Décidément, nous ne sommes d'accord sur rien.Karlo a écrit :Le truc c'est que si : affirmer l'existence de ce genre de choses est bien une prétention scientifique.
...
La théorie de l'évolution
Re: La théorie de l'évolution
Ecrit le 25 déc.16, 10:24Re: La théorie de l'évolution
Ecrit le 25 déc.16, 13:47DE L’ORIGINE DES ESPECES http://classiques.uqac.ca/classiques/da ... speces.pdf
INTRODUCTION
"Ces considérations m’engagent à consacrer le premier chapitre de cet ouvrage à l’étude des variations à l’état domestique. Nous y verrons que beaucoup de modifications héréditaires sont tout au moins possibles ; et, ce qui est également important, ou même plus important encore, nous verrons quelle influence exerce l’homme en accumulant, par la sélection, de légères variations successives. J’étudierai ensuite la variabilité des espèces à l’état de nature, mais je me verrai naturellement forcé de traiter ce sujet beaucoup trop brièvement ; on ne pourrait, en effet, le traiter complètement qu’à condition de citer une longue série de faits. En tout cas, nous serons à même de discuter quelles sont les circonstances les plus favorables à la variation. Dans le chapitre suivant, nous considérerons la lutte pour l’existence parmi les êtres organisés dans le monde entier, lutte qui doit inévitablement découler de la progression géométrique de leur augmentation en nombre. C’est la doctrine de Malthus appliquée à tout le règne animal et à tout le règne végétal. Comme il naît beaucoup plus d’individus de chaque espèce qu’il n’en peut survivre ; comme, en conséquence, la lutte pour l’existence se renouvelle à chaque instant, il s’ensuit que tout être qui varie quelque peu que ce soit de façon qui lui est profitable a une plus grande chance de survivre ; cet être est ainsi l’objet d’une sélection naturelle. En vertu du principe si puissant de l’hérédité, toute variété objet de la sélection tendra à propager sa nouvelle forme modifiée.
Je traiterai assez longuement, dans le quatrième chapitre, ce point fondamental de la sélection naturelle. Nous verrons alors que la sélection naturelle cause presque inévitablement une extinction considérable des formes moins bien organisées et amène ce que j’ai appelé la divergence des caractères. Dans le chapitre suivant, j’indiquerai les lois complexes et peu connues de la variation. Dans les cinq chapitres subséquents, je discuterai les difficultés les plus sérieuses qui semblent s’opposer à l’adoption de cette théorie ; c’est-à-dire, premièrement, les difficultés de transition, ou, en d’autres termes, comment un être simple, ou un simple organisme, peut se modifier, se perfectionner, pour devenir un être hautement développé, ou un organisme admirablement construit ; secondement, l’instinct, ou la puissance intellectuelle des animaux ; troisièmement, l’hybridité, ou la stérilité des espèces et la fécondité des variétés quand on les croise ; et, quatrièmement, l’imperfection des documents géologiques. Dans le chapitre suivant, j’examinerai la succession géologique des êtres à travers le temps ; dans le douzième et dans le treizième chapitre, leur distribution géographique à travers l’espace ; dans le quatorzième, leur classification ou leurs affinités mutuelles, soit à leur état de complet développement, soit à leur état embryonnaire. Je consacrerai le dernier chapitre à une brève récapitulation de l’ouvrage entier et à quelques remarques finales.
On ne peut s’étonner qu’il y ait encore tant de points obscurs relativement à l’origine des espèces et des variétés, si l’on tient compte de notre profonde ignorance pour tout ce qui concerne les rapports réciproques des êtres innombrables qui vivent autour de nous. Qui peut dire pourquoi telle espèce est très nombreuse et très répandue, alors que telle autre espèce voisine est très rare et a un habitat fort restreint ? Ces rapports ont, cependant, la plus haute importance, car c’est d’eux que dépendent la prospérité actuelle et, je le crois fermement, les futurs progrès et la modification de tous les habitants de ce monde. Nous connaissons encore bien moins les rapports réciproques des innombrables habitants du monde pendant les longues périodes géologiques écoulées. Or, bien que beaucoup de points soient encore très obscurs, bien qu’ils doivent rester, sans doute, inexpliqués longtemps encore, je me vois cependant, après les études les plus approfondies, après une appréciation froide et impartiale, forcé de soutenir que l’opinion défendue jusque tout récemment par la plupart des naturalistes, opinion que je partageais moi-même autrefois, c’est-à-dire que chaque espèce a été l’objet d’une création indépendante, est absolument erronée. Je suis pleinement convaincu que les espèces ne sont pas immuables ; je suis convaincu que les espèces qui appartiennent à ce que nous appelons le même genre descendent directement de quelque autre espèce ordinairement éteinte, de même que les variétés reconnues d’une espèce quelle qu’elle soit descendent directement de cette espèce ; je suis convaincu, enfin, que la sélection naturelle a joué le rôle principal dans la modification des espèces, bien que d’autres agents y aient aussi participé."
INTRODUCTION
"Ces considérations m’engagent à consacrer le premier chapitre de cet ouvrage à l’étude des variations à l’état domestique. Nous y verrons que beaucoup de modifications héréditaires sont tout au moins possibles ; et, ce qui est également important, ou même plus important encore, nous verrons quelle influence exerce l’homme en accumulant, par la sélection, de légères variations successives. J’étudierai ensuite la variabilité des espèces à l’état de nature, mais je me verrai naturellement forcé de traiter ce sujet beaucoup trop brièvement ; on ne pourrait, en effet, le traiter complètement qu’à condition de citer une longue série de faits. En tout cas, nous serons à même de discuter quelles sont les circonstances les plus favorables à la variation. Dans le chapitre suivant, nous considérerons la lutte pour l’existence parmi les êtres organisés dans le monde entier, lutte qui doit inévitablement découler de la progression géométrique de leur augmentation en nombre. C’est la doctrine de Malthus appliquée à tout le règne animal et à tout le règne végétal. Comme il naît beaucoup plus d’individus de chaque espèce qu’il n’en peut survivre ; comme, en conséquence, la lutte pour l’existence se renouvelle à chaque instant, il s’ensuit que tout être qui varie quelque peu que ce soit de façon qui lui est profitable a une plus grande chance de survivre ; cet être est ainsi l’objet d’une sélection naturelle. En vertu du principe si puissant de l’hérédité, toute variété objet de la sélection tendra à propager sa nouvelle forme modifiée.
Je traiterai assez longuement, dans le quatrième chapitre, ce point fondamental de la sélection naturelle. Nous verrons alors que la sélection naturelle cause presque inévitablement une extinction considérable des formes moins bien organisées et amène ce que j’ai appelé la divergence des caractères. Dans le chapitre suivant, j’indiquerai les lois complexes et peu connues de la variation. Dans les cinq chapitres subséquents, je discuterai les difficultés les plus sérieuses qui semblent s’opposer à l’adoption de cette théorie ; c’est-à-dire, premièrement, les difficultés de transition, ou, en d’autres termes, comment un être simple, ou un simple organisme, peut se modifier, se perfectionner, pour devenir un être hautement développé, ou un organisme admirablement construit ; secondement, l’instinct, ou la puissance intellectuelle des animaux ; troisièmement, l’hybridité, ou la stérilité des espèces et la fécondité des variétés quand on les croise ; et, quatrièmement, l’imperfection des documents géologiques. Dans le chapitre suivant, j’examinerai la succession géologique des êtres à travers le temps ; dans le douzième et dans le treizième chapitre, leur distribution géographique à travers l’espace ; dans le quatorzième, leur classification ou leurs affinités mutuelles, soit à leur état de complet développement, soit à leur état embryonnaire. Je consacrerai le dernier chapitre à une brève récapitulation de l’ouvrage entier et à quelques remarques finales.
On ne peut s’étonner qu’il y ait encore tant de points obscurs relativement à l’origine des espèces et des variétés, si l’on tient compte de notre profonde ignorance pour tout ce qui concerne les rapports réciproques des êtres innombrables qui vivent autour de nous. Qui peut dire pourquoi telle espèce est très nombreuse et très répandue, alors que telle autre espèce voisine est très rare et a un habitat fort restreint ? Ces rapports ont, cependant, la plus haute importance, car c’est d’eux que dépendent la prospérité actuelle et, je le crois fermement, les futurs progrès et la modification de tous les habitants de ce monde. Nous connaissons encore bien moins les rapports réciproques des innombrables habitants du monde pendant les longues périodes géologiques écoulées. Or, bien que beaucoup de points soient encore très obscurs, bien qu’ils doivent rester, sans doute, inexpliqués longtemps encore, je me vois cependant, après les études les plus approfondies, après une appréciation froide et impartiale, forcé de soutenir que l’opinion défendue jusque tout récemment par la plupart des naturalistes, opinion que je partageais moi-même autrefois, c’est-à-dire que chaque espèce a été l’objet d’une création indépendante, est absolument erronée. Je suis pleinement convaincu que les espèces ne sont pas immuables ; je suis convaincu que les espèces qui appartiennent à ce que nous appelons le même genre descendent directement de quelque autre espèce ordinairement éteinte, de même que les variétés reconnues d’une espèce quelle qu’elle soit descendent directement de cette espèce ; je suis convaincu, enfin, que la sélection naturelle a joué le rôle principal dans la modification des espèces, bien que d’autres agents y aient aussi participé."
Re: La théorie de l'évolution
Ecrit le 25 déc.16, 23:49Désolé de t'interrompre pendant ton sermon, je ne fais que passer.
Comme vous pouvez le voir, Popper n'est finalement pas trop dur avec le néodarwinisme. Il lui reconnait le mérite d'avoir defriché le terrain dans l'attente d'une authentique théorie scientifique de l'évolution...
http://www.karl-popper.com/Pour Karl Popper, le principal problème de la théorie darwinienne est son caractère tautologique, irréfutable. Elle veut expliquer des phénomènes tels que l’adaptation ou la biodiversité, mais elle ne peut jamais le faire qu’a posteriori, une fois qu’ils existent déjà. Elle ne formule aucune prédiction concrète, si ce n’est celle de « l’occurrence de petits changements, chacun dû à une mutation. ».
En d’autres termes, on peut donc la qualifier d’infalsifiable – elle ne peut pas être testée – une caractéristique commune à toutes les pseudo-sciences.
Dans La Quête inachevée, Karl Popper illustre cette difficulté, cette impression que, quoi qu’il arrive, c’est toujours la même interprétation qui prévaut :
Supposons que, sur Mars, on trouve une vie consistant en exactement trois espèces de bactéries à l’équipement génétique semblable à celui de trois espèces terrestres. Le darwinisme est-il alors réfuté ? En aucun cas. On dira que ces trois espèces étaient les seules formes suffisamment bien adaptées pour survivre, parmi le grand nombre de mutants. On dira la même chose s’il n’y a qu’une espèce (ou s’il n’y en a aucune). Donc le darwinisme ne prédit pas véritablement l’évolution de la variété des espèces. C’est pourquoi il ne peut véritablement l’expliquer.
On ne peut certes tester la théorie de Darwin[3], mais ceci justifie-t-il qu’on la rejette dans la catégorie des théories pseudoscientifiques ?
Cela n’empêche pas le philosophe de remarquer que (bien qu’infalsifiable), le darwinisme est à l’origine de découvertes majeures dans l’histoire de la biologie. Et qu’elle constitue également une théorie largement préférable à celle des Créationnistes !
En conséquence, il ne faut pas lui dénier toute scientificité. Son grand pouvoir de description légitime qu’on la classe dans la catégorie des « programmes de recherches métaphysiques », ces théories qui, sans répondre au critère de démarcation poppérien, ont permis à la science de réaliser des avancées décisives en servant de cadre à la recherche et à l’élaboration de théories légitimement scientifiques car testables.
Comme vous pouvez le voir, Popper n'est finalement pas trop dur avec le néodarwinisme. Il lui reconnait le mérite d'avoir defriché le terrain dans l'attente d'une authentique théorie scientifique de l'évolution...
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Re: La théorie de l'évolution
Ecrit le 26 déc.16, 00:19La connaissance des principes en cause, la connaissance des tous les phénomenes entrant dans l'équation de la progression, de la composition , de la décomposition de la matiere... est comme un arbre...
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Re: La théorie de l'évolution
Ecrit le 26 déc.16, 00:53JMI a écrit :Le racialisme ? Je ne suis pas racialiste, car je ne sais pas si la notion de race même comme je la définis est objectivement pertinente.
Toi tu parles de la science des autres que tu ne maîtrises pas, tu fais un bon perroquet.Erdnaxel a écrit :Mais la science ce n'est pas de la philosophie (donc ce n'est pas à toi de définir les choses) . Sinon on ne parle pas de la science, mais de ta science.
La science est bien sûr une forme de philosophie. Tu te fais donc une fort mauvaise idée de la science comme de la philosophie.
Faire des hypothèses ne fait pas de moi un scientifique mais en tout cas certainement pas non plus un non scientifique.
Si la définition de race existe pour les chiens en science elle existe dans le langage courant aussi pour l'homme. Comme il n'y a pas d'acception scientifique du mot pour l'homme (c'est encore à voir), je suis donc libre de définir plus adéquatement le concept afin de lui donner si ce n'est une pertinence scientifique au moins une base hypothétique vérifiable.
Il ne s'agit donc pas de ma science, mais d'une démarche que tu ne comprends pas et que tu ne pourras pas qualifier de non scientifique sans t'emmêler les crayons si je te demande de justifier tes propos.
Ce n'est pas le cas et cela n'a rien à voir avec ce que je fais, alors permet moi de te dire que caricaturer mes propos me donne le droit de te dire que tu manques de pénétration. Mais cela semble être une habitude chez toi.Erdnaxel a écrit :Exemple en astronomie: (et l'astronomie c'est aussi de la science) la Lune n'est pas une planète ni une étoile mais le satellite naturel de la Terre. Tu peux (par exemple ) accuser le monde scientifique lié à l'astronomie d'œuvrer pour un complot amicano-sioniste répetilien loge franc maçonnerie (ou dire que tu es plus compétent que tout les scientifiques diplômés en astronomie: qui disent que la Lune est le satellite de la Terre) en affirmant que la Lune est une planète (ou dire, que la question de savoir si la Lune est ou non une planète n'est pas tranchée...) que tu n'auras pas raison d'un point de vue scientifique qui concerne le domaine de astronomie (mais au mieux, tu auras seulement raison de ton point de vue scientifique lié à ta vision et ta compréhension de l'astronomie).
Le truc c'est en effet que tu manques de réflexion personnelle et que tu ressembles plus à un bigot des sciences pas très affûté qui récite un credo sans bien comprendre de qu'il récite, comme autrefois les illettrés à la messe qui récitaient leur prières en latin.
Je ne réinvente rien du tout.Erdnaxel a écrit :Pour la biologie (et la biologie c'est aussi une science) c'est pareille. Ce n'est pas à toi de définir ou de réinventer la biologie.
Je tiens juste compte des possibilités hypothétiques, ce que tu ne fais pas.
Si tu penses que mes propos diraient le contraire, c'est que vraiment tu manques de compréhension à un point qui frise la déficience intellectuelle.Erdnaxel a écrit :Pierre-Henri Gouyon et bien d'autres biologistes peuvent te confirmer: qu'il y a des races chez les chiens (ils peuvent confirmer par exemple qu'un berger allemand est d'une race (pas d'une espèce) de chien différente d'un doberman) , ils peuvent confirmer qu'un labrador de pelage noir n'est pas d'une race (ni d'une espèce) différente d'un labrador de pelage marron....
Je n'ai jamais nié les races issues de la sélection par l'homme.....Erdnaxel a écrit :...Ensuite nier que les races existent, c'est comme nier l'existence de la sélection artificielle (qui n'est pas la même chose que la sélection naturelle)
....
.....
Bref.....
Tu commences à m’agacer toi !
Pas de race comme chez les chiens, en effet. Mais ai-je dit le contraire monsieur qui ne réfléchit pas beaucoup et survole ce qu'on lui explique et zappe dès qu'il s'imagine que cela contredit ce qu'il CROIT savoir ?Erdnaxel a écrit :Chez l'espèce humaine: il n'y a pas des races différentes sur le plan biologique (comme chez les chiens).
Cite moi le passage où j'aurais dit le contraire.
Il ne manquait plus que cela ! Voici maintenant l'argument d'autorité !Erdnaxel a écrit :Pierre-Henri Gouyon est https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Henri_Gouyon :
"1975 : diplôme d'ingénieur agronome de l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA P-G)
1976 : doctorat de troisième cycle en écologie (Université de Montpellier)
1978 : thèse de Docteur en génétique à l'INA P-G
1982 : thèse de Doctorat d'état des Sciences à l'Université de Montpellier
1984 : DEA (ancienne dénomination du Master) en philosophie à l'Université de Montpellier1"
Parcours http://isyeb.mnhn.fr/annuaire-et-pages- ... liographie
"Pierre-Henri Gouyon est né le 25 décembre 1953. Admis à l’Agro (Institut National Agronomique Paris-Grignon, aujourd’hui AgroParisTech) en 1972 il devient ingénieur agronome en 1975, obtient un doctorat de troisième cycle en écologie à l’Université de Montpellier en 1976 puis passe une thèse de Docteur Ingénieur en génétique à l’Agro en 1978, une thèse de Doctorat d’état ès Sciences à l’Université de Montpellier en 1982 et un DEA en Philosophie à l’Université des Lettres de Montpellier en 1984.
Recruté comme enseignant à l’Agro en 1976, il a été professeur à l’Université de Paris-Sud (Orsay) de1988 à 2005 et à l’École Polytechnique de 1994 à 2008 (vice président du département de biologie 2001-2006).
Il a assuré diverses responsabilités au sein du conseil de département des sciences de la vie du CNRS (directeur scientifique adjoint en 2000-2001). Il a fait partie du comité opérationnel d’éthique dans les sciences de la vie du CNRS, du Conseil National des Universités, du Comité National de la Recherche Scientifique, du comité "Écosystèmes et développement durable" de l’ANR, du Conseil Scientifique des Conférences Jacques Monod du CNRS et du comité d’éthique de l’INSERM.
Il a été "Managing editor" du "Journal of Evolutionary Biology" (1992-1996), journal de la Société Européenne de Biologie Évolutive, co-responsable du Master "Développement Agricole Durable", directeur du laboratoire UPS-CNRS-ENGREF d’"Écologie, Systématique et Évolution" (1997-2005) et responsable de l’équipe de botanique au sein de l’UMR CNRS-MNHN OSEB (2006-2011).
Il est actuellement professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle (depuis 2005), à l’AgroParisTech (depuis 1988), à Sciences Po (depuis 2009) et à l’ENS (depuis 2012) et réalise ses recherches au sein de l’équipe de botanique dans l’UMR MNHN-CNRS OSEB (7205). Il a été élu en 2008 à l’Academia Europaea (Londres).
Il donne de nombreuses conférences sur les questions ayant trait à l’évolution, à la génétique, à l’écologie, à la biodiversité et à la bioéthique. Il est largement impliqué dans les débats concernant les relations science-société en général. Plus particulièrement, il se préoccupe d’une part des conséquences sociales de la théorie néodarwinienne de l’évolution sur notre perception du vivant et d’autre part de la culture de plantes transgéniques (Grenelle en 2007, Conférence de citoyens en 1998, Conseil économique et social en 2002, débats avec des parlementaires -français et européens- et des experts, Commissariat général au plan, Conseil d’analyse économique, Conférences dans divers lieux en France et ailleurs –Italie, Ukraine, Roumanie, Tunisie, Danemark, Canada, USA, Japon, Équateur, Bolivie...-, interviews…). Il appartient ou a appartenu à divers comités nationaux en lien avec les questions de Science dans la Société (CNL, Biovigilance, Commission du Génie Biomoléculaire, Développement durable, Grenelle de l’Environnement, Haute autorité sur les OGM, Conseil Scientifique du CRIIGEN, Vice président de Vivagora…) et a été le rapporteur du groupe 1 (Recherche & Société) aux assises nationales de la recherche de 2004. Il préside le Conseil Scientifique du Think-Tank de la Fondation Nicolas Hulot"
____
Toi, quel est ton niveau biologique ou scientifique "pour croire" notamment que tu comprends ou connais mieux que lui la biologie?
Tu me fais penser maintenant à un catho qui s'en réfère à l'infaillibilité papale ou à un islamiste qui pointe du doigt le ciel en brandissant de l'autre son Coran...
JMI a écrit :La notion de race existe en biologie ? Vraiment ? Mais pas chez l'homme ?
Tu ferais bien de me relire plus attentivement l'ami. Je sais très bien tout cela.Erdnaxel a écrit :Ben oui! La sélection artificielle ça existe! Un berger allemand est d'une race de chien différente d'un caniche!
Dis moi, je ne vois pas très bien où se trouve l'argument dans ce que tu énonces là ? Sois plus précis.Erdnaxel a écrit :Par contre sur l'image ci-dessous ce sont deux tigres, mais pas de race différente (ils ne sont pas le fruit d'une sélection artificielle)
JMI a écrit :Ce qui n'existe pas objectivement c'est la notion de race en question
Tu ne sais pas lire. Je ne parlais pas ici des races issues par sélections humaines.Erdnaxel a écrit :Un dalmatien est d'une race de chien différente d'un teckel! Il existe objectivement d'un point de vue biologique, des races différentes chez les chiens!
Conseil : Avant de t'attaquer à mes propos, essaye déjà de les comprendre un minimum.
JMI a écrit :, qui effectivement n'est pas objective comme définie, puisque sa définition est essentiellement taxonomique (à la différence de la race comme je la définis moi)
Ah d'accord, "on s'en fiche de la taxonomie"... lol.Erdnaxel a écrit :Mais on s'en fiche de la taxonomie. On parle des sciences naturelles! Darwin est un naturaliste et sa théorie appartient au domaine des sciences naturelles.
Sans taxonomie comment aurait-il pu bien faire notre Darwin ! On se le demande...
Réfléchis-tu parfois ? Faut-il te formuler tous les implicites évidents pour que tu comprennes un texte ?
Alors là j'aimerais que tu développes ce point si tu le peux.Erdnaxel a écrit :Quand on dit que l'humain est un singe: c'est d'un point de vue biologique, et non pas d'un point de vue taxonomique!
J'attends avec impatience.
____
Non, mais par contre, je suis très fort pour déceler les contradictions dans les discours.Erdnaxel a écrit :Maintenant pour ce qui concerne la génétique: il n'y a qu'une seule et même race humaine, ou autant de races différentes qu'ils existent d'humains:
Celui qui parle dans la vidéo est un généticien. Tu penses mieux connaître ou comprendre la génétique qu'un généticien?
Or, le tien en est rempli.
Par exemple : tu dis maintenant que le terme "race" (tel qu'ayant un sens en biologie pour ce qui est de la sélection humaine) s'applique biologiquement à l'humain en ces termes que tu énonces... ce qui ne tient pas la route.
En effet, si tous les humains forment une "race" l'on ne voit plus bien la différence avec "espèce" et s'il y a autant de races que d'individus l'on ne voit plus bien en quoi "race" serait une catégorie, même taxonomique.
L'on ne peut pas dire actuellement, scientifiquement, si le concept de race tel que je le définis de façon à lui conférer une possible objectivité (toute hypothétique donc pour l'instant) est objectif ou non, sans procéder à la vérification expérimentale que je propose.
Comprends une chose : dire que la notion de race chez l'homme n'est pas biologique parce que les races chez les chiens sont issues de sélection humaine et que cela se constate biologiquement est un gros sophisme, car ceci n'implique pas que des races humaines comme je les définis moi, en accord avec la notion, ne sont pas biologiquement constatables également, indépendamment de toute taxonomie arbitraire, par l'outil algorithmique que je propose.
Erdnaxel a écrit :Michel Veuille http://isyeb.mnhn.fr/annuaire-et-pages- ... ille-miche
"Directeur d’Etudes de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE)
Professeur de génétique des populations"
https://www.ephe.fr/michel_veuille/veui ... hel-cv.pdf
JMI a écrit :Tu ne fais là que réciter ton credo.
Oh la la !Erdnaxel a écrit :Cite nous tes biologistes ou scientifiques qui affirment qu'il y a biologiquement des races humaines différentes comme chez les chiens? (Pour info: même Adolf Hitler est au courant, qu'il n'existe pas différentes races dans l'espèce humaine sur le plan biologique!)
Hitler était donc au courant de choses que la science n'a pas encore tranchée donc !!
Il était fort cet Hitler !
JMI a écrit :La question a été abordée ici, elle est dans le sujet, il n'est pas interdit de développer un point connexe.
Pour l'instant tu ne fais que réciter sans guère d'intelligence.Erdnaxel a écrit : D'accord, mais ce sera sans moi. Car je suis plus soucieux d'avancer dans le sujet
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Re: La théorie de l'évolution
Ecrit le 26 déc.16, 02:40CHAPITRE I http://classiques.uqac.ca/classiques/da ... speces.pdf
De la 1) variation des espèces à l’état 2) domestique.
"Quand on compare les 3) individus appartenant à une même variété ou à une même sous-variété de nos plantes cultivées depuis le plus longtemps et de nos animaux domestiques les plus anciens, on remarque tout d’abord qu’ils diffèrent ordinairement plus les uns des autres que les individus appartenant à une espèce ou à une variété quelconque à l’état de nature. Or, si l’on pense à l’immense diversité de nos plantes cultivées et de nos animaux domestiques, qui ont varié à toutes les époques, exposés qu’ils étaient aux climats et aux traitements les plus divers, on est amené à conclure que cette grande variabilité provient de ce que nos productions domestiques ont été élevées dans des conditions de vie moins uniformes, ou même quelque peu différentes de celles auxquelles l’espèce mère a été soumise à l’état de nature. Il y a peut-être aussi quelque chose de fondé dans l’opinion soutenue par 4) Andrew Knight, c’est-à-dire que la variabilité peut provenir en partie de l’excès de nourriture. Il semble évident que 5) les êtres organisés doivent être exposés, pendant plusieurs générations, à de nouvelles conditions d’existence, pour qu’il se produise chez eux une quantité appréciable de variation ; mais il est tout aussi évident que, dès qu’un organisme a commencé à varier, il continue ordinairement à le faire pendant de nombreuses générations. On ne pourrait citer aucun exemple d’un organisme variable qui ait cessé de varier à l’état domestique. Nos plantes les plus anciennement cultivées, telles que le froment, produisent encore de nouvelles variétés ; nos animaux réduits depuis le plus longtemps à l’état domestique sont encore susceptibles de modifications ou d’améliorations très rapides."
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1) variation (définition Larousse) http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... tion/81115
"Biologie
Différence ou ensemble des différences qu'un individu animal ou végétal d'un âge défini présente avec ses parents et autres ascendants, considérés au même degré de développement. (Lorsque la variation est transmissible par hérédité, c'est une mutation ; lorsqu'elle ne l'est pas, c'est une somation, ou accommodat, si elle se produit régulièrement dans certaines conditions de milieu. Si elle était totalement imprévisible, il s'agit d'une anomalie ou monstruosité.)"
2) domestique (définition Larousse) http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... ique/26365
"Se dit, par opposition à sauvage, d'un animal qui vit dans l'entourage de l'homme et qui a été dressé à des degrés divers d'obéissance selon les espèces, en vue d'obtenir une production, un service ou un agrément."
3) individu (définition Larousse) http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... vidu#42562
"Être vivant ou végétal, distinct et délimité."
4) Thomas Andrew Knight (wikipedia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Andrew_Knight
"Thomas Andrew Knight (né le 12 août 1759 à Ludlow et mort le 11 mai 1838) est un botaniste britannique.
Il est le fils de Thomas Knight. Il étudie au Balliol College d’Oxford. Il épouse Frances Felton en 1791. La médaille Knight est instituée en son honneur. Il devient membre de la Royal Society le 21 mars 1805.
Il est notamment l’auteur de A Treatise on the Culture of the Apple and Pear, On the Manufacture of Cider and Perry (1797), Pomona Herfordiensis (1811) ainsi que de nombreux articles qui lui valent de recevoir la médaille Copley en 1806.
Knight est à l’origine de nombreuses variétés de fruits et s’intéresse notamment au géotropisme."
5) être organisé (définition Larousse) http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... 3%a9#56087
"Être pourvu d'organes dont le fonctionnement constitue la vie : Les végétaux sont des êtres organisés."
De la 1) variation des espèces à l’état 2) domestique.
"Quand on compare les 3) individus appartenant à une même variété ou à une même sous-variété de nos plantes cultivées depuis le plus longtemps et de nos animaux domestiques les plus anciens, on remarque tout d’abord qu’ils diffèrent ordinairement plus les uns des autres que les individus appartenant à une espèce ou à une variété quelconque à l’état de nature. Or, si l’on pense à l’immense diversité de nos plantes cultivées et de nos animaux domestiques, qui ont varié à toutes les époques, exposés qu’ils étaient aux climats et aux traitements les plus divers, on est amené à conclure que cette grande variabilité provient de ce que nos productions domestiques ont été élevées dans des conditions de vie moins uniformes, ou même quelque peu différentes de celles auxquelles l’espèce mère a été soumise à l’état de nature. Il y a peut-être aussi quelque chose de fondé dans l’opinion soutenue par 4) Andrew Knight, c’est-à-dire que la variabilité peut provenir en partie de l’excès de nourriture. Il semble évident que 5) les êtres organisés doivent être exposés, pendant plusieurs générations, à de nouvelles conditions d’existence, pour qu’il se produise chez eux une quantité appréciable de variation ; mais il est tout aussi évident que, dès qu’un organisme a commencé à varier, il continue ordinairement à le faire pendant de nombreuses générations. On ne pourrait citer aucun exemple d’un organisme variable qui ait cessé de varier à l’état domestique. Nos plantes les plus anciennement cultivées, telles que le froment, produisent encore de nouvelles variétés ; nos animaux réduits depuis le plus longtemps à l’état domestique sont encore susceptibles de modifications ou d’améliorations très rapides."
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1) variation (définition Larousse) http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... tion/81115
"Biologie
Différence ou ensemble des différences qu'un individu animal ou végétal d'un âge défini présente avec ses parents et autres ascendants, considérés au même degré de développement. (Lorsque la variation est transmissible par hérédité, c'est une mutation ; lorsqu'elle ne l'est pas, c'est une somation, ou accommodat, si elle se produit régulièrement dans certaines conditions de milieu. Si elle était totalement imprévisible, il s'agit d'une anomalie ou monstruosité.)"
2) domestique (définition Larousse) http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... ique/26365
"Se dit, par opposition à sauvage, d'un animal qui vit dans l'entourage de l'homme et qui a été dressé à des degrés divers d'obéissance selon les espèces, en vue d'obtenir une production, un service ou un agrément."
3) individu (définition Larousse) http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... vidu#42562
"Être vivant ou végétal, distinct et délimité."
4) Thomas Andrew Knight (wikipedia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Andrew_Knight
"Thomas Andrew Knight (né le 12 août 1759 à Ludlow et mort le 11 mai 1838) est un botaniste britannique.
Il est le fils de Thomas Knight. Il étudie au Balliol College d’Oxford. Il épouse Frances Felton en 1791. La médaille Knight est instituée en son honneur. Il devient membre de la Royal Society le 21 mars 1805.
Il est notamment l’auteur de A Treatise on the Culture of the Apple and Pear, On the Manufacture of Cider and Perry (1797), Pomona Herfordiensis (1811) ainsi que de nombreux articles qui lui valent de recevoir la médaille Copley en 1806.
Knight est à l’origine de nombreuses variétés de fruits et s’intéresse notamment au géotropisme."
5) être organisé (définition Larousse) http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... 3%a9#56087
"Être pourvu d'organes dont le fonctionnement constitue la vie : Les végétaux sont des êtres organisés."
Re: La théorie de l'évolution
Ecrit le 27 déc.16, 14:07CHAPITRE I http://classiques.uqac.ca/classiques/da ... speces.pdf
De la variation des espèces à l’état domestique.
"Autant que je puis en juger, après avoir longuement étudié ce sujet, les conditions de la vie paraissent agir de deux façons distinctes : directement sur l’organisation entière ou sur certaines parties seulement, et indirectement en affectant le système reproducteur. Quant à l’action directe, nous devons nous rappeler que, dans tous les cas, comme l’a fait dernièrement remarquer le professeur Weismann, et comme je l’ai incidemment démontré dans mon ouvrage sur la Variation à l’état domestique 1, nous devons nous rappeler, dis-je, que cette action comporte deux facteurs : la nature de l’organisme et la nature des conditions. Le premier de ces facteurs semble être de beaucoup le plus important ; car, autant toutefois que nous en pouvons juger, des variations presque semblables se produisent quelquefois dans des conditions différentes, et, d’autre part, des variations différentes se produisent dans des conditions qui paraissent presque uniformes. Les effets sur la descendance sont définis ou indéfinis. On peut les considérer comme définis quand tous, ou presque tous les descendants d’individus soumis à certaines conditions d’existence pendant plusieurs générations, se modifient de la même manière. Il est extrêmement difficile de spécifier L’étendue des changements qui ont été définitivement produits de cette façon. Toutefois, on ne peut guère avoir de doute relativement à de nombreuses modifications très légères, telles que : modifications de la taille provenant de la quantité de nourriture ; modifications de la couleur provenant de la nature de l’alimentation ; modifications dans l’épaisseur de la peau et de la fourrure provenant de la nature du climat, etc. Chacune des variations infinies que nous remarquons dans le plumage de nos oiseaux de basse-cour doit être le résultat d’une cause efficace ; or, si la même cause agissait uniformément, pendant une longue série de générations, sur un grand nombre d’individus, ils se modifieraient probablement tous de la même manière. Des faits tels que les excroissances extraordinaires et compliquées, conséquence invariable du dépôt d’une goutte microscopique de poison fournie par un gall-insecte, nous prouvent quelles modifications singulières peuvent, chez les plantes, résulter d’un changement chimique dans la nature de la sève."
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1 "De la Variation des Animaux et des Plantes à l’état domestique, Paris, Reinwald."
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August Weismann (encyclopédie Larousse) http://www.larousse.fr/encyclopedie/per ... ann/149586
"Biologiste allemand (Francfort-sur-le-Main 1834-Fribourg-en-Brisgau 1914).
La théorie de Weismann repose sur la distinction fondamentale entre un protoplasme nourricier (morphoplasme ou trophoplasme) et un idioplasme porteur des tendances héréditaires. L'idioplasme est décrit dans des termes qui font pressentir la théorie chromosomique et la notion de gène. Weismann admet d'une génération à l'autre une parfaite continuité du plasma germinatif (germen), et il nie la notion de transmission des caractères acquis exposée par Lamarck. Il avait prévu la disjonction des caractères parentaux dans la descendance des produits hybrides (l'une des lois de Mendel)."
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De la variation des espèces à l’état domestique.
"Autant que je puis en juger, après avoir longuement étudié ce sujet, les conditions de la vie paraissent agir de deux façons distinctes : directement sur l’organisation entière ou sur certaines parties seulement, et indirectement en affectant le système reproducteur. Quant à l’action directe, nous devons nous rappeler que, dans tous les cas, comme l’a fait dernièrement remarquer le professeur Weismann, et comme je l’ai incidemment démontré dans mon ouvrage sur la Variation à l’état domestique 1, nous devons nous rappeler, dis-je, que cette action comporte deux facteurs : la nature de l’organisme et la nature des conditions. Le premier de ces facteurs semble être de beaucoup le plus important ; car, autant toutefois que nous en pouvons juger, des variations presque semblables se produisent quelquefois dans des conditions différentes, et, d’autre part, des variations différentes se produisent dans des conditions qui paraissent presque uniformes. Les effets sur la descendance sont définis ou indéfinis. On peut les considérer comme définis quand tous, ou presque tous les descendants d’individus soumis à certaines conditions d’existence pendant plusieurs générations, se modifient de la même manière. Il est extrêmement difficile de spécifier L’étendue des changements qui ont été définitivement produits de cette façon. Toutefois, on ne peut guère avoir de doute relativement à de nombreuses modifications très légères, telles que : modifications de la taille provenant de la quantité de nourriture ; modifications de la couleur provenant de la nature de l’alimentation ; modifications dans l’épaisseur de la peau et de la fourrure provenant de la nature du climat, etc. Chacune des variations infinies que nous remarquons dans le plumage de nos oiseaux de basse-cour doit être le résultat d’une cause efficace ; or, si la même cause agissait uniformément, pendant une longue série de générations, sur un grand nombre d’individus, ils se modifieraient probablement tous de la même manière. Des faits tels que les excroissances extraordinaires et compliquées, conséquence invariable du dépôt d’une goutte microscopique de poison fournie par un gall-insecte, nous prouvent quelles modifications singulières peuvent, chez les plantes, résulter d’un changement chimique dans la nature de la sève."
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1 "De la Variation des Animaux et des Plantes à l’état domestique, Paris, Reinwald."
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August Weismann (encyclopédie Larousse) http://www.larousse.fr/encyclopedie/per ... ann/149586
"Biologiste allemand (Francfort-sur-le-Main 1834-Fribourg-en-Brisgau 1914).
La théorie de Weismann repose sur la distinction fondamentale entre un protoplasme nourricier (morphoplasme ou trophoplasme) et un idioplasme porteur des tendances héréditaires. L'idioplasme est décrit dans des termes qui font pressentir la théorie chromosomique et la notion de gène. Weismann admet d'une génération à l'autre une parfaite continuité du plasma germinatif (germen), et il nie la notion de transmission des caractères acquis exposée par Lamarck. Il avait prévu la disjonction des caractères parentaux dans la descendance des produits hybrides (l'une des lois de Mendel)."
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Re: La théorie de l'évolution
Ecrit le 27 déc.16, 14:34l'évolution par choi du comportement; le loup domestiqué; le chien; choix d'un collaboration des hommes et des loups; mais 'cets monter à la t^pete de sdhommes, et les loups ont un comportement sociale assez dévolloppé pour rester fidèle malgré des coups...; et le peuple retourne à celui qui le frappe;
de la même manière, le peuple ne retourne pas à celui qui le frappe, il retourne à celui qui ne fait rien pour lui, mais pour qui il fait tout... ou presque...
quelqu'un m'avait dit que vous voulliez renoncer à votre victoire; mais je pense qu'il s'est trompé.... vous voulez évoluer, et ce : très vite...
pour parler d'évolution, il convient de prendre en compte le facteur "libre arbitre" du monde immatériel; de la conscience;
il y a l'évolution action réaction, et l'évolution : "existence, anticipation, action réaction" ( ainsi en est il de ma parole, elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir accompli ma volonté )
celle du loup qui s'associe avec des humains plutôt qu'avec d'autres loups peut résulter, d'un choix: celui de quelques loups, qui ont décidé de s'associer avec des hommes; associations réciproquement profitable, au moins au début, et puis il y a un des 2 équipiers qui a voulu être.... ce qui est : à mon sens un facteur de : non évolution, puisque "je suis", "vouloir être" est la fin pour ceux qui pratiquent assiduement cela dans le fond de leurs esprits.
Donc, pour en revenir à l'évolution: il y a l'évolution des moeurs, l'évolution des coutumes, de l'habillement ; et puis ; le c'était mieux avant, à ce détail près que l'évoluion des comportement s'est fait car : c'était pas mieux avant: c'était différent.
donc, en fait de théorie, il s'agit d'un prémice; d'un début d'idée, comme un germe; soit on le développe avec des théories de "races"; et le germe est de près comme de loin: le plus répandue, tant il ets vrai de dire que la race supérieure domine sur le monde; soit on le développe avec des théories de conscience ( cela signifie avec connaissance) et on peux comprendre que la théorie des "ensemble";
ainsi de : les hommes et le sloups savent dire : nos sommes les uns avec le sautres, l'homme a "voulu être"; théorie négationniste s'il en est.... de: "je suis";
or, je suis; donc, je ressent, donc j'évolue aussi dans mon comprtement. quand quelqu'un vous dit; je suis un tel je ne change pas : vous avez le droit de remmetre en cause son existence... car il ne peut être vivant..; à moins qu'il vous joue un "mauvais tour" comme un mord trompeur dans la bouche des chevaux et de ce qui les montent.
( c'est le forum science et religion ? )
il paraît que c'ets aux lévites, je veux dire aux sacrificateurs qe vous demandez la loi, car il est un envoyé de l'éternel des armées;
alors je m'envoies moi même à silo ( cela signifie envoyé) j'était aveugle mais maintenant je voit: vous voulez devenir des disciples ?
vous connaîtrez une évolution sans précédent.. vous apprendrez à écouter quand on vous parle; et cela mes très chers enfants, petits enfants et arrière petits enfants; cela sera une étape inconnue de vous, car oublier depuis trop longtemps à vos yeux égarés...; vous ne voyez pas, car vous souffrez de surdité. aussi je vous envoie... tels des apprentis prêcher la valeur de la bourse, la valeur du précieux, et vous me direz si votre argent, vous nourrit.
au temps des juges il y eu une grande famine, et toutes les terres furent touchées: sauf: les terres de dieu; ce qui démotre à ceux quiont des oreille pour entendre une certaine évolution...
il est intéressant de constater que c'est par l'évolution artificielle que le malheur viendra.
on a déjà es épidémies de poulets; donc: il va leur rester du poisson ou du porc....
dommage, les poissons se corrompent faute d'oxygène dans l'eau et de surabondance de pétrole, et de plastique dans l'eau.. votre mer;
( on peut contester l'évolution du manque d'oxugène aussi je vait clarifier la chose: c'est le manque de dioxygène dans l'eau de mer qui étouffe les poissons..., les poussant ainsi à une évolution du type action réaction, conforme à la ligne raciale de la théorie évolutive, : laconscience n'existe pas, et les poissons ne font pas de choix d'eux même...d'ailleurs il est connu qu'il ne peuvent rioen faire sans moi...)
de la même manière, le peuple ne retourne pas à celui qui le frappe, il retourne à celui qui ne fait rien pour lui, mais pour qui il fait tout... ou presque...
quelqu'un m'avait dit que vous voulliez renoncer à votre victoire; mais je pense qu'il s'est trompé.... vous voulez évoluer, et ce : très vite...
pour parler d'évolution, il convient de prendre en compte le facteur "libre arbitre" du monde immatériel; de la conscience;
il y a l'évolution action réaction, et l'évolution : "existence, anticipation, action réaction" ( ainsi en est il de ma parole, elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir accompli ma volonté )
celle du loup qui s'associe avec des humains plutôt qu'avec d'autres loups peut résulter, d'un choix: celui de quelques loups, qui ont décidé de s'associer avec des hommes; associations réciproquement profitable, au moins au début, et puis il y a un des 2 équipiers qui a voulu être.... ce qui est : à mon sens un facteur de : non évolution, puisque "je suis", "vouloir être" est la fin pour ceux qui pratiquent assiduement cela dans le fond de leurs esprits.
Donc, pour en revenir à l'évolution: il y a l'évolution des moeurs, l'évolution des coutumes, de l'habillement ; et puis ; le c'était mieux avant, à ce détail près que l'évoluion des comportement s'est fait car : c'était pas mieux avant: c'était différent.
donc, en fait de théorie, il s'agit d'un prémice; d'un début d'idée, comme un germe; soit on le développe avec des théories de "races"; et le germe est de près comme de loin: le plus répandue, tant il ets vrai de dire que la race supérieure domine sur le monde; soit on le développe avec des théories de conscience ( cela signifie avec connaissance) et on peux comprendre que la théorie des "ensemble";
ainsi de : les hommes et le sloups savent dire : nos sommes les uns avec le sautres, l'homme a "voulu être"; théorie négationniste s'il en est.... de: "je suis";
or, je suis; donc, je ressent, donc j'évolue aussi dans mon comprtement. quand quelqu'un vous dit; je suis un tel je ne change pas : vous avez le droit de remmetre en cause son existence... car il ne peut être vivant..; à moins qu'il vous joue un "mauvais tour" comme un mord trompeur dans la bouche des chevaux et de ce qui les montent.
( c'est le forum science et religion ? )
il paraît que c'ets aux lévites, je veux dire aux sacrificateurs qe vous demandez la loi, car il est un envoyé de l'éternel des armées;
alors je m'envoies moi même à silo ( cela signifie envoyé) j'était aveugle mais maintenant je voit: vous voulez devenir des disciples ?
vous connaîtrez une évolution sans précédent.. vous apprendrez à écouter quand on vous parle; et cela mes très chers enfants, petits enfants et arrière petits enfants; cela sera une étape inconnue de vous, car oublier depuis trop longtemps à vos yeux égarés...; vous ne voyez pas, car vous souffrez de surdité. aussi je vous envoie... tels des apprentis prêcher la valeur de la bourse, la valeur du précieux, et vous me direz si votre argent, vous nourrit.
au temps des juges il y eu une grande famine, et toutes les terres furent touchées: sauf: les terres de dieu; ce qui démotre à ceux quiont des oreille pour entendre une certaine évolution...
il est intéressant de constater que c'est par l'évolution artificielle que le malheur viendra.
on a déjà es épidémies de poulets; donc: il va leur rester du poisson ou du porc....
dommage, les poissons se corrompent faute d'oxygène dans l'eau et de surabondance de pétrole, et de plastique dans l'eau.. votre mer;
( on peut contester l'évolution du manque d'oxugène aussi je vait clarifier la chose: c'est le manque de dioxygène dans l'eau de mer qui étouffe les poissons..., les poussant ainsi à une évolution du type action réaction, conforme à la ligne raciale de la théorie évolutive, : laconscience n'existe pas, et les poissons ne font pas de choix d'eux même...d'ailleurs il est connu qu'il ne peuvent rioen faire sans moi...)
http://www.lire-des-livres.com/alice-au ... erveilles/ ( celui là se commence au commencement )
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
http://www.lire-des-livres.com/de-lautr ... du-miroir/ ( celui là se commence par la fin )
Constater que de l'autre coté du miroir le style change légèrement.
Re: La théorie de l'évolution
Ecrit le 02 juil.17, 22:55Désolé mais l'a tu es dans le verbiage stérile sans point de références et sans exemples concrets pour définir comment on déterminerait concrètement des races au sein de l'espèce humaine.J'm'interroge a écrit :Ce n'est pas à moi de décider si ce groupe constitue une "race" comme je la définis, mais la comparaison en termes de complexités algorithmique groupées des séquences génotypiques (et ou des caractéristiques phénotypiques relevées) sur un échantillon aléatoire mais censé être représentatif en termes de statistique de la variété (génotypique et ou phénotypique) humaine.
Simple commence par me dire en quoi les variations génétiques positivement sélectionnés par la sélection naturelle ou la sélection sexuelle compteraient davantage pour définir des races que l'immense paquet de variations génétiques qui différencient les populations et se sont distribuée aléatoirement par la seule dérive génétique. Petit indice des variations s'étend répandu par simples dérives génétiques peuvent également avoir des conséquences phénotypiques. Et des variations en apparences positivement sélectionnées peuvent être neutres voir sans effet phénotypiques car répandu par simple Auto-stop génétique. À partir de ces faits concrets je ne vois pas en quoi tu as proposé un modèle concret qui ferait la part des choses et parviendrait à définir des races humaines dans tout ce bordel et pour cause tu ne l'as pas fait, tu n'as même pas aborder ces notions pour expliquer comment elles entreraient en compte dans ton modèle hypothétique. Un modèle hypothétique dont je n'ai d'ailleurs jamais entendu parler dans la littérature scientifique.J'm'interroge a écrit :Mais si tu persistes à dire que je dis n'importe quoi parce que je ne connaîtrais rien à la génétique des populations, alors explique moi dans ce cas en quoi mon concept serait objectivement infondé, avec des arguments tirés de cette science que tu cites (la génétique des populations).
Ce que tu dis là n'a aucune sens toute espèce et même toute population et tout être vivant à des caractéristiques pouvant être sujet à sélection naturelle.J'm'interroge a écrit :Il était question d'évolution et de spéciation, deux concepts qui ne se recoupent pas entièrement, car une nouvelle espèce issue d'une spéciation par dérive génétique, ne présente pas forcément des caractéristiques pouvant être l'objet d'une sélection (naturelle) à proprement parler.
Alors pourquoi ces associations entre ethnie et races avec la notion d'isolation culturelle et j'en passe? Bref j'ai l'impression à présent que tu n'as aucune proposition cohérente ou que tu fais du rétropédalage au fur et à mesure que tu te rends-compte de l'absence de cohérence de ton hypothèse de base.J'm'interroge a écrit :Et je n'ai jamais dit non plus que toute culture lorsqu'elle en rencontre une autre, favorise l'isolement génétique. Ai-je dit ou supposé cela ? Honnêtement ?
Et voilà que tu repart sur la culture alors que justement celle-ci n'a rien à foutre dans une définition biologique. Hormis que tu n'as proposé aucun modèle claire prenant en compte les acquis en génétiques des populations tu tiens à accoler des notions culturelles à la définition de sous-espèces alors que ce dernier concept est purement biologique. Quand je dis que rien n'est claire dans ce que tu disais je pèse mes mots.J'm'interroge a écrit :Peut être que le mot "race" pour ce dont je parle est mal choisi. Peut-être aurais-je dû simplement parler d'homogénéité génétique de groupes culturels.
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