Les appelations "Père" ou "Abba", révèlent une proximité et non l'anonymat, quand un enfant appelle son géniteur "papa" ou "Père" cela implique-t-il une forme d'anonymat et une proximité affectueuse.Si tu ne comprend pas l'importance d'identifier par son Nom LE DIEU ET PERE de Jésus (Eph 1:3,17, Apo 3:12) y compris dans le NT alors le Père devient anonyme et le Nom de Jésus plus important! veux-tu qu'il en soit ainsi?
Vous citez l'Apocalypse (3,12), mais vous ne remarquez pas que ce livre établit l'"ineffabilité" du nom de Dieu. Il est question dans l'Apocalypse nom (onoma) caché ou nouveau, tantôt du Christ (agneau etc.), de son Père, ou du croyant-fidèle: cf. 2,17; 3,5.12; 13,8; 14,1; 17,8; 19,11ss.16; 22,4 ; avec un effet paradoxal à plus d'un titre: non seulement on ne sait pas toujours s'il est question d'un nom ou de plusieurs (p. ex. 14,1: son nom et le nom de son Père écrit[s?] sur leurs fronts -- grammaticalement ça se discute, et de toute façon la syntaxe de l'Apocalypse n'est pas à ce genre de détail près), mais encore le nom peut être à la fois révélé et caché. Même quand il est révélé, il n'est pas prononcé.