Il y a deux propositions parallèles, l'une qui affirme qu'il faut confesser Jésus et l'autre qui indique qu'il faut croire que Dieu l'a ressuscité. A ces deux conditions le salut est possible.
agecanonix,
Quelle explication alambiquée qui obscurcit le sens du texte !!!
Je ne retiendrai de votre démonstration ce qui me semble correspondre au sens du texte et j'exclurais toutes explications spéculatives et sans preuve scriptuaire.
Effectivement Rm 10,9 procclame 2 idées : «Jésus est Seigneur» et « Dieu l'a ressuscité des morts ».
Votre défense de votre doctrine vous empeche de discerner que ce texte contient une « confession de foi » : "
Si, de ta bouche, tu confesses que Jésus est Seigneur"
Cette confession de foi exprime une CROYANCE fondatrice, Jésus est Seigneur. La structure Rm 10 fournit une première raison de croire que ce verset 9 contient une authentique «confession de foi. L'ensemble des versets 9-13 vient en effet définir la «parole de foi que nous prêchons» (v. 8) et compléter l'affirmation « le Christ justifie tout croyant» (v. 4).
Le mouvement de la pensée conduit ainsi vers le v. 9 comme vers la confession qui fondera la nouvelle économie de foi.
En Rm 10,9 on reconnait la confession de foi officielles de la primitive Église. Nous lisons la formule « Jésus est Seigneur ", en 1 Co 12,3, Ph 2, II, Ep 1,15, Phm 5.
La croyance au Seigneur Jésus résume la foi primitive ( 2 Co 4,5, Col 2,6, Ep 1,15). Parmi les Gentils, les prédicateurs de l'évangile annoncent le Seigneur Jésus et ceux qui accueillent la foi « se convertissent au Seigneur» (Ac 11,20-21 ; Ac 11,17). Au coeur de la foi primitive se situait la seigneurie de Jésus. Jésus est Seigneur
CAR «Dieu l'a ressuscité des morts». (Ep 1, 19-20, Ph 2,8-9, Ac 13,32-36, Ac 10,40.42.)
Cette seIgneurie trouve dans la résurrection son explication; Jésus tient de la résurrection sa seigneurie.
CONCLUSION : La foi au Seigneur Jésus naît de la croyance à sa résurrection et thème CENTRAL de Rm 10,9 c'est la CONFESSION de FOI («Jésus est Seigneur») qui donne le salut. La confession du Seigneur Jésus (Rm 10,9a) définit en effet la « parole de foi» (Rm 10,8). L'atteinte de ce but ultime qu'est le salul est liée chez Paul à la confession du Seigneur Jésus qui ressuscite «pour notre justification» (Rm 4,25). C'est en son nom que le croyant est baptisé et acheminé ainsi vers le salut (Rm 6,1-11 ; Ac 2,40-41). La proclamation du nom de Yahvé avait la vertu de sauver, sous l'Ancien Testament "; maintenant, le croyant qui proclame le nom du Seigneur Jésus obtiendra le salut : "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé» (Ac 16,31).
Lisez bien le texte lentement et disposez bien les personnages à leur place.
Je vous encourage à cette lecture impartiale et attentive.
Dans Romains 10, il est tout à fait clair (sauf dans la TMN !) que kurios désigne Jésus: si tu confesses
Jésus Seigneur, tu seras sauvé, CAR
le même est Seigneur de tous, (et) CAR "quiconque invoque le
nom de Seigneur sera sauvé". L'neseble du texte est bati sur le titre "kurios", insérer le mot "Jéhovah" brise la cohérence du texte et trahit la pensée de Paul. Le terme "CAR" articule l'ensemble du texte et indique que les versets sont en liens et que le "Seigneur" du v9 est celui des versets suivants.
"Si, de ta bouche, tu
confesses que Jésus est Seigneur et si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. En effet, croire dans son cœur conduit à la justice et [b
]confesser de sa bouche conduit au
salut[/b].
Car l’Ecriture dit : Quiconque croit en lui ne sera pas confondu.
Ainsi, il n’y a pas de différence entre Juif et Grec :
tous ont le même Seigneur, riche envers tous ceux qui l’invoquent. En
effet, quiconque invoquera le nom du
Seigneur sera sauvé." Rm 10,9-13 (TOB)
CONCLUSION : Romains 10 est le cas par excellence du texte dont l'analyse rhétorique implique la présence du mot kurios dans la citation. Il suffit de lire le chapitre en faisant attention aux termes clés et aux conjonctions logiques (or, donc, car...) qui articulent le raisonnement. Paul veut montrer que les chrétiens sont "sauvés" par la "confession" ou l'"invocation" de Jésus comme kurios (v. 9, 12) : "
En effet, croire dans son cœur conduit à la justice et confesser de sa bouche conduit au salut"