Le diagnostic : Mahomet était atteint d’une paranoïa quérulente dissociative
Publié le 30 janvier 2013 - par Jean Pavée - Pas de commentaires - 4 798 vues
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Le regard porté sur les individus se présentant comme des prophètes ou des personnes dotées de capacités surnaturelles est simple. Les personnes éprouvant la nécessité de béquilles mystiques et métaphysiques sont prêts à croire aux capacités chimériques de quelques-uns de ces individus. A l’inverse, beaucoup de ceux qui ne suivront pas leurs fantasmagories voient en ces prophètes, gourous & cie, autoproclamés, des imposteurs, parfaitement conscients de leurs desseins manipulatoires envers autrui.
Ainsi dès le Moyen-Age, aurait circulé un Traité des trois imposteurs accusant d’imposture délibérée les fondateurs des trois monothéismes, Moïse, Jésus et Mahomet. Cette thèse aurait été tenue par des souverains audacieux tels celui du Saint Empire Romain Germanique, Frédéric II Hohenstaufen, et celui du Bahreïn, Abû Tâhir Sulaymân. Ce dernier aurait dit « En ce monde, trois individus ont corrompu les hommes, un berger, un médecin et un chamelier. Et ce chamelier a été le pire escamoteur, le pire prestidigitateur des trois. »
Une autre voie consiste à estimer sincères les paroles énoncées par ces fondateurs de religions, considérant qu’ils ressentaient réellement ce qu’ils affirmaient. A l’énorme différence près que leurs sensations ne reposaient sur aucune réalité extérieure à leur corps. C’est la voie suivie par le docteur en psychologie, Frédéric Joi, qui avec l’aide d’un neuropsychiatre, C.M., préférant garder l’anonymat, a écrit un ouvrage, « Mahomet était-il fou ? » (1).
Si le titre conserve une prudence de bon aloi, le contenu n’est pas du tout conforme à l’exigence de la bien-pensance philoïslamique. L’auteur éclaire les actes et les paroles de Mahomet à la lumière des sciences humaines contemporaines, et particulièrement de la psychiatrie et de la psychanalyse. En exergue, et avec un humour plein de bon sens, la page recto de couverture nous avait mis sur la voie : « Que diriez-vous si un quidam venait frapper à votre porte pour vous informer qu’il est visité par l’archange Gabriel ? »
Frédéric Joi pose le diagnostic, imparable. Mahomet souffrait d’une paranoïa quérulente dissociative. Le diagnostic est d’autant plus rendu possible, qu’à l’image d’une cure, où le patient tente de libérer sa parole à son unique interlocuteur, le psychothérapeute, Mahomet a libéré sa parole par l’intermédiaire du coran et des hadiths. Les psychanalystes disposent ainsi d’un beau matériel.
Mahomet souffrait d’états de transe dissociative, appelés dans les anciennes classifications psychiatriques, crises d’hystérie. Lors des premières révélations « apportées » par l’ange Gabriel, Mahomet manifestait des symptômes constatés habituellement chez les personnes souffrant de ces troubles dissociatifs : sueur, rougeur congestionnée, frissons, inconscience, paralysie, gémissements, hallucinations, bruits bizarres de chaînes, cloches, bourdonnements, voies. « Pas une fois, disait-il, ne me fut adressée une révélation sans que j’ai cru qu’on m’enlevait l’âme. »
paranoïa
Mahomet en souffrit longtemps, même après qu’il eût été persuadé que finalement il n’était pas fou. En l’absence de traitement correct, et pour cause au Moyen Age, « la dissociation s’aggrave. D’autres fonctions se séparent du moi, de l’identité principale du sujet, pour se regrouper dans une seconde identité […] Les deux identités deviennent indépendantes, et ne peuvent plus apparaître en même temps, sous une même conscience. Elles prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet. » (1) (2)
Mahomet, en même temps, présentait les caractéristiques d’un caractère anal, c’est-à-dire qu’il menait une lutte inconsciente contre une agressivité destructrice et un plaisir à salir. « Il en ressort par opposition un caractère très organisé, méticuleux, planificateur, entêté, qui aime à tout purifier et ranger dans des catégories précises, avec des règles contraignantes. » (1) Ces caractéristiques furent son agressivité extrême (3) qu’il sut canaliser en l’orientant vers l’extérieur de sa communauté religieuse, sa vision binaire du monde (4), son obstination exceptionnelle et obsessionnelle (5), sa certitude de détenir la vérité, son impassibilité en public qui l’obligea à contrôler son tempérament bouillonnant, en rythmant sa vie avec des habitudes et des rituels.
Mahomet était encore atteint de quérulence, c’est-à-dire d’un délire de revendication, signe souvent d’une paranoïa. A la base de ce délire, une personnalité doit être égocentrique et marquer un amour de soi démesuré, que Mahomet exprimait bien à travers le coran, citant régulièrement les qualités extraordinaires dont il était doté. Mahomet revendiquait d’imposer ses idées délirantes afin d’obtenir la vénération de tous. Il se montrait jaloux avec les croyants dont il voulait accaparer toute l’attention. « Il s’avérait [particulièrement] possessif avec ses épouses, […] et ne résistait jamais aux belles femmes, notamment parmi les captives de ses conquêtes. » (1)
maho
Cette quérulence n’était qu’un aspect de sa paranoïa. « La particularité du paranoïaque consiste à défendre ses délires, envers et contre tous, dans le cadre d’une vaste systématisation apparemment logique. » (1) Il est persuadé que les autres souhaitent le persécuter, et il rejette la réalité et la société, tout ce qui ne permet pas la satisfaction de ces désirs. Pour légitimer sa réaction paranoïaque, il souffre d’un délire de projection. Attitude que Mahomet adopta bien. Il conférait aux autres la propre haine qu’il leur vouait, leur attribuant mensonges, entêtement, orgueil, transgression de la loi, calcul politique, insultes, vénalité, ce qui constitua une remarquable projection de ses propres défauts.
Mais si le délire de persécution est le plus connu des délires des paranoïaques, il en existe d’autres comme les « délires de jalousie, d’immortalité, de plagiat, de prophétisme, de grandeur et de filiation. » (1)
Tous ces délires vécus par Mahomet sont détaillés dans l’ouvrage de Frédéric Joi qui fourmille d’exemples. Toutes les caractéristiques ici énoncées sont détaillées par des arguments tirés du coran et de la vie de Mahomet. L’ironie parfois présente en fait un livre facile d’accès. Le dernier chapitre est particulièrement intéressant puisqu’il explique comment ce délirant a pu convaincre une minorité, puis une majorité et enfin un peuple quasi unanime.
C’est un ouvrage concis, rapide à lire, indispensable à notre lutte, qui ne peut que nous permettre d’accumuler des arguments contre cette religion liberticide. A offrir également à tous ceux qui n’ont pas encore compris la vraie nature de l’islam ou qui sont encore indécis.
A acheter également pour encourager les rares éditeurs prenant le risque de produire des ouvrages dénonçant l’islam. Même si les éditeurs, pour en atténuer ce risque, se fendent d’un avertissement illusoire et dérisoire, pour, craché, juré, ne pas vouloir offenser, mais avoir le « ferme souci de défendre un univers pluriel où personne ne se trouve menacé physiquement […] » ; « C’est précisément l’objet de ce livre que de montrer le visage que prend la foi lorsqu’elle perd la raison : déformé. A quoi servent les miroirs déformants ? Les enfants le savent : à rire de soi. » (1)
Comme si un musulman croyant, c’est-à-dire adhérant au dogme mahométan, avait envie de rire de sa croyance du coran ou de Mahomet ?!!! A se demander si les éditeurs ont bien lu le livre de Frédéric Joi ?
« Mahomet était-il fou ? » par Frédéric Joi, éditions Max Milo, 2012
Jean Pavée
(1) « Mahomet était-il fou ? » par Frédéric Joi, éditions Max Milo, 2012
Notes additionnelles
(2) Intéressante aussi l’évolution de l’affrontement entre les deux identités de Mahomet. Jeune adulte, Mahomet avait épousé Khadija, femme âgée qui devait symboliquement le réconforter d’avoir été, enfant, privé d’une mère. Mais la frustration réapparut avec son incapacité à avoir une descendance mâle. Sa solitude ascétique lui fut un refuge, auprès des anges et des prophètes idéalisés du judaïsme et du christianisme, dont des marchands l’avaient informé.
Mais les troubles dissociatifs apparurent et ces êtres idéalisés firent irruption en lui-même, s’imposant à lui comme seconde identité ; il s’identifiait à eux dans ses révélations coraniques. Il se bâtissait une famille d’adoption, à la hauteur de ses ambitions, hors de son clan Quraysh qui avait traumatisé son enfance, et leur attribua la valeur d’une conscience morale qui prit le pouvoir sur sa première identité.
Cela permit ensuite à Mahomet de donner des ordres à ses contemporains, atteignant enfin symboliquement le statut de père ; il aimait « les bons » et détestait « les mauvais », qui ne lui étaient pas soumis. Ce ne fut qu’au fur et à mesure de l’augmentation de sa puissance politique que la première identité de Mahomet reprit le dessus sur la seconde, intruse, dont la raison d’être visait à assouvir ses désirs personnels.
(3) Mahomet était extrêmement agressif par sa haine exprimée dès l’enfance contre les Quraysh, son mépris, sa condescendance envers les femmes et les non-musulmans, les insultes qu’il proférait (stupides, ignorants, menteurs, hypocrites, pervers, insensés, singes, porcs, chiens), ses menaces de mort et de tourments, son autoritarisme excessif, sa rancune, ses encouragements aux châtiments corporels et aux razzias …
(4) un exemple de sa vision binaire du monde : « Les femmes mauvaises aux hommes mauvais ; les mauvais aux mauvaises ! Celles qui sont bonnes à ceux qui sont bons ; ceux qui sont bons à celles qui sont bonnes. » (coran s 24, v 26) ; ses oppositions étanches entre le bien et le mal, le pur et l’impur, etc.
(5) son tempérament obsessionnel illustré par une persévérance de 20 années pour faire prendre au sérieux ses hallucinations, son obsession de la pureté et de la propreté (y compris par le sable !) ; sa vénalité avec l’emploi de termes comptables