J'm'interroge a écrit :Une antithèse reste une thèse. L'athéisme de raison n'est donc pas l'antithèse du théisme, mais la simple non adhérence à ce qui n'est au fond qu'une thèse par principe infondée, celle que le "Dieu" présenté est un être dont l'existence est objective
Inti a écrit :Tu reprend du service sur le forum?
J'ai un petit peu de temps ce soir.
Inti a écrit :Moi je continue de penser que l'athéisme est à la remorque du théisme et se définit en fonction de ça. Pour preuve le théisme deviendrait nul et non avenue que l'athéisme perdrait tout sens idéologique sauf d'avoir été un courant de pensée des temps passés.
Mais c'est que le théisme est d'ors et déjà nul et non avenu. L'athéisme n'est pas une idéologie non plus, c'est un positionnement par rapport à ce qui n'est qu'une thèse infondée, une croyance, quand il est de raison.
J'm'interroge a écrit :Pourquoi l'attribues-tu à la "matière". - Que sais-tu de ce qu'est la matière en dehors des modèles théoriques de la Physique ? - Pourquoi ne parles-tu pas simplement d'un principe organisateur du réel en soi, tel qu'il est indépendamment de l'observation ? - Crois-tu que la réalité fondamentale est réellement faite de petites boules de "matière" - [remarque qu'on n'explique absolument rien en disant cela] - qui se baladent dans le vide ?
Inti a écrit :C'est ce que je dis. Un principe organisateur indépendant de toute perception ou cérébralité. Une dialectique nucléaire entre noyaux et électrons avec tout ce qui peut être en parallèle comme anti matière et positrons, neutrinos etc...
Oui l'infinitisimal de la matière est encore rempli d'inconnu mais la matière est loin d'être un concept creux car la physique et le physique gouvernent notre incarnation. La matière est un support physique autant la chaise sur laquelle tu es assis que le cœur qui supporte ton mouvement.
C'est un concept creux si tu la définis comme substance et intègre dans sa définition des éléments de croyance.
Le modèle standard n'est qu'un modèle théorique Inti, pas une théorie scientifique validée par l'expérience. Qu'il mette en évidence certaines relations objectives, que certaines de ses équations associées sont formellement isomorphiques, n'empêche pas qu'il ne décrit pas la
réalité fondamentale telle qu'elle est en elle-même.
J'm'interroge a écrit :2) Pourtant tu parles plus loin de probabilités...
3) Un possible en soi est nécessair... Donc non, si tu admets que l'univers est possible en soi, c'est forcément qu'il est également nécessaire.
4) Des possibilités oui, par essence cohérentes
Nécessaire? Pour qui? Dieu? ... L'homme? Encore une référence anthropocentrique comme l'absolu du constat en physique quantique.[/quote]
Hein ?
Quand on dit qu'une chose est nécessaire cela signifie qu'elle ne peut pas ne pas être, autrement dit, quand on parle du réel en soi, lorsqu'on le dit nécessaire, on exprime le fait qu'il ne peut pas ne pas être. C'est aussi la définition d'un possible en soi.
Inti a écrit :S'il y aa impossibilité d'absence de mouvement en l'univers alors parlons plus d'impulsion primordiale que de hasard et nécessité qui sont deux concepts plus ontologiques ou philosophiques que scientifiques.
Zénon l'avait déjà prouvé il y a bien longtemps : en soi il n'y a aucun mouvement, il n'y a que des fonctions horizontales. Voir Anatole Khélif.
Puisque tu aimes bien le mot : ce sont le mouvement, le temps et l'espace entre autres qui sont des illusions anthropomorphiques. L'impulsion primordiale existe bien, mais pas en soi, c'est une réalité psychologique de notre point de vue subjectif.
Le hasard est un concept qui n'a de sens que dans un contexte où il existe de l'imprédictibilité. La nécessité est un concept formelle, dialectique.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !