notre besoin de bois, tout en soulignant que leur volonté de fermer leurs portes à nos commerçants nous avaient pousser à cette expédition...
Je m’inquiète
- Les otages ?
- Oui, 50 hommes, 100 femmes, et 100 enfants. Pour un cycle comme avec la vallée. Pour leur « protection » nous laissons 100 de nos hommes. Et un tribu de bois, de cuir et d’animaux vivants, une fois par lune...
- C’est pas terrible ça une fois par lune, dis-je
- Il ne reste pas grand monde pour travailler ici, Feuldek m’a convaincu que ce serait mieux, affirmant, qu’il était sûr que cela ne changerai pas grand-chose pour ta main- mise, compte tenu de ce que tu comptais faire...- incroyable ce type-, sans me dire de quoi il s’agissait
- Dis moi que tu sais de quoi il parle Kirak, dis moi que tu le sais...
- Sans certitude, mais à ta place je ferais ouvrir une route dans cette forêt, large et droite...
- Je suis soulagé.
Kirak laissa échapper un petit rire.
- Au fait a-t-il parler du commandement ?
- Non.
- Que penses-tu de lui ? demandé-je à Kirak
- Risqué, mais contrôlable si besoin étant donné les travaux prévus.
- Oui, cela mérite que je réfléchisse.
Ce n’est pas vraiment comme si j’avais quelqu’un d’autre ayant de l’influence et des compétences... Il me faut juste être sûr que les travaux seront faisable. Donc... Ma jambe me fait trop souffrir pour me permettre de réfléchir correctement.
Il me faut parler avec les 10 anciens. Je les invite à partager le feu. Moi et un traducteur seulement. Ils viennent
Mon traducteur m’informe qu’ils sont préoccupés par le fait que je puisse revenir sur les négociations d’hier. Je leur fait expliquer que ces conditions étaient les miennes également, et qu’ils n’avaient pas à s’inquiéter à ce sujet. Je veux juste qu’il fassent revenir les villageois au plus vite. Ils s’interrogent quant à ma précipitation. Je leur fait expliquer que je souhaite pouvoir envoyer des messagers aussi vite que possible dans les montagnes, et que leurs hommes représentant une menace pour ces communication pourraient me faire revenir sur les termes de l’accord obtenu. Après de longues palabres inutiles, j’obtiens ce que je veux. Tous les villageois devraient être rentrer d’ici un quart de lune. – Juste le temps de faire passer le message aux hommes de ne rien faire à la population locale-.
Je vais en informer Feuldek, à qui j’offre le commandement de nos troupes sur place. Koyir semblait déçu de ma décision, surtout que je ne lui avais pas confier beaucoup de responsabilités lors de cette campagne. Il semblait comprendre où je voulais en venir, même si personnellement il était déçu... Feuldek aussi comprennait où je voulais en venir. Il allait devoir me montrer qu’il était capable de diriger ce village, et ces villageois, sous mon oeil aguerris et celui de Koyir.
Tout se passa dans de bonnes conditions pour le retour et l’acceuil. Quelques rixes éclataient de temps en temps, entre les soldats et les locaux...
J’envoyais 2 messagers vers la montagne, pour informer de notre victoire et ordonner que la Roche de Rok soit utilisée en priorité pour fabriquer des haches... 2 Autres vers la vallée pour les informer et demander du ravitaillement en « Tourlouk » et en grains, afin d’épater nos nouvelles ouailles...
Une lune plus tard.
Je m’inquiétais de ne pas recevoir de réponses par messagers. J’allais ordonner un massacre pour le meurtre de mes messagers, dont je n’avais aucune preuve, lorsqu’arriva le ravitaillement en « Tourlouk », en grains et les nouvelles de Luror... – j’ai failli commettre une erreur des plus funeste pour mes projets-
Tout ce temps j’avais laisser l’administration à Feuldek, aussi lui laissé-je l’honneur de se faire des amis des nouveaux conquis. Le « Tourlouk » est une arme fatale pour la mémoire des morts... Je demandais à Koyir ce qu’il pensait de l’administration de Feuldek :
- Parfaite, me répondit-il
- A ce point là ?
- Oui, ferme et compréhensif.
- Peut-on lui faire confiance ?
- Je pense que oui.
- Tu n’es pas sûr ?
Il prit le temps de la réflexion
- Il est presqu’aussi vif que toi Kur, c’est dangereux pour toi. Néanmoins, vous avez...Nous avons tous les trois le même objectif.
- A savoir ? – décidément je l’avais sous-estimé-
- Conquérir tout ce qui est possible.
Je me mis à rire, et Koyir aussi.
Les nouvelles de la montagne étaient plus que réjouissante, Luror m’informait que c’était le principal outil qu’il avait fait fabriquer en mon absence, car le stock d’armes était déjà considérable. Le messager n’avait même pas eut besoin de me traduire les dessins sur le cuir, il ne fît que confirmer ce qui était écrit dessus.
Je laissais donc le commandement du village à Feuldek, je lui confiais la moitié de ses hommes, et l’autre moitié étaient ceux sous le commandement de Gafur, lors de la bataille de la forêt. En gros je lui laissais ceux parmi les hommes de cette campagne qui avaient le moins souffert de la bataille. Je lui laissais mes instructions :
- 1 ; veille à ce que les hommes ne profitent pas trop de leur domination ;2 ; veiller aux livraisons du tribu ;3 ; avec les cordes et les tiges que je lui ferais parvenir de la vallée de commencer la domestication des animaux comme dans le reste de notre territoire ;4 ; avec les haches qui arriveront de la montagne de commencer la route vers la vallée ;5 ; apprendre la langue et leur faire apprendre les autres.
- Bien, maître Kur.
- Si tu as besoin de quelque chose fait le savoir le plus vite possible.
- Merci
- Je comptes sur toi Feuldek
- Vous pouvez compter sur moi maître Kur
http://www.lire-des-livres.com/alice-au ... erveilles/ ( celui là se commence au commencement )
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
- Prophètedel'éternel
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1274
- Enregistré le : 15 sept.16, 01:01
Re: Eternel des armées
Ecrit le 10 oct.16, 00:58Année 4 De Rok-Lur
Cela faisait plus d’un cycle que les travaux de défrichage avait débuté. Il fallait désormais 2 jours de marche pour parvenir au village de la feuille. Mais il restait encore du travail.
Koyir dirigeait la vallée. Luror la montagne, et Feuldek le village de la feuille, qui était plus long a assimilé que je ne l’aurais cru, j’avais sous-estimer leurs dévotions à leur « esprit de la terre ».
Le retour des otages devaient se faire. Tout comme la dernière fois certains préféraient rester, d’autres rentrer au village de la feuille. Je continuais la rotations des soldats.
Plusieurs minuscules villages avaient demander notre protection face aux pillards. Ce qui nous permit à Moi, Gafur, Kirak, et quelques autres de se dégourdir les jambes, et aux soldats d’en tirer gloire et profits. Car j’en déléguais certains comme représentants. Les Dons de Rok et Lur, n’étaient toujours pas égalés, mais Gafur et moi travaillions sur un objet défensif face aux flèches, qui nous coûtaient chaque fois beaucoup de braves guerriers.
Une ébauche de solution apparaissait grâce aux haches que les artisans de la montagne ne cessait de perfectionner. Des lames de bois, unies les unes aux autres avec des cordes. Mais les lames de bois étaient extrêmement difficile à obtenir. Un objet rare que seuls se voyaient offrir les plus braves...
Cela faisait plus d’un cycle que les travaux de défrichage avait débuté. Il fallait désormais 2 jours de marche pour parvenir au village de la feuille. Mais il restait encore du travail.
Koyir dirigeait la vallée. Luror la montagne, et Feuldek le village de la feuille, qui était plus long a assimilé que je ne l’aurais cru, j’avais sous-estimer leurs dévotions à leur « esprit de la terre ».
Le retour des otages devaient se faire. Tout comme la dernière fois certains préféraient rester, d’autres rentrer au village de la feuille. Je continuais la rotations des soldats.
Plusieurs minuscules villages avaient demander notre protection face aux pillards. Ce qui nous permit à Moi, Gafur, Kirak, et quelques autres de se dégourdir les jambes, et aux soldats d’en tirer gloire et profits. Car j’en déléguais certains comme représentants. Les Dons de Rok et Lur, n’étaient toujours pas égalés, mais Gafur et moi travaillions sur un objet défensif face aux flèches, qui nous coûtaient chaque fois beaucoup de braves guerriers.
Une ébauche de solution apparaissait grâce aux haches que les artisans de la montagne ne cessait de perfectionner. Des lames de bois, unies les unes aux autres avec des cordes. Mais les lames de bois étaient extrêmement difficile à obtenir. Un objet rare que seuls se voyaient offrir les plus braves...
http://www.lire-des-livres.com/alice-au ... erveilles/ ( celui là se commence au commencement )
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
- Prophètedel'éternel
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1274
- Enregistré le : 15 sept.16, 01:01
Re: Eternel des armées
Ecrit le 10 oct.16, 08:19message dans un désert, suite épisode 5 et 6...
Année 5 de Rok-Lur
Les travaux pour relier le village de la feuille étaient enfin terminé. La montagne, la vallée et la forêt étaient désormais facile d’accès. Seuls les transports étaient toujours aussi compliqués. Et nécessitaient de longues files de porteurs.
Les bêtes que nous maintenions captives depuis désormais 3 cycles de la vallée commençaient à présenter un réel intérêt. Nos surplus avaient été tels que nous pouvions nous le permettre, et cela avait apporter une régularité dans la fourniture de viande et de peaux inattendus, inespérés, était le mot juste.
La forêt commençait à produire ces propres grains à Toulrouk, et d’autres plantes comestibles. La plante à cordes n’y poussait pas mieux que dans la montagne.
Mon entourage commençait à s’inquiéter, que malgré le nombre de mes femmes, aucune ne me donnait d’enfant. Peu importe, celui qui me succédera serai choisi pour ses qualités. Mais dans le fond, ce qui les inquiétait était que Rok et Lur ne m’abandonnent.
Je me trouvais dans ma hutte de brique, dans la montagne. Il n’y en avait qu’une, car la montagne ne disposait pas de cette terre à cuire, et faire venir ces briques s’avérait difficile, et coûteux en hommes et en temps.
Je coupais un morceau de Toulrouk sur lequel je disposais des morceaux de viandes, lorsque m’arriva le cuir dessiné, accompagné de son traducteur. Alors que les neiges commençaient à fondre, ici dans la montagne, Koyir m’informait que le fleuve inondait les huttes de briques de la vallée. Je ne voulaient pas croire ce qui était gravé dans le cuir, et je demandais confirmation au messager. – c’est une catastrophe-
Je convoquais immédiatement mon conseil. J’expliquais la situation. Kirak suggéra quelque chose d’inouïe : Séparer le Dieu Kourk en 2... Rien que ça... Personnes ne comprenait ce qu’il voulait dire par là ; aussi il nous emmena près d’un ruisseau pour nous faire une démonstration :
Il creuse de chaque cotés du ruisseau une grande rigole en forme de demi-cercle. Une fois les rigoles prêtes, il cassa le morceau de terre qui séparait le court du ruisseau des rigoles. L’eau s’engouffrait dans les rigoles, faisant nettement diminuer la hauteur du court principal :
- Il ne reste plus qu’à choisir un coté annonça-t-il à la fin de sa démonstration.
- Alors nous couperons Kourk en trois, annoncé-je froidement.
Le conseil était hébété devant mes mots. Luror me demanda si j’étais sérieux ; je lui répondit que oui, évidement, et qu’il faudrait que la roche de Rok soit utilisée pour fabriquer les outils qui nous serviraient à faire les rigoles. Puis j ‘envoyais un message à Koyir que je viendrais dans une lune avec ce qui lui faudrait.
Le besoin en roche de Rok était bien supérieur à ce que nos réserves et notre capacité d’exploitation nous permettais. Une partie des haches fût donc refondu, ainsi que de nombreuses lances et flèches, de nouveau équipés de pierres taillées.
Une lune après. Nous arrivions. La situation était bien pire qu’attendu. L’ensemble du village était sous les eaux de Kourk. Ce que nous avions planter était noyé. Les huttes de briques également, et commençaient à s’effondrer. Koyir avait fait s’installer les villageois, et les soldats dans les bois clairsemés. Il avait mis en sécurité les réserves de grains et de tiges. Je faisais parvenir à Feuldek la quantité de bois dont nous aurions besoin.
Je décidais de m’adresser à tous :
- La colère de Kourk est impressionnante, comme nous pouvons le voir !!
Tous baissaient la tête. Je poursuivais
- Mais Rok, allié à Lur nous offrent de quoi calmer sa colère !! J’ordonnais aux porteurs de découvrir les nouveaux outils.
La foule regardait, ébahie.
- Nous allons lui tracer un nouveau sillon puisqu’il se veux être plus grand!!
La foule hurla sa joie et son espoir.
Le jour même, tous, sans exception, nous commençâmes à creuser ce nouveau sillon. Il nous fallût près de 2 lunes pour tracer ce sillon, et le niveau des eaux ne baissait pas. Nous nous nourrissions de viande sur la fin, les réserves de grains étant épuisées. La récolte des nouveaux grains n’étant plus possible, Koyir me conseilla d’en garder une partie pour semer.
Le temps était venu de libérer la colère de Kourk. Pour garder mon autorité, j‘étais le premier à frapper risquant de voir déferler sur moi la colère de Kourk. Nul ne fût emporter par sa colère. Les eaux commençaient à s’écouler dans la rigole géante. Le niveau de l’eau baissait. Libérant peu à peu le village de son étreinte. Une vaste déviation qui rejoignait 500 pas plus bas, le court initial du fleuve. Un gigantesque travail, que nous avions accompli.
Tout restait à refaire : Huttes de briques, rigoles de plantation, semis. Des moments difficiles nous faisaient face. de même qu'un autre sillon allait se voir fait.
Année 6 de Rok-Lur
La vallée était reconstruite, et la première récolte prête. Cette récolte s’annonçait des plus foisonnante, car nous disposions désormais du triple de surface cultivée.
Kirak avait réussi à transformer, avec son idée, une catastrophe en véritable éloge à Rok et à Lur.
Cependant, cette réussite avait eu un prix élevé, que j’avais fait presque exclusivement payé par la forêt, la roche de Rok était trop importante. La vallée avait perdu beaucoup de braves, d’enfants, et de femmes lors de la colère de Kourk. Et les bois qui avaient supportés, l’autre partie des sacrifices avait également perdu bon nombre de villageois, suite à la famine, que seule la viande des animaux domestiqués calmait de temps à autres, car le nombre de chasse avait considérablement diminué, la plupart de la main d’oeuvre ayant été utilisé pour les grands travaux du cycle précédent.
Feuldek m’informait du mécontentement des gens des bois. La récolte serait bientôt là, aussi, je lui demandais de les informer que leurs efforts seraient bientôt récompenser. Ce qu’il fît.
Malgré tout, une lune plus tard, alors que je m’apprêtais à faire parvenir aux bois la récompense promise, Feuldek arriva avec 50 hommes. Les 50 autres avaient été massacrés, et 200 de nos lances au minimum marchait sur nous pour réclamer ce qui venait d’être chargé sur les breloquins de bois. – INNACCEPTABLE-. Cependant, avec les 50 hommes de Feuldek, nous étions 250 soldats sur place. Les bois étaient bien plus proche de la vallée que des montagnes. Il était donc impossible de demander des renforts à la montagne, où se trouvaient 300 lances et arcs sous la direction de Luror., les 500 autres étaient en route pour bloquer les pillards du sud sous le commandement de Gafur, pour protéger nos villages soumis.
- Parfait, lancé-je furieux PARFAIT !!! Tu sais ce qu’il y a là Feuldek ? Ce que je leur avait promis !!! Je lui montrais les plateaux de bois. ET EUX ILS ME FONT CA !!! Nous avons tous souffert de la colère de Kourk, que Rok et Lur ont calmé, DOMPTER, ET EUX ILS ME FONT CA !!!!
Je ne prêtais même plus attention à ce qu’il y avait autour de moi. Je laissais libre court à ma rage... Je détruisit un carré de culture, je mis le feu à l’un des plateaux. Kirak fût le seul qui osa s’approcher de moi. Je me calmais. Il fallait nous préparer au combat, préparer les hommes. Je me ressaisit, les rebelles marcheraient à la lumière de la lune pleine de cette nuit, et attaqueraient certainement dès le réveil de Gan.
Je prît la parole :
- Tout les non-combattant doivent se retirer dans la partie du village isolé par les eaux.
- Archers !!! vous vous posterez sur les toits des huttes de briques à l‘est. Vous vous dissimulerez. Lanciers, nous tiendrons la rive est au devant des huttes de briques.
Je prît tout le monde de court avec mes ordres. Aussi ils mirent du temps avant de réagir. Trop de temps à mon goût, mais les commandants avaient vite réagis, et aboyaient des ordres.
- Que tout soit prêt pour le lever de Gan !!!
J’envoyais 2 messagers à la montagne pour informer luror de la situation, le laissant libre de faire ce qui lui semblait utile. Gafur était à plus de 5 jours de marche, il était inutile de tenter de le rappeler.
Comme prévu, les rebelles arrivèrent au matin, en ordre de bataille. 300 lances...mais peu d’archers, seulement 20...Néanmoins, pour la première fois, mon armée allait s’opposer à des armes identiques et en sous effectif. 150 lances soutenues par 50 javeliniers, 50 archers postés sur les toits, et je les espéraient bien camouflés.
Je repérais le chef des rebelles : Furkar, un homme que j’avais imposé à Feuldek.
J’allais en première ligne.
NOUUUUSSS VVAINNCRONNSSSS !!!
Les soldats jusqu’ici apeurés se reprenaient, il commençaient à hurler leur colère !!
-Comme c’est beau !!- Je confiais à Feuldek l’aile gauche, 50 lanciers et 10 javeleniers. A Koyir, l’aile droite 50 lanciers et 20 javeliners. Je prenais le centre, 100 lanciers et 20 javeliniers. Nous allions adopter une position défensive, proche des toits. L’aile droite était soutenue par 20 archers. Idem pour l’aile gauche. 10 archers soutiendraient le centre. Le but était de dégarnir les ailes ennemis en contenant leur centre et de rabattre la mâchoire.
Enfin, pour contrer la longueur de la ligne adverse, les lanciers étaient disposé sur 2 lignes au lieu des 3 habituelles.
Une ligne de 100 lances nous faisait face, sur 3 rangés. Furkar ordonna la charge avant même que ses archers ne soient à distance de tirs.
100 pas
ARRRCHEERRRSSSS !!
Une première volée vînt empaler les assaillants. Ils continuaient leur avance. Leurs archers décochèrent. Ceux d’entre nous qui avaient des plaques de bois les soulevèrent. Une flèche arriva dans ma plaque. Le bout de la flèche avait traverser et se stoppa à un doigt du visage du lancier à mes cotés, je rigolais !!! ceux qui avaient vu la scène se mirent à rire autour de moi
GLLLLOOOIIIRRREEEE !!
50 pas. Notre seconde volée atteint les traîtres.
20 pas.
JAVELOOOTTTSSS une volée de javelots toucha les adversaires en même temps que la 3èmes volée de flèches.
CHARGEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!
Le fracas fût assourdissant. J’empalais, j’égorgeais, le sang coulait à flots les hurlements de douleurs, de colères, d’encouragements résonnaient dans toutes les directions. Les ailes tardaient à achever de broyer l’ennemi qui pourtant s’était concentrer sur mes hommes. Furkar était là, ce lâche se cachait derrière la 3ème ligne, Je lâchais ma planche de bois. Lance dans une main, couteau dans l’autre, j’avançais vers lui :
LACHE TU TE CACHES !!!!
Je traçais mon chemin vers lui, je ne voyait plus que ses yeux. Je voyais lentement l’horreur se dessiner dans leurs fond. J’entendais comme une voix lointaine pendant que je tranchais la gorge de celui qui restait devant Furkar qui criait : « Tous avec Kur ». Furkar lâcha sa lance et commença à fuir
REVVVIIIEENNNSSSSS !!!
Je lui courait après, mais il était plus rapide qu’un cerf apeuré, au loin il me semblait entendre Feuldek et Kirak crier : » Vers le centre », Plus rien ne m’importais d’autre désormais que Furkar. 20 pas, il gagnait du terrain... Je lui jette ma lance dessus qui s’en va transpercer sa jambe. Je vois des hommes qui courent. Tout ceux qui ne me semble pas familier, je les blesse, si je n’arrive pas à les tuer... Les fuyards, il y a encore des fuyards... Furkar gémit sur le sol, abandonné par ses troupes qui déroutent. Tout ceux qui m’approchent risque leur vie, et mes soldats se tiennent à l’écart de ma fureur. J’entends la voix Kirak, comme au loin :
- Maitre Kur !!Maitre Kur !!?
Je tombe à genou.
- C’est toi Kirak ? demandé-je
- Oui, oui, c’est moi...
Je reprends mes esprits
- Nous avons gagné me dit-il.
- Evidemment que nous avons gagné, qui en doutait... dis-je
Je me levais, poing en l’air, mon couteau sanguinolant dans la main :
VIIIICCCTTOOOIIIRRRRREEEEEE !!!!
OUAHHHHHH
Je m’effondre.
Je me réveillais au coin du feu. Les habitants étaient en liesse et le moral des soldats n’avait jamais été aussi élevé. La plante qui tourne la tête circulait de main en main.
J’avais du mal à me lever ; et pour cause. Je ne l’avais même pas remarqué mais j’avais pris des coups de lances sur la poitrine, dans les bras, une très profonde dans la jambe. Et 2 cicatrices de brûlures correspondant à des blessures de flèches fichés dans ma jambe et mon bras droit.
Furkar était ligoter avec 25 de ses hommes à l’écart, dans le sous bois au nord.
Au lever de Gan, Luror arrivait avec 200 lances et 50 archers.
La seconde récolte de ce cycle commençait.
Je tînt conseil avec Luror, Feuldek, Kirak et quelques autres.
Luror s’inquiétait de mon état. Comme tout mon conseil en fait. Je souffrais, en effet, mais nombre de nos lanciers souffraient des mêmes blessures. Ma décision était déjà prise quant aux représailles, mais je leur demandais leur avis, par respect. La majorité se prononçait en faveur de la mise à mort de Furkar au milieu des siens dans les bois. J’acceptai la première partie...
Je laissais 2 jours s’écouler. Puis nous prîmes la direction des bois avec les prisonniers. Nous arrivions pour le coucher de Gan. Les 10 anciens étaient là. Le village entier semblait-il. Certains soldats avaient du fuir.
Les 10 anciens m’assurèrent de leur loyauté etc...que tout était la faute de Furkar, qui avait.. etc... Je les écoutais d’une oreille distraite. Luror leur demanda où se trouvait les traîtres, Feuldek les menaçait pour en apprendre plus. Kirak de son coté, faisait surveiller les aller et venus des villageois. J’avais fait ligoter à des poteaux les 25 prisonniers. Furlak eût droit à un traitement de faveur : Attaché à un poteau, la tête en bas...Il fallait régulièrement le redresser car il tombait. En demi-lune, je savais où se trouvait les traîtres, et envoyait un détachement pour les capturer.
Le lendemain, tous les villageois fûrent rassemblés près de la rivière. Ce ne fût pas simple de maintenir en vie Furlak tout ce temps sans le soigner réellement, mais ce fût fait.
Tout le monde réunis, je fit égorgé les 25 prisonniers avant de les jeter à la rivière. Je me tournais vers Furlak ; je m’exprimait dans la langage des bois :
- Tu sais ce que tu as fait Furlak ?
Evidemment il ne broncha pas, il était trop faible
- Tu m’as brisé le coeur ! Et tu as convaincu les autres de te suivre, m’arrachant ainsi la peau...
Je sortais mon couteau et commençait à lui enlever méthodiquement la peau.
Le spectacle horrifiait tout le monde : Les villageois, mes généraux, mes commandants, et mes soldats. Il rendit son dernier souffle lorsque j’attaquais son ventre...
A présent, je me tournais vers l’assistance :
- Vous pensez que cela suffira ? Figurez vous que je souffre encore des blessures de ceux qui se sont vaillament battu à mes cotés suite à vos actes. Les 10 anciens, vous êtes loyaux, n’est-ce pas ?- Ils comprennent immédiatement qu’ils sont condamnés- Vous êtes loyaux... a ma connaissance, rien ici ne peut se produire sans votre approbation. Vous me donnez des mots de têtes en me forçant à trouver les motivations de Furlak... J’ai vraiment mal à la tête, si vous saviez...
Ils tentent de s’enfuir. Les soldats les arrêtent, et je leur demande de les ligoter à des poteaux.
Je trouves une grosse bûche. Une par une j’écrase les têtes des « anciens »- désormais ils portent mieux leur titre- Elles sont broyées et leur sang coule sur le sol. Je choisit au hasard la moitié des fuyards que nous avons récupérer.
- Vous avez percé mon coeur de votre traîtrise
Je plante mon couteau dans le coeur de chacun d’eux.
- Vous tous pouvez voir ma colère, l’expression de ma douleur, de toutes les douleurs que vos actes ont engendrés. Alors, s’il vous plaît, ne me brisez plus le coeur...
La terreur, voilà ce que je leur avait inspiré, de la terreur. Même Kirak avait eût peur, bien que ses yeux luisaient toujours de la flamme de Lur.
Qui veux la direction de ce village? demandé-je à mon conseil, que j’avais inviter à partager le feu.
- Moi, dis Luror.
- Ai-je perdu ton amitié Luror ? lui demandé-je
- Bien sûr que non, Kur, mais je suis le seul ici qu’aucun d’eux ne connaît, ou presque. Et après ce que tu as fait aujourd’hui, il vaut mieux leur présenter un visage inconnu, qu’un visage terrifiant...
- Je suis d’accord avec lui annonça Feuldek, j’ai perdu mon autorité ici, et les actes d’aujourd’hui nécessite la présence d’un nouveau visage...
Koyir et Kirak se rangèrent à l’avis des autres. J’embrassais leur cause. De toute façon, je ne voulait plus avoir à revenir ici. Je laissais les 250 hommes que Koyir avait fait venir de la montagne sous ses ordres et lui donnait tout pouvoir sur le village, lui recommandant de transformer leur croyance dans l’ « esprit de la terre », tout ce qui c’était passé résultait de cela...
Je partais le lendemain pour la vallée.
A notre arrivée, un messager envoyé par Gafur m’informait qu’après deux grandes victoires sur l’armée des pillards, il avait découvert l’emplacement de leur village, et rentrais avec 700 hommes, suite à des ralliements de petits villages situés plus au sud et alentours. Le messager me dit que Gafur devrait être ici d’ici un quartier de lune. J’envoyais Koyir avec 50 hommes prendre le commandement de la montagne, avec Kirak. Je gardais à mes cotés son fils Kozir ainsi que Feuldek pour me seconder ; en fait pour me remplacer, tout en gardant un oeil sur eux...
Année 5 de Rok-Lur
Les travaux pour relier le village de la feuille étaient enfin terminé. La montagne, la vallée et la forêt étaient désormais facile d’accès. Seuls les transports étaient toujours aussi compliqués. Et nécessitaient de longues files de porteurs.
Les bêtes que nous maintenions captives depuis désormais 3 cycles de la vallée commençaient à présenter un réel intérêt. Nos surplus avaient été tels que nous pouvions nous le permettre, et cela avait apporter une régularité dans la fourniture de viande et de peaux inattendus, inespérés, était le mot juste.
La forêt commençait à produire ces propres grains à Toulrouk, et d’autres plantes comestibles. La plante à cordes n’y poussait pas mieux que dans la montagne.
Mon entourage commençait à s’inquiéter, que malgré le nombre de mes femmes, aucune ne me donnait d’enfant. Peu importe, celui qui me succédera serai choisi pour ses qualités. Mais dans le fond, ce qui les inquiétait était que Rok et Lur ne m’abandonnent.
Je me trouvais dans ma hutte de brique, dans la montagne. Il n’y en avait qu’une, car la montagne ne disposait pas de cette terre à cuire, et faire venir ces briques s’avérait difficile, et coûteux en hommes et en temps.
Je coupais un morceau de Toulrouk sur lequel je disposais des morceaux de viandes, lorsque m’arriva le cuir dessiné, accompagné de son traducteur. Alors que les neiges commençaient à fondre, ici dans la montagne, Koyir m’informait que le fleuve inondait les huttes de briques de la vallée. Je ne voulaient pas croire ce qui était gravé dans le cuir, et je demandais confirmation au messager. – c’est une catastrophe-
Je convoquais immédiatement mon conseil. J’expliquais la situation. Kirak suggéra quelque chose d’inouïe : Séparer le Dieu Kourk en 2... Rien que ça... Personnes ne comprenait ce qu’il voulait dire par là ; aussi il nous emmena près d’un ruisseau pour nous faire une démonstration :
Il creuse de chaque cotés du ruisseau une grande rigole en forme de demi-cercle. Une fois les rigoles prêtes, il cassa le morceau de terre qui séparait le court du ruisseau des rigoles. L’eau s’engouffrait dans les rigoles, faisant nettement diminuer la hauteur du court principal :
- Il ne reste plus qu’à choisir un coté annonça-t-il à la fin de sa démonstration.
- Alors nous couperons Kourk en trois, annoncé-je froidement.
Le conseil était hébété devant mes mots. Luror me demanda si j’étais sérieux ; je lui répondit que oui, évidement, et qu’il faudrait que la roche de Rok soit utilisée pour fabriquer les outils qui nous serviraient à faire les rigoles. Puis j ‘envoyais un message à Koyir que je viendrais dans une lune avec ce qui lui faudrait.
Le besoin en roche de Rok était bien supérieur à ce que nos réserves et notre capacité d’exploitation nous permettais. Une partie des haches fût donc refondu, ainsi que de nombreuses lances et flèches, de nouveau équipés de pierres taillées.
Une lune après. Nous arrivions. La situation était bien pire qu’attendu. L’ensemble du village était sous les eaux de Kourk. Ce que nous avions planter était noyé. Les huttes de briques également, et commençaient à s’effondrer. Koyir avait fait s’installer les villageois, et les soldats dans les bois clairsemés. Il avait mis en sécurité les réserves de grains et de tiges. Je faisais parvenir à Feuldek la quantité de bois dont nous aurions besoin.
Je décidais de m’adresser à tous :
- La colère de Kourk est impressionnante, comme nous pouvons le voir !!
Tous baissaient la tête. Je poursuivais
- Mais Rok, allié à Lur nous offrent de quoi calmer sa colère !! J’ordonnais aux porteurs de découvrir les nouveaux outils.
La foule regardait, ébahie.
- Nous allons lui tracer un nouveau sillon puisqu’il se veux être plus grand!!
La foule hurla sa joie et son espoir.
Le jour même, tous, sans exception, nous commençâmes à creuser ce nouveau sillon. Il nous fallût près de 2 lunes pour tracer ce sillon, et le niveau des eaux ne baissait pas. Nous nous nourrissions de viande sur la fin, les réserves de grains étant épuisées. La récolte des nouveaux grains n’étant plus possible, Koyir me conseilla d’en garder une partie pour semer.
Le temps était venu de libérer la colère de Kourk. Pour garder mon autorité, j‘étais le premier à frapper risquant de voir déferler sur moi la colère de Kourk. Nul ne fût emporter par sa colère. Les eaux commençaient à s’écouler dans la rigole géante. Le niveau de l’eau baissait. Libérant peu à peu le village de son étreinte. Une vaste déviation qui rejoignait 500 pas plus bas, le court initial du fleuve. Un gigantesque travail, que nous avions accompli.
Tout restait à refaire : Huttes de briques, rigoles de plantation, semis. Des moments difficiles nous faisaient face. de même qu'un autre sillon allait se voir fait.
Année 6 de Rok-Lur
La vallée était reconstruite, et la première récolte prête. Cette récolte s’annonçait des plus foisonnante, car nous disposions désormais du triple de surface cultivée.
Kirak avait réussi à transformer, avec son idée, une catastrophe en véritable éloge à Rok et à Lur.
Cependant, cette réussite avait eu un prix élevé, que j’avais fait presque exclusivement payé par la forêt, la roche de Rok était trop importante. La vallée avait perdu beaucoup de braves, d’enfants, et de femmes lors de la colère de Kourk. Et les bois qui avaient supportés, l’autre partie des sacrifices avait également perdu bon nombre de villageois, suite à la famine, que seule la viande des animaux domestiqués calmait de temps à autres, car le nombre de chasse avait considérablement diminué, la plupart de la main d’oeuvre ayant été utilisé pour les grands travaux du cycle précédent.
Feuldek m’informait du mécontentement des gens des bois. La récolte serait bientôt là, aussi, je lui demandais de les informer que leurs efforts seraient bientôt récompenser. Ce qu’il fît.
Malgré tout, une lune plus tard, alors que je m’apprêtais à faire parvenir aux bois la récompense promise, Feuldek arriva avec 50 hommes. Les 50 autres avaient été massacrés, et 200 de nos lances au minimum marchait sur nous pour réclamer ce qui venait d’être chargé sur les breloquins de bois. – INNACCEPTABLE-. Cependant, avec les 50 hommes de Feuldek, nous étions 250 soldats sur place. Les bois étaient bien plus proche de la vallée que des montagnes. Il était donc impossible de demander des renforts à la montagne, où se trouvaient 300 lances et arcs sous la direction de Luror., les 500 autres étaient en route pour bloquer les pillards du sud sous le commandement de Gafur, pour protéger nos villages soumis.
- Parfait, lancé-je furieux PARFAIT !!! Tu sais ce qu’il y a là Feuldek ? Ce que je leur avait promis !!! Je lui montrais les plateaux de bois. ET EUX ILS ME FONT CA !!! Nous avons tous souffert de la colère de Kourk, que Rok et Lur ont calmé, DOMPTER, ET EUX ILS ME FONT CA !!!!
Je ne prêtais même plus attention à ce qu’il y avait autour de moi. Je laissais libre court à ma rage... Je détruisit un carré de culture, je mis le feu à l’un des plateaux. Kirak fût le seul qui osa s’approcher de moi. Je me calmais. Il fallait nous préparer au combat, préparer les hommes. Je me ressaisit, les rebelles marcheraient à la lumière de la lune pleine de cette nuit, et attaqueraient certainement dès le réveil de Gan.
Je prît la parole :
- Tout les non-combattant doivent se retirer dans la partie du village isolé par les eaux.
- Archers !!! vous vous posterez sur les toits des huttes de briques à l‘est. Vous vous dissimulerez. Lanciers, nous tiendrons la rive est au devant des huttes de briques.
Je prît tout le monde de court avec mes ordres. Aussi ils mirent du temps avant de réagir. Trop de temps à mon goût, mais les commandants avaient vite réagis, et aboyaient des ordres.
- Que tout soit prêt pour le lever de Gan !!!
J’envoyais 2 messagers à la montagne pour informer luror de la situation, le laissant libre de faire ce qui lui semblait utile. Gafur était à plus de 5 jours de marche, il était inutile de tenter de le rappeler.
Comme prévu, les rebelles arrivèrent au matin, en ordre de bataille. 300 lances...mais peu d’archers, seulement 20...Néanmoins, pour la première fois, mon armée allait s’opposer à des armes identiques et en sous effectif. 150 lances soutenues par 50 javeliniers, 50 archers postés sur les toits, et je les espéraient bien camouflés.
Je repérais le chef des rebelles : Furkar, un homme que j’avais imposé à Feuldek.
J’allais en première ligne.
NOUUUUSSS VVAINNCRONNSSSS !!!
Les soldats jusqu’ici apeurés se reprenaient, il commençaient à hurler leur colère !!
-Comme c’est beau !!- Je confiais à Feuldek l’aile gauche, 50 lanciers et 10 javeleniers. A Koyir, l’aile droite 50 lanciers et 20 javeliners. Je prenais le centre, 100 lanciers et 20 javeliniers. Nous allions adopter une position défensive, proche des toits. L’aile droite était soutenue par 20 archers. Idem pour l’aile gauche. 10 archers soutiendraient le centre. Le but était de dégarnir les ailes ennemis en contenant leur centre et de rabattre la mâchoire.
Enfin, pour contrer la longueur de la ligne adverse, les lanciers étaient disposé sur 2 lignes au lieu des 3 habituelles.
Une ligne de 100 lances nous faisait face, sur 3 rangés. Furkar ordonna la charge avant même que ses archers ne soient à distance de tirs.
100 pas
ARRRCHEERRRSSSS !!
Une première volée vînt empaler les assaillants. Ils continuaient leur avance. Leurs archers décochèrent. Ceux d’entre nous qui avaient des plaques de bois les soulevèrent. Une flèche arriva dans ma plaque. Le bout de la flèche avait traverser et se stoppa à un doigt du visage du lancier à mes cotés, je rigolais !!! ceux qui avaient vu la scène se mirent à rire autour de moi
GLLLLOOOIIIRRREEEE !!
50 pas. Notre seconde volée atteint les traîtres.
20 pas.
JAVELOOOTTTSSS une volée de javelots toucha les adversaires en même temps que la 3èmes volée de flèches.
CHARGEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!
Le fracas fût assourdissant. J’empalais, j’égorgeais, le sang coulait à flots les hurlements de douleurs, de colères, d’encouragements résonnaient dans toutes les directions. Les ailes tardaient à achever de broyer l’ennemi qui pourtant s’était concentrer sur mes hommes. Furkar était là, ce lâche se cachait derrière la 3ème ligne, Je lâchais ma planche de bois. Lance dans une main, couteau dans l’autre, j’avançais vers lui :
LACHE TU TE CACHES !!!!
Je traçais mon chemin vers lui, je ne voyait plus que ses yeux. Je voyais lentement l’horreur se dessiner dans leurs fond. J’entendais comme une voix lointaine pendant que je tranchais la gorge de celui qui restait devant Furkar qui criait : « Tous avec Kur ». Furkar lâcha sa lance et commença à fuir
REVVVIIIEENNNSSSSS !!!
Je lui courait après, mais il était plus rapide qu’un cerf apeuré, au loin il me semblait entendre Feuldek et Kirak crier : » Vers le centre », Plus rien ne m’importais d’autre désormais que Furkar. 20 pas, il gagnait du terrain... Je lui jette ma lance dessus qui s’en va transpercer sa jambe. Je vois des hommes qui courent. Tout ceux qui ne me semble pas familier, je les blesse, si je n’arrive pas à les tuer... Les fuyards, il y a encore des fuyards... Furkar gémit sur le sol, abandonné par ses troupes qui déroutent. Tout ceux qui m’approchent risque leur vie, et mes soldats se tiennent à l’écart de ma fureur. J’entends la voix Kirak, comme au loin :
- Maitre Kur !!Maitre Kur !!?
Je tombe à genou.
- C’est toi Kirak ? demandé-je
- Oui, oui, c’est moi...
Je reprends mes esprits
- Nous avons gagné me dit-il.
- Evidemment que nous avons gagné, qui en doutait... dis-je
Je me levais, poing en l’air, mon couteau sanguinolant dans la main :
VIIIICCCTTOOOIIIRRRRREEEEEE !!!!
OUAHHHHHH
Je m’effondre.
Je me réveillais au coin du feu. Les habitants étaient en liesse et le moral des soldats n’avait jamais été aussi élevé. La plante qui tourne la tête circulait de main en main.
J’avais du mal à me lever ; et pour cause. Je ne l’avais même pas remarqué mais j’avais pris des coups de lances sur la poitrine, dans les bras, une très profonde dans la jambe. Et 2 cicatrices de brûlures correspondant à des blessures de flèches fichés dans ma jambe et mon bras droit.
Furkar était ligoter avec 25 de ses hommes à l’écart, dans le sous bois au nord.
Au lever de Gan, Luror arrivait avec 200 lances et 50 archers.
La seconde récolte de ce cycle commençait.
Je tînt conseil avec Luror, Feuldek, Kirak et quelques autres.
Luror s’inquiétait de mon état. Comme tout mon conseil en fait. Je souffrais, en effet, mais nombre de nos lanciers souffraient des mêmes blessures. Ma décision était déjà prise quant aux représailles, mais je leur demandais leur avis, par respect. La majorité se prononçait en faveur de la mise à mort de Furkar au milieu des siens dans les bois. J’acceptai la première partie...
Je laissais 2 jours s’écouler. Puis nous prîmes la direction des bois avec les prisonniers. Nous arrivions pour le coucher de Gan. Les 10 anciens étaient là. Le village entier semblait-il. Certains soldats avaient du fuir.
Les 10 anciens m’assurèrent de leur loyauté etc...que tout était la faute de Furkar, qui avait.. etc... Je les écoutais d’une oreille distraite. Luror leur demanda où se trouvait les traîtres, Feuldek les menaçait pour en apprendre plus. Kirak de son coté, faisait surveiller les aller et venus des villageois. J’avais fait ligoter à des poteaux les 25 prisonniers. Furlak eût droit à un traitement de faveur : Attaché à un poteau, la tête en bas...Il fallait régulièrement le redresser car il tombait. En demi-lune, je savais où se trouvait les traîtres, et envoyait un détachement pour les capturer.
Le lendemain, tous les villageois fûrent rassemblés près de la rivière. Ce ne fût pas simple de maintenir en vie Furlak tout ce temps sans le soigner réellement, mais ce fût fait.
Tout le monde réunis, je fit égorgé les 25 prisonniers avant de les jeter à la rivière. Je me tournais vers Furlak ; je m’exprimait dans la langage des bois :
- Tu sais ce que tu as fait Furlak ?
Evidemment il ne broncha pas, il était trop faible
- Tu m’as brisé le coeur ! Et tu as convaincu les autres de te suivre, m’arrachant ainsi la peau...
Je sortais mon couteau et commençait à lui enlever méthodiquement la peau.
Le spectacle horrifiait tout le monde : Les villageois, mes généraux, mes commandants, et mes soldats. Il rendit son dernier souffle lorsque j’attaquais son ventre...
A présent, je me tournais vers l’assistance :
- Vous pensez que cela suffira ? Figurez vous que je souffre encore des blessures de ceux qui se sont vaillament battu à mes cotés suite à vos actes. Les 10 anciens, vous êtes loyaux, n’est-ce pas ?- Ils comprennent immédiatement qu’ils sont condamnés- Vous êtes loyaux... a ma connaissance, rien ici ne peut se produire sans votre approbation. Vous me donnez des mots de têtes en me forçant à trouver les motivations de Furlak... J’ai vraiment mal à la tête, si vous saviez...
Ils tentent de s’enfuir. Les soldats les arrêtent, et je leur demande de les ligoter à des poteaux.
Je trouves une grosse bûche. Une par une j’écrase les têtes des « anciens »- désormais ils portent mieux leur titre- Elles sont broyées et leur sang coule sur le sol. Je choisit au hasard la moitié des fuyards que nous avons récupérer.
- Vous avez percé mon coeur de votre traîtrise
Je plante mon couteau dans le coeur de chacun d’eux.
- Vous tous pouvez voir ma colère, l’expression de ma douleur, de toutes les douleurs que vos actes ont engendrés. Alors, s’il vous plaît, ne me brisez plus le coeur...
La terreur, voilà ce que je leur avait inspiré, de la terreur. Même Kirak avait eût peur, bien que ses yeux luisaient toujours de la flamme de Lur.
Qui veux la direction de ce village? demandé-je à mon conseil, que j’avais inviter à partager le feu.
- Moi, dis Luror.
- Ai-je perdu ton amitié Luror ? lui demandé-je
- Bien sûr que non, Kur, mais je suis le seul ici qu’aucun d’eux ne connaît, ou presque. Et après ce que tu as fait aujourd’hui, il vaut mieux leur présenter un visage inconnu, qu’un visage terrifiant...
- Je suis d’accord avec lui annonça Feuldek, j’ai perdu mon autorité ici, et les actes d’aujourd’hui nécessite la présence d’un nouveau visage...
Koyir et Kirak se rangèrent à l’avis des autres. J’embrassais leur cause. De toute façon, je ne voulait plus avoir à revenir ici. Je laissais les 250 hommes que Koyir avait fait venir de la montagne sous ses ordres et lui donnait tout pouvoir sur le village, lui recommandant de transformer leur croyance dans l’ « esprit de la terre », tout ce qui c’était passé résultait de cela...
Je partais le lendemain pour la vallée.
A notre arrivée, un messager envoyé par Gafur m’informait qu’après deux grandes victoires sur l’armée des pillards, il avait découvert l’emplacement de leur village, et rentrais avec 700 hommes, suite à des ralliements de petits villages situés plus au sud et alentours. Le messager me dit que Gafur devrait être ici d’ici un quartier de lune. J’envoyais Koyir avec 50 hommes prendre le commandement de la montagne, avec Kirak. Je gardais à mes cotés son fils Kozir ainsi que Feuldek pour me seconder ; en fait pour me remplacer, tout en gardant un oeil sur eux...
http://www.lire-des-livres.com/alice-au ... erveilles/ ( celui là se commence au commencement )
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
- Prophètedel'éternel
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1274
- Enregistré le : 15 sept.16, 01:01
Re: Eternel des armées
Ecrit le 10 oct.16, 10:56épisodes 7 et 8
Année 7 de Rok-Lur
Gafur était rentré depuis une lune. En effet, ils étaient nombreux a avoir rejoint nos rangs. Il me présentait aux nouveaux comme l’élu de Rok et de Lur. Maître Kur.
Il avait encore trouver de nouvelle recrues. En tout l’armée de 500 hommes que je lui avais confié avait doublé. Littéralement, il en avait 1000. qui arrivaient avec femmes et enfants...Une immense foule de 3000 personnes...
Bien entendu, nous n’avions pas de quoi les loger, ni les vêtir, encore moins les armer. Nous avions par contre de quoi les nourrir, aussi surprenant que cela me paraissait. Nous avions de quoi les nourrir, mais avec les surplus qui nous servaient à faire du commerce avec eux...
Je m’entretenais avec Gafur, attendant des explications :
- Ils en avaient assez de devoir nous prévenir, alors ils ont décidé de nous rejoindre, je pensais que tu serais content, toi qui n’a de cesse de dire que tu veux plus d’hommes... m’annonçait-il.
Je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Mais je lui racontais ce que j’avais fait aux bois...
- Bah dis donc, t’as été plutôt indulgent je trouves...
- Ah mon ami! que ferais-je sans toi ?
Il rit en engouffrant du Toulrouk avec de la viande et des légumes.
Un grand guerrier, charismatique, mais vraiment un mauvais gestionnaire...
Je n’avais d’autre choix que d’installer une bonne partie de cette population près de Kourk, à une journée de marche au nord. En direction de la montagnes. Un site idéal, pour la culture des graines, de la plante à corde, et de la fabrique de briques.
Cela prit tout le cycle pour fonder ce point de relais entre les montagnes et la vallée. Cela avait également une conséquence inattendue : La paix. Les pillards ne remontant pas autant au nord, nos expéditions de défense des villages rattachés étaient moins nombreuses, ce qui n’était pas du goût de tout le monde, et sûrement pas du mien.
Année 8 de Rok-Lur
En ce début de cycle, je demandais à tout mes généraux, et dirigeants de village de me rejoindre dans les montagnes.
Tous étaient présent une demi-lune après que je leur ai fait parvenir la convocation : Koyir, Kuzir, Gafur Luror, Kirak, Feuldek et Rasmir, le petit nouveau.
Je les informais de ma volonté de nouvelles conquêtes, ils s’en réjouirent. Cependant, je leur expliquait les problèmes auxquels je me confrontais
-: Je ne sais pas combien de personnes sont à ma disposition, je ne sais pas combien nourriture est disponible pour définir un rayon d’action pour notre armée, je ne sais pas où en sont nos réserves de roche de Rok. Quelles sont également les matériaux que nos villages s’échangent. Bref j’ai besoin de beaucoup de renseignements. Pouvez vous me les fournir ?
Nous avons longuement discuter, et commencer par trouver des noms définitifs pour les villages sous mon autorité directe : Le village de la montagne se nomme désormais Rok-Lur. Le village de la vallée se nommerait Rok-Kourk. Le village fondé au cycle précédent se nomme Lur-Kourk. Le village de la forêt se nomme désormais Rok-Fark. Fark était le nom que les villageois donnaientt à l’esprit de la terre, devenu Dieu depuis peu, grâce aux constants efforts de Koyir.
L’ensemble se nommerait désormais Kur Da’ Ast’ An’ Rok. En mon honneur ; « la Terre de Kur élu de Rok »
Cette huitième année fût consacrée à l’administration de « Kur Da’ Ast’ ».
Rok-Fark, comptait 500 hommes, 450 femmes, et 500 enfants. Auto-suffisant en nourriture. Import de cordes, de briques et de roche de Rok. Export de bois. Administrateur : Luror
Rok-Kourk, comptait 1000 hommes, 1200 femmes, 800 enfants. Export de nourriture, de briques et de cordes ; import de bois et roche de Rok. Perte de nombreux hommes, femmes et enfants suite à une malédiction inconnue. Administrateur : Feuldek, en alternance avec moi-même
Lur- Kourk : 500 hommes, 500 femmes, 800 enfants. Import export idem que Rok-Kourk : Administrateurs : Rasmir et Kirak
Rok-Lur : 1200 hommes, 1200 femmes, 2500 enfants, environ 500 seraient reconnus comme adulte au prochain cycle. Export de Roche de Rok, import du reste. Administrateur : Koyir en alternance avec moi-même.
Villages sous protectorats : Tribus divers en nourriture, bois, cordes, animaux vivants. Aux nombre de 21. de taille variable allant de 50 à 200 villageois. Relations avec ces villages entretenuent par Gafur et moi-même
Guerriers mobilisables : 2000.
Guerriers permanents : 700.
Gardes de villes : 100 formés pour chaque villes, en rotations excepté pour Rok-Lur, chargés de faire respecter les lois, et d’assurer les vigies extérieures.( Notamment interdiction de l’export de Roche de Rok en dehors de Kur Da’ Ast’ An’ Rok)
Messagers permanents : 100 chargés simplement de la transmission des missives au début, ils commençaient à les rédiger eux-mêmes.
Armes disponibles : 1500 lances équipés de roche de Rok. 500 arcs, avec une réserves de 10000 flèches à pointe de roche de Rok, modifiables en javelots. 2000 armures de cuir. Lances et flèches diverses à pointe de pierre taillé ou d'os. Défense de plaque de bois : 100.
Nourriture plus qu’abondante dans l’ensemble. Cuir et réserve de viande désormais à disposition dans chaque ville. Les huttes de briques remplacent peu à peu les huttes de bois.
Les outils en pierre taillées, sont remplacés peu à peu par des outils en Roche de Rok ; haches et bêches en priorité.
Combats notables : Réguliers raids venant du sud et de l’ouest, les Protectorats en sont presque les seules victimes, assurant la tranquillité du développement, et la sécurité de nos réserves. Près d’une centaines de lances à chaque lune, mis en fuite, voire anéantis lorsque Gafur ou moi sommes prévenus à temps et nous déplaçons dans les protectorats.
Conséquences des raids : Je fais souvent parvenir au protectorats pillés, l’équivalent de 2 fois leur tribu pour les réparations. Pas rentables, mais pas coûteux non plus.
Localisations des sources de pilleurs :
Sud : souvent des alliances temporaires de petits village de 200 habitants, voire moins. Aucune place notable importante. Les premiers villages se trouvent à environ un quart de lune de marche.
Ouest : alliance de petits villages de population comprise entre 100 et 500 habitants. Ils semblent être soutenus par un village plus important à 4 jours de marches. D’après nos commerçants / éclaireur, celui-ci semble maîtriser la « marche sur l’eau », et serait peuplé d’au moins 1000 hommes capables de se battre.
Ce village nommé « Von » sera la cible principale de l’expédition que Gafur, moi et nombre d’autres attendent.
Je convoque mon conseil à Rok-Lur pour cette fin de cycle. Nous partirons après la prochaine récolte.
Année 7 de Rok-Lur
Gafur était rentré depuis une lune. En effet, ils étaient nombreux a avoir rejoint nos rangs. Il me présentait aux nouveaux comme l’élu de Rok et de Lur. Maître Kur.
Il avait encore trouver de nouvelle recrues. En tout l’armée de 500 hommes que je lui avais confié avait doublé. Littéralement, il en avait 1000. qui arrivaient avec femmes et enfants...Une immense foule de 3000 personnes...
Bien entendu, nous n’avions pas de quoi les loger, ni les vêtir, encore moins les armer. Nous avions par contre de quoi les nourrir, aussi surprenant que cela me paraissait. Nous avions de quoi les nourrir, mais avec les surplus qui nous servaient à faire du commerce avec eux...
Je m’entretenais avec Gafur, attendant des explications :
- Ils en avaient assez de devoir nous prévenir, alors ils ont décidé de nous rejoindre, je pensais que tu serais content, toi qui n’a de cesse de dire que tu veux plus d’hommes... m’annonçait-il.
Je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Mais je lui racontais ce que j’avais fait aux bois...
- Bah dis donc, t’as été plutôt indulgent je trouves...
- Ah mon ami! que ferais-je sans toi ?
Il rit en engouffrant du Toulrouk avec de la viande et des légumes.
Un grand guerrier, charismatique, mais vraiment un mauvais gestionnaire...
Je n’avais d’autre choix que d’installer une bonne partie de cette population près de Kourk, à une journée de marche au nord. En direction de la montagnes. Un site idéal, pour la culture des graines, de la plante à corde, et de la fabrique de briques.
Cela prit tout le cycle pour fonder ce point de relais entre les montagnes et la vallée. Cela avait également une conséquence inattendue : La paix. Les pillards ne remontant pas autant au nord, nos expéditions de défense des villages rattachés étaient moins nombreuses, ce qui n’était pas du goût de tout le monde, et sûrement pas du mien.
Année 8 de Rok-Lur
En ce début de cycle, je demandais à tout mes généraux, et dirigeants de village de me rejoindre dans les montagnes.
Tous étaient présent une demi-lune après que je leur ai fait parvenir la convocation : Koyir, Kuzir, Gafur Luror, Kirak, Feuldek et Rasmir, le petit nouveau.
Je les informais de ma volonté de nouvelles conquêtes, ils s’en réjouirent. Cependant, je leur expliquait les problèmes auxquels je me confrontais
-: Je ne sais pas combien de personnes sont à ma disposition, je ne sais pas combien nourriture est disponible pour définir un rayon d’action pour notre armée, je ne sais pas où en sont nos réserves de roche de Rok. Quelles sont également les matériaux que nos villages s’échangent. Bref j’ai besoin de beaucoup de renseignements. Pouvez vous me les fournir ?
Nous avons longuement discuter, et commencer par trouver des noms définitifs pour les villages sous mon autorité directe : Le village de la montagne se nomme désormais Rok-Lur. Le village de la vallée se nommerait Rok-Kourk. Le village fondé au cycle précédent se nomme Lur-Kourk. Le village de la forêt se nomme désormais Rok-Fark. Fark était le nom que les villageois donnaientt à l’esprit de la terre, devenu Dieu depuis peu, grâce aux constants efforts de Koyir.
L’ensemble se nommerait désormais Kur Da’ Ast’ An’ Rok. En mon honneur ; « la Terre de Kur élu de Rok »
Cette huitième année fût consacrée à l’administration de « Kur Da’ Ast’ ».
Rok-Fark, comptait 500 hommes, 450 femmes, et 500 enfants. Auto-suffisant en nourriture. Import de cordes, de briques et de roche de Rok. Export de bois. Administrateur : Luror
Rok-Kourk, comptait 1000 hommes, 1200 femmes, 800 enfants. Export de nourriture, de briques et de cordes ; import de bois et roche de Rok. Perte de nombreux hommes, femmes et enfants suite à une malédiction inconnue. Administrateur : Feuldek, en alternance avec moi-même
Lur- Kourk : 500 hommes, 500 femmes, 800 enfants. Import export idem que Rok-Kourk : Administrateurs : Rasmir et Kirak
Rok-Lur : 1200 hommes, 1200 femmes, 2500 enfants, environ 500 seraient reconnus comme adulte au prochain cycle. Export de Roche de Rok, import du reste. Administrateur : Koyir en alternance avec moi-même.
Villages sous protectorats : Tribus divers en nourriture, bois, cordes, animaux vivants. Aux nombre de 21. de taille variable allant de 50 à 200 villageois. Relations avec ces villages entretenuent par Gafur et moi-même
Guerriers mobilisables : 2000.
Guerriers permanents : 700.
Gardes de villes : 100 formés pour chaque villes, en rotations excepté pour Rok-Lur, chargés de faire respecter les lois, et d’assurer les vigies extérieures.( Notamment interdiction de l’export de Roche de Rok en dehors de Kur Da’ Ast’ An’ Rok)
Messagers permanents : 100 chargés simplement de la transmission des missives au début, ils commençaient à les rédiger eux-mêmes.
Armes disponibles : 1500 lances équipés de roche de Rok. 500 arcs, avec une réserves de 10000 flèches à pointe de roche de Rok, modifiables en javelots. 2000 armures de cuir. Lances et flèches diverses à pointe de pierre taillé ou d'os. Défense de plaque de bois : 100.
Nourriture plus qu’abondante dans l’ensemble. Cuir et réserve de viande désormais à disposition dans chaque ville. Les huttes de briques remplacent peu à peu les huttes de bois.
Les outils en pierre taillées, sont remplacés peu à peu par des outils en Roche de Rok ; haches et bêches en priorité.
Combats notables : Réguliers raids venant du sud et de l’ouest, les Protectorats en sont presque les seules victimes, assurant la tranquillité du développement, et la sécurité de nos réserves. Près d’une centaines de lances à chaque lune, mis en fuite, voire anéantis lorsque Gafur ou moi sommes prévenus à temps et nous déplaçons dans les protectorats.
Conséquences des raids : Je fais souvent parvenir au protectorats pillés, l’équivalent de 2 fois leur tribu pour les réparations. Pas rentables, mais pas coûteux non plus.
Localisations des sources de pilleurs :
Sud : souvent des alliances temporaires de petits village de 200 habitants, voire moins. Aucune place notable importante. Les premiers villages se trouvent à environ un quart de lune de marche.
Ouest : alliance de petits villages de population comprise entre 100 et 500 habitants. Ils semblent être soutenus par un village plus important à 4 jours de marches. D’après nos commerçants / éclaireur, celui-ci semble maîtriser la « marche sur l’eau », et serait peuplé d’au moins 1000 hommes capables de se battre.
Ce village nommé « Von » sera la cible principale de l’expédition que Gafur, moi et nombre d’autres attendent.
Je convoque mon conseil à Rok-Lur pour cette fin de cycle. Nous partirons après la prochaine récolte.
http://www.lire-des-livres.com/alice-au ... erveilles/ ( celui là se commence au commencement )
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
- Prophètedel'éternel
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1274
- Enregistré le : 15 sept.16, 01:01
Re: Eternel des armées
Ecrit le 10 oct.16, 21:54c'est toute une bibliothèque mais elle est pas entière ici...jipe a écrit :quel est ton livre de chevet ?
http://www.lire-des-livres.com/alice-au ... erveilles/ ( celui là se commence au commencement )
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
- Prophètedel'éternel
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1274
- Enregistré le : 15 sept.16, 01:01
Re: Eternel des armées
Ecrit le 10 oct.16, 22:49Ce que tu me demandes est difficile... cela dépends des moments...
en ce moment: mon livre préféré; c'est celui que j'écrit...; mais je pleure beaucoup que peu de gens soient.. intéressés...
en ce moment: mon livre préféré; c'est celui que j'écrit...; mais je pleure beaucoup que peu de gens soient.. intéressés...
http://www.lire-des-livres.com/alice-au ... erveilles/ ( celui là se commence au commencement )
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
- Prophètedel'éternel
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1274
- Enregistré le : 15 sept.16, 01:01
Re: Eternel des armées
Ecrit le 11 oct.16, 04:07Année 9 de Rok-Lur
Comme convenu lors du conseil, l’armée se réunit à Lur-Kourk.
1000 lances, 300 archers, 10 messagers, 30 accompagnateurs chargés de s’occuper des animaux que nous emmenons avec nous et 50 porteurs chargés de fournitures diverses.
Nous allons traverser des bois, des plaines, des collines. Gafur s’occupe de 300 lances et 100 archers., Luror également. Le reste est sous mon commandement direct. Rasmir est en charge de la gestion des 80 accompagnateurs, et me seconde dans mon commandement.
Kirak est en charge de Rok-Lur.
Koyir, qui commence à se faire vieux s’occupe de Rok-Kourk, son fils Kuzir de Rok-Fark, tous les deux doivent également assurer la sécurité de nos protectorats du sud.
Feuldek est en charge de Lur-Kurk, et chargé, avec Kirak de la protection de l’ouest, au cas où nous ne les aurions pas intercepter.
En tout, 800 guerriers étaient assignés à la défense de « Kur Da’ Ast’ » pendant notre campagne, même si tous n’étaient pas équipés d’armes en roche de Rok. Il ne restait donc que les femmes, les enfants, des vieux, et des invalides pour exploiter nos ressources.
Premier jour de marche vers l’ouest.
Nous longeons Kirk, le fils de Kourk au milieu d’une forêt clairsemé, et arrivons à notre premier protectorat, un village de 50 habitants. Ils fûrent surpris à notre arrivée, mais ravis de ce que nous allions faire. Bien sûr, ce village ne pouvait pas nourrir autant d’entre nous, et les soldats comprennait enfin la raison pour laquelle j’avais emmener des animaux avec nous...
Le chef du village nous informait des dernières nouvelles de l’ouest.
Le lendemain nous firent halte dans notre dernier protectorat. Nous n’avions pas marcher autant que je le voulais, mais ce village comptait désormais 500 habitants, et offrait toute la nourriture d’on nous avions besoin, leur récolte ayant été particulièrement généreuse.- Il faudra penser à en faire une annexe de « Kur Da’ Ast’ » ; Kirk-Kur, sonne bien -. Je m’aperçut que ce village disposait d’outils en roche de Rok, en petite quantité, certes, mais suffisamment pour être voyant.
Je demandais à Gafur s’il avait laissé, ou fait parvenir de la roche de Rok ici. Il me répondit que non. Ma loi la plus importante avait donc été enfreinte.
Je demandais au chef du village où il avait obtenu la roche de Rok. Il ne semblait pas savoir que j’en avais interdit l’export hors de « Kur Da’ Ast’ » car il me répondit sans peur que des commerçants lui en avait échanger contre différentes denrées, et matériaux, et expliquer comment l’utiliser...
Cela risquait de poser des problèmes si « Von » disposait de roche de Rok...
C’est alors qu’arriva un messager :
Un groupe de pilleur était venu du nord-est. Kirak les avait devancé et ils bifurquaient vers Rok-Fark. Kirak campait sur ses positions au cas où il ne s’agirait que d’une diversion d’un plus gros groupe de pilleurs, environ 200 certifiés. Des messagers étaient envoyés vers Rok-Kourk et Lur-Kourk, pour dépêcher des hommes à Rok-Fark.
Je décidais d’envoyer la moitié du groupe de Luror, sous le commandement de Rasmir, 150 lances et 50 archers rebroussèrent chemin alors que la nuit était déjà bien avancé, sous la protection de Lur. J’aurais préféré y envoyer Luror, mais ce dernier avaient les yeux luisants de fureur rien qu’à l’idée de ne plus faire parti de l’expédition. Je décidais de diviser l’armée amoindrie en 4 parties plus petites au lieu de 3.
Gafur, Luror, et le second de Gafur ; Gakur : 200 lances, 50 archers.
Moi : 250 lances, 100 archers.
Chaque groupe aurait pour mission, sur les bases des informations recueillies de soumettre les villages pillards à 1 jour de marche d'ici. Ordre impératif : Si l’un d’entre nous rencontre des force de Von, il doit en informer immédiatement les autres groupes, et décider du lieu de réunion des armées.
J’avais toute confiance en notre défense en « Kur’Da’Ast’ », aussi je ne m’en préoccupais pas réellement. Le retour de Rasmir n’avait que pour but de montrer ma puissance à mon peuple en même temps que de continuer à l’affirmer à nos voisins.
Gakur bifurquait donc vers le sud, où 2 villages d’environs 100 habitants avait l’habitudes de s’allié pour venir pillé le village que nous quittions.
Gafur continuait le long de Kirk. Un village de 200 habitants s’y trouvant.
Luror allait droit vers le nord. 3 ou 4 villages d’une centaines d’habitants chacuns. Il avait insister, il voulait visiblement prouver ses talents de général...
Je prenais donc la direction supposé de « Von ». Normalement à 2 ou 3 jours de marches, avec de nombreux villages disséminés sur sa route sur lesquels nous avions peu d’informations., si ce n’est qu’ils se situaient le long d’une rivière, qui seraient de la même taille que Kirk.
Mon second se nommait Fildak. Il venait de Lur-Kourk, et avait grandement contribuer à ce que sa fondation se passe particulièrement bien. La moitié des hommes sous mes ordres étaient arrivés en même temps que lui, il lui vouait autant de respect que je les intimidais. J’avais grandi avec bon nombre de l’autre moitié des hommes, certains étaient déjà présent à la bataille de la vallée, et avait fait toute les batailles avec moi. Ceux-là méprisait Fildak, parfois à la hauteur du culte qu’il me vouait, à moi, l’élu de Rok et de Lur. Je ferais en sorte de séparer ces 2 groupes lors des batailles.
Gan était à son zénith lorsque nous rencontrons le premier village non protégé. L’alarme résonne à notre arrivée. Au loin, courent les femmes et les enfants- il n’y a nulle part où se cacher... -. 25 lances nous font face...
Un peuple fier !!! lancé-je aux troupes.
Ils méritent notre respect !! Baisser vos lances !!
J’allais parlementer avec eux. Ils nous avaient pris pour de « simples pillards », qu’ils ne savaient pas qu’il s’agissait de moi, le « Grand Kur » - hé bien hé bien...-
Ils acceptèrent de devenir un protectorat. Fildak, qui était issu d’un village de cette taille avait négocier le tribu.- Village sans intérêt, très peu peuplé, seulement irrigué par une toute petite rivière, vivant essentiellement du troc des peaux de ses chasses-. Ils nous indiquaient qu’au moins 10 villages nettement plus important se trouvaient vers le nord-ouest. Et que Von était, au final le nom de l’alliance de ces 10 villages, nommé du nom du plus grand qui se situait près de la « Grande Eau »- Qu’est-ce que c’est que ça ?-. Ils ne pouvaient pas nous dire le nombre d’habitants, mais leur chef me dit qu’en tout, ils représentaient au moins 50 villages comme le sien...- t’as rien de moins précis ?-
Nous commencions notre marche en direction de Von. Pour le coucher de Gan, nous étions près d’une autre rivière, celle-ci border de bois. Nous installions le campement.
Au lever de Gan, j’envoyais des messagers vers les autres groupes leur demandant de rejoindre ma position actuelle, leur indiquant que je partais en éclaireur à travers les bois, en direction de Von, expliquant également la situation du village, et un compte rendu des premiers renseignements sur Von. Quoi qu’il en soit, il faudrait au minimum 2 jours à tous pour rejoindre ce point.
La forêt semblait vide, mais plutôt étendue. Mes archers devinrent javeliniers. Nous parcourons les bois, mais ne rencontrons guère que des animaux, dont nous profitons pour le ravitaillement. Gan montrait des signes de fatigues quand nous sortions de la forêt. Nous retrouvions la rivière que nous avions quitter le matin. Nous trouvons un village déserté, visiblement dans l’urgence...
Nous mangions avant que Gan ne se soit totalement endormi. J’ordonnais l’extinction des feux, et une garde doublé pour la nuit.
Au matin, personne n’était venu, et personne ne semblait disposer à venir. A en juger par la taille du village et les huttes de briques, ce villages comptait environ 500 à 700 habitants. Fildak pensait tout comme moi qu’il s’agissait de Von, pour le moins l’un des membres de l’alliance, en périphérie. Je confiais à Fildak mon impression que 50 fois le village nouvellement protégé me semblait sûrement sous-estimé de moitié. Fildak était surpris de mon impression, mais motiva ses hommes selon mon estimation.
Je décidais que nous passerions une demi-journée à explorer en avant de la rivière. Nous trouvions un autre village, également déserté, mais celui-ci comptait probablement le double d’habitants du précédent. Un second village un peu plus tard, déserté également, de sûrement 200 habitants – Un protectorat ?- quand nous nous sommes éloignés de la rivière en direction du nord.
Nous avions le temps de retourner au premier village déserté de manger et de camper dans la forêt. Nous redescendions donc vers le sud. Nous traversons le grand village, toujours aussi désert. Nous suivons le cours de la rivière.
Tout à coup Fildak cries :
- Des lances !!! Des lances !!!
Par réflexe – grand bien – tout le monde se met en position. Face à nous, se trouvent environ 200 lances. Je vois un éclat de Gan se refléter dans une des lances qui nous font face- Hé bien Hé bien-
Je me retourne : Derrière nous se trouve également des lances-
- Fildak derrière aussi !!!
Je sens les hommes trembler... Nous sommes pris en tenaille par 200 lances en face de nous, et un nombre encore inconnu derrière
AAAAA LLLLAAAAA CCCHHHAAAAARRRRGGGGEEEE
Personne ne semble réagir je commence à courir au devant des autres, les 200 lanciers sont à environs 300 pas, je suis 10 pas devant tout le monde à présent et je hurle :
DEFEENNSSSE A LA COUVERRRRTUUURREE
Je brandis ma défense de bois
ARRRRCCCHHEEERRRSSS ENNN SSSOOUUUUTIIEEENNN
LAAANNNCCIIIEERRRRRRSSSSS EN AVANNNNTTTT
Tout le monde s’ébranle dans un cri de rage.
200 pas devant nous je comprends que seules quelques lances sont en roche de Rok, je suis rejoint par le gros des troupes. Nous distançons les lanciers derrière nous, 100 pas :
ARRRCCHHHEEERRRSSSS
90 pas
80 pas
Notre première volée atteint les lignes adverse
FIIILLLLDDAAAAKKKK DDDRROOOIITTTEEE
La partie sous le commandement de Fildak se prépare à contourner et écraser l’ennemi.
30 pas Notre deuxième volée touche et abats en grand nombre.
Les archers ennemis commencent tout juste à décocher sur nous.
Les défense de bois encaissent la plus grande parties des flèches
Contact.
Leur première ligne est écrasée, je baisse la tête juste à temps pour éviter qu’une lance ne perce le crâne par l’oeil et sent que mon crâne s’ouvre.
Je perce, avec mon couteau je tranche les gorges...l’ennemi qui tente de s’enfuir est écrasé par les hommes de Fildak.
Ceux-là sont défaits...
DEEEERRRIIIIEERRRREEEE
Un de mes hommes me dis quelque chose que je ne comprends pas
- Ca c’est du défi !!! Faisons honneur à Rok !!!! lui répondis-je
Il semblait toujours inquiet, mais se ragaillardit.
Les lances étaient en place, et les archers couraient pour retourner derrière nous.
Alors qu’ils allaient s’installer derrière nous je les arrêtais et les plaçais coller devant notre première ligne de lances. J’envoyais également une vingtaine de lances surveiller les fuyards- on ne sait jamais- et s’occuper des blessés
Face à nous 300 lances se dessinaient, sur 3 rangées...Je ne voyais pas s’ils avaient des archers ou pas... j’installais les défenses de bois devant les archers.
100 pas. J’ordonne aux archers d’attendre. L’ennemi charge
DEECCOOOCCHHHEEZZZZ !!
90pas Nos flèches fauche bien plus qu’espéré
PLUSSS VITEEEEE
70 pas
Seconde volée
Fauchage impressionnant, la 3eme ligne marche sur ceux qui tombent afin de poursuivre la charge
PLUSSS VVIITTEEEE
50 pas
Première volée ennemi, les défense de bois absorbent une nouvelle fois l’essentiel du choc
3e volée encore plus meurtrière
ARCCHHEERRRRRSSSS AU SOUTIENNNNNN
Les archers traversent les rangs pour se placer à l’arrière.
20 pas, seconde volée ennemi. Cette fois, plusieurs des nôtres tombent. Fildak et moi prenons également une flèche. A la jambe pour lui, au bras pour moi.
CHARRRGGEEE
Nos lanciers s’ébranlent
Contact
Nos archers lancent leurs flèches à la main pour nous soutenir. Moins efficace que lorsqu’elle sont lestées, mais cela montre bien notre détermination.
La lutte est âpres, les lances qui nous font face ont en majorité des pointes de roche de Rok. Mes lanciers m’empêchent d’être en première ligne, chaque fois que je veux passer ils me retiennent volontairement...
Les hommes de Fildak semblent avoir une ouverture
FILLDDAAAKKK DDDROOIITT SUUURRR LEUURRSSS ARCHERRSSSSS
Il lance l’assaut, mais ne peut pas suivre. Ses hommes percent la ligne ennemie et foncent droit sur les archers qui se débandent... Fildak les laisse leur courir après un moment...
FFIILLDAAAKKK lui hurlé-je !!
DEMI-TOOOUUURRRRRRRR hurla-t-il
Ses hommes se retournent.
Carnage.
VIIIICCCTTOOIIIRRREEEEEEE
Je suis repris en coeur par les hommes.
Je finit par comprendre pourquoi mes hommes m’empêchaient d’atteindre la première ligne : Une partie de la peau de mon crâne pendouille lamentablement...
Gan s’en va prendre du repos. Nous restons proches des lieux de l’affrontement. Notre victoire aura sûrement refroidit les ardeurs de l’ennemi.
Je fais récupérer toute le roche de Rok de l’ennemi.
De leurs cotés nous dénombrons 200 morts et de nombreux blessés que je fais achever : 350 morts environs donc De notre coté, 50 morts et une centaine de blessés. Plus ou moins grave. Tout en me faisant soigner, je souligne la bravoure de nos archers.
Je me fais reposer la peau là où est sa place initiale. Avec quelques fibres d’une corde je me fais recoudre, avant de bénir cette blessure avec la roche de Rok réchauffée par le feu de Lur, ce qui achève de m’épuiser. J’ai juste le temps de demander aux hommes d’organiser des gardes pour la nuit, auprès des feux.
Gan se lève. Tous sont encore épuisés de la lutte de la veille. Fildak a des difficultés à se déplacer mais il a gardé l’esprit clair- pas de fièvre, au moins il survivra-. Nous constatons que l’ennemi dispose de roche de Rok, et qu’il a tenté de nous prendre en tenaille, il insiste sur le fait que j’ai vite compris ce qu’il risquait de nous arriver...Je lui dis que ce qui m’inquiète le plus est que Von ne soit finalement bien plus puissante que tout ce que nous avions pu imaginer pour faire déserter des villages de cette taille afin de réunir autant d’hommes pour tenter de nous écraser par un mouvement si bien calculé...avec en plus le fait qu’il dispose de roche de Rok...
Nous nous retirons, en bon ordre, mais lentement car épuisés. Nous arrivons tout juste à l’orée de la forêt pour le coucher de Gan. Nous installons le campement.
Le lendemain nous traversons la forêt et arrivons au point de rendez-vous. A ma grande surprise, malgré le temps qui avait passé depuis l’envois du message, personne n’était encore arriver. Les hommes profitent de cette nuit pour se reposer, l’esprit serein. Nous restons encore le jour suivant. Toujours personne.
J’envoie quelques messagers...
Jour suivant.
Personne n’arrive de la journée, je m’en inquiète. Durant la nuit un messager de Rasmir arrive. Kirak avait raison, les 200 lances qui avaient bifurqué n’étaient qu’une diversion. Rok-Lur avait dû faire face à 500 lances, avec lui et Kirak aux commandes, mais Kirak avait trouver la mort dans l’affrontement. Nous avions perdu 50 lances et mis en déroute l’ennemi, qui était venu très clairement pour la roche de Rok. Un prisonnier lui avait avouer que son villages se trouvait à près d’une lune de marche, que toute menace était donc écartée et qu’il attendait ma réponse pour nous rejoindre.
Kirak était mort, mon protégé était mort... J’enrageais de n’avoir aucune nouvelle des 3 armées de Gurak, Gafur et Luror. Malgré la mort de Kirak, les hommes semblaient soulagés que leur villes soient sauves.
A la fin de la journée suivante, une armée s’approchait par le nord en longeant la large rivière. Je faisais mettre tout le monde en ordre de bataille, lorsque un soldat cria
Lorik !!! ce à quoi il s’entendît répondre Larik !!!
L’armée de Luror...
Luror arriva. Nous partagions le feu, lui, moi, Fildak, et quelques autres. D’abord j’informais tout le monde de la mort de Kirak et des information que j’avais reçu de Rasmir. Je demandais leur conseil quant à la sagesse de faire venir ou non les troupes qui étaient retournés à « Kur Da’Ast’ ».
- Je suis désolé pour Kirak, Kur, commença Luror. Pour la gestion des affaires de « Kur Da’ Ast’ » je te recommande mon frère Lurir pour l’administration de Rok-Lur, conjointement à Rasmir , avec ses hommes, de façon à rassurer les habitants...
Il allait continuer mais je l’interrompais :
- Oui, tu as raison, tout le monde est d’accord ?
Le conseil acquièsca.
- Luror, fait parvenir la nouvelle à ton frère, je te laisse ce plaisir, j’envoie un messager à Rasmir de mon côté, il confirma avant de reprendre :
- Kur, dis moi, que s’est-il passé ? je t’ai déjà vu blessé, j’ai déjà vu tes hommes blessés, mais là, on dirait que tu as manquer d’y laisser ta peau, et le nombre de blessés est impressionnant, et pas dans le bon sens...
- Tu n’as pas vu l’état de l’ennemi !!! lui lancé-je dans un éclat de rire
- Sérieusement, insista-t-il...
- Fildak va te raconter.
Après avoir écouter le récit de Fildak, il fut impressionner. 2 contre 1, roche de Rok, et .... Victoire....
J’encourageais Fildak à lui donner toutes les informations que nous avions pût recueillir. Le constat ne le laissait pas sans une sorte d’inquiétude et de hâte d’en découdre.
Il informa ensuite le conseil sur ce qu’il avait fait de son coté : 3 villages mineurs sous protectorats supplémentaires, et un plus grands, d’environ 500 habitants se trouvait au nord, il en arrivait tout juste. Il avait tenter de parlementer, mais les guerriers de ce village n’avaient rien voulu savoir. Mêmes leurs enfants avaient combattus. Mais dès la 2ème volée de flèches, tous s’étaient débander et s’était soumis. Attendu leur résistance, il avait pris la –judicieuse- décision de se faire payer le tribu immédiatement, forçant ainsi les hommes à la chasse. Ce village ne deviendra pas un protectorat dans l’immédiat mais ne pourra pas être un obstacle à la conquête de « Von ». Je le félicitais de ces actions. Il n’avait, tout comme nous, aucunes nouvelles, ni de Gafur ni de Girak.
Nous attendrions ici encore deux passages de Gan. Passer ce délai, nous partirions à leurs recherche.
Le lendemain, un messager arriva de Jodok et Garik, les second de Gurak et Gafur, un autre de ses fils. Ils nous informait qu’ils avaient été surpris par une embuscade dans la forêt qui les menaient à une alliance de 3 villages, regroupant 300 lances en tout. Il avaient remporter la victoire et soumis les villages en question, mais que 20 lances étaient tombés, dont Girak. Gafur en avait été informé et avait fait mettre à sac les villages qu’il était chargé de soumettre, et s’était fait assassiner par un des habitants des villages pillés.- Double catastrophe- Néanmoins, il n’avait perdu que 10 archers- Ben ça c’est une première !-.
Les villages au sud étaient donc des protectorats, les villages plus à l’ouest seraient nos ennemis pour longtemps, mais ne disposaient pas des moyens de nous nuire pour l’instant. Le messager ajouta qu’il lui avait fallu 2 jours pour arriver – Donc 2 de plus pour l’armée-. Mais que ne disposant pas de général ils s’était réunis et venaient vers nous.
J’informais les soldats que nous serions probablement tranquilles pour les 3 à 4 jours à venir. Je les incitais également à la prudence si « Von » se décidait à venir à notre rencontre, même si cela était peu probable.
3 jours plus tard, l’armée était réunie.
Une demi-lune s’était écoulée depuis le début de la campagne. J’avais perdu beaucoup d’hommes, beaucoup de blessés, ne pourraient pas se battre avant une autre demi-lune. J’avais déjà perdu Gafur, Gurak, pire Kirak... quand encore une missive parvînt de Rasmir, contresigné par Kuzir et Feuldek : Koyir était mort...
Les pertes sont énormes, trop énormes, pour que je ne prenne pas le temps de prendre les bonnes décisions. Notre campement était bien situé. L’ennemi ne pouvait que difficilement nous y surprendre.
Avec le soutien du conseil, je réorganisais totalement l’administration décisionnaire de « Kur Da’ Ast’ ». Le temps pour les messagers d’aller et revenir, pour les ordres les interrogations et les confirmations, nous resterions ici, les blessés auront donc le temps de récupérer totalement.
Une demi-lune plus tard :
Kozir était en charge de Lur-Kourk
Lurir prenait le commandement de Rok-Lur
Feuldek reprenait la main sur Rok Kourk
Rasmir prendrait le commandement de Rok-Fark.
Ils ont également pour ordre de choisir officiellement un second qui leur succédera, si un autre malheur devait survenir.
50 lanciers et 100 archers nous ont été envoyés, et des provision de Toulrouk et de légumes sont arrivées.
Je nomme Jodok, Garik et Fildak officiellement Généraux.
Les blessés ont finalement récupérés entièrement, notamment grâce à une plante que nous ont montrer les habitants du petit village que Fildak et moi avions pris comme protectorat.
Généraux présents : Luror, désigné comme second général de la campagne, si je n’était plus en mesure de la mener moi-même. Jodok, Garik ; qui avait vu son père et un de ses frères disparaître, et Fildak. Avec le ralliement de quelques combattants de nos protectorats, l’armée compte :
Equipé en roche de Rok
990 lanciers
320 archers
Ralliés: leur général : Ofdurik.
120 lanciers.
50 archers.
Que nous équipons en roche de Rok. Un total de 1110 Lanciers et 370 archers.
Ofdurik avait donc déjà ses troupes
Je séparais le reste comme suit :
Luror, Fildak, Jodok et Garik se voit confier 170 lances et 80 archers
Pour ma part le reste consistait donc en 310 lanciers et 100 archers.
Mes décisions semblant être pleinement appliquées et acceptées à « Kur Da’ Ast’ », la campagne allait pouvoir reprendre. Les soldats avaient été bien nourris, aguerris, ils voulaient désormais s’illustrer pour se voir récompenser des plus belles huttes de briques, des meilleures morceaux, de la défense de bois, ultime reconnaissance du courage d’un guerrier.
Nous partons.
Traversée de la forêt.
A ma grande surprise, ainsi qu’à celle des habitants qui nous croyaient partis, le village était de nouveau peuplé à notre arrivée. L’alarme sonnait dans le village alors que Gan se couchait.
L’armée fonça sur le village pour l’encercler. Personnes ne fût tuer.
J’appris que de la roche de Rok avait été récemment découverte dans les montagnes qui entourait « Von », et que des marchands de chez nous leur avait appris à l’utiliser – Ceux là !!! -.
Von comptait dans les 3000 habitants, et que les villages le long du la rivière étaient leurs alliés, 5 villages le long de la rivière qui comptaient en moyenne 1000 habitants. Et que 3 villages dans les montagnes alentours étaient des villages tributaires, ces villages n‘étaient pas des protectorats, mais « achetaient » la paix à l’alliance de « Von ».
Une estimation réaliste des forces de l’adversaire était enfin faisable.
Un total de 10000 habitants, en estimant à 3000 enfants, 3500 femme et 3500 hommes. Cela faisait près de 3000 guerriers mobilisables en tout et pour tout. Il faut déduire les 350 de la première bataille. En prenant en compte le fait que tous ne pourrait pas bénéficier de protection de cuir adéquate, et que la roche de Rok n’avait été découverte que depuis 1 cycle ou 2. nous aurions maille à partir avec sûrement 1500 réels combattant. Le combat s’annonçait rude. Mais nous avions pour nous l’effet de surprise, car l’alliance de « Von » nous pensait repartis. Malgré les appels de mes généraux d’appeler des renforts de Kur Da’ Ast’, je restais intransigeant, cela était hors de question. Je ne justifiais même pas mon choix, ce à quoi peu d’entre était habitués, mais ils finirent par accepter ma décision.
Je demandais à ce village de ne pas intervenir et de nous remettre toute la roche de Rok qu’ils avaient en leur possession, sous peine de représailles démesurées. Certains de nos soldats avaient parlé de ce que j’avais fait quelques cycles auparavant lors d’une révolte, même si très peu d’entre eux en avaient été témoins. Et c’est l’esprit serein que nous prîmes la route pour le village suivant dès le lever de Gan.
Gan venait de passer sa mi-course, lorsque nous voyions poindre les premières huttes de briques du village.
A ma grande surprise il était déserté. Les ennemis avaient donc commencé à se réunir. Demain pour le coucher de Gan nous devrions atteindre le village de « Von » ; la confrontation devrait se faire demain avec Gan en son zénith. Les plaines qui nous entouraient étaient verdoyantes nourries par ce jumeau de Kirk. L’absence d’arbres proche du village empêcherait nos ennemis d’effectuer une embuscade. Les soldats rassasièrent leur faim dans le village, et quelques bêtes furent abattues pour accompagner ce repas, sûrement le dernier pour une partie d’entre eux. De ce que nous en savions, Von se trouvait à 1 journée et demi de marche au nord-ouest, en s’écartant du jumeau de Kirk, et un autre village fédéré se trouvait à 1 journée, en longeant le jumeau de Kirk, droit vers l’ouest. Un autre se trouvait également à 1 journée, vers le nord, et un autre se situait également à une journée entre Von et nous. L’ennemi se regrouperait sûrement vers cette ville. Je décidais de nous arrêter ici jusqu’au prochain lever de Gan. Je réunis mon conseil à la lumière de Lur.
Nous nous accordions sur le lieu de réunion des forces ennemis ; pour tous il était évident que le village entre nous et Von serait le point d’union, et que les autres villages seraient désertés.
Nous convenions donc de nous diriger vers l’ouest sur une demi-journée en longeant le jumeau de Kirk, de camper aux bords, avant de bifurquer droit vers le nord, de cette façon, nous arriverions probablement à rencontrer l’ennemi sous le regard de Gan.
Je décidais que moi et Luror occuperions le centre de l’armée. Nous serions flanquer de Fildak et Ofdurik sur notre droite, et de Garik et Jodok sur notre gauche. Je repartis les défense de bois entre les armée, de façon à couvrir un maximum de lanciers des flèches ennemies. Nous devions appliquer notre désormais traditionnelle technique de la mâchoire. Le centre contient, et les mâchoires se referment.
Nous arrivions au devant du village. Comme attendu, les forces ennemies s’y étaient regroupées. Nous étions déjà en position à 500 pas. L’ennemi n’avait pas profiter des hauteurs des huttes de briques du village pour ses archers, mais nous faisions face à une armée bien plus énorme qu’attendu :
Environ 1000 lances et 600 archers. Ils avaient adopté une formation à laquelle nous n’avions encore jamais fait face.
Au centre 300 archers, flanquer de 200 lanciers de chaque cotés. Et 100 lanciers poster derrière eux. Les deux ailes consistaient en leur centre de 150 archers flanquer de 100 lanciers de chaque cotés et de 50 sur leurs arrières. Les ailes disposaient d’armement en pierre taillé, voire même en os, mais le centre disposait de roche de Rok.
Ils prévoyaient que nous chargions et détruire nos lignes et notre moral avant le contact. Cependant il restait en position d’attente. – grand bien nous fasse, ils nous redoutent quand même-
J’ordonnais à nos ailes d’adopter la même formation que je venais de faire prendre, avec l’aide de Luror au centre :
1 Ligne de lanciers porteur de défense de bois, suivis du reste des lanciers, entourés des archers. Me voici donc en première ligne, avec ma défense de bois, Luror plus loin à droite. Les archers avaient ordre de s’avancer à 90 pas et d’arroser les lanciers ennemis sur les flancs, dès que je donnerai la charge. Un messager transmis mon conseil à nos ailes, qui dès qu’elles passeraient, devaient se jeter sur les archers ennemis qui ne manqueraient pas de reculer derrière les lances sur leurs arrières. Toute ma stratégie reposait sur nos défense de bois et leur résistance.
Je demandais aux ailes d’attendre à 200 pas que le centre soit engagé avant de se jeter dans la mêlée
- Luror !! c’est l’heure de la gloire !!! Allons mes amis !!!
150 pas.
100 pas
CHARRRRRRGGGEEEEEEE
Les flèche ennemies commencent à tomber sur nous, et se fichent en grand nombre dans les défenses de bois, même si quelques-uns tombent, le gros est protégé.
70 pas.
Nos archers se sont figés et commencent... les flancs des archers ennemis du centre, dépourvu de défenses de bois son décimés, mais commencent leurs manoeuvres pour nous croquer. L’aile droite de l’ennemi, se croyant à l’abri se tourne pour soutenir leur centre.- trop tôt-
50 pas
les volées s’enchaînent sans s’arrêter, telle la pluie. Les défenses de bois tiennent le choc, je comprends enfin la raison pour laquelle ils ont disposé leurs archers au centre : 2 rangées de 100 qui tirent l’une après l’autre...
30 pas
La pluie cesse, les lanciers remplacent les archers en face de nous, les lanciers flanquer, ammoindris, en nombre et en moral se rabattent tout de même. L’aile gauche de l’ennemi opère le même mouvement que leur aile droite
AIIIILLLLLLLEEEEESSS !
Nos ailes s’ébranlent.
20 pas, un dernier regard à gauche et à droite
Luror semble plus qu’heureux, notre aile droite est déjà en train de charger l’aile gauche de l’ennemi qui ne semble pas avoir encore réagit à ce mouvement
A gauche notre aile charge également dans un cri de guerre, mais l’aile qui lui fait face se range déjà pour les contenir et cesse leur tirs sur nous.
10 pas
Chaaaaaaaaaarrrgggeeeeeee !!!
La première ligne abandonne les défenses de bois
Contact. Une lance m’embroche malgré mon armure de cuir, tout me semble se dérouler comme au ralenti, je fiche ma lance dans la gorge de celui qui vient de m’infliger cette blessure, j’évite les flèches que les archers lancent à la main. Je brise la lance qui entrave mes mouvements, couvert par quelques lanciers qui m’entourent. Je saisit mon couteau, saisi les lances ennemis qui se dresse face à moi, avec les mains, et plante mon couteau encore et encore, je tourne sur moi-même et tranche, encore et encore. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11.... cela ne s’arrête pas, une flèche me touche à la tête, qui a été lancé à la main, je suis face aux archers ennemis, avec une dizaines de mes lanciers qui semblent avancer au même rythme que moi. Sur ma droite Luror, semble être dans le même état que moi, les lanciers des flancs sont toujours contenus, et leur centre a été décimé. En voyant Luror poindre les archers reculent et ne disposent plus de quoi que ce soit à nous jeter.
Lanciers !!!!!!
Les lanciers m’entourant chargent les archers dont certains se font percer de part en part, les autres commencent a s’enfuir, j’ordonne la poursuite.
Sur ma droite arrive Fildak qui, avec Ofdurik, a mis en déroute l'aile adverse, qui ne l’avait pas vu arriver et qui s’était faite embrocher par l’arrière, il s’apprête a se rabattre sur les lances qui font face aux miennes, alors qu’elles commencent à se débander.
Fildakkk !!!! Poursuit les autres !!!!
Il fige ses lignes et rejoint Ofdurik à la poursuite des adversaires vaincus.
Luror !!! Achève les !!!
Le sourire sur ses lèvres ensanglantées, il mène ses troupes pour le massacre.
Je laisse mes lanciers partis à la poursuite des archers désarmés et reprend le commandement de mes lances de gauches qui ont maille à partir avec le renfort de 100 lances détachées de l’aile droite ennemie...
Je vois que notre aile gauche s’est débandé, décimé par les archers mais que Jodok et Girak tente de rétablir le calme à environ 300 pas derrière. Il me reste encore 150 lances engagées, qui se voient désormais de nouveau sous une pluie fine. Avec 10 de mes lanciers je repars en quête des défense de bois
Tennnnezzzz !!!
L’ennemi envoie bientôt 100 lances de plus en renfort pour encerclez mes 150 désormais au contact avec 100, toujours sous une pluie fine
Archers !!!!!!
Nos archers rester en réserve reprennent leurs esprits et commencent a pilonner les renforts. Volte-face j’arrive au milieu des miens, dont seuls une centaine restent en état de combattre. Leur armure de cuir ont beau résister aux lances de pierres taillésleur moral avait baissé qui redouble d'ardeur avec mon arrivée. Je passe en première ligne, pour leur permettre de se reposer un peu, à l’abri des défenses de bois, qui nous permettent de reculer, sans trop subir de contact.
Du sang viens se loger dans oeil gauche
JOOODOOOKKKKK !!!! GIRAKKKKKK !!!
Je ne sais pas s’ils m’entendent, ou si les survivants sont encore capables de se battrent. Nous continuons de reculer, sans nous briser.
Tout à coup l’ennemi ne nous poursuit plus, et commence à prendre la fuite
Jodok et Girak sont arrivés, ont décimé les archers ennemis et commencent à attaquer leurs lignes arrières. Je stoppe notre recul
Chargggeeeeee !!!!
L’ennemi est massacré, et j’ordonne la poursuite des survivants.
Pas de Prisoniierrrrrrrrrrrrrrrrrrs !!!!
Gan a depuis longtemps passer son zénith, et s’en va prendre du repos.
Tous les blessés adverses sont méticuleusement exterminés.
Sur mon estimation de 1600, environ 1400 sont désormais morts.
Toutes les troupes se réunissent dans le village abandonné un peu plus loin.
Nos pertes sont d’environ 300 lances, 50 archers, principalement sur notre aile gauche, et à peu près tous sont blessés, dont une 100aines gravement, dont on ne sait pas encore s’ils survivront ou pas.
Les blessés sont soignés avec la plante cicatrisante que nous avions découverte à Rok-Fark.
Les hommes étaient épuisés, mais loin d’avoir perdu le moral : Ils veulent du sang, plus de sang...
Nous restions ici pendant 2 jours. Personne ne vînt à notre rencontre.
Au conseil que j’invitais à partager le feu, après que nos plus graves blessures furent soignées, je demandais leurs avis et constats sur la bataille
- Victoire coûteuse commença Luror, mais l’ennemi ne peut plus rien à présent. Une victoire coûteuse et TOTALE !!! Il éxultait.
Jodok et Garik demandèrent pardon pour leur « échec », je les rassurais comme je le pouvais : leurs défenses de bois avaient cédés mais ils avaient réussi a réunir les troupes au bon moment !
Fildak et Ofdurik partageaient mon point de vue, ils avaient perdu beaucoup d’hommes également à cause des défenses de bois qui avaient cédé de leur coté. En gros... le centre avait eu de la chance ; je les regardais d’un oeil noir :
- La chance ? LA CHANCE VOUS DITES ??????? Je m’emportais et fût interrompu par Luror
- En effet, ce n’était pas de la chance, c’était la Volonté de Rok et Lur !!
Je me calmais. Avant de poursuivre :
- Pour la conquête de Von, je réclame votre conseil.
- Tout simplement, on prends des otages dans chaque villages pour un cycle, commença rapidement Luror...repris par beaucoup de membres du conseil
- Je pense a une variante annonça Girak.
Il exposa le fait que Von était d’une puissance comparable en homme à « Kur Da’ Ast’ » avant cette bataille.
- Notre victoire est la bénédiction de Rok et de Lur, qui soutiennent Kur depuis le début, Tant qu’il sera à Von, nous ne risquons, rien, mais le fait que ses gens abandonnent leurs villages pour se réunirent et combattre en groupe montre que sans la présence de Kur, Von pourrait se révolter et mettre d’éventuelles garnison réduite en déroute. Je suggère un transfert de population. Beaucoup des nôtres désirent plus de confort, de reconnaissance. Nous savons que cet endroit dispose de roche de Rok. Alors, laissons la moitié de notre armée ici. Faisons venir leurs femmes et leurs enfants et transférons les habitants de Von dépossédés vers nos actuelles villes, où ils reprendront tout à zéro, sous la garde de milliers des nôtres...
Le conseil resta bouche bée devant la lucidité du raisonnement de Girak. Seul Luror enchaîna
- Le problème c’est la distance entre Rok-Lur et « Von ». Il n’y a pas assez de points de ravitaillement pour la défendre efficacement en cas de besoin, tout en y maintenant l’ordre...
Je commençais à rire. Le conseil me regardait surpris.
- Hé bien, Hé bien... Girak, je comptais faire cela, en effet., et comme l’indique Luror, nous manquons de villes où ravitailler notre armée en marche. Mais nous avons tout loisir des les établir. N’est-ce pas Ofdurik ?
Ofdurik me regardait surpris, désappointé :
- Je ne comprends pas, Maitre Kur..., je ne suis que le général des armées de vos protectorats...
- Quel modestie, le repris-je, « Que » général ?
- Heu... j’ai peur de ne pas comprendre...
- N’ais pas peur !! surtout pas, mais tu n’es pas sans savoir que nous allons récupérer les armes en roche de Rok à la fin de cette campagne ?
- Heu, oui, mais nous pourrons vous en acheter, n’est-ce pas ?
- Non... Seules les villes et villages sous mon administration directe ont un droit d’accès à la roche de Rok, Tous nos marchands qui vous en ont vendu seront démasqués et exécutés dès mon retour
- Mais vous savez que jamais nous ne vous attaquerons ?- pas aussi malin que je le pensais...-
- Ofdurik... lui annonçait Fildak, Kur te demande de réunir les membres des protectorats qui ont permis à ton armée d’exister sous ton autorité...De les réunir, d’intégrer Kur Da’ Ast’ An’ Rok... il fût interrompu par Luror
- Et d’intégrer des habitants de « Von », afin d’agrandir les protectorats et d’en faire une ville plus grande, plus riche, et ayant à disposition de la roche de Rok...
Je rit vraiment fort sous ce ciel étoilé, en me levant, et les hommes hurlèrent :
VICCCTTOOIIRRREEEE
Je les repris :
VIICCCTTOOOIIIRRREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!
Les soldats de Ofdurik reprenaient en coeur avec tous.
- Tu comprends ce que je veux dire Ofdurik ?
- A présent oui répondit-il, un grand sourire sur ses lèvres.
Après notre entrée dans la ville de Von nous avions appris que leur roche de Rok était le tribu des villages des montagnes... Ils maîtrisaient bel et bien la « marche sur l’eau » ... époustouflant d’ingéniosité : Ils faisaient flotter sur les eaux de grands assemblages de bois : Pour la pêche, ils utilisaient des sortes d’échelles de cordes aux mailles très étroites. Pour le transport, ils tractaient ces assemblages depuis les bords pour remonter ou descendre les rivières qui leurs étaient praticables.
La pêche se déroulait sur « Von », une immense étendue d’eau, qui ne semblait pas se finir- le bout du monde ?-
L’annexion à Kur Da ‘ Ast’ stipulait que 1 homme sur 3, 1 femmes sur 3, et la moitié des enfants soient déplacés vers les lieux de nos choix. Les huttes des déportés seront confisqués à notre profit, et nous en disposerions à notre convenance. J’envoyais des messagers en terre de « Kur Da’Ast’ », demandant la venue des femmes et des enfants des guerriers qui souhaitaient s’installer, et également de ceux disparus, escorté par 500 soldats et leur familles, dès la fin de la prochaine récolte qui devrait avoir lieu dans 2 lunes sur les rive de Kourk.
Je profitais de ce temps pour affermir notre position dans la zone, en choisissant ou faisant choisir les futur déportés et leurs destinations.
J’informais également Fildak de mon intention de lui confier la fondation et l’administration d’une ville qui nous servirai de relais, et de place forte à l’endroit où nous avions rassemblé nos armées après notre première bataille contre les forces de « Von ».
Je tentais une approche diplomatique avec les villages des montagnes. Je voulais qu’ils rejoignent le nouvel agrandissement de « Kur Da’Ast’An’ Rok ». Ces villages n’étaient peuplés que de 200 à 300 habitants. Je leur offrais l’accès à nos techniques, des vivres, en échange de leur reconnaissance de mon autorité et l’arrivée de nouveaux habitants... Ce dernier point remettant en cause l’autorité de leurs chefs sur leurs villages ils refusèrent. Il mobilisèrent leurs armées. 150 combattants... J’alignais 500 hommes pour leur faire face, mais les soldats assassinèrent leurs chefs et, devant mon armée me jurèrent allégeance, à moi et mes représentants, et acceptaient toutes mes conditions. Je leur fît immédiatement cadeau d’une quantité non négligeable de grain en signe de respect- que je n’avais pas- et d’amitié- encore moins...-. Je demandais à Girak de s’occuper de l’administration de ces 3 villages, que je lui demandais de rassembler en une seule ville dans la mesure du possible ; et de me demander tout ce dont il aurait besoin pour mener cette mission à bien. Son autorité fût avaliser par les représentants des villages en question ainsi que par mon conseil.
3 lunes plus tard.
Nos soldats s’installaient avec leurs familles.
« Von » elle même restait sous mon autorité.
Les 3 autres villages de l’alliance de « Von » sous l’autorité de Fildak, Jodok et Luror.
Les 3 villages des montagnes commençaient leurs unions depuis que les prémices d’une ville commençaient à émerger près d’une rivière, qui leur servait jusqu’ici de frontière entre eux.
Les 2 villages relais n’en formeraient plus qu’un, car seulement distant d’une demi-journée, les échanges étant facilités par les « Marcheurs de l’eau ».
Je demandais à Raknur de se charger des détails.
Raknur était le général qui avait conduit les nouveaux arrivants.
Afin de parachever la pacification de « Von », je réunis le conseil au complet à l’exception de Kuzir et Rasmir, à qui je confiais la garde de nos villes, avec 500 hommes- Peu mais bien assez pour repousser toutes incursions des pilleurs du sud et un raid éventuel qui serait venu du nord.
Le conseil partageais le feu dans la ville de « Von » :
- J’ai besoin de nouveaux généraux. Annoncé-je. Certains s’inquiétèrent pour leurs positions. Je poursuivait : Il m’en faut 10 de plus que nous ne sommes actuellement pour administrer et protéger nos nouvelles conquêtes.
Année 10 et 11 de Rok-Lur
Malgré quelques rebelles parmi les déportés qui furent sanctionnés de la plus sanglante manière, les habitants du pays de « Von » se faisaient à l’idée de vivre ailleurs que leur terre de naissance, d’autant plus facilement que les richesses de chez nous étaient beaucoup plus abondantes.
Ofdurik avait réussi à convaincre son village de rejoindre « Kur Da’Ast’ » ainsi que les villages sous protectorat aux alentours, avec le soutien de ses soldats de retour de « Von ».
Fildak commençait la fondation d’une ville sur le site que je lui avait indiquer. Il ne manquait pas d’éloges sur les lieux, favorables à l’agriculture, l’élevage, l’exploitation du bois, des briques. Peu de temps après, des habitants de nos néo-protectorats de l’est vinrent s’installer, et également ceux du courageux village situé au nord, qui y voyaient une meilleure vie. Son armée forte de 150 lances et 50 arcs s’installait avec leurs familles, des habitants de « Von » déportés furent également laisser sur place.
Raknur rencontrai plus de difficultés à unir les 2 villages en un seul, aussi installa-t-il le centre dans le plus grand des deux, faisant du plus petit une annexe de celui-ci.
Luror était en charge de « Von » elle-même, je lui avais imposer Jodok comme second dans cette ville. Ni l’un ni l’autre n’étaient content de ce que je leur offrais, ce à quoi je leur répondis que cela était indispensable que l’un reste pendant que l’autre partais en guerre contre les pillards.
Girak, avec les apports réguliers de briques, et de grains poursuivait son oeuvre avec un grand succès, nombre des nôtres souhaitaient s’installer dans ces montagnes, bénie par Rok lui-même.
Gonir, anciennement commandant d’une partie de mes archers tenait la ville relais entre « Von » et les villages de Ranur. Cette ville était entourée par de grandes prairie herbeuse, et semblait particulièrement convenir à l’élevage, même si cela nécessitait de faire garder les barrière de cordes jour et nuit...Gonir commençait à élever des barrières en bois en remplacement des cordes...
Le village le plus à l’ouest avait été, par élection du conseil confier à Kuryiar, anciennement commandant des lanciers de Luror. Village désormais majoritairement peuplé d’habitants de Rok-Lur et de Rok-Kourk.
Le village le plus au nord, fût placé, par mes soins, sous le commandement de Koyiar, fils cadet de Koyir, second de Kirak, qui avait su maintenir la discipline de nos lances face aux pilleurs alors que Kirak venait de perdre la vie.
Les villages de l’extrême ouest, pillés par Gafur, avaient refait leurs forces et effectuaient des raids réguliers sur nos protectorats au sud et sur la ville en construction de Fildak qui les contenait sans difficultés, quand il parvenait à les atteindre.
Dans l’ensemble, ces années furent consacré à la construction, l’intégration des nouveaux peuples et la création d’un système d’administration et de contrôle de nos nouveaux territoires.
Chaque ville trouva son nom.
Année 12 de Rok-Lur
Situation récapitulative :
Kur An’Von’Ta’Rok ; Administrateurs : Luror et Jodok Population : 1200 hommes, 1300 femmes, 1000 enfants. Soldats : 300 ( Kur élu de Von et de Rok) : Import : Roche de Rok, Animaux. Export : Grains, Bois, Cordes, Briques, fournisseur de « Marcheurs de Leau »
Au nord, d’où venait la rivière qui rejoignait le fleuve qui y coulait :
Oléa’Ta’Rok ( Bienfait de Rok) Administrateurs : Girak : 500 hommes, 500 femmes, 600 enfants. Soldats : 100. Mais presque tous pouvaient être armés et étaient régulièrement entraînés : Export roche de Rok, Import tout le reste, développement encore soutenu
Le fleuve qui coulait à « Kur An’Von »remontait vers
Oléa’Ta’Jido ( Bienfait de Jido, nom du dieu de ce fleuve) Administrateur : Gonir, Population : 700 hommes, 800 femmes, 1000 enfants. Soldats : 200
Export : Grains, Cordes, Briques, « Marcheurs de l’eau », Import Bois, animaux
Ce village se situait à l’endroit où Jido mourrait pour laisser son fils cadet rejoindre Kur’An’ Von et son fils aîné.
Kurok. ( petit jeu de mot) Administrateur : Kuriyar, population 800 hommes, 700 femmes, 800 enfants. Soldats : 300. 200 de plus mobilisables et entraînés, les 300 restants mobilisables, mais peu entraînés...
Import : Roche de Rok. Auto suffisant pour le reste. Village soutenu pour la défense contre les pillards
En retournant vers l’est :
Kur’An’JidoTa’Rok ( Kur élu de Jido et Rok) Administrateur : Ranur, toujours séparé en deux parties, cette ville n’en était pas une à proprement parler, mais 2 administrées par Ranur. Population : 700 hommes, 800 femmes, 1000 enfants. Soldats : 200.
Import : Bois, roche de Rok, animaux Export : Grains, cordes, plantes guérisseuses
Toutes ces villes bénéficiaient du commerce des « Marcheurs de l’eau »
Le village au nord de celui-ci était alimenter par une rivière indépendante de Jido, et avait vu de nombreux immigrants venir s’y installer des villages des alentours, à qui nous avions proposer avec succès notre protectorat, mais qui avait eu de mauvaises années de chasse et de récolte, par dépit, ou espoir, ils étaient donc venus, cordialement acceuillis par Koyiar, qui y avait vu une source de main d’oeuvre inespéré :
Oléa’Ta’Got ( bienfait de Got, le dieu de la terre local) : Population – Incroyable développement- 1200 hommes, 1300 femmes, 1500 enfants
Export : Animaux en grande quantité Import Grains, briques Auto-suffisance pour le reste
La ville de Fildak faisait joindre l’ancien pays de « Von » au reste de « Kur’Da’Ast’ ».
Oléa’Ta’Kur ( bienfaits de Kur, en mon honneur, évidemment).
Population : 1000 hommes, 800 femmes, 1200 enfants.
Soldats : 500.
Ville totalement soutenue en tant qu’emplacement stratégique désormais, même si elle était de moins en moins dépendante de l’aide extérieure.
Vers l’ouest : Tribus de pillards, au sud, protectorats, au nord, 1 protectorats et des Tribus de pillards, à l’est Protectorats, cerner sur leur nord de tribus de pillards
Sur la route du sud-est,
Kirk-Rok, administrateur : Ofdurik
Population : 700 hommes, 800 femmes, 1000 enfants
Soldats : 200
Import : roche de Rok, bois, animaux Export : Grains, cordes.
Enfin, la zone originelle de Kur Da’ Ast’
Lur-Kourk, administrateur : Kozir
Population: 1200 hommes 1200 femmes, 1500 enfants
Soldats : 400
Centre agricole.
Rok-Kourk Administrateur Feuldek Population : 2000 hommes et 2400 femmes, 3000 à 4000 enfants
Très grand centre agricole et point de défense
Soldats : 700
Le commerce se développe entre les villes reliées par Kirk et Kourk, grâce aux « Marcheurs de l’eau »
Rok-Fark : Administrateur Rasmir : Population : 750 hommes, 800 femmes, 900 enfants. Export de bois en grande quantité, de plantes médicinales, d’animaux Import de grains.
Soldats : 200
Problèmes d’approvisionnement en Eau importants.
Rok-Lur : Capitale de « Kur Da’ Ast’ »
Population : 2500 hommes, 3000 femmes, presque 5000 enfants.
Exportateur principal de roche de Rok, la capitale était désormais totalement dépendante de la production des autres villes pour sa survie, de plus les problème d’approvisionnement en Eau prenait des proportion inquiétante, nous forçant même à aller à Lur-Kourk pour notre subsistance.
Bien que je sois contraint de voyager dans tout le Royaume, ma résidence principale se trouvait ici, avec mes 3 femmes, 2 maîtresses et 10 enfants que j’avais adopter après la mort de leurs parents. Je n’avais toujours pas d’enfant de mon sang, et il semblerait que Rok et Lur est décidé, dans leurs sagesse, que je n’en aurais pas...
Hormis les raids des pillards, sans conséquences notables, les problèmes d’approvisionnement en eau de Rok-Lur et Rok-Fark étaient ma principale préoccupation, les exécutions publiques et particulièrement atroces des marchands surpris à l’export de roche de Rok en dehors du royaume avaient eu leurs effets sur ceux qui aurait pût être tenter et cela semblait amuser les spectateurs...
Je repensais sans cesse à Kirak en ces temps où l’eau manquait. Rok-Kourk était, grâce à lui, devenue plus productive et avait une partie protégé par 2 bras d’eau... Sûrement lui aurait déjà eu une réponse.
Je faisais d’innombrables allers et retours entre Rok-Lur et Rok-Fark pour comparer, tenter et expérimenter afin de résoudre, ou au moins d’amoindrir nos problèmes d’eau.
Un jour, alors que j’avais le pied posé dans uns petite rigole d’eau, l’un de mes messagers ne pût s’empêcher :
- Maitre Kur, m’interpella-t-il. Me montrant mon pied dans l’eau.
Je regardais et lui demandais ce qu’il avait :
- L’eau se scinde en deux, et gonfle sur votre pied Maître
- Oui, je le vois, exprime toi clairement !! m’emportais-je
Il se ragaillardit et reprit :
- Hé bien !! C’est simple, bouchon une rivière nous aurons plus d’eau !!
- Je ne crois pas qu’il y aura...... Je m’interrompais
- Ta conclusion est stupide, mais ton idée est excellente !!
Je lui demandais son nom : Kirok... je ne pût m’empêcher de penser à Kirak, je le bombardais général d’administration et dans mon élan lui confiait les rennes de la formation des messagers et de leurs dispositions dans le royaumes pour optimiser les communications et les rapports.
Je retournais immédiatement à Rok-Lur. Je demandais que l’on recense l’ensemble des cours d’eau, ruisseaux et rivières dans les montagnes alentours :
Kirok s’employa à me faire une carte la plus détaillé possible du secteur de Rok-Lur.
Le lendemain, j’ordonnais de creuser de profondes rigoles, en partant des zones les plus élevé en direction d’un immense trou qu’il fallait creuser également, dans le bas de Rok-Kourk.
Le reste de l’année je ne m’occupais que de cela.
Année 13 de Rok-Lur
Mes généraux et soldats commençaient à se satisfaire de leurs richesses et des maigres combats contre de petits groupes de pillards, de moins en moins fréquents. Nos jeunes, par contre rêvaient de se distinguer au combat, d’avoir de meilleures demeures, d’être mieux considéré, ce qui dans l’état actuels des choses n’étaient pas envisagé, mais je mettrais à profit cette velléité, dès que je le pourrais.
En ce début d’année, les travaux touchaient à leur fin.
Nous cassons les uns après les autres les roches et terres qui obstruaient l’entrée de l’eau qui tout à coup s’engouffrait et ruisselait dans les profondes rigoles creusées à cet effet.
L’immense bac se remplissait peu à peu, de plus en plus vite, avant de déborder et de laisser s’écouler l’eau en direction de Lur-Kourk, en bas sous les applaudissement du public !!
Un mélange entre le pied dans la rigole et la géniale idée de Kirak à l’époque du débordement de Kourk.
Kirok fut grandement récompenser de son travail, lui qui avait recenser et décider de où et comment prendre l’eau pour la mener au bac.
A sa demande, je fondais une école de messagers à Lur-Kourk, que je plaçais sous son autorité, centre névralgique me dit-il de la majeure partie des messages en transit.
Le reste de l’année fût consacré à adapter cet oeuvre à Rok-Fark ainsi qu’à son amélioration à Rok-Lur.
Comme convenu lors du conseil, l’armée se réunit à Lur-Kourk.
1000 lances, 300 archers, 10 messagers, 30 accompagnateurs chargés de s’occuper des animaux que nous emmenons avec nous et 50 porteurs chargés de fournitures diverses.
Nous allons traverser des bois, des plaines, des collines. Gafur s’occupe de 300 lances et 100 archers., Luror également. Le reste est sous mon commandement direct. Rasmir est en charge de la gestion des 80 accompagnateurs, et me seconde dans mon commandement.
Kirak est en charge de Rok-Lur.
Koyir, qui commence à se faire vieux s’occupe de Rok-Kourk, son fils Kuzir de Rok-Fark, tous les deux doivent également assurer la sécurité de nos protectorats du sud.
Feuldek est en charge de Lur-Kurk, et chargé, avec Kirak de la protection de l’ouest, au cas où nous ne les aurions pas intercepter.
En tout, 800 guerriers étaient assignés à la défense de « Kur Da’ Ast’ » pendant notre campagne, même si tous n’étaient pas équipés d’armes en roche de Rok. Il ne restait donc que les femmes, les enfants, des vieux, et des invalides pour exploiter nos ressources.
Premier jour de marche vers l’ouest.
Nous longeons Kirk, le fils de Kourk au milieu d’une forêt clairsemé, et arrivons à notre premier protectorat, un village de 50 habitants. Ils fûrent surpris à notre arrivée, mais ravis de ce que nous allions faire. Bien sûr, ce village ne pouvait pas nourrir autant d’entre nous, et les soldats comprennait enfin la raison pour laquelle j’avais emmener des animaux avec nous...
Le chef du village nous informait des dernières nouvelles de l’ouest.
Le lendemain nous firent halte dans notre dernier protectorat. Nous n’avions pas marcher autant que je le voulais, mais ce village comptait désormais 500 habitants, et offrait toute la nourriture d’on nous avions besoin, leur récolte ayant été particulièrement généreuse.- Il faudra penser à en faire une annexe de « Kur Da’ Ast’ » ; Kirk-Kur, sonne bien -. Je m’aperçut que ce village disposait d’outils en roche de Rok, en petite quantité, certes, mais suffisamment pour être voyant.
Je demandais à Gafur s’il avait laissé, ou fait parvenir de la roche de Rok ici. Il me répondit que non. Ma loi la plus importante avait donc été enfreinte.
Je demandais au chef du village où il avait obtenu la roche de Rok. Il ne semblait pas savoir que j’en avais interdit l’export hors de « Kur Da’ Ast’ » car il me répondit sans peur que des commerçants lui en avait échanger contre différentes denrées, et matériaux, et expliquer comment l’utiliser...
Cela risquait de poser des problèmes si « Von » disposait de roche de Rok...
C’est alors qu’arriva un messager :
Un groupe de pilleur était venu du nord-est. Kirak les avait devancé et ils bifurquaient vers Rok-Fark. Kirak campait sur ses positions au cas où il ne s’agirait que d’une diversion d’un plus gros groupe de pilleurs, environ 200 certifiés. Des messagers étaient envoyés vers Rok-Kourk et Lur-Kourk, pour dépêcher des hommes à Rok-Fark.
Je décidais d’envoyer la moitié du groupe de Luror, sous le commandement de Rasmir, 150 lances et 50 archers rebroussèrent chemin alors que la nuit était déjà bien avancé, sous la protection de Lur. J’aurais préféré y envoyer Luror, mais ce dernier avaient les yeux luisants de fureur rien qu’à l’idée de ne plus faire parti de l’expédition. Je décidais de diviser l’armée amoindrie en 4 parties plus petites au lieu de 3.
Gafur, Luror, et le second de Gafur ; Gakur : 200 lances, 50 archers.
Moi : 250 lances, 100 archers.
Chaque groupe aurait pour mission, sur les bases des informations recueillies de soumettre les villages pillards à 1 jour de marche d'ici. Ordre impératif : Si l’un d’entre nous rencontre des force de Von, il doit en informer immédiatement les autres groupes, et décider du lieu de réunion des armées.
J’avais toute confiance en notre défense en « Kur’Da’Ast’ », aussi je ne m’en préoccupais pas réellement. Le retour de Rasmir n’avait que pour but de montrer ma puissance à mon peuple en même temps que de continuer à l’affirmer à nos voisins.
Gakur bifurquait donc vers le sud, où 2 villages d’environs 100 habitants avait l’habitudes de s’allié pour venir pillé le village que nous quittions.
Gafur continuait le long de Kirk. Un village de 200 habitants s’y trouvant.
Luror allait droit vers le nord. 3 ou 4 villages d’une centaines d’habitants chacuns. Il avait insister, il voulait visiblement prouver ses talents de général...
Je prenais donc la direction supposé de « Von ». Normalement à 2 ou 3 jours de marches, avec de nombreux villages disséminés sur sa route sur lesquels nous avions peu d’informations., si ce n’est qu’ils se situaient le long d’une rivière, qui seraient de la même taille que Kirk.
Mon second se nommait Fildak. Il venait de Lur-Kourk, et avait grandement contribuer à ce que sa fondation se passe particulièrement bien. La moitié des hommes sous mes ordres étaient arrivés en même temps que lui, il lui vouait autant de respect que je les intimidais. J’avais grandi avec bon nombre de l’autre moitié des hommes, certains étaient déjà présent à la bataille de la vallée, et avait fait toute les batailles avec moi. Ceux-là méprisait Fildak, parfois à la hauteur du culte qu’il me vouait, à moi, l’élu de Rok et de Lur. Je ferais en sorte de séparer ces 2 groupes lors des batailles.
Gan était à son zénith lorsque nous rencontrons le premier village non protégé. L’alarme résonne à notre arrivée. Au loin, courent les femmes et les enfants- il n’y a nulle part où se cacher... -. 25 lances nous font face...
Un peuple fier !!! lancé-je aux troupes.
Ils méritent notre respect !! Baisser vos lances !!
J’allais parlementer avec eux. Ils nous avaient pris pour de « simples pillards », qu’ils ne savaient pas qu’il s’agissait de moi, le « Grand Kur » - hé bien hé bien...-
Ils acceptèrent de devenir un protectorat. Fildak, qui était issu d’un village de cette taille avait négocier le tribu.- Village sans intérêt, très peu peuplé, seulement irrigué par une toute petite rivière, vivant essentiellement du troc des peaux de ses chasses-. Ils nous indiquaient qu’au moins 10 villages nettement plus important se trouvaient vers le nord-ouest. Et que Von était, au final le nom de l’alliance de ces 10 villages, nommé du nom du plus grand qui se situait près de la « Grande Eau »- Qu’est-ce que c’est que ça ?-. Ils ne pouvaient pas nous dire le nombre d’habitants, mais leur chef me dit qu’en tout, ils représentaient au moins 50 villages comme le sien...- t’as rien de moins précis ?-
Nous commencions notre marche en direction de Von. Pour le coucher de Gan, nous étions près d’une autre rivière, celle-ci border de bois. Nous installions le campement.
Au lever de Gan, j’envoyais des messagers vers les autres groupes leur demandant de rejoindre ma position actuelle, leur indiquant que je partais en éclaireur à travers les bois, en direction de Von, expliquant également la situation du village, et un compte rendu des premiers renseignements sur Von. Quoi qu’il en soit, il faudrait au minimum 2 jours à tous pour rejoindre ce point.
La forêt semblait vide, mais plutôt étendue. Mes archers devinrent javeliniers. Nous parcourons les bois, mais ne rencontrons guère que des animaux, dont nous profitons pour le ravitaillement. Gan montrait des signes de fatigues quand nous sortions de la forêt. Nous retrouvions la rivière que nous avions quitter le matin. Nous trouvons un village déserté, visiblement dans l’urgence...
Nous mangions avant que Gan ne se soit totalement endormi. J’ordonnais l’extinction des feux, et une garde doublé pour la nuit.
Au matin, personne n’était venu, et personne ne semblait disposer à venir. A en juger par la taille du village et les huttes de briques, ce villages comptait environ 500 à 700 habitants. Fildak pensait tout comme moi qu’il s’agissait de Von, pour le moins l’un des membres de l’alliance, en périphérie. Je confiais à Fildak mon impression que 50 fois le village nouvellement protégé me semblait sûrement sous-estimé de moitié. Fildak était surpris de mon impression, mais motiva ses hommes selon mon estimation.
Je décidais que nous passerions une demi-journée à explorer en avant de la rivière. Nous trouvions un autre village, également déserté, mais celui-ci comptait probablement le double d’habitants du précédent. Un second village un peu plus tard, déserté également, de sûrement 200 habitants – Un protectorat ?- quand nous nous sommes éloignés de la rivière en direction du nord.
Nous avions le temps de retourner au premier village déserté de manger et de camper dans la forêt. Nous redescendions donc vers le sud. Nous traversons le grand village, toujours aussi désert. Nous suivons le cours de la rivière.
Tout à coup Fildak cries :
- Des lances !!! Des lances !!!
Par réflexe – grand bien – tout le monde se met en position. Face à nous, se trouvent environ 200 lances. Je vois un éclat de Gan se refléter dans une des lances qui nous font face- Hé bien Hé bien-
Je me retourne : Derrière nous se trouve également des lances-
- Fildak derrière aussi !!!
Je sens les hommes trembler... Nous sommes pris en tenaille par 200 lances en face de nous, et un nombre encore inconnu derrière
AAAAA LLLLAAAAA CCCHHHAAAAARRRRGGGGEEEE
Personne ne semble réagir je commence à courir au devant des autres, les 200 lanciers sont à environs 300 pas, je suis 10 pas devant tout le monde à présent et je hurle :
DEFEENNSSSE A LA COUVERRRRTUUURREE
Je brandis ma défense de bois
ARRRRCCCHHEEERRRSSS ENNN SSSOOUUUUTIIEEENNN
LAAANNNCCIIIEERRRRRRSSSSS EN AVANNNNTTTT
Tout le monde s’ébranle dans un cri de rage.
200 pas devant nous je comprends que seules quelques lances sont en roche de Rok, je suis rejoint par le gros des troupes. Nous distançons les lanciers derrière nous, 100 pas :
ARRRCCHHHEEERRRSSSS
90 pas
80 pas
Notre première volée atteint les lignes adverse
FIIILLLLDDAAAAKKKK DDDRROOOIITTTEEE
La partie sous le commandement de Fildak se prépare à contourner et écraser l’ennemi.
30 pas Notre deuxième volée touche et abats en grand nombre.
Les archers ennemis commencent tout juste à décocher sur nous.
Les défense de bois encaissent la plus grande parties des flèches
Contact.
Leur première ligne est écrasée, je baisse la tête juste à temps pour éviter qu’une lance ne perce le crâne par l’oeil et sent que mon crâne s’ouvre.
Je perce, avec mon couteau je tranche les gorges...l’ennemi qui tente de s’enfuir est écrasé par les hommes de Fildak.
Ceux-là sont défaits...
DEEEERRRIIIIEERRRREEEE
Un de mes hommes me dis quelque chose que je ne comprends pas
- Ca c’est du défi !!! Faisons honneur à Rok !!!! lui répondis-je
Il semblait toujours inquiet, mais se ragaillardit.
Les lances étaient en place, et les archers couraient pour retourner derrière nous.
Alors qu’ils allaient s’installer derrière nous je les arrêtais et les plaçais coller devant notre première ligne de lances. J’envoyais également une vingtaine de lances surveiller les fuyards- on ne sait jamais- et s’occuper des blessés
Face à nous 300 lances se dessinaient, sur 3 rangées...Je ne voyais pas s’ils avaient des archers ou pas... j’installais les défenses de bois devant les archers.
100 pas. J’ordonne aux archers d’attendre. L’ennemi charge
DEECCOOOCCHHHEEZZZZ !!
90pas Nos flèches fauche bien plus qu’espéré
PLUSSS VITEEEEE
70 pas
Seconde volée
Fauchage impressionnant, la 3eme ligne marche sur ceux qui tombent afin de poursuivre la charge
PLUSSS VVIITTEEEE
50 pas
Première volée ennemi, les défense de bois absorbent une nouvelle fois l’essentiel du choc
3e volée encore plus meurtrière
ARCCHHEERRRRRSSSS AU SOUTIENNNNNN
Les archers traversent les rangs pour se placer à l’arrière.
20 pas, seconde volée ennemi. Cette fois, plusieurs des nôtres tombent. Fildak et moi prenons également une flèche. A la jambe pour lui, au bras pour moi.
CHARRRGGEEE
Nos lanciers s’ébranlent
Contact
Nos archers lancent leurs flèches à la main pour nous soutenir. Moins efficace que lorsqu’elle sont lestées, mais cela montre bien notre détermination.
La lutte est âpres, les lances qui nous font face ont en majorité des pointes de roche de Rok. Mes lanciers m’empêchent d’être en première ligne, chaque fois que je veux passer ils me retiennent volontairement...
Les hommes de Fildak semblent avoir une ouverture
FILLDDAAAKKK DDDROOIITT SUUURRR LEUURRSSS ARCHERRSSSSS
Il lance l’assaut, mais ne peut pas suivre. Ses hommes percent la ligne ennemie et foncent droit sur les archers qui se débandent... Fildak les laisse leur courir après un moment...
FFIILLDAAAKKK lui hurlé-je !!
DEMI-TOOOUUURRRRRRRR hurla-t-il
Ses hommes se retournent.
Carnage.
VIIIICCCTTOOIIIRRREEEEEEE
Je suis repris en coeur par les hommes.
Je finit par comprendre pourquoi mes hommes m’empêchaient d’atteindre la première ligne : Une partie de la peau de mon crâne pendouille lamentablement...
Gan s’en va prendre du repos. Nous restons proches des lieux de l’affrontement. Notre victoire aura sûrement refroidit les ardeurs de l’ennemi.
Je fais récupérer toute le roche de Rok de l’ennemi.
De leurs cotés nous dénombrons 200 morts et de nombreux blessés que je fais achever : 350 morts environs donc De notre coté, 50 morts et une centaine de blessés. Plus ou moins grave. Tout en me faisant soigner, je souligne la bravoure de nos archers.
Je me fais reposer la peau là où est sa place initiale. Avec quelques fibres d’une corde je me fais recoudre, avant de bénir cette blessure avec la roche de Rok réchauffée par le feu de Lur, ce qui achève de m’épuiser. J’ai juste le temps de demander aux hommes d’organiser des gardes pour la nuit, auprès des feux.
Gan se lève. Tous sont encore épuisés de la lutte de la veille. Fildak a des difficultés à se déplacer mais il a gardé l’esprit clair- pas de fièvre, au moins il survivra-. Nous constatons que l’ennemi dispose de roche de Rok, et qu’il a tenté de nous prendre en tenaille, il insiste sur le fait que j’ai vite compris ce qu’il risquait de nous arriver...Je lui dis que ce qui m’inquiète le plus est que Von ne soit finalement bien plus puissante que tout ce que nous avions pu imaginer pour faire déserter des villages de cette taille afin de réunir autant d’hommes pour tenter de nous écraser par un mouvement si bien calculé...avec en plus le fait qu’il dispose de roche de Rok...
Nous nous retirons, en bon ordre, mais lentement car épuisés. Nous arrivons tout juste à l’orée de la forêt pour le coucher de Gan. Nous installons le campement.
Le lendemain nous traversons la forêt et arrivons au point de rendez-vous. A ma grande surprise, malgré le temps qui avait passé depuis l’envois du message, personne n’était encore arriver. Les hommes profitent de cette nuit pour se reposer, l’esprit serein. Nous restons encore le jour suivant. Toujours personne.
J’envoie quelques messagers...
Jour suivant.
Personne n’arrive de la journée, je m’en inquiète. Durant la nuit un messager de Rasmir arrive. Kirak avait raison, les 200 lances qui avaient bifurqué n’étaient qu’une diversion. Rok-Lur avait dû faire face à 500 lances, avec lui et Kirak aux commandes, mais Kirak avait trouver la mort dans l’affrontement. Nous avions perdu 50 lances et mis en déroute l’ennemi, qui était venu très clairement pour la roche de Rok. Un prisonnier lui avait avouer que son villages se trouvait à près d’une lune de marche, que toute menace était donc écartée et qu’il attendait ma réponse pour nous rejoindre.
Kirak était mort, mon protégé était mort... J’enrageais de n’avoir aucune nouvelle des 3 armées de Gurak, Gafur et Luror. Malgré la mort de Kirak, les hommes semblaient soulagés que leur villes soient sauves.
A la fin de la journée suivante, une armée s’approchait par le nord en longeant la large rivière. Je faisais mettre tout le monde en ordre de bataille, lorsque un soldat cria
Lorik !!! ce à quoi il s’entendît répondre Larik !!!
L’armée de Luror...
Luror arriva. Nous partagions le feu, lui, moi, Fildak, et quelques autres. D’abord j’informais tout le monde de la mort de Kirak et des information que j’avais reçu de Rasmir. Je demandais leur conseil quant à la sagesse de faire venir ou non les troupes qui étaient retournés à « Kur Da’Ast’ ».
- Je suis désolé pour Kirak, Kur, commença Luror. Pour la gestion des affaires de « Kur Da’ Ast’ » je te recommande mon frère Lurir pour l’administration de Rok-Lur, conjointement à Rasmir , avec ses hommes, de façon à rassurer les habitants...
Il allait continuer mais je l’interrompais :
- Oui, tu as raison, tout le monde est d’accord ?
Le conseil acquièsca.
- Luror, fait parvenir la nouvelle à ton frère, je te laisse ce plaisir, j’envoie un messager à Rasmir de mon côté, il confirma avant de reprendre :
- Kur, dis moi, que s’est-il passé ? je t’ai déjà vu blessé, j’ai déjà vu tes hommes blessés, mais là, on dirait que tu as manquer d’y laisser ta peau, et le nombre de blessés est impressionnant, et pas dans le bon sens...
- Tu n’as pas vu l’état de l’ennemi !!! lui lancé-je dans un éclat de rire
- Sérieusement, insista-t-il...
- Fildak va te raconter.
Après avoir écouter le récit de Fildak, il fut impressionner. 2 contre 1, roche de Rok, et .... Victoire....
J’encourageais Fildak à lui donner toutes les informations que nous avions pût recueillir. Le constat ne le laissait pas sans une sorte d’inquiétude et de hâte d’en découdre.
Il informa ensuite le conseil sur ce qu’il avait fait de son coté : 3 villages mineurs sous protectorats supplémentaires, et un plus grands, d’environ 500 habitants se trouvait au nord, il en arrivait tout juste. Il avait tenter de parlementer, mais les guerriers de ce village n’avaient rien voulu savoir. Mêmes leurs enfants avaient combattus. Mais dès la 2ème volée de flèches, tous s’étaient débander et s’était soumis. Attendu leur résistance, il avait pris la –judicieuse- décision de se faire payer le tribu immédiatement, forçant ainsi les hommes à la chasse. Ce village ne deviendra pas un protectorat dans l’immédiat mais ne pourra pas être un obstacle à la conquête de « Von ». Je le félicitais de ces actions. Il n’avait, tout comme nous, aucunes nouvelles, ni de Gafur ni de Girak.
Nous attendrions ici encore deux passages de Gan. Passer ce délai, nous partirions à leurs recherche.
Le lendemain, un messager arriva de Jodok et Garik, les second de Gurak et Gafur, un autre de ses fils. Ils nous informait qu’ils avaient été surpris par une embuscade dans la forêt qui les menaient à une alliance de 3 villages, regroupant 300 lances en tout. Il avaient remporter la victoire et soumis les villages en question, mais que 20 lances étaient tombés, dont Girak. Gafur en avait été informé et avait fait mettre à sac les villages qu’il était chargé de soumettre, et s’était fait assassiner par un des habitants des villages pillés.- Double catastrophe- Néanmoins, il n’avait perdu que 10 archers- Ben ça c’est une première !-.
Les villages au sud étaient donc des protectorats, les villages plus à l’ouest seraient nos ennemis pour longtemps, mais ne disposaient pas des moyens de nous nuire pour l’instant. Le messager ajouta qu’il lui avait fallu 2 jours pour arriver – Donc 2 de plus pour l’armée-. Mais que ne disposant pas de général ils s’était réunis et venaient vers nous.
J’informais les soldats que nous serions probablement tranquilles pour les 3 à 4 jours à venir. Je les incitais également à la prudence si « Von » se décidait à venir à notre rencontre, même si cela était peu probable.
3 jours plus tard, l’armée était réunie.
Une demi-lune s’était écoulée depuis le début de la campagne. J’avais perdu beaucoup d’hommes, beaucoup de blessés, ne pourraient pas se battre avant une autre demi-lune. J’avais déjà perdu Gafur, Gurak, pire Kirak... quand encore une missive parvînt de Rasmir, contresigné par Kuzir et Feuldek : Koyir était mort...
Les pertes sont énormes, trop énormes, pour que je ne prenne pas le temps de prendre les bonnes décisions. Notre campement était bien situé. L’ennemi ne pouvait que difficilement nous y surprendre.
Avec le soutien du conseil, je réorganisais totalement l’administration décisionnaire de « Kur Da’ Ast’ ». Le temps pour les messagers d’aller et revenir, pour les ordres les interrogations et les confirmations, nous resterions ici, les blessés auront donc le temps de récupérer totalement.
Une demi-lune plus tard :
Kozir était en charge de Lur-Kourk
Lurir prenait le commandement de Rok-Lur
Feuldek reprenait la main sur Rok Kourk
Rasmir prendrait le commandement de Rok-Fark.
Ils ont également pour ordre de choisir officiellement un second qui leur succédera, si un autre malheur devait survenir.
50 lanciers et 100 archers nous ont été envoyés, et des provision de Toulrouk et de légumes sont arrivées.
Je nomme Jodok, Garik et Fildak officiellement Généraux.
Les blessés ont finalement récupérés entièrement, notamment grâce à une plante que nous ont montrer les habitants du petit village que Fildak et moi avions pris comme protectorat.
Généraux présents : Luror, désigné comme second général de la campagne, si je n’était plus en mesure de la mener moi-même. Jodok, Garik ; qui avait vu son père et un de ses frères disparaître, et Fildak. Avec le ralliement de quelques combattants de nos protectorats, l’armée compte :
Equipé en roche de Rok
990 lanciers
320 archers
Ralliés: leur général : Ofdurik.
120 lanciers.
50 archers.
Que nous équipons en roche de Rok. Un total de 1110 Lanciers et 370 archers.
Ofdurik avait donc déjà ses troupes
Je séparais le reste comme suit :
Luror, Fildak, Jodok et Garik se voit confier 170 lances et 80 archers
Pour ma part le reste consistait donc en 310 lanciers et 100 archers.
Mes décisions semblant être pleinement appliquées et acceptées à « Kur Da’ Ast’ », la campagne allait pouvoir reprendre. Les soldats avaient été bien nourris, aguerris, ils voulaient désormais s’illustrer pour se voir récompenser des plus belles huttes de briques, des meilleures morceaux, de la défense de bois, ultime reconnaissance du courage d’un guerrier.
Nous partons.
Traversée de la forêt.
A ma grande surprise, ainsi qu’à celle des habitants qui nous croyaient partis, le village était de nouveau peuplé à notre arrivée. L’alarme sonnait dans le village alors que Gan se couchait.
L’armée fonça sur le village pour l’encercler. Personnes ne fût tuer.
J’appris que de la roche de Rok avait été récemment découverte dans les montagnes qui entourait « Von », et que des marchands de chez nous leur avait appris à l’utiliser – Ceux là !!! -.
Von comptait dans les 3000 habitants, et que les villages le long du la rivière étaient leurs alliés, 5 villages le long de la rivière qui comptaient en moyenne 1000 habitants. Et que 3 villages dans les montagnes alentours étaient des villages tributaires, ces villages n‘étaient pas des protectorats, mais « achetaient » la paix à l’alliance de « Von ».
Une estimation réaliste des forces de l’adversaire était enfin faisable.
Un total de 10000 habitants, en estimant à 3000 enfants, 3500 femme et 3500 hommes. Cela faisait près de 3000 guerriers mobilisables en tout et pour tout. Il faut déduire les 350 de la première bataille. En prenant en compte le fait que tous ne pourrait pas bénéficier de protection de cuir adéquate, et que la roche de Rok n’avait été découverte que depuis 1 cycle ou 2. nous aurions maille à partir avec sûrement 1500 réels combattant. Le combat s’annonçait rude. Mais nous avions pour nous l’effet de surprise, car l’alliance de « Von » nous pensait repartis. Malgré les appels de mes généraux d’appeler des renforts de Kur Da’ Ast’, je restais intransigeant, cela était hors de question. Je ne justifiais même pas mon choix, ce à quoi peu d’entre était habitués, mais ils finirent par accepter ma décision.
Je demandais à ce village de ne pas intervenir et de nous remettre toute la roche de Rok qu’ils avaient en leur possession, sous peine de représailles démesurées. Certains de nos soldats avaient parlé de ce que j’avais fait quelques cycles auparavant lors d’une révolte, même si très peu d’entre eux en avaient été témoins. Et c’est l’esprit serein que nous prîmes la route pour le village suivant dès le lever de Gan.
Gan venait de passer sa mi-course, lorsque nous voyions poindre les premières huttes de briques du village.
A ma grande surprise il était déserté. Les ennemis avaient donc commencé à se réunir. Demain pour le coucher de Gan nous devrions atteindre le village de « Von » ; la confrontation devrait se faire demain avec Gan en son zénith. Les plaines qui nous entouraient étaient verdoyantes nourries par ce jumeau de Kirk. L’absence d’arbres proche du village empêcherait nos ennemis d’effectuer une embuscade. Les soldats rassasièrent leur faim dans le village, et quelques bêtes furent abattues pour accompagner ce repas, sûrement le dernier pour une partie d’entre eux. De ce que nous en savions, Von se trouvait à 1 journée et demi de marche au nord-ouest, en s’écartant du jumeau de Kirk, et un autre village fédéré se trouvait à 1 journée, en longeant le jumeau de Kirk, droit vers l’ouest. Un autre se trouvait également à 1 journée, vers le nord, et un autre se situait également à une journée entre Von et nous. L’ennemi se regrouperait sûrement vers cette ville. Je décidais de nous arrêter ici jusqu’au prochain lever de Gan. Je réunis mon conseil à la lumière de Lur.
Nous nous accordions sur le lieu de réunion des forces ennemis ; pour tous il était évident que le village entre nous et Von serait le point d’union, et que les autres villages seraient désertés.
Nous convenions donc de nous diriger vers l’ouest sur une demi-journée en longeant le jumeau de Kirk, de camper aux bords, avant de bifurquer droit vers le nord, de cette façon, nous arriverions probablement à rencontrer l’ennemi sous le regard de Gan.
Je décidais que moi et Luror occuperions le centre de l’armée. Nous serions flanquer de Fildak et Ofdurik sur notre droite, et de Garik et Jodok sur notre gauche. Je repartis les défense de bois entre les armée, de façon à couvrir un maximum de lanciers des flèches ennemies. Nous devions appliquer notre désormais traditionnelle technique de la mâchoire. Le centre contient, et les mâchoires se referment.
Nous arrivions au devant du village. Comme attendu, les forces ennemies s’y étaient regroupées. Nous étions déjà en position à 500 pas. L’ennemi n’avait pas profiter des hauteurs des huttes de briques du village pour ses archers, mais nous faisions face à une armée bien plus énorme qu’attendu :
Environ 1000 lances et 600 archers. Ils avaient adopté une formation à laquelle nous n’avions encore jamais fait face.
Au centre 300 archers, flanquer de 200 lanciers de chaque cotés. Et 100 lanciers poster derrière eux. Les deux ailes consistaient en leur centre de 150 archers flanquer de 100 lanciers de chaque cotés et de 50 sur leurs arrières. Les ailes disposaient d’armement en pierre taillé, voire même en os, mais le centre disposait de roche de Rok.
Ils prévoyaient que nous chargions et détruire nos lignes et notre moral avant le contact. Cependant il restait en position d’attente. – grand bien nous fasse, ils nous redoutent quand même-
J’ordonnais à nos ailes d’adopter la même formation que je venais de faire prendre, avec l’aide de Luror au centre :
1 Ligne de lanciers porteur de défense de bois, suivis du reste des lanciers, entourés des archers. Me voici donc en première ligne, avec ma défense de bois, Luror plus loin à droite. Les archers avaient ordre de s’avancer à 90 pas et d’arroser les lanciers ennemis sur les flancs, dès que je donnerai la charge. Un messager transmis mon conseil à nos ailes, qui dès qu’elles passeraient, devaient se jeter sur les archers ennemis qui ne manqueraient pas de reculer derrière les lances sur leurs arrières. Toute ma stratégie reposait sur nos défense de bois et leur résistance.
Je demandais aux ailes d’attendre à 200 pas que le centre soit engagé avant de se jeter dans la mêlée
- Luror !! c’est l’heure de la gloire !!! Allons mes amis !!!
150 pas.
100 pas
CHARRRRRRGGGEEEEEEE
Les flèche ennemies commencent à tomber sur nous, et se fichent en grand nombre dans les défenses de bois, même si quelques-uns tombent, le gros est protégé.
70 pas.
Nos archers se sont figés et commencent... les flancs des archers ennemis du centre, dépourvu de défenses de bois son décimés, mais commencent leurs manoeuvres pour nous croquer. L’aile droite de l’ennemi, se croyant à l’abri se tourne pour soutenir leur centre.- trop tôt-
50 pas
les volées s’enchaînent sans s’arrêter, telle la pluie. Les défenses de bois tiennent le choc, je comprends enfin la raison pour laquelle ils ont disposé leurs archers au centre : 2 rangées de 100 qui tirent l’une après l’autre...
30 pas
La pluie cesse, les lanciers remplacent les archers en face de nous, les lanciers flanquer, ammoindris, en nombre et en moral se rabattent tout de même. L’aile gauche de l’ennemi opère le même mouvement que leur aile droite
AIIIILLLLLLLEEEEESSS !
Nos ailes s’ébranlent.
20 pas, un dernier regard à gauche et à droite
Luror semble plus qu’heureux, notre aile droite est déjà en train de charger l’aile gauche de l’ennemi qui ne semble pas avoir encore réagit à ce mouvement
A gauche notre aile charge également dans un cri de guerre, mais l’aile qui lui fait face se range déjà pour les contenir et cesse leur tirs sur nous.
10 pas
Chaaaaaaaaaarrrgggeeeeeee !!!
La première ligne abandonne les défenses de bois
Contact. Une lance m’embroche malgré mon armure de cuir, tout me semble se dérouler comme au ralenti, je fiche ma lance dans la gorge de celui qui vient de m’infliger cette blessure, j’évite les flèches que les archers lancent à la main. Je brise la lance qui entrave mes mouvements, couvert par quelques lanciers qui m’entourent. Je saisit mon couteau, saisi les lances ennemis qui se dresse face à moi, avec les mains, et plante mon couteau encore et encore, je tourne sur moi-même et tranche, encore et encore. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11.... cela ne s’arrête pas, une flèche me touche à la tête, qui a été lancé à la main, je suis face aux archers ennemis, avec une dizaines de mes lanciers qui semblent avancer au même rythme que moi. Sur ma droite Luror, semble être dans le même état que moi, les lanciers des flancs sont toujours contenus, et leur centre a été décimé. En voyant Luror poindre les archers reculent et ne disposent plus de quoi que ce soit à nous jeter.
Lanciers !!!!!!
Les lanciers m’entourant chargent les archers dont certains se font percer de part en part, les autres commencent a s’enfuir, j’ordonne la poursuite.
Sur ma droite arrive Fildak qui, avec Ofdurik, a mis en déroute l'aile adverse, qui ne l’avait pas vu arriver et qui s’était faite embrocher par l’arrière, il s’apprête a se rabattre sur les lances qui font face aux miennes, alors qu’elles commencent à se débander.
Fildakkk !!!! Poursuit les autres !!!!
Il fige ses lignes et rejoint Ofdurik à la poursuite des adversaires vaincus.
Luror !!! Achève les !!!
Le sourire sur ses lèvres ensanglantées, il mène ses troupes pour le massacre.
Je laisse mes lanciers partis à la poursuite des archers désarmés et reprend le commandement de mes lances de gauches qui ont maille à partir avec le renfort de 100 lances détachées de l’aile droite ennemie...
Je vois que notre aile gauche s’est débandé, décimé par les archers mais que Jodok et Girak tente de rétablir le calme à environ 300 pas derrière. Il me reste encore 150 lances engagées, qui se voient désormais de nouveau sous une pluie fine. Avec 10 de mes lanciers je repars en quête des défense de bois
Tennnnezzzz !!!
L’ennemi envoie bientôt 100 lances de plus en renfort pour encerclez mes 150 désormais au contact avec 100, toujours sous une pluie fine
Archers !!!!!!
Nos archers rester en réserve reprennent leurs esprits et commencent a pilonner les renforts. Volte-face j’arrive au milieu des miens, dont seuls une centaine restent en état de combattre. Leur armure de cuir ont beau résister aux lances de pierres taillésleur moral avait baissé qui redouble d'ardeur avec mon arrivée. Je passe en première ligne, pour leur permettre de se reposer un peu, à l’abri des défenses de bois, qui nous permettent de reculer, sans trop subir de contact.
Du sang viens se loger dans oeil gauche
JOOODOOOKKKKK !!!! GIRAKKKKKK !!!
Je ne sais pas s’ils m’entendent, ou si les survivants sont encore capables de se battrent. Nous continuons de reculer, sans nous briser.
Tout à coup l’ennemi ne nous poursuit plus, et commence à prendre la fuite
Jodok et Girak sont arrivés, ont décimé les archers ennemis et commencent à attaquer leurs lignes arrières. Je stoppe notre recul
Chargggeeeeee !!!!
L’ennemi est massacré, et j’ordonne la poursuite des survivants.
Pas de Prisoniierrrrrrrrrrrrrrrrrrs !!!!
Gan a depuis longtemps passer son zénith, et s’en va prendre du repos.
Tous les blessés adverses sont méticuleusement exterminés.
Sur mon estimation de 1600, environ 1400 sont désormais morts.
Toutes les troupes se réunissent dans le village abandonné un peu plus loin.
Nos pertes sont d’environ 300 lances, 50 archers, principalement sur notre aile gauche, et à peu près tous sont blessés, dont une 100aines gravement, dont on ne sait pas encore s’ils survivront ou pas.
Les blessés sont soignés avec la plante cicatrisante que nous avions découverte à Rok-Fark.
Les hommes étaient épuisés, mais loin d’avoir perdu le moral : Ils veulent du sang, plus de sang...
Nous restions ici pendant 2 jours. Personne ne vînt à notre rencontre.
Au conseil que j’invitais à partager le feu, après que nos plus graves blessures furent soignées, je demandais leurs avis et constats sur la bataille
- Victoire coûteuse commença Luror, mais l’ennemi ne peut plus rien à présent. Une victoire coûteuse et TOTALE !!! Il éxultait.
Jodok et Garik demandèrent pardon pour leur « échec », je les rassurais comme je le pouvais : leurs défenses de bois avaient cédés mais ils avaient réussi a réunir les troupes au bon moment !
Fildak et Ofdurik partageaient mon point de vue, ils avaient perdu beaucoup d’hommes également à cause des défenses de bois qui avaient cédé de leur coté. En gros... le centre avait eu de la chance ; je les regardais d’un oeil noir :
- La chance ? LA CHANCE VOUS DITES ??????? Je m’emportais et fût interrompu par Luror
- En effet, ce n’était pas de la chance, c’était la Volonté de Rok et Lur !!
Je me calmais. Avant de poursuivre :
- Pour la conquête de Von, je réclame votre conseil.
- Tout simplement, on prends des otages dans chaque villages pour un cycle, commença rapidement Luror...repris par beaucoup de membres du conseil
- Je pense a une variante annonça Girak.
Il exposa le fait que Von était d’une puissance comparable en homme à « Kur Da’ Ast’ » avant cette bataille.
- Notre victoire est la bénédiction de Rok et de Lur, qui soutiennent Kur depuis le début, Tant qu’il sera à Von, nous ne risquons, rien, mais le fait que ses gens abandonnent leurs villages pour se réunirent et combattre en groupe montre que sans la présence de Kur, Von pourrait se révolter et mettre d’éventuelles garnison réduite en déroute. Je suggère un transfert de population. Beaucoup des nôtres désirent plus de confort, de reconnaissance. Nous savons que cet endroit dispose de roche de Rok. Alors, laissons la moitié de notre armée ici. Faisons venir leurs femmes et leurs enfants et transférons les habitants de Von dépossédés vers nos actuelles villes, où ils reprendront tout à zéro, sous la garde de milliers des nôtres...
Le conseil resta bouche bée devant la lucidité du raisonnement de Girak. Seul Luror enchaîna
- Le problème c’est la distance entre Rok-Lur et « Von ». Il n’y a pas assez de points de ravitaillement pour la défendre efficacement en cas de besoin, tout en y maintenant l’ordre...
Je commençais à rire. Le conseil me regardait surpris.
- Hé bien, Hé bien... Girak, je comptais faire cela, en effet., et comme l’indique Luror, nous manquons de villes où ravitailler notre armée en marche. Mais nous avons tout loisir des les établir. N’est-ce pas Ofdurik ?
Ofdurik me regardait surpris, désappointé :
- Je ne comprends pas, Maitre Kur..., je ne suis que le général des armées de vos protectorats...
- Quel modestie, le repris-je, « Que » général ?
- Heu... j’ai peur de ne pas comprendre...
- N’ais pas peur !! surtout pas, mais tu n’es pas sans savoir que nous allons récupérer les armes en roche de Rok à la fin de cette campagne ?
- Heu, oui, mais nous pourrons vous en acheter, n’est-ce pas ?
- Non... Seules les villes et villages sous mon administration directe ont un droit d’accès à la roche de Rok, Tous nos marchands qui vous en ont vendu seront démasqués et exécutés dès mon retour
- Mais vous savez que jamais nous ne vous attaquerons ?- pas aussi malin que je le pensais...-
- Ofdurik... lui annonçait Fildak, Kur te demande de réunir les membres des protectorats qui ont permis à ton armée d’exister sous ton autorité...De les réunir, d’intégrer Kur Da’ Ast’ An’ Rok... il fût interrompu par Luror
- Et d’intégrer des habitants de « Von », afin d’agrandir les protectorats et d’en faire une ville plus grande, plus riche, et ayant à disposition de la roche de Rok...
Je rit vraiment fort sous ce ciel étoilé, en me levant, et les hommes hurlèrent :
VICCCTTOOIIRRREEEE
Je les repris :
VIICCCTTOOOIIIRRREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!
Les soldats de Ofdurik reprenaient en coeur avec tous.
- Tu comprends ce que je veux dire Ofdurik ?
- A présent oui répondit-il, un grand sourire sur ses lèvres.
Après notre entrée dans la ville de Von nous avions appris que leur roche de Rok était le tribu des villages des montagnes... Ils maîtrisaient bel et bien la « marche sur l’eau » ... époustouflant d’ingéniosité : Ils faisaient flotter sur les eaux de grands assemblages de bois : Pour la pêche, ils utilisaient des sortes d’échelles de cordes aux mailles très étroites. Pour le transport, ils tractaient ces assemblages depuis les bords pour remonter ou descendre les rivières qui leurs étaient praticables.
La pêche se déroulait sur « Von », une immense étendue d’eau, qui ne semblait pas se finir- le bout du monde ?-
L’annexion à Kur Da ‘ Ast’ stipulait que 1 homme sur 3, 1 femmes sur 3, et la moitié des enfants soient déplacés vers les lieux de nos choix. Les huttes des déportés seront confisqués à notre profit, et nous en disposerions à notre convenance. J’envoyais des messagers en terre de « Kur Da’Ast’ », demandant la venue des femmes et des enfants des guerriers qui souhaitaient s’installer, et également de ceux disparus, escorté par 500 soldats et leur familles, dès la fin de la prochaine récolte qui devrait avoir lieu dans 2 lunes sur les rive de Kourk.
Je profitais de ce temps pour affermir notre position dans la zone, en choisissant ou faisant choisir les futur déportés et leurs destinations.
J’informais également Fildak de mon intention de lui confier la fondation et l’administration d’une ville qui nous servirai de relais, et de place forte à l’endroit où nous avions rassemblé nos armées après notre première bataille contre les forces de « Von ».
Je tentais une approche diplomatique avec les villages des montagnes. Je voulais qu’ils rejoignent le nouvel agrandissement de « Kur Da’Ast’An’ Rok ». Ces villages n’étaient peuplés que de 200 à 300 habitants. Je leur offrais l’accès à nos techniques, des vivres, en échange de leur reconnaissance de mon autorité et l’arrivée de nouveaux habitants... Ce dernier point remettant en cause l’autorité de leurs chefs sur leurs villages ils refusèrent. Il mobilisèrent leurs armées. 150 combattants... J’alignais 500 hommes pour leur faire face, mais les soldats assassinèrent leurs chefs et, devant mon armée me jurèrent allégeance, à moi et mes représentants, et acceptaient toutes mes conditions. Je leur fît immédiatement cadeau d’une quantité non négligeable de grain en signe de respect- que je n’avais pas- et d’amitié- encore moins...-. Je demandais à Girak de s’occuper de l’administration de ces 3 villages, que je lui demandais de rassembler en une seule ville dans la mesure du possible ; et de me demander tout ce dont il aurait besoin pour mener cette mission à bien. Son autorité fût avaliser par les représentants des villages en question ainsi que par mon conseil.
3 lunes plus tard.
Nos soldats s’installaient avec leurs familles.
« Von » elle même restait sous mon autorité.
Les 3 autres villages de l’alliance de « Von » sous l’autorité de Fildak, Jodok et Luror.
Les 3 villages des montagnes commençaient leurs unions depuis que les prémices d’une ville commençaient à émerger près d’une rivière, qui leur servait jusqu’ici de frontière entre eux.
Les 2 villages relais n’en formeraient plus qu’un, car seulement distant d’une demi-journée, les échanges étant facilités par les « Marcheurs de l’eau ».
Je demandais à Raknur de se charger des détails.
Raknur était le général qui avait conduit les nouveaux arrivants.
Afin de parachever la pacification de « Von », je réunis le conseil au complet à l’exception de Kuzir et Rasmir, à qui je confiais la garde de nos villes, avec 500 hommes- Peu mais bien assez pour repousser toutes incursions des pilleurs du sud et un raid éventuel qui serait venu du nord.
Le conseil partageais le feu dans la ville de « Von » :
- J’ai besoin de nouveaux généraux. Annoncé-je. Certains s’inquiétèrent pour leurs positions. Je poursuivait : Il m’en faut 10 de plus que nous ne sommes actuellement pour administrer et protéger nos nouvelles conquêtes.
Année 10 et 11 de Rok-Lur
Malgré quelques rebelles parmi les déportés qui furent sanctionnés de la plus sanglante manière, les habitants du pays de « Von » se faisaient à l’idée de vivre ailleurs que leur terre de naissance, d’autant plus facilement que les richesses de chez nous étaient beaucoup plus abondantes.
Ofdurik avait réussi à convaincre son village de rejoindre « Kur Da’Ast’ » ainsi que les villages sous protectorat aux alentours, avec le soutien de ses soldats de retour de « Von ».
Fildak commençait la fondation d’une ville sur le site que je lui avait indiquer. Il ne manquait pas d’éloges sur les lieux, favorables à l’agriculture, l’élevage, l’exploitation du bois, des briques. Peu de temps après, des habitants de nos néo-protectorats de l’est vinrent s’installer, et également ceux du courageux village situé au nord, qui y voyaient une meilleure vie. Son armée forte de 150 lances et 50 arcs s’installait avec leurs familles, des habitants de « Von » déportés furent également laisser sur place.
Raknur rencontrai plus de difficultés à unir les 2 villages en un seul, aussi installa-t-il le centre dans le plus grand des deux, faisant du plus petit une annexe de celui-ci.
Luror était en charge de « Von » elle-même, je lui avais imposer Jodok comme second dans cette ville. Ni l’un ni l’autre n’étaient content de ce que je leur offrais, ce à quoi je leur répondis que cela était indispensable que l’un reste pendant que l’autre partais en guerre contre les pillards.
Girak, avec les apports réguliers de briques, et de grains poursuivait son oeuvre avec un grand succès, nombre des nôtres souhaitaient s’installer dans ces montagnes, bénie par Rok lui-même.
Gonir, anciennement commandant d’une partie de mes archers tenait la ville relais entre « Von » et les villages de Ranur. Cette ville était entourée par de grandes prairie herbeuse, et semblait particulièrement convenir à l’élevage, même si cela nécessitait de faire garder les barrière de cordes jour et nuit...Gonir commençait à élever des barrières en bois en remplacement des cordes...
Le village le plus à l’ouest avait été, par élection du conseil confier à Kuryiar, anciennement commandant des lanciers de Luror. Village désormais majoritairement peuplé d’habitants de Rok-Lur et de Rok-Kourk.
Le village le plus au nord, fût placé, par mes soins, sous le commandement de Koyiar, fils cadet de Koyir, second de Kirak, qui avait su maintenir la discipline de nos lances face aux pilleurs alors que Kirak venait de perdre la vie.
Les villages de l’extrême ouest, pillés par Gafur, avaient refait leurs forces et effectuaient des raids réguliers sur nos protectorats au sud et sur la ville en construction de Fildak qui les contenait sans difficultés, quand il parvenait à les atteindre.
Dans l’ensemble, ces années furent consacré à la construction, l’intégration des nouveaux peuples et la création d’un système d’administration et de contrôle de nos nouveaux territoires.
Chaque ville trouva son nom.
Année 12 de Rok-Lur
Situation récapitulative :
Kur An’Von’Ta’Rok ; Administrateurs : Luror et Jodok Population : 1200 hommes, 1300 femmes, 1000 enfants. Soldats : 300 ( Kur élu de Von et de Rok) : Import : Roche de Rok, Animaux. Export : Grains, Bois, Cordes, Briques, fournisseur de « Marcheurs de Leau »
Au nord, d’où venait la rivière qui rejoignait le fleuve qui y coulait :
Oléa’Ta’Rok ( Bienfait de Rok) Administrateurs : Girak : 500 hommes, 500 femmes, 600 enfants. Soldats : 100. Mais presque tous pouvaient être armés et étaient régulièrement entraînés : Export roche de Rok, Import tout le reste, développement encore soutenu
Le fleuve qui coulait à « Kur An’Von »remontait vers
Oléa’Ta’Jido ( Bienfait de Jido, nom du dieu de ce fleuve) Administrateur : Gonir, Population : 700 hommes, 800 femmes, 1000 enfants. Soldats : 200
Export : Grains, Cordes, Briques, « Marcheurs de l’eau », Import Bois, animaux
Ce village se situait à l’endroit où Jido mourrait pour laisser son fils cadet rejoindre Kur’An’ Von et son fils aîné.
Kurok. ( petit jeu de mot) Administrateur : Kuriyar, population 800 hommes, 700 femmes, 800 enfants. Soldats : 300. 200 de plus mobilisables et entraînés, les 300 restants mobilisables, mais peu entraînés...
Import : Roche de Rok. Auto suffisant pour le reste. Village soutenu pour la défense contre les pillards
En retournant vers l’est :
Kur’An’JidoTa’Rok ( Kur élu de Jido et Rok) Administrateur : Ranur, toujours séparé en deux parties, cette ville n’en était pas une à proprement parler, mais 2 administrées par Ranur. Population : 700 hommes, 800 femmes, 1000 enfants. Soldats : 200.
Import : Bois, roche de Rok, animaux Export : Grains, cordes, plantes guérisseuses
Toutes ces villes bénéficiaient du commerce des « Marcheurs de l’eau »
Le village au nord de celui-ci était alimenter par une rivière indépendante de Jido, et avait vu de nombreux immigrants venir s’y installer des villages des alentours, à qui nous avions proposer avec succès notre protectorat, mais qui avait eu de mauvaises années de chasse et de récolte, par dépit, ou espoir, ils étaient donc venus, cordialement acceuillis par Koyiar, qui y avait vu une source de main d’oeuvre inespéré :
Oléa’Ta’Got ( bienfait de Got, le dieu de la terre local) : Population – Incroyable développement- 1200 hommes, 1300 femmes, 1500 enfants
Export : Animaux en grande quantité Import Grains, briques Auto-suffisance pour le reste
La ville de Fildak faisait joindre l’ancien pays de « Von » au reste de « Kur’Da’Ast’ ».
Oléa’Ta’Kur ( bienfaits de Kur, en mon honneur, évidemment).
Population : 1000 hommes, 800 femmes, 1200 enfants.
Soldats : 500.
Ville totalement soutenue en tant qu’emplacement stratégique désormais, même si elle était de moins en moins dépendante de l’aide extérieure.
Vers l’ouest : Tribus de pillards, au sud, protectorats, au nord, 1 protectorats et des Tribus de pillards, à l’est Protectorats, cerner sur leur nord de tribus de pillards
Sur la route du sud-est,
Kirk-Rok, administrateur : Ofdurik
Population : 700 hommes, 800 femmes, 1000 enfants
Soldats : 200
Import : roche de Rok, bois, animaux Export : Grains, cordes.
Enfin, la zone originelle de Kur Da’ Ast’
Lur-Kourk, administrateur : Kozir
Population: 1200 hommes 1200 femmes, 1500 enfants
Soldats : 400
Centre agricole.
Rok-Kourk Administrateur Feuldek Population : 2000 hommes et 2400 femmes, 3000 à 4000 enfants
Très grand centre agricole et point de défense
Soldats : 700
Le commerce se développe entre les villes reliées par Kirk et Kourk, grâce aux « Marcheurs de l’eau »
Rok-Fark : Administrateur Rasmir : Population : 750 hommes, 800 femmes, 900 enfants. Export de bois en grande quantité, de plantes médicinales, d’animaux Import de grains.
Soldats : 200
Problèmes d’approvisionnement en Eau importants.
Rok-Lur : Capitale de « Kur Da’ Ast’ »
Population : 2500 hommes, 3000 femmes, presque 5000 enfants.
Exportateur principal de roche de Rok, la capitale était désormais totalement dépendante de la production des autres villes pour sa survie, de plus les problème d’approvisionnement en Eau prenait des proportion inquiétante, nous forçant même à aller à Lur-Kourk pour notre subsistance.
Bien que je sois contraint de voyager dans tout le Royaume, ma résidence principale se trouvait ici, avec mes 3 femmes, 2 maîtresses et 10 enfants que j’avais adopter après la mort de leurs parents. Je n’avais toujours pas d’enfant de mon sang, et il semblerait que Rok et Lur est décidé, dans leurs sagesse, que je n’en aurais pas...
Hormis les raids des pillards, sans conséquences notables, les problèmes d’approvisionnement en eau de Rok-Lur et Rok-Fark étaient ma principale préoccupation, les exécutions publiques et particulièrement atroces des marchands surpris à l’export de roche de Rok en dehors du royaume avaient eu leurs effets sur ceux qui aurait pût être tenter et cela semblait amuser les spectateurs...
Je repensais sans cesse à Kirak en ces temps où l’eau manquait. Rok-Kourk était, grâce à lui, devenue plus productive et avait une partie protégé par 2 bras d’eau... Sûrement lui aurait déjà eu une réponse.
Je faisais d’innombrables allers et retours entre Rok-Lur et Rok-Fark pour comparer, tenter et expérimenter afin de résoudre, ou au moins d’amoindrir nos problèmes d’eau.
Un jour, alors que j’avais le pied posé dans uns petite rigole d’eau, l’un de mes messagers ne pût s’empêcher :
- Maitre Kur, m’interpella-t-il. Me montrant mon pied dans l’eau.
Je regardais et lui demandais ce qu’il avait :
- L’eau se scinde en deux, et gonfle sur votre pied Maître
- Oui, je le vois, exprime toi clairement !! m’emportais-je
Il se ragaillardit et reprit :
- Hé bien !! C’est simple, bouchon une rivière nous aurons plus d’eau !!
- Je ne crois pas qu’il y aura...... Je m’interrompais
- Ta conclusion est stupide, mais ton idée est excellente !!
Je lui demandais son nom : Kirok... je ne pût m’empêcher de penser à Kirak, je le bombardais général d’administration et dans mon élan lui confiait les rennes de la formation des messagers et de leurs dispositions dans le royaumes pour optimiser les communications et les rapports.
Je retournais immédiatement à Rok-Lur. Je demandais que l’on recense l’ensemble des cours d’eau, ruisseaux et rivières dans les montagnes alentours :
Kirok s’employa à me faire une carte la plus détaillé possible du secteur de Rok-Lur.
Le lendemain, j’ordonnais de creuser de profondes rigoles, en partant des zones les plus élevé en direction d’un immense trou qu’il fallait creuser également, dans le bas de Rok-Kourk.
Le reste de l’année je ne m’occupais que de cela.
Année 13 de Rok-Lur
Mes généraux et soldats commençaient à se satisfaire de leurs richesses et des maigres combats contre de petits groupes de pillards, de moins en moins fréquents. Nos jeunes, par contre rêvaient de se distinguer au combat, d’avoir de meilleures demeures, d’être mieux considéré, ce qui dans l’état actuels des choses n’étaient pas envisagé, mais je mettrais à profit cette velléité, dès que je le pourrais.
En ce début d’année, les travaux touchaient à leur fin.
Nous cassons les uns après les autres les roches et terres qui obstruaient l’entrée de l’eau qui tout à coup s’engouffrait et ruisselait dans les profondes rigoles creusées à cet effet.
L’immense bac se remplissait peu à peu, de plus en plus vite, avant de déborder et de laisser s’écouler l’eau en direction de Lur-Kourk, en bas sous les applaudissement du public !!
Un mélange entre le pied dans la rigole et la géniale idée de Kirak à l’époque du débordement de Kourk.
Kirok fut grandement récompenser de son travail, lui qui avait recenser et décider de où et comment prendre l’eau pour la mener au bac.
A sa demande, je fondais une école de messagers à Lur-Kourk, que je plaçais sous son autorité, centre névralgique me dit-il de la majeure partie des messages en transit.
Le reste de l’année fût consacré à adapter cet oeuvre à Rok-Fark ainsi qu’à son amélioration à Rok-Lur.
http://www.lire-des-livres.com/alice-au ... erveilles/ ( celui là se commence au commencement )
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités