BHL a compris que pour lui, c’est fini, alors il insulte les Américains…
Publié le 9 novembre 2016 - par Jean Sobieski - 1 commentaire - 8 069 vues
« Victoire du racisme, du sexisme, de l’homophobie, de l’isolationnisme ».
« Suicide du peuple américain. La démocratie vote contre la démocratie. Un coup terrible contre l’Europe« ,
Bref, la victoire de la lie de la société, le mal, contre le bien.
La réaction de notre histrion, en écho à celle de l’ineffable Edwy Plenel, est emblématique de l’incroyable complexe de supériorité ressenti depuis des années par les tireurs de ficelles des démocraties dévoyées par le fric.
Lequel complexe se retrouve en miettes au pied d’une statue de la Liberté restaurée dans sa symbolique première : l’Amérique accueille ceux qui l’aiment, la respectent et la servent en tant que patrie.
Comme tous nos pays d’Occident en passe d’oublier qu’ils sont issus d’individus rassemblés dans une commune fierté pour leur terre qu’elle soit de naissance ou d’adoption, les Etats-Unis glissaient sur la pente savonneuse du déclin moral. Le contre-exemple d’un Poutine adoubé par quasiment les trois quarts de son peuple vient ici à la rencontre du séisme de cette nuit. Il existe ce matin une vraie possibilité de fédérer l’Occident dans la résurgence de ses valeurs deux fois millénaires. Trump ne dit rien d’autre lorsqu’il annonce une collaboration sans entrave avec ceux qui le feront dans le même esprit que lui.
Ceci face à un monde dont la folle démographie enserre, de plus en plus étouffante, les vieilles nations apeurées.
Notre ami BHL se trouve brutalement éjecté du projet. On peut comprendre le désarroi qu’il exprime, révélant sa vraie nature, par l’invective et l’insulte. Sa petite industrie basée sur le copulatoire secret avec les puissants, au service d’un mondialisme sans visage, sans âme, sans conscience autre que celle de son intérêt immédiat, cette construction où seuls coexistent les initiés, vole en éclats.
Pauvre BHL. Il va lui falloir reconsidérer, sans doute, pas mal de choses. Bah, il a les moyens de le faire en humant le grand air des distances orgueilleuses. Pour un paquet de gens acculés au chômage, à la misère et au désespoir, le changement de cap des Américains est l’espérance d’une Europe obligée elle aussi de compter sur ses propres forces pour survivre. Les béquilles sur lesquelles elle s’appuie depuis trop longtemps risquent de se dérober. Monsieur Bernard-Henri Lévy pourra utilement les récupérer pour affermir ses vieux jours.
Jean Sobieski