Comment on en arrive à des extrémistes comme Daech

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Erdnaxel

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Re: Comment on en arrive à des extrémistes comme Daech

Ecrit le 01 août16, 01:15

Message par Erdnaxel »

:lol: Et bien sûr un homme politique ne mens jamais et ne dit rien que la vérité (chante)
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Ensuite on peut dire que ce sont "les" juifs ("des" juifs: ce serait plus juste de le dire ainsi par exemple) qui ont inventé l'islam... est ce que pour autant il faut légitimer les actes criminels musulmans (car en fin de compte se seraient des victimes "de la bêtise juive") et accomplir la solution final pour régler le problème de la criminalité islamique?...je crois qu'un jour ou l'autre: il serait temps d'arrêter de faire dans la démagogie et de surfer sur "la victimisation".

Un criminel n'est pas victime, mais coupable d'être un criminel (y compris si le criminel est un musulman).

yacoub

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Re: Comment on en arrive à des extrémistes comme Daech

Ecrit le 01 août16, 02:51

Message par yacoub »

«Daech n’a pas d’avenir. Pas plus que la démocrature de Poutine»

Francis Fukuyama Pour l’historien américain, célèbre pour sa thèse sur la «fin de l’histoire», ce sont nos propres peurs qui font le lit du populisme.
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«Si nous faisons l’erreur d’envoyer des troupes contre Daech, nous sommes finis. Il attend un affrontement et nous devons le lui refuser.» Immense historien et chercheur contemporain en sciences politiques, l’Américain Francis Fukuyama est le père de la thèse de la «Fin de l’histoire», esquissée par Hegel et Marx: la fameuse «prophétie» des années 90, selon laquelle l’histoire politique de l’humanité toucherait bientôt à une fin rassurante avec la démocratie libérale. Le mur de Berlin venait à peine de tomber. Mais le mythe de la démocratie exportable à tout va est tombé, lui aussi, dans le sillage de la deuxième guerre contre Saddam Hussein. Aujourd’hui, les nouveaux totalitarismes, comme celui de Daech, ou les gouvernements autoritaires prolifèrent. L’ancien élève de Samuel Huntington, détesté de Dahrendorf («La «fin de l’histoire» est son quart d’heure de gloire») n’a pourtant rien perdu de son optimisme: «L’Etat islamique n’a pas d’avenir, pas plus que les démocratures de Poutine et Erdogan.» Et ce partisan repenti de George W. Bush d’ajouter: «Nous ne sommes pas en guerre contre le califat.»

Les attentats sont de plus en plus fréquents. Ne s’agit-il pas d’une guerre?

Non. La vraie menace serait de réagir avec excès. C’est là l’objectif du terrorisme, et surtout de Daech. Ne répétons pas l’échec retentissant de la guerre en Irak en 2003. Les citoyens exigent, à juste titre, un retour rapide à la normale. Mais il n’existe pas de solution, soyons honnêtes. Les petits attentats tragiques qui sont le fait d’individus instables, comme ceux commis récemment, et comme il y en a toujours eu aux Etats-Unis, sont par essence imprévisibles. Protéger tous les citoyens est impossible. Mais en même temps, il est hors de question de priver une partie de la population de ses droits et ses libertés, comme le prônent les courants xénophobes et racistes. C’est cela, et pas le terrorisme, qui saperait les fondements de notre démocratie.

Dans ce cas, comment se défendre de Daech?

Poursuivre les frappes chirurgicales parallèlement aux actions des troupes et des milices locales sur le terrain. Daech a récemment perdu une grande partie du territoire qu’il contrôlait et des villes aussi stratégiques que Falloujah. L’Etat islamique est en sursis; il mourra tôt ou tard. Envoyer nos soldats au Moyen-Orient ne ferait qu’empirer les choses.

Selon certains observateurs, le problème se situe au cœur même de l’islam, religion jamais réformée qui menacerait notre démocratie par la teneur politique de son credo. Partagez-vous ce point de vue?

Non. L’islam modéré n’a rien d’incompatible avec les institutions modernes, et la Malaisie et l’Indonésie en sont des cas d’école. La Turquie est à part, car selon moi, le régime d’Erdogan tient plus de l’autoritarisme que de l’islamisme. Et l’idéologie djihadiste n’a que peu d’adeptes. Certes, elle représente une menace à prendre au sérieux. Mais la principale menace pour la démocratie est ailleurs. Elle est en nous.

C’est-à-dire?

La défiance des citoyens, qui ont succombé par la peur, envers leurs institutions. Voilà ce qui fait le lit des populismes, dont les promesses cachent des mesures qui pourraient s’avérer dramatiques. Par ailleurs, à l’heure actuelle, ce qui fait cruellement défaut à l’Europe, c’est une figure d’autorité.

Par exemple?

Prenons l’Allemagne. Ce pays devrait s’afficher en meneur capable de guider l’Europe sur la voie de la paix et de la prospérité. Mais Angela Merkel s’arrête au consensus dans son pays. Sa prise de position sur la Grèce lors de la crise de l’euro en était emblématique. Et maintenant, la chancelière se répète avec les banques italiennes. Le problème est qu’aucun autre dirigeant européen n’a les épaules assez larges pour incarner cette figure d’autorité. Que ce soit Hollande ou le médiocre Cameron, qui a déjà démissionné, ces chefs d’Etat lamentables n’ont pas fait grand-chose pour l’Europe.

Sans oublier que la crise des migrants est loin d’être résolue, malgré l’accord avec la Turquie. Selon vous, comment l’Europe a-t-elle abordé cette question?

La politique de l’accueil est admirable. Mais aussi dangereuse. Elle peut bouleverser l’équilibre des communautés européennes. Il y a des limites à la capacité d’absorption de ces nouveaux arrivants. Et l’espace Schengen craque aux coutures, comme toute l’institution européenne, d’ailleurs.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le Royaume-Uni a voté en faveur du Brexit…

Tout à fait. Mais si l’on prend du recul, le Brexit était surtout une sanction de la mondialisation. La classe ouvrière se sentait bâillonnée. Elle a retrouvé sa voix avec ce référendum.

La mondialisation rencontre une opposition toujours plus grande. Que pensez-vous de cet acharnement contre le libre-échange?

Le problème majeur est le rythme insoutenable des avancées technologiques, qui favorisent le travail au détriment des travailleurs, dont on viole les droits sociaux. Adopter le libre-échange sans réserve tout en supprimant les prestations sociales comme le firent Reagan et ses successeurs, en laissant les travailleurs sans protection, fut une erreur dont nous payons les conséquences aujourd’hui encore. Et c’est même pour cette raison que Trump pourrait bien être élu.

Que pensez-vous de lui?

Il représente une menace pour la démocratie américaine, avec ses anathèmes lancés contre les minorités. Je voterai probablement pour Hillary Clinton, sans conviction, comme bien des électeurs, pour arrêter son adversaire, mais aussi car elle mènera une politique étrangère plus active que celle d’Obama. Mais Trump est parvenu à redéfinir le paysage politique américain. Et, à l’instar du Brexit, il a su séduire les classes ouvrières et les travailleurs les plus pauvres. En matière de politique étrangère, l’isolationnisme qu’il prône fait le jeu de Poutine. Mais ce sont surtout ses velléités protectionnistes qui m’inquiètent. S’il était élu, il pourrait plonger le monde entier dans la dépression économique. Et qui sait où cela pourrait nous mener.

A la «Troisième Guerre mondiale» qu’entrevoit déjà le pape François?

N’exagérons pas. Depuis 1945, le monde s’est relevé de périodes plus chaotiques que maintenant, comme les conflits au Moyen-Orient ou les chocs pétroliers.

Mais le monde ressemble à une poudrière: terrorisme, populisme, conflits sectaires, guerres. On parle parfois d’un «choc des civilisations». Tandis que la «fin de l’histoire» tarde à venir…

Je ne crois pas au choc des civilisations. L’immense majorité de l’islam est pacifique et même la vendetta entre chiites et sunnites a des racines plus idéologiques et stratégiques que culturelles. Je ne peux pas voir l’avenir, mais ni un «Etat islamique» ni les régimes autoritaires comme la Russie ou la Chine ne vont dans le sens de l’histoire. La démocratie, la vraie, finira par les éliminer. Je le répète: j’en suis convaincu.

© «La Repubblica»
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Re: Comment on en arrive à des extrémistes comme Daech

Ecrit le 01 août16, 05:18

Message par komyo »

sur ce sujet, lu cet intéressant article

Les actes de guerre illégaux perpétrés par la France au Moyen-Orient, et leurs conséquences, sont largement passés sous silence
La spirale de la terreur en France se terminera quand celle-ci cessera de se comporter en État voyou

http://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-l ... -en-france
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yacoub

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Re: Comment on en arrive à des extrémistes comme Daech

Ecrit le 01 août16, 05:40

Message par yacoub »

La France ne doit pas se défendre contre l'islam et doit se soumettre à l'islam qui est la Meilleure des Religions avec sa Merveilleuse Loi Divine

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Re: Comment on en arrive à des extrémistes comme Daech

Ecrit le 08 nov.16, 13:26

Message par prisca »

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