Aurais-tu des sources pour appuyer tes dires ?
Non. Pas sur ce point là. Ce que je dis n'a pas valeur de preuve. C'est juste mon expérience en milieu hospitalier. Le fait d'avoir discuté avec quelques unes de ces personnes (pas seulement des coupeurs de feu. Des magnétiseurs, acupuncteurs, radiesthésistes... ), qui admettaient sans problème n'avoir aucun don mais faire cela parce que les patients, eux, croient qu'ils en ont un, et qu'ils se sentent mieux grâce à cela.
Je sais : c'est faible. Il vous suffit de nier ces expériences personnelles et je ne pourrai pas vous prouver que c'est vrai.
Il n'y a pas de publications à ce sujet. Les médecins sont réticents parce que de telles publications risquent fort d'annihiler l'effet de ces personnes sur les patients (si le patient sait qu'il s'agit d'un placébo, alors l'effet n'existe plus).
Or la plupart des médecins se fichent de la méthode (tant qu'elle n'est pas nocive évidemment) du moment qu'à la fin, le patient se sent mieux.
C'est pour cela que même les médecins qui n'y croient pas ne souhaitent en général pas interdire les coupeurs de feu dans les hopitaux. Parce que même s'ils pensent qu'il s'agit d'un placébo, l'effet placébo est bien là, et à la fin le patient dit se sentir mieux. Et pour eux c'est ca qui compte.
Tout comme certains font venir des prêtres divers pour bénir les instruments chirurgicaux, voire même le chirurgien, avant une opération, etc
Oui comme les vaccins au final. Aucune preuve scientifique mais les personnes qui le prennent se sentent certainement plus forte à lutter contre la maladie ----> L'effet placébo !
Les vaccins sont différents en cela qu'ils procèdent d'un mécanisme immunitaire connu. Il ne s'agit pas de supposer l'existence d'un mécanisme sans jamais l'avoir testé scientifiquement. Il s'agit du mécanisme des antigènes/anticorps.
Si on voulait tester la part d'effet placébo dans la vaccination, il faudrait faire un teste en double aveugle (ce qui signifie que ni le médecin ni le patient ne savent de quel groupe-test fait partie le patient) :
- Au premier groupe, on donne un véritable vaccin contre une maladie.
- Au second groupe, on donne une injection ne contenant aucune substance active.
- Au troisième groupe, on ne donne rien du tout.
Et regarder si le groupe réellement vacciné chope réellement moins la maladie concernée.
Ce serait donc des tests sur le long terme.
Bien sûr il faut prendre des groupes les plus larges possibles et répéter l'opération plusieurs fois pour en augmenter la fiabilité.