l'hirondelle a écrit :Qu'y a-t-il de mal pour une bible d'être un support papal puisque nous sommes le forum de l'enseignement du catholicisme romain ?
Qu'y a-t-il de mal à suggérer de choisir une traduction plus adaptée à l'étude biblique,
puisque nous sommes sur le forum de l'enseignement catholique romain ?
C'est une aberration pour un catholique de ne trouver aucune référence à la virginité mariale dans le texte évangélique.
Le grand intérêt de la TOB, ce sont les commentaires actualisés de la version intégrale.
Si c'est pour investir dans une telle version, je préfère une traduction qui nourri avec amour ma foi catholique.
Aussi, nous pouvons prendre arbitrairement un autre verset, comme Matthieu 3, 17.
TOB 1988 a écrit :Et voici qu'une voix venant des cieux disait : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu'il m'a plu de choisir."
- Liturgique : Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. »
- Crampon : Et du ciel une voix disait : " Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances. "
- Jérusalem : Et voici qu'une voix venue des cieux disait: "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur.
- Osty : Et voici une voix, partie des cieux, qui disait : “Celui-ci est mon Fils, le Bien-Aimé, qui a toute ma faveur”.
- Fillion : Et en même temps une voix du ciel dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je me suis complu.
Je suis bien incapable de pouvoir juger de la qualité de traduction littérale de ce verset.
En ce qui concerne l'aspect littéraire, j'aimerais vous expliciter pourquoi j'apprécie moins la version TOB.
Le "celui qu'il m'a plu de choisir" de la TOB me donne l'impression de vouloir dire :
"parmi vous tous, voici le seul qu'il m'a plu de choisir".
Sans doute à cause de la redondance du "celui" et la place centrale du verbe "choisir",
que l'on ne retrouve pas dans les traductions catholiques sélectionnées (à raison ou non).
Dans mon esprit, "Celui qu'il m'a plu de choisir" est comparable à "J'ai choisi Jésus et je suis content de l'avoir choisi".
Cela nous pousse à entrevoir un parallèle entre le baptême de Jésus par Jean avec l'onction de David par Samuel.
À mon sens, ce parallèle -qui n'est pas inintéressant- atténue trop l'affirmation christique du texte.
Je comprends : "Jésus est mon Fils bien-aimé qu'il m'a plu de choisir".
Et si on pousse la réduction au maximum : "Jésus est le fils que je préfère, c'est lui que j'ai choisi" (et on perd la majuscule de "Fils").
Les autres traductions me parle davantage de la confiance totale que DIEU a pour son Fils, de l'amour qui les unis.
Celui-ci est mon Fils bien-aimé
et il a toute ma faveur,
et il me rempli de joie.
Encore une fois, la traduction de la TOB n'est peut-être pas erronée.
Mais quelle différence de ton !
Ceci n'est que mon humble avis.