Iran

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pascal

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Ecrit le 02 sept.05, 21:00

Message par pascal »

Article interressant:



La vraie crise avec Téhéran ne concerne pas seulement les armes nucléaires, mais sa détermination à remodeler le Moyen-Orient à son image.

Il y a huit ans, une traduction-pirate du célèbre essai de Samuel Huttington ("Le Conflit des civilisations et la réforme de l'ordre mondial") est apparue à Téhéran. L'éditeur reçut une commande de 1000 exemplaires, la moitié du tirage. Le distributeur, Moustafa Tounkaboni se souvient : "On se demandait qui avait commandé une telle quantité. On eut la réponse quand on vit arriver un camion militaire appartenant au Corps des Gardes Révolutionnaires Islamiques (CGRI), qui emporta les livres". Yahya Safavi faisait partie des officiers qui reçurent un exemplaire du livre; aujourd'hui il est général, commandant en chef des Gardes. Un autre exemplaire parvint à Mahmoud Ahmadinejad, un ex-officier de réserve des Gardes, aujourd'hui président de la République Islamique d'Iran.

L'Iran est grossièrement mal compris par l'Occident ! Vu les titres des journaux en Europe et en Amérique, on pourrait penser que la crise des relations avec l'Iran ne concerne que les armes nucléaires. Mais la vraie cause est bien plus vaste, je veux parler de la détermination iranienne à vouloir remodeler le Moyen-Orient selon sa propre image, une opposition conflictuelle délibérée contre les Etats-Unis et la civilisation occidentale. Cette conception est également liée à un autre malentendu, l'idée que le régime est divisé entre des conservateurs, qui refusent tout arrangement avec l'Occident, et des modérés, plus enclins à faire revenir leur pays dans le concert des nations. En fait, le pouvoir réel en Iran est aujourd'hui entre les mains des Gardes Révolutionnaires, confortés par l'ascension d'Ahmadinejad comme président.

Tout au long des dernières années, le pouvoir a glissé, par divers moyens, entre les mains des Gardes. Un ancien officier du CGRI, Ibrahim Asghazadeh, a lui-même dit que la nouvelle élite militaro-politique avait fomenté un coup d'état "rampant". Pendant que l'ex-président Mohamed Khatami parcourait le monde cherchant à impressionner le public occidental par des citations de Hobbes et de Hégel, les Gardes ont construit un impressionnant réseau populaire à travers l'Iran et créé deux organisations politiques qui ont pignon sur rue: les Usulagara, ou fondamentalistes, et les Itharis, ceux qui se sacrifient, chacune attirant à elle les jeunes générations d'officiers, de fonctionnaires, d'entrepreneurs et d'intellectuels.

En 2002, le réseau s'est emparé du conseil municipal de Téhéran et a nommé Ahmadinejad au poste de maire. Deux ans plus tard, ce dernier émergea comme le candidat présidentiel des Gardes, battant l'ex-président Rafsanjani, un mollah devenu affairiste de second rang, et qui représentait la vieille garde des mollahs en voie de disparition.

La victoire d'Ahmadinejad était le début de la fin de la domination des mollahs. Il est le premier candidat non-mollah à devenir président depuis 1981 ! Titulaire d'un doctorat en philosophie, il est aussi le plus cultivé des six présidents islamiques qui se sont succédé en Iran, jusqu’ à ce jour. Ses origines modestes et son discours populiste lui ont gagné la confiance d'une large base, tout particulièrement parmi les pauvres gens qui se sentaient délaissés par des chefs religieux corrompus. Ceci pour les bonnes nouvelles.

Les mauvaises sont liées au fait que l'on peut s'attendre à ce que cet homme soit un formidable ennemi de l'Occident, en général, et des Etats-Unis, en particulier. Il y a un mois, le général Safavi a déclaré, devant un public d'officiers retraités de la marine, que la mission de Téhéran était de créer un monde multipolaire où l'Iran aurait une place éminente de guide de l'Islam. Plus récemment, Ahmadinejad a annoncé la mission la plus ambitieuse du gouvernement depuis des décennies, déclarant que l'objectif ultime de la politique étrangère de l'Iran n'était rien moins que "le gouvernement unifié du monde" sous la houlette du Mahdi, le messie caché des Shiites (1), appel codé à l'Islam radical. Il a continué en précisant que la seule puissance capable de s'opposer à cette vision, les Etats-Unis, étaient dans les dernières convulsions de l'agonie, une puissance en déclin (coucher du soleil, ou ofuli) qui doit céder sa place à la République Islamique renaissante (lever du soleil, ou toluee). La domination géopolitique du Moyen-Orient est le droit incontestable de la nation iranienne, sans aucune équivoque!

Les Occidentaux seraient tentés d'écarter cette rhétorique comme étant une rodomontade. Loin de là ! Il ne faut pas oublier que l'Iran, c'est la Perse, laquelle a toujours joué un rôle dominant dans l'histoire de l'Islam. C'est l'une des deux seules nations islamiques à n'avoir pas été colonisées par des empires Occidentaux. Elle occupe une place centrale dans la nébuleuse islamique mondiale, qui s'étend de l'Atlantique à l'Océan indien.

Elle a l'économie la plus florissante et l'armée la plus puissante du monde musulman. Elle est assise sur de grandes réserves de pétrole, qui prennent de jour en jour plus de valeur. La seule autre nation musulmane pouvant rivaliser ave elle, la Turquie, se tournerait plutôt vers l'Europe que vers l'univers musulman.

Le décor de la confrontation avec les Etats-Unis est ainsi en place. L'Iran est sûr de gagner, et l'histoire ne lui donne pas de raisons de s'inquiéter beaucoup de l'issue. Des étudiants radicaux comme Ahmadinejad ont déjà été les spectateurs en 1980 de la prise en otage de l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran, et les Américains n'ont rien pu faire d’autre qu'émettre de faibles protestations diplomatiques. Ils ont pu voir comment Reagan donnait raison à la célèbre déclaration de l'Ayatollah Khomeini : "l'Amérique ne peut rien faire", quand des bombes humaines libanaises envoyées par Téhéran ont tué 241 marines, près de Beyrouth, en 1982. Bill Clinton a parlé de sanctions, mais s'est confondu aussitôt en excuses pour des "erreurs passées" non précisées. Et même la guerre contre la terreur de G.W. Bush qui, au départ, a inquiété les mollahs, est en train de tourner à leur avantage stratégique. Sur le plan géographique, deux ennemis potentiels, les Baathistes et les Talibans, ont disparu. L'expulsion de la Syrie du Liban, sous la pression américaine, laisse l'Iran être la seule influence étrangère dans le pays. L'offensive américaine pour la démocratie au Moyen-Orient a ébranlé les amis traditionnels de Washington dans la région et des rivaux de l'Iran, telles l'Egypte et l'Arabie Saoudite. Le Guide Suprême Khamenei a dit récemment dans un discours : "Nous aussi, nous avons un Plan pour la région !", faisant allusion au plan américain de démocratisation.

En ce qui concerne la question nucléaire, l'Europe a rompu les négociations après que l'Iran eut repris son programme d'enrichissement de l'uranium… (L'AIEA a publié un rapport disant avoir décelé, il y a deux ans, des traces d'uranium sur un équipement fourni par le Pakistan). Pendant ce temps, les Etats-Unis devaient formuler une politique cohérente à l'égard de ce pays, autre que celle qui consiste à rester en retrait ou à critiquer les autres partenaires qui essaient de faire face à cette menace imminente. Les chances de résoudre cette impasse nucléaire ne sont pas bonnes. La nouvelle élite iranienne se sent libre, car elle est persuadée que les Américains vont bientôt quitter la région. La stratégie de l'Iran est d'attendre que G.W. Bush ait quitté la présidence, d'atermoyer lors des négociations avec l'Europe, de saigner au maximum l'armée américaine en Irak et en Afghanistan (en y encourageant les "insurgés"), d'empêcher toute résolution du conflit israélo-palestinien et de saboter tout espoir américain pour un Moyen-Orient démocratique.

Les groupes inféodés à l'Iran vont essayer de prendre le pouvoir non seulement dans certaines parties de l'Irak et de l'Afghanistan, mais aussi en Azerbaïdjan et dans les Etats du Golfe persique. Les néo-conservateurs de Washington peuvent rêver d'un changement de régime à l'intérieur de l'Iran, mais les chances d'y parvenir aujourd'hui sont nulles. La situation est sans aucun espoir ! Une diplomatie habile pourrait apporter une certaine détente, mais cela ne résultera pas d'un grand "marchandage", comme l'espérait Bill Clinton, où l'Iran renoncerait à son programme nucléaire et à son parrainage du terrorisme, en échange de meilleures relations avec Washington et de garanties de sécurité. Ce serait plutôt un petit marchandage sur des sujets sensibles, où Washington et Téhéran risquent de se faire mal mutuellement. Ce genre de choses n'était pas possible auparavant, quand le pouvoir était entre les mains de religieux qui se sabotaient mutuellement, mais avec les Gardes Révolutionnaires au pouvoir, un dialogue semble possible.

Le seul problème est que Téhéran n'en sent pas le besoin. Avec le prix du pétrole qui flambe, l'Iran gagne aujourd'hui 200 millions de dollars par jour et peut investir beaucoup d'argent pour résoudre ses problèmes sociaux et économiques. De plus, les élections présidentielles américaines de 2008 vont occuper l'attention des Américains qui se désintéresseront des questions étrangères. Entre temps, l'Iran aura, ou sera sur le point d'avoir sa bombe, et le prochain président américain préférera ne rien faire, car il sera dans la situation non enviable, soit d'offrir à l'Iran de plus grands avantages, soit de faire face à un conflit autrement plus grave que celui d'Irak.

En attendant, le professeur Huttington pourrait avoir besoin de méditer sur la loi des "conséquences inattendues"

Amir Taheri *

* Journaliste et écrivain

http://www.upjf.org/actualitees-upjf/ar ... aheri.html

pascal

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Ecrit le 02 sept.05, 21:10

Message par pascal »

Autre article intérréssant:

Derrière Téhéran, Islamabad ?, par Thérèse Delpech

LE MONDE | 02.09.05 | 13h05 • Mis à jour le 02.09.05 | 13h05


l'occasion de la traditionnelle conférence des ambassadeurs, le président de la République a indiqué que la situation créée par l'Iran avec la reprise de la conversion de l'uranium risquait de ne laisser d'autre choix que la saisine du Conseil de sécurité.

Il ne s'agit pas là d'un durcissement de la position française, mais de sa réitération. De fait, ce qui avait été initialement prévu par les Européens en cas de reprise des activités de l'usine d'Ispahan était un transfert au Conseil de sécurité dès le mois d'août, après un deuxième conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans la foulée du premier. Ce ne fut pas le cas. Mais le mois qui vient de s'écouler a pu être l'occasion d'une réflexion sur quelques questions majeures.




Première grande question : quelle est la nature exacte des relations nucléaires irano-pakistanaises ? La raison avancée par l'AIEA pour ne produire son rapport complet sur la mise en oeuvre des garanties internationales en Iran que le 3 septembre, près d'un mois après le conseil des gouverneurs (9 août), est en effet une réunion avec des experts pakistanais à la fin du mois.

Si ce report, qui sert de façon évidente les intérêts iraniens, doit aussi servir aussi ceux de l'AIEA et de la sécurité internationale, trois interrogations devraient alors être posées lors de la réunion du 3 septembre.

L'une porte sur la nature exacte de l'offre faite en 1987 par le Pakistan à l'Iran, offre découverte par les inspecteurs internationaux mais non déclarée par Téhéran, et dont l'Agence ne possède qu'une copie partielle. L'Iran prétend avoir perdu l'original. Un autre exemplaire devrait, en toute logique, se trouver au Pakistan.

Si les deux exemplaires ont été "perdus", l'AIEA pourrait demander à avoir accès à Abdoul Kader Khan ["père" de la bombe A pakistanaise, accusé d'avoir fourni à la Corée du Nord des centrifugeuses utilisées pour l'enrichis se ment d'uranium]. Celui-ci est toujours sous résidence surveillée au Pakistan. A défaut, on pourrait demander à Islamabad de fournir les résultats des interrogatoires de Khan sur cette question.

Compte tenu du précédent libyen, il n'est pas absurde de croire, comme beaucoup d'experts de cette question, qu'un plan d'arme figurait également dans l'offre. Cela d'autant plus que les services occidentaux auraient en leur possession, selon le Wall Street Journal, des informations sur les progrès de l'Iran en matière de vectorisation de l'arme.

La deuxième interrogation devrait porter sur la livraison éventuelle, par le réseau Abdoul Kader Khan, d'uranium hautement enrichi à l'Iran, en 2001. Cela a été affirmé lors d'une conférence de presse, en novembre 2004, par le Conseil national de la résistance en Iran [NCRI, mouvement d'opposition en exil plus connu sous l'appellation Organisation des moudjahidines du peuple].

Or, il se trouve que ce groupe a,jusqu'ici, fourni certaines des informations les plus précieuses sur le programme nucléaire iranien. C'est notamment lui qui, en août 2002, a dénoncé l'existence de deux sites secrets, Natanz et Arak, aujourd'hui sous surveillance, obligeant les Etats et l'AIEA à entreprendre des inspections sérieuses.

La troisième interrogation a trait aux traces d'uranium hautement enrichi découvertes sur plusieurs sites nucléaires en Iran. Après avoir prétendu que toutes les activités nucléaires avaient été conduites avec des équipements indigènes, Téhéran, confronté à des prélèvements contenant de l'uranium très enrichi, a dû reconnaître des importations.

Certaines proviendraient du Pakistan et pourraient expliquer certaines contaminations. Les fuites organisées sur ce point et savamment utilisées par Téhéran ne doivent pas cacher la question principale, qui est de savoir si toutes les contaminations sont d'origine pakistanaise. L'importance de cette question est évidente : si tel n'est pas le cas, cela signifie que l'Iran a pu produire de l'uranium hautement enrichi sur son sol.

Pourquoi le Pakistan donnerait-il un coup de main décisif à l'AIEA sur ces trois questions ? On ne voit pas bien, en effet, comment il pourrait le faire sans aggraver son propre dossier de "proliférateur". Est-ce vraiment l'intérêt d'Islamabad de relancer l'attention internationale sur le cas de M. Khan, alors que les Etats-Unis paraissent vouloir ne pas en tenir trop rigueur aux autorités pakistanaises ? Sûrement pas.

D'autre part, puisque le Pakistan n'autorise pas les inspecteurs internationaux à venir faire des prélèvements sur son propre sol, comment ceux-ci peuvent-ils conclure que les composants qui leur sont apportés à Vienne par les experts pakistanais sont bien de même nature que ceux qui ont été exportés en Iran ? En fait, ils ne le peuvent pas. Certains prétendent même ne pouvoir exclure qu'il s'agisse de composants iraniens. Mais dans ce cas, était-il si important, pour l'AIEA, d'attendre la tenue de cette réunion pour faire son rapport au conseil des gouverneurs ? La réponse est non.

Seconde grande question : y a-t-il eu production clandestine de matières nucléaires en Iran ? Cette question revient régulièrement dans les analyses. Les réponses varient avec le temps, mais il s'agit toujours d'une hypothèse de travail pour l'ensemble de ceux qui suivent le dossier iranien.

Compte tenu de l'importance cruciale de l'acquisition de matières nucléaires pour la mise au point d'une arme, l'existence d'un site clandestin qui permette d'enrichir l'uranium est même un sujet de préoccupation majeure. C'est vrai tout particulièrement pour les négociateurs européens, qui ont fait le pari d'un gel de la production de matières nucléaires avec la suspension des activités déclarées.

L'AIEA a toujours été très prudente sur ce sujet : tout en affirmant que les matières sous contrôle n'avaient pas été détournées, elle a toujours pris la peine d'ajouter que l'existence de matières nucléaires non soumises à contrôle parce que non déclarées "ne pouvait être exclue".

Cette précaution oratoire de rigueur à Vienne était, dans ce cas, aggravée par la reconnaissance, dans le rapport du directeur général du 15 novembre 2004, du fait que l'AIEA ne pouvait pas faire un bilan précis des matières nucléaires en Iran (§ 17). Cette précaution était d'autant plus nécessaire que l'Agence a fait l'expérience des limites rencontrées par ses inspecteurs quand elle veut entrer sur un site contrôlé par les militaires.

Pour l'instant, les sources ouvertes ont donné une indication précieuse sur l'existence éventuelle d'un site clandestin où des matières nucléaires auraient été présentes : la destruction en mars 2004 de six bâtiments sur le site de Lavizan-Shian à Téhéran et le creusement étrange du sol sur plusieurs mètres à certains endroits, pour empêcher la prise d'échantillons.

Cette destruction a eu lieu, comme par hasard, avant une inspection internationale qui avait été différée de cinq semaines à la demande de Téhéran... L'explication alors fournie aux inspecteurs était que ce site devait être transformé en espace vert. Le site en question étant contrôlé par les pasdaran, la conclusion avait simplement été que ce qui se trouvait sur ce site et que les inspecteurs ne devaient pas voir avait été déménagé. Où ? Mystère.

L'histoire a une coda amusante : l'"espace vert" aurait été impérieusement demandé par la municipalité de Téhéran. Or le maire de Téhéran en mars est, depuis août, président de l'Iran.


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Thérèse Delpech est directrice des affaires stratégiques au Commissariat à l'énergie atomique.

par Thérèse Delpech
Article paru dans l'édition du 03.09.05

damabiah

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Ecrit le 06 sept.05, 06:37

Message par damabiah »

La vraie crise avec Téhéran ne concerne pas seulement les armes nucléaires, mais sa détermination à remodeler le Moyen-Orient à son image.
Cela prouve qu'ils ont moins d'ambition que les USA :lol: qui veulent remodeler LE MONDE pour en faire des vassaux ! :)

yacoub

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Re: Iran

Ecrit le 30 oct.16, 01:50

Message par yacoub »

LES 45 INTERDICTIONS IMPOSÉES AUX FEMMES EN IRAN

1. Les femmes sont interdites de prendre des #selfies avec des joueurs de football. Plus précisément, «comité moral» de l'Iran a interdit aux femmes de prendre selfies avec des joueurs de football célèbres.

2. Les femmes iraniennes sont interdits de faire du #vélo. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a récemment publié une fatwa islamique en ce qui concerne l'interdiction officielle des femmes de vélos d'équitation. Il a fait valoir que «les vélos d'équitation attire souvent l'attention des hommes et expose la société à la corruption, et donc contrevient à la chasteté des femmes, et il doit être abandonné", selon les médias d'Etat de l'Iran.

3. Les cafés sont interdits d'engager des femmes. Selon la police de l'Iran, les femmes sont interdites de travailler dans des #cafés.

4. Les femmes musulmanes iraniennes ne peuvent épouser des hommes non-musulmans. Mais les hommes musulmans iraniens peuvent épouser des femmes non-musulmanes.

5. Il est interdit aux femmes de porter des #bottes sur leur pantalon. (Pourquoi? Je ne sais pas quelle est la logique islamique de l'Iran derrière tout cela.)

6. Les femmes ne sont pas autorisés à porter des #chapeaux à la place de voiles pour couvrir leurs cheveux.

7. Les femmes ne sont pas autorisés à porter des vêtements serrés qui montrent leurs #courbes du #corps.

8. Les femmes sont interdites de porter des vêtements serrés pour la #natation.

9. Les femmes sont interdites de changer leur religion ou de critiquer Muhammad, Allah, le guide suprême et d'autres dirigeants musulmans.

10. Les femmes sont interdites d'entrer dans les #stades de sport et de regarder le #sport #masculin.

11. En Iran, les #bus et les #métros sont divisés en deux sections. La partie avant plus grande est pour les hommes, la section arrière est plus petite pour les femmes. Les femmes sont interdites d'entrer dans la section des hommes, même s'il n'y a pas de sièges à gauche dans le dos et il y a beaucoup de sièges vides à l'avant du bus.

12. Selon la police morale de l'Iran, les femmes sont interdites de porter des #jambières.

13. Les femmes sont interdites de montrer brins de leurs #cheveux sur un côté. Article 683 stipule: "Ces femmes qui apparaissent dans les rues et les lieux publics sans le hijab islamique, doit être condamné de dix jours à un emprisonnement de deux mois ou d'une amende de cinquante mille à cinq cent mille rials."

14. Les femmes sont interdits de faire du #camping avec les hommes.

15. Tout type de chirurgie de la #contraception n'a pas le droit pour les femmes.

16. Les femmes sont interdits d'entrer dans les cafés ou de fumer le #narguilé.

17. Les femmes ne sont pas autorisés à demander le #divorce. Les hommes ont le droit de le faire.

18. Selon le code de la famille de l'Iran, les femmes ne peuvent pas voyager à l'étranger, sauf avec la permission de leur gardien ou tuteur naturel (mari, père, etc.). Ils peuvent également ne pas obtenir un passeport sans le consentement de leurs maris.

19. Les femmes sont interdites de porter des vêtements avec l'écriture sur eux.

20. Les femmes sont interdites de prendre leur hijab off en tout état de cause du sport, y compris dans les Jeux Olympiques.

21. Les femmes iraniennes sont interdits de poursuivre des #études dans certains domaines académiques. Le ministre du pétrole du régime iranien a fait valoir que «l'éducation des femmes dans le domaine des opérations telles que le forage et le traitement et ainsi de suite qui nécessitent des activités (physiques) dans les zones opérationnelles et des sites est inutile et ceux-ci sont masculine emplois (hommes)."

22. Les femmes ne sont pas autorisés à #travailler dans une profession quelconque si leur mari est en désaccord avec elle. L'article 1105 du Code civil dispose: «Dans les relations entre mari et femme, la position de la tête de la famille appartient exclusivement au mari." En outre, en ce qui concerne le droit du travail, l'article 1117 du Code civil indique, " le mari peut empêcher sa femme d'une occupation ou d'une profession technique qui est incompatible avec les intérêts de la famille ou de la dignité de lui ou sa femme ".

23. Les femmes sont interdites de recevoir le même montant de l'héritage que leurs parents de sexe masculin. Même si le mari meurt, la femme recevra seulement un huitième de l'héritage si elle a un enfant.

24. Les femmes sont interdits de tout #contact #physique avec les hommes, y compris les mains tremblantes.

25. Les femmes sont interdites de devenir un chef suprême.

26. Les filles, dès l'âge de 9 ans, ne sont pas autorisés à opposer à leur décision des parents de les marier.

27. Les femmes ne sont pas autorisés à opposer aux demandes de leur mari pour le #sexe. La loi du Tamkin signifie que les femmes de la soumission, l'obéissance, la pleine accessibilité et la disponibilité sexuelle sans entrave à son mari. la disponibilité sexuelle est considérée comme le devoir d'une femme et le droit d'un homme.

28. Les femmes ne sont pas autorisés à intenter des #poursuites si elles sont #violées, à moins qu'ils aient quatre témoins.

29. Les femmes sont interdites de #socialisation ou de rencontrer des hommes.

30. Les femmes sont interdits d'attirer l'attention en public par «comportement flamboyant" comme rire bruyamment.

31. Les femmes ne sont pas autorisés à montrer une partie de leur #peau à l'exception du visage. Il est encouragé à couvrir le visage aussi.

32. Les femmes ne sont pas autorisés à avoir tout type de #boissons alcoolisées.

33. Les femmes ne sont pas autorisés à #danser.

34. Les femmes sont interdits d 'etre #lesbienne. Les rapports sexuels entre deux femmes est l'adultère et les peines vont de lapidation à l'exécution.

35. Les femmes sont interdits d'écouter de la #musique "interdite".

36. Les femmes ne sont pas autorisés à avoir des #animaux de compagnie, comme un chien.

37. Les femmes sont interdites d'adopter, sauf si elles ont un mari et il convient de le faire.

38. Les femmes sont interdites de jeu dans tout type d'événement.

39. Les femmes sont interdits d'avoir des relations sexuelles ou de se marier un homme jusqu'à cinq ou six mois après leur divorce.

40. Les femmes sont interdites d'avoir des tatouages.

41. Les femmes ne sont pas autorisés à avoir des relations avant le mariage avec les hommes.

42. Dans plusieurs des provinces de l'Iran, les femmes sont interdits de faire de la musique sur scène.

43. Les femmes sont interdites d'être des juges.

44. Les femmes sont interdites de frapper leur mari, mais les hommes sont autorisés à le faire dans certaines circonstances.

45. Les femmes ne sont pas autorisés à montrer leurs bijoux en public.
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