"Pacem in terris" du Pape Jean XXIII

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indian

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"Pacem in terris" du Pape Jean XXIII

Ecrit le 17 avr.15, 04:30

Message par indian »

Vous en connaissez le contenu?
Qu'est-ce au juste?


Je vois sur wiki... mais bon...
merci
David
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

Ase

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Ase
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Re: "Pacem in terris" du Pape Jean XXIII

Ecrit le 04 déc.16, 19:10

Message par Ase »

C'est un préambule à la Charte de l'Amour qui sera posée et appliquée durant ce siècle :

http://w2.vatican.va/content/john-xxiii ... pacem.html
http://www.doctrine-sociale-catholique. ... -in-terris

Commentaires choisis :
Quand je relis la lettre encyclique publiée par Jean XXIII sur la paix, j’y trouve une unité de pensée et une allégresse dans le ton qui me semblent bien plus importants que tous les commentaires sensationnels donnés par la grande presse. Le Pape s’adresse dans ce texte à tous les hommes de bonne volonté. Il accepte que les croyants, d’une part, les athées et les fidèles des autres religions, d’autre part, travaillent ensemble. Ce qu’ils font déjà d’ailleurs déjà dans la vie quotidienne. Jean XXIII leur recommande cette collaboration pour aider à construire et à sauver la paix entre eux et entre leurs nations réciproques.

Comment justifie-t-il cette position ?

Jean XXIII part de la conception chrétienne du monde.
Pour l’Eglise, depuis toujours, l’homme est au centre de la création.
Voulu par Dieu, racheté par le Christ, chaque homme possède une dignité extraordinaire. Il est intelligent. Il est libre. Il est fier d’être à l’image de son créateur. Il a un prix infini parce qu’il a été créé et sauvé par Dieu avec amour.

Le péché originel n’a pas détruit cette dignité-là.
Il l’a simplement obscurcie. L’homme, parce qu’il est libre, n’est pas toujours bon. Mais il est destiné à l’être. Au fond de lui-même, il garde toujours le goût de la vérité et il demande toujours justice. Aussi loin soit-il allé dans l’erreur et dans le péché, il a au fond de lui-même ce désir d’un monde fraternel, d’une vérité absolue, grâce auxquels il serait enfin lui-même tel que Dieu l’a créé.

Les hommes, qu’ils soient chrétiens, protestants, musulmans ou socialistes, ont donc cela en commun entre eux.
Ils sont soumis à la condition humaine et participent de la même noblesse. C’est elle qu’ils veulent garder, retrouver ou porter à son plus haut point quand ils aiment leur épouse ou leurs enfants, quand ils travaillent pour transformer le monde en gagnant leur vie, quand ils organisent leur cité. Oui, tous les hommes son égaux en noblesse.

Ce qui est vrai pour eux est vrai pour les communautés qu’ils forment. Le racisme, le colonialisme sont donc dépassés et condamnés. Ils sont contre nature.

Ce qui est naturel, c’est le travail en commun pour restaurer l’ordre de la paix, c’est l’amitié fraternelle et non la haine, c’est la reconnaissance des droits de l’autre. A partir de là, de cette vision optimiste et réaliste de l’homme, les chrétiens peuvent travailler sans crainte pour la paix avec tous les autres qui restent, eux aussi, fils de Dieu quoi qu’ils fassent et qu’ils pensent.

http://www.lavie.fr/religion/catholicis ... 875_16.php
C’est la huitième encyclique de Jean XXIII, mais c’est la première, dans l’histoire de l’Eglise, qui est adressée à touts les hommes pas seulement aux catholiques.

La paix est, avec l’unité, l’un des premiers soucis du Pape, qui a reçu récemment le prix Balzan de la Paix, décerné par les journalistes du monde entier. Quatre des messages de Noël de Jean XXIII et trois de ses messages de Pâques parlaient déjà de la paix. Et chaque fois que les risques de guerre paraissaient plus graves, le Pape est intervenu.

Voici de larges extraits de son appel (http://www.lavie.fr/religion/catholicis ... 877_16.php).

Tout être humain est une personne, intelligente et libre.
Par là même, il est sujet de droits et de devoirs, universels, inviolables, inaliénables.

Ces droits et ces devoirs sont réciproques. Dans la vie de de société, tout droit conféré à une personne par la nature crée chez les autres le devoir de reconnaître et de respecter ce droit. Ensuite, chacun est appelé à concourir généreusement à l’avènement d’un ordre collectif qui satisfasse toujours plus largement aux droits et aux obligations.

C’est un ordre qui a pour base la vérité, qui se réalise dans la justice, qui demande à être vivifié par l’amour et qui trouve dans la liberté un équilibre sans cesse rétabli et toujours plus humain.

Trois traits caractérisent notre époque :
1) La promotion économique et sociale des classes laborieuses ;
2) L’entrée de la femme dans la vie publique ;
3) Une organisation sociale et politique profondément transformée
.
Plus de peuples dominateurs et de peuples dominés : toutes les nations ont constitué ou constituent des communautés politiques indépendantes. L’idée de légalité naturelle de tous les hommes s’est largement propagée. Voilà qui représente une étape importante.

A mesure que l’homme devient conscient de ses droits germe comme nécessairement en lui la conscience d’obligations correspondantes.
Et une fois que les normes de la vie collective se formulent en termes de droits et de devoirs, les hommes s’ouvrent aux valeurs spirituelles et comprennent ce qu’est la vérité, la justice, l’amour, la liberté ; ils sont portés à mieux connaître le Dieu véritable, transcendant et personnel.

Le progrès social doit accompagner le progrès économique
Les hommes étant tous égaux en dignité naturelle, l’autorité humaine ne peut se lier des consciences que dans la mesure où elle se relie à l’autorité de Dieu et en constitue une participation.
S’il arrive aux dirigeants d’édicter des lois contraires à l’ordre moral, ces dispositions ne peuvent obliger les consciences, car « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Bien plus, en pareil cas, l’autorité cesse d’être elle-même et dégénère en oppression.

L’origine divine de l’autorité n’enlève aucunement aux hommes le pouvoir d’élire leurs gouvernants, de définir la forme de l’Etat ou d’imposer des règles et des bornes à l’exercice de l’autorité.

La fonction gouvernementale n’a de sens qu’en vue du bien commun.
La nature même de celui-ci impose que tous les citoyens y aient leur part. C’est pourquoi l’effort des pouvoirs publics doit tendre à servir les intérêts de tous sans fanatisme à l’égard de tel particulier ou de telle classe de la société.
Le bien commun concerne l’homme tout entier, avec ses besoins tant spirituels que matériels. Il réclame des gouvernements une politique appropriée, ménageant une juste proportion au corps et à l’âme les ressources qui leur convient.
Pour la pensée contemporaine, le bien commun réside surtout dans la sauvegarde des droits et des devoirs de la personne humaine ; dès lors, le rôle des gouvernants consiste surtout à garantir la reconnaissance et le respect des droits, leur conciliation mutuelle, leur défense et leur expansion, et en conséquence à faciliter à chaque citoyen l’accomplissement de ses devoirs.
Il est indispensable pour cela que les pouvoirs publics se préoccupent de favoriser l’aménagement social parallèlement au progrès économique.

C’est un droit pour les citoyens de prendre part à la vie publique
Il est impossible de définir une fois pour toutes quelle est la structure la meilleur pour l’organisation des Pouvoirs publics, et selon quelles formules s’exerceront le mieux les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.
En effet, pour déterminer la forme du gouvernement et les modalités de son fonctionnement , la situation particulière et les circonstances historiques de chaque peuple sont d’un très grand poids ; or, elles varient selon les temps et les lieux. Cependant, nous estimons conforme aux données de la nature humaine l’organisation politique des communautés humaines fondées sur une convenable division des pouvoirs, correspondant aux trois fonctions principales de l’autorité publique.
Que les citoyens puissent prendre une part active à la vie publique, c’est là un droit inhérent à leur dignité de personnes, encore que les modalités de cette participation soient subordonnées au degré de maturité atteint par la communauté politique dont ils sont membres et dans laquelle ils agissent.

La vérité bannit toute trace de racisme
La même loi morale qui régit la vie des hommes doit régler aussi les rapports entre les Etats. Les gouvernants, lorsqu’ils agissent au nom et pour l’intérêt de leur communauté, ne peuvent en aucune façon renoncer à leur dignité d’homme.
La vérité doit présider aux relations entre les communautés politiques. Elle bannit notamment toute trace de racisme.
Certaines communautés politiques peuvent se trouver en avance sur d’autres dans le domaine des sciences, de la culture du développement économique.
Bien loin d’autoriser une domination injuste sur les peuples moins favorisés, cette supériorité oblige à contribuer plus largement au progrès général. Les communautés politiques ne peuvent légitimement se développer en causant un préjudice aux autres ou en exerçant sur elles une pression injuste. Il peut évidemment arriver, et de fait il arrive, que les communautés politiques entrent en rivalité d’intérêts ; ces conflits ne peuvent pourtant se régler ni par la force des armes ni par la fraude ou la tromperie, mais grâce à la compréhension mutuelle, par une estimation objective des données et moyennant un compromis équitable.
Toute politique tendant à contrarier la vitalité et l’expansion des minorités constitue une faute grave contre la justice, plus grave encore quand ces manœuvres visent à les faire disparaître.
Mais les minorités sont assez souvent portées à exagérer l’importance de leurs particularités alors qu’il serait normal qu’elles prennent conscience des avantages de leur condition : le contact quotidien avec des hommes d’une culture ou d’une civilisation différente.

De nombreuses disproportions existent dans le monde entre la richesse du sol et l’effectif de la population. La circulation des biens, des capitaux et des personnes doit donc être facilitée. Mais le déplacement du capital est préférable à celui de la main-d’œuvre, étant donné les difficultés de réadaptation.

Le réfugié politique est une personne, avec sa dignité, avec tous ses droits. Ceux-ci doivent lui être reconnus ; ils ne sont point caducs du fait que l’exilé serait, dans son pays, déclaré déchu de ses titres civiques ou politiques : d’où le droit de celui-ci à être accueilli dans un autre pays.

Il faut arrêter la course aux armements
Il nous est douloureux de voir, dans des pays à économie plus développée, les armements redoutables déjà créés et d’autres toujours en voie de création , non sans d’énormes dépenses d’énergie humaine et de ressources matérielles. De là, des charges très lourdes pour les citoyens de ces pays, tandis que d’autres nations manquent de l’aide nécessaire à leur développement économique et social.

On a coutume de justifier les armements en répétant que la paix n’est pas assurée que moyennant l’équilibre des forces armées.
Alors, toute augmentation du potentiel militaire provoque de la part des autres Etats un redoublement d’efforts dans le même sens. Et ainsi les populations vivent sous la menace d’un épouvantable ouragan. Et non sans raison, puisque l’armement est toujours prêt. Qu’il y ait des hommes au monde pour prendre la responsabilité des massacres et des ruines sans nombre d’une guerre, cela peut paraître incroyable : pourtant, on est contraint de l’avouer, une surprise, un accident suffiraient à provoquer la conflagration. Mais admettons que la monstruosité même des effets promis à l’usage de l’armement moderne détourne tout le monde d’entrer en guerre ; si on ne met un terme aux expériences nucléaires tentées à des fins militaires, elles risquent d’avoir, on peut le craindre, des suites fatales pour la vie sur le globe.
La justice de la sagesse, le sens de l’humanité réclament, par conséquent, qu’on arrête la course aux armements ; elles réclament la réduction parallèle, et simultanée de l’armement existant dans les divers pays, la proscription de l’arme atomique et enfin le désarmement dûment effectué d’un commun accord et accompagné de contrôles efficaces.
Pour que tous soient bien convaincus : l’arrête de l’accroissement du potentiel militaire, la diminution effective des armements et – à plus forte raison – leur suppression, sont choses irréalisables ou presque sans un désarmement intégral qui atteigne aussi les âmes. Il faut s’employer unanimement et sincèrement à y faire disparaître la peur et la psychose de guerre. Cela suppose qu’à l’axiome qui veut que la paix résulte de l’équilibre des armements, on substitue le principe que la vraie paix ne peut s’édifier que dans la confiance mutuelle.
Que les assemblées les plus hautes et les plus qualifiées étudient à fond le problème d’un équilibre international vraiment humain, d’un équilibre à bas de confiance réciproque, de loyauté dans la diplomatie, de fidélité dans l’observation des traités. Qu’un examen approfondi et complet dégage le point à partir duquel se négocieraient des accords amiables, durables et bénéfiques.
L’aide apportée aux peuples pauvres ne peut s’accompagner d’aucun empiètement sur leur indépendance. Ils doivent se sentir les principaux artisans et les premiers responsables de leur progrès économique et social.


Une autorité mondiale est indispensable
Les récents progrès de la science et de la technique ont exercé une profonde influence sur les hommes et ont déterminé chez eux sur toute la surface de la terre, un mouvement tendant à intensifier leur collaboration et à renforcer leur union.
Ce bien commun pose des problèmes de dimensions mondiales. Ils ne peuvent être résolus que par une autorité publique dont le pouvoir, la constitution et les moyens d’action prennent eux aussi des dimensions mondiales et qui puisse exercer son action sur toute l’étendue de la terre.

Cet organisme doit être constitué par un accord unanime et non pas imposé par la force. Il faut aussi qu’il soit impartial envers tous, absolument étranger à l’esprit de parti et attentif aux exigences objectives du bien commun universel. Le rôle de cette autorité universelle est d’examiner et de résoudre les problèmes que pose le bien commun universel en matière économique, sociale, politique et culturelle, sans toutefois se substituer aux Etats ni limiter l’action qu’ils exercent dans leur sphère propre.

Le but essentiel de l’ONU est précisément de maintenir et de consolider la paix entre les peuples, de valoriser et de développer entre eux des relations amicales.

Un des actes les plus importants qu’elle ait accomplis a été la déclaration universelle des droits de l’homme.
Nous n’ignorons pas que certains points de cette Déclaration ont soulevé des objections et fait l’objet de réserves justifiées. Cependant, nous considérons cette Déclaration comme un pas vers l’établissement d’une organisation juridico-politique de la communauté mondiale. Cette Déclaration reconnaît solennellement à tous les hommes, sans exception, leur dignité de personne ; elle affirme pour chaque individu ses droits de rechercher librement la vérité, de suivre les normes de justice, d’exiger des conditions de vie conformes à la dignité humaine, ainsi que d’autres droits liés à ceux-ci.

Puisse-t-il arriver bientôt le moment où l’ONU garantira efficacement les droits de la personne humaine.

Les conditions d’une collaboration des chrétiens et des non-chrétiens
Une fois de plus, nous invitons nos Fils à participer activement à la gestion des affaires publiques.
Or la civilisation moderne se caractérise surtout par les acquisitions de la science et de la technique. Il n’est donc pas d’action sur les institutions sans compétence scientifique, aptitude technique et qualification professionnelle.

Ces qualités, toutefois, ne suffisent nullement pour imprimer aux rapports de la vie quotidienne un caractère pleinement humain.
Celui-ci réclame la vérité comme fondement des relations, la justice comme règle, l’amour mutuel comme moteur et la liberté comme climat.

Pourquoi l’esprit et le ferment chrétien tiennent-ils si peu de place là où le progrès des sciences et des techniques est florissant ?
Le dommage tient au fait que leur action au plan temporel n’est pas en harmonie avec leur foi, leur formation en matière de doctrine et de morale chrétienne étant restée insuffisante. Il faut absolument à la jeunesse une éducation complète et continue, conduite de telle façon que la culture religieuse et l’affinement de la conscience progressent du même pas que les connaissances scientifiques et le savoir-faire technique, sans cesse en développement.

Les catholiques collaborent fréquemment, soit avec des chrétiens, séparés de Rome, soit avec des hommes qui vivent en dehors de toute foi chrétienne mais qui, guidés par les lumières de la raison, sont fidèles à la morale naturelle.
Ils doivent alors veiller à n’admettre aucun compromis nuisible à l’intégrité de la religion et de la morale. Mais aussi qu’ils ne considèrent pas leurs seuls intérêts et collaborent loyalement en toute matière bonne en soi ou qui peut mener au bien.

C’est justice de distinguer toujours entre l’erreur et ceux qui la commettent. L’homme égaré dans l’erreur reste toujours un être humain, et conserve sa dignité de personne. Jamais non plus l’être humain ne perd le pouvoir de se libérer de l’erreur et de s’ouvrir un chemin vers la vérité. Si, en vue de réalisations temporelles, les croyants entrent en relation avec des hommes que des conceptions erronées empêchent de croire ou d’avoir une foi complète, ces contacts peuvent être l’occasion ou le stimulant d’un mouvement qui mène ces hommes à la vérité.

De même, on ne peut identifier de fausses théories philosophiques sur la nature, l’origine et la finalité du monde et de l’homme, avec des mouvements historiques fondés dans un but économique, social, culturel ou politique, même si ces derniers ont dû leur origine et puisent encore leur inspiration dans ces théories.

Une doctrine, une fois fixée et formulée, ne change plus tandis que des mouvements ayant pour objet les conditions concrètes et changeantes de la vie ne peuvent pas être largement influencés par cette évolution. Du reste, dans la mesure où ces mouvements sont d’accord avec les sains principes de la raison et répondent aux justes aspirations de la personne humaine, qui refuserait d’en reconnaître des éléments positifs et dignes d’approbation ? Il peut arriver, par conséquent, que certaines rencontres sur le plan des réalisations pratiques qui jusqu’ici avaient paru inopportunes ou stériles, puissent maintenant présenter des avantages réels ou en promettre pour l’avenir.

Nous voudrions leur rappeler que la progression est la loi de toute vie et que les institutions humaines, elles aussi, ne peuvent être améliorées qu’à condition qu’on agisse sur elles de l’intérieur et de façon progressive. C’est l’avertissement de Notre prédécesseur Pie XII : « Ce n’est pas la révolution mais une évolution harmonieuse qui apportera le salut et la justice. L’œuvre de la violence a toujours consisté à abattre, jamais à construire ; à exaspérer les passions, jamais à les apaiser. Génératrice de haine et de désastres, au lieu de réunir fraternellement, elle jette hommes et partis dans la dure nécessité de reconstruire lentement, après de douloureuses épreuves, sur les ruines amoncelées par la discorde. »

"La paix ne saurait régner entre les hommes si elle ne règne d’abord en chacun de nous, c’est-à-dire si chacun n’observe en lui-même l’ordre voulu par Dieu"


Bonne méditation,
Ase

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