Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 25 janv.16, 12:38"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Nichiren Daishonin, L&T-VI, p. 157
Les désirs terrestres sont l'illumination :
Bonno Soku Bodai - Les bonno (troubles) impliquent l'Éveil
Le bouddhisme enseigne également un corollaire du principe du Poison changé en élixir : bonno soku bodai. Bonno signifie "afflictions" ou "défilements", "troubles" et également "désirs égocentriques de l'ignorance". Soku n'a pas de véritable équivalent, signifiant "s'identifie à" ou, dans ce contexte, "implique". Bodai signifie la bodhéité. Ainsi, bonno soku bodai signifie que les désirs égocentriques, qui affligent notre vie et créent tant de souffrances, impliquent l'Eveil et sont par eux-mêmes la bodhéité.
A première vue, cela paraît non seulement absurde mais dangereux. Et de fait, ce principe a engendré, à travers les âges, un lot considérable de mésinterprétations et de dommages. Beaucoup de personnes ont abusé de la traduction fallacieuse "les désirs sont en eux-mêmes l'Eveil" pour justifier leur égotisme et les pulsions hédonistes, prétextant que c'était une "activité d'Eveil".
Néanmoins, l'affirmation que les afflictions et les détresses impliquent l'Éveil est fondée sur le principe de la transformation du poison en élixir ainsi que sur le principe de la non-dualité, qui sont des enseignements fondamentaux du Sutra du Lotus. Lorsque ce corollaire est compris correctement, il nous indique une attitude saine et efficace dans notre relation avec nos émotions et nos besoins.
Avant d'analyser la nature non-duelle des bonno (désirs/détresses) et de la bodhéité, il faut bien préciser ce que nous entendons par ces termes. Il faut également comprendre de quelle manière cette relation est décrite dans la grande majorité des textes bouddhiques.
Les bonno sont ces caractéristiques ou ces traits personnels qui nous maintiennent dans un état d'agitation, d'anxiété ou de frustration, et nous empêchent d'atteindre la bodhéité. Nous appelons troubles les trois poisons - l'avidité, la colère et l'ignorance. On peut leur ajouter l'orgueil, les vues erronées et le doute.
L’orgueil est le fait de se considérer comme supérieur en capacités ou en savoir et une vision déformée d’un soi nombril du monde. Ce genre d’attitude erronée conduit à s’accrocher à des concepts d’existence et de non-existence, par exemple, ou à des notions que l’on ne peut pas prouver, comme Dieu, âme, etc.
Les gens s'attachent à ces croyances métaphysiques dans le vain espoir d'échapper à l'insécurité. Cette erreur est également propre à ceux qui nient la production conditionnée et la loi de causalité car cela permet de ne pas prendre en main sa propre vie et de ne pas regarder en face la vraie nature de la réalité.
En ce qui concerne le doute, un questionnement honnête et l’esprit de recherche n’est nullement un bonno. Mais ce doute peut conduire à la détresse par l’indécision, l’hésitation et une absence de confiance en soi.
D’après le bouddhisme, la misère des désirs dévorants, la paranoïa de la colère, la confusion de l’ignorance, la négativité engendrée par l’orgueil, les vues erronées et le doute sont des facteurs qui nous empêchent de nous sentir totalement à l’aise, heureux, sereins et confiants. C’est à cause d’eux que nous ne pouvons pas voir les choses sous leur véritable éclairage.
Les premiers enseignements bouddhiques présentaient la bodhéité comme un équivalent du nirvana. Nirvana signifie extinction des flammes des désirs-bonno. En d'autres termes, la bodhéité était vue comme un état où tous les troubles et le sentiment d'un moi qu'ils engendrent étaient entièrement détruits. C'est avec cette idée que les premiers adeptes se sont concentrés sur la négation des désirs-bonno et ont cherché à maintenir le pratiquant dans un état de conscience dépassionné par la méditation.
Parallèlement, on reconnaissait que les désirs-bonno pouvaient également avoir des côtés positifs qui n'avaient pas été développés. Par exemple, ceux qui étaient pleins de désirs dévorants et d'attachements étaient également capables d'un étonnant dévouement à l'égard des trois trésors. Ceux qui étaient particulièrement critiques et hostiles aux autres avaient également la capacité d'une analyse pénétrante et pouvaient distinguer le vrai du faux. Ceux dont l'esprit était facilement dispersé dans d'interminables spéculations sont aussi reconnus pour leur ouverture d'esprit et leur curiosité. Ayant admis que des désirs ignorés pouvaient être canalisés et développés en qualités positives, ces premiers bouddhistes ont mis au point différentes méditations qui misaient sur la potentialité positive des désirs, et les encourageaient. Ils les associaient à d'autres formes de méditation afin de contrebalancer les aspects négatifs des désirs. Ainsi, une personne trop critique à l'égard des autres devait méditer régulièrement sur la bonté. Cette même personne pouvait également méditer sur différents éléments du corps afin d'exercer ses capacités d'analyse critique (note) .
Il faut également ne pas oublier que les désirs-bonno sont justement ce qui nous motive à pratiquer le bouddhisme. Si nos vies étaient parfaites et que nous n'éprouvions ni détresse ni frustration, nous n'aurions pas à chercher la véritable nature de l'existence ni à développer la sagesse et la compassion de la bodhéité. Dans un certain sens, nos détresses et nos désirs inconscients manifestent notre aspiration à un mode de vie meilleur. Les troubles sont le symptôme d'un besoin profond de trouver un sens à la vie, la sécurité et le bonheur authentique. Une personne en proie aux désirs venus de l'inconscient les renforce malgré elle dans son effort mal orienté pour les satisfaire. La tendance habituelle de rechercher la satisfaction durable de son ego dans des objets matériels, ou même spirituels, s'accroît à chaque nouvelle tentative. Et pourtant, il n'y a rien, sauf dans le bouddhisme, qui soit à même de procurer un bonheur tel qu'il comble nos désirs inconscients. C'est dans ce sens que les désirs sont des agents actifs de la bodhéité : ils nous poussent à chercher, même sans le savoir, notre état de bouddha. On pourrait même dire : "Ce que nous cherchons est précisément ce qui nous pousse à chercher."
Finalement, les désirs-bonno sont eux-mêmes des objets d'Éveil. La bodhéité n'est pas quelque chose qui existe dans un vacuum, un néant mystique. La bodhéité est le fait de s'éveiller à la véritable nature de la réalité ; c'est le jaillissement de ce qui est profondément enfoui. Lors de l'Éveil, les troubles ne sont pas simplement rejetés ou oubliés. Ils sont perçus comme une partie intégrante de la nature dynamique et interdépendante de notre vie. Celui qui est Éveillé à la véritable nature de ces troubles n'est plus en leur pouvoir et peut les voir dans leur pureté, celle de la nature dynamique et interdépendante de tout ce qui est. Avidité, colère, ignorance, orgueil, vues erronées et doutes sont transformés, par une perception éclairée, en leurs équivalents positifs, tout comme les blocs de glace se muent en eau sous la chaleur du soleil. Dans la bodhéité, l'avidité devient dévotion, la colère, une saine critique, l'ignorance, un esprit d'ouverture à la vérité ; l'orgueil devient confiance en soi, les vues erronées se transforment en raisonnement scrupuleux et le doute en examen prudent. On devient aussi capable d'utiliser les connaissances acquises dans notre vie intérieure pour comprendre et aider les autres, et partager leurs troubles.
La meilleure façon de faire face aux troubles est simplement de leur accorder notre attention à la lumière du Dharma merveilleux. C'est en cela que la récitation de Namu Myoho Renge Kyo peut nous aider à changer le poison des troubles en qualités de bodhéité. Par daimoku nous développons notre capacité d'attention et d'équilibre, ce qui nous permet de repérer et de réorienter nos désirs, au lieu de nous y engluer et nous laisser emporter dans leur tourmente. Namu Myoho Renge Kyo peut nous aider à réfléchir avant d'agir et même à reconnaître les pensées et les sentiments négatifs pour ce qu'ils sont, si bien que nous ne nous identifions plus à ces pensées et à ces sentiments, et prenons ainsi le contrôle de nos vies. Par ailleurs, le principe de Namu Myoho Renge Kyo ne condamne pas ces désirs, pas plus qu'il les nie : il nous fournit l'occasion et la force de faire sur eux un certain travail et de révéler leur aspect positif.
Nichiren Daishonin, L&T-VI, p. 157
Les désirs terrestres sont l'illumination :
Bonno Soku Bodai - Les bonno (troubles) impliquent l'Éveil
Le bouddhisme enseigne également un corollaire du principe du Poison changé en élixir : bonno soku bodai. Bonno signifie "afflictions" ou "défilements", "troubles" et également "désirs égocentriques de l'ignorance". Soku n'a pas de véritable équivalent, signifiant "s'identifie à" ou, dans ce contexte, "implique". Bodai signifie la bodhéité. Ainsi, bonno soku bodai signifie que les désirs égocentriques, qui affligent notre vie et créent tant de souffrances, impliquent l'Eveil et sont par eux-mêmes la bodhéité.
A première vue, cela paraît non seulement absurde mais dangereux. Et de fait, ce principe a engendré, à travers les âges, un lot considérable de mésinterprétations et de dommages. Beaucoup de personnes ont abusé de la traduction fallacieuse "les désirs sont en eux-mêmes l'Eveil" pour justifier leur égotisme et les pulsions hédonistes, prétextant que c'était une "activité d'Eveil".
Néanmoins, l'affirmation que les afflictions et les détresses impliquent l'Éveil est fondée sur le principe de la transformation du poison en élixir ainsi que sur le principe de la non-dualité, qui sont des enseignements fondamentaux du Sutra du Lotus. Lorsque ce corollaire est compris correctement, il nous indique une attitude saine et efficace dans notre relation avec nos émotions et nos besoins.
Avant d'analyser la nature non-duelle des bonno (désirs/détresses) et de la bodhéité, il faut bien préciser ce que nous entendons par ces termes. Il faut également comprendre de quelle manière cette relation est décrite dans la grande majorité des textes bouddhiques.
Les bonno sont ces caractéristiques ou ces traits personnels qui nous maintiennent dans un état d'agitation, d'anxiété ou de frustration, et nous empêchent d'atteindre la bodhéité. Nous appelons troubles les trois poisons - l'avidité, la colère et l'ignorance. On peut leur ajouter l'orgueil, les vues erronées et le doute.
L’orgueil est le fait de se considérer comme supérieur en capacités ou en savoir et une vision déformée d’un soi nombril du monde. Ce genre d’attitude erronée conduit à s’accrocher à des concepts d’existence et de non-existence, par exemple, ou à des notions que l’on ne peut pas prouver, comme Dieu, âme, etc.
Les gens s'attachent à ces croyances métaphysiques dans le vain espoir d'échapper à l'insécurité. Cette erreur est également propre à ceux qui nient la production conditionnée et la loi de causalité car cela permet de ne pas prendre en main sa propre vie et de ne pas regarder en face la vraie nature de la réalité.
En ce qui concerne le doute, un questionnement honnête et l’esprit de recherche n’est nullement un bonno. Mais ce doute peut conduire à la détresse par l’indécision, l’hésitation et une absence de confiance en soi.
D’après le bouddhisme, la misère des désirs dévorants, la paranoïa de la colère, la confusion de l’ignorance, la négativité engendrée par l’orgueil, les vues erronées et le doute sont des facteurs qui nous empêchent de nous sentir totalement à l’aise, heureux, sereins et confiants. C’est à cause d’eux que nous ne pouvons pas voir les choses sous leur véritable éclairage.
Les premiers enseignements bouddhiques présentaient la bodhéité comme un équivalent du nirvana. Nirvana signifie extinction des flammes des désirs-bonno. En d'autres termes, la bodhéité était vue comme un état où tous les troubles et le sentiment d'un moi qu'ils engendrent étaient entièrement détruits. C'est avec cette idée que les premiers adeptes se sont concentrés sur la négation des désirs-bonno et ont cherché à maintenir le pratiquant dans un état de conscience dépassionné par la méditation.
Parallèlement, on reconnaissait que les désirs-bonno pouvaient également avoir des côtés positifs qui n'avaient pas été développés. Par exemple, ceux qui étaient pleins de désirs dévorants et d'attachements étaient également capables d'un étonnant dévouement à l'égard des trois trésors. Ceux qui étaient particulièrement critiques et hostiles aux autres avaient également la capacité d'une analyse pénétrante et pouvaient distinguer le vrai du faux. Ceux dont l'esprit était facilement dispersé dans d'interminables spéculations sont aussi reconnus pour leur ouverture d'esprit et leur curiosité. Ayant admis que des désirs ignorés pouvaient être canalisés et développés en qualités positives, ces premiers bouddhistes ont mis au point différentes méditations qui misaient sur la potentialité positive des désirs, et les encourageaient. Ils les associaient à d'autres formes de méditation afin de contrebalancer les aspects négatifs des désirs. Ainsi, une personne trop critique à l'égard des autres devait méditer régulièrement sur la bonté. Cette même personne pouvait également méditer sur différents éléments du corps afin d'exercer ses capacités d'analyse critique (note) .
Il faut également ne pas oublier que les désirs-bonno sont justement ce qui nous motive à pratiquer le bouddhisme. Si nos vies étaient parfaites et que nous n'éprouvions ni détresse ni frustration, nous n'aurions pas à chercher la véritable nature de l'existence ni à développer la sagesse et la compassion de la bodhéité. Dans un certain sens, nos détresses et nos désirs inconscients manifestent notre aspiration à un mode de vie meilleur. Les troubles sont le symptôme d'un besoin profond de trouver un sens à la vie, la sécurité et le bonheur authentique. Une personne en proie aux désirs venus de l'inconscient les renforce malgré elle dans son effort mal orienté pour les satisfaire. La tendance habituelle de rechercher la satisfaction durable de son ego dans des objets matériels, ou même spirituels, s'accroît à chaque nouvelle tentative. Et pourtant, il n'y a rien, sauf dans le bouddhisme, qui soit à même de procurer un bonheur tel qu'il comble nos désirs inconscients. C'est dans ce sens que les désirs sont des agents actifs de la bodhéité : ils nous poussent à chercher, même sans le savoir, notre état de bouddha. On pourrait même dire : "Ce que nous cherchons est précisément ce qui nous pousse à chercher."
Finalement, les désirs-bonno sont eux-mêmes des objets d'Éveil. La bodhéité n'est pas quelque chose qui existe dans un vacuum, un néant mystique. La bodhéité est le fait de s'éveiller à la véritable nature de la réalité ; c'est le jaillissement de ce qui est profondément enfoui. Lors de l'Éveil, les troubles ne sont pas simplement rejetés ou oubliés. Ils sont perçus comme une partie intégrante de la nature dynamique et interdépendante de notre vie. Celui qui est Éveillé à la véritable nature de ces troubles n'est plus en leur pouvoir et peut les voir dans leur pureté, celle de la nature dynamique et interdépendante de tout ce qui est. Avidité, colère, ignorance, orgueil, vues erronées et doutes sont transformés, par une perception éclairée, en leurs équivalents positifs, tout comme les blocs de glace se muent en eau sous la chaleur du soleil. Dans la bodhéité, l'avidité devient dévotion, la colère, une saine critique, l'ignorance, un esprit d'ouverture à la vérité ; l'orgueil devient confiance en soi, les vues erronées se transforment en raisonnement scrupuleux et le doute en examen prudent. On devient aussi capable d'utiliser les connaissances acquises dans notre vie intérieure pour comprendre et aider les autres, et partager leurs troubles.
La meilleure façon de faire face aux troubles est simplement de leur accorder notre attention à la lumière du Dharma merveilleux. C'est en cela que la récitation de Namu Myoho Renge Kyo peut nous aider à changer le poison des troubles en qualités de bodhéité. Par daimoku nous développons notre capacité d'attention et d'équilibre, ce qui nous permet de repérer et de réorienter nos désirs, au lieu de nous y engluer et nous laisser emporter dans leur tourmente. Namu Myoho Renge Kyo peut nous aider à réfléchir avant d'agir et même à reconnaître les pensées et les sentiments négatifs pour ce qu'ils sont, si bien que nous ne nous identifions plus à ces pensées et à ces sentiments, et prenons ainsi le contrôle de nos vies. Par ailleurs, le principe de Namu Myoho Renge Kyo ne condamne pas ces désirs, pas plus qu'il les nie : il nous fournit l'occasion et la force de faire sur eux un certain travail et de révéler leur aspect positif.
Modifié en dernier par Yvon le 26 janv.16, 03:01, modifié 3 fois.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 25 janv.16, 13:23Au sujet de la Soka gakkai, et de l'école Fuji (qui a "excommuniée" la SGI dans les années 90) voici un lien qui permet d'appréhender les rapports entre les deux factions, les discussions en fin d'article présentent un intérêt certain: les conflits qui agitent ces deux groupes, et les opinions des uns et des autres concernant "l’orthodoxie" du Bouddhisme de Nichiren.
http://ecolefuji.jimdo.com/2014/08/23/c ... ouddhisme/
http://ecolefuji.jimdo.com/2014/08/23/c ... ouddhisme/
Modifié en dernier par algol-x le 26 janv.16, 03:00, modifié 4 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 25 janv.16, 13:26Hors sujet il y a un post pour ca . Merci
http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 29331.html
Et merci d'arréter de Troller mes messages et sujets .
http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 29331.html
Et merci d'arréter de Troller mes messages et sujets .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 25 janv.16, 13:50Les écoles Nichiren ont été en conflit entre elles dès la mort de Nichiren, ce sont des faits historiques, de ce fait mes interventions ne sont pas H.S.Yvon a écrit :Hors sujet il y a un post pour ca . Merci
http://ecolefuji.jimdo.com/2014/08/23/c ... ouddhisme/
vos propos victimaires n'engagent que vous!Yvon a écrit :Et merci d'arréter de Troller mes messages et sujets .
Modifié en dernier par algol-x le 25 janv.16, 23:44, modifié 2 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 25 janv.16, 13:58Du Flood maintenant
Modifié en dernier par Yvon le 25 janv.16, 14:46, modifié 1 fois.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 25 janv.16, 14:37rectification:
"Les écoles Nichiren ont été en conflit entre elles après la mort de Nichiren"
Ce ne sont pas Les écoles Nichiren qui ont été en conflit entre elles, mais les disciples dont les avis divergeaient sur la doctrine.
"Les écoles Nichiren ont été en conflit entre elles après la mort de Nichiren"
Ce ne sont pas Les écoles Nichiren qui ont été en conflit entre elles, mais les disciples dont les avis divergeaient sur la doctrine.
Modifié en dernier par algol-x le 28 janv.16, 08:31, modifié 5 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 25 janv.16, 14:46Vous avez posté 4 fois de suite votre avant dernier message et 3 fois le dernier .
Vous comptez encore mettre vos messages plusieurs fois , pour Flooder et pourrir le sujet ?
Ici, il n'est pas question ni de l'école Fuji ni de la Soka Gakkai .
Ensuite qu'avez vous à dire à propos du Bouddhisme de Nichiren , à part le dénigrer comme à votre habitude ?
Rien je suppose .
Vous comptez encore mettre vos messages plusieurs fois , pour Flooder et pourrir le sujet ?
Ici, il n'est pas question ni de l'école Fuji ni de la Soka Gakkai .
Ensuite qu'avez vous à dire à propos du Bouddhisme de Nichiren , à part le dénigrer comme à votre habitude ?
Rien je suppose .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 26 janv.16, 00:37j'ai répondu à cette question plus haut, merci de vous y référer. L'emploi que vous faites du terme "dénigrer" c'est pratique pour éluder certains aspects du bouddhisme de Nichiren, ainsi que de disqualifier d'avance tout propos critique!Yvon a écrit :Ici, il n'est pas question ni de l'école Fuji ni de la Soka Gakkai . Ensuite qu'avez vous à dire à propos du Bouddhisme de Nichiren , à part le dénigrer comme à votre habitude ?
Vous supposez...Yvon a écrit :Rien je suppose .
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 26 janv.16, 01:58La pratique du bouddhisme de NIchiren et la vie quotidienne
Il faut balayer les idées reçues sur un bouddhisme qui, se consacrant à l'élévation de l'âme et à la renonciation aux désirs, se détournerait de la vie quotidienne pour se réfugier dans une recherche illusoire du nirvana (éveil et libération). Il n'en est rien.
Le bouddhisme de Nichiren Daishonin est un enseignement qui vise à transformer le malheur en bonheur, là où nous sommes.
Pour cette raison, il ne cherche pas à étouffer les désirs ou à faire taire les souffrances. Il les utilise comme des bûches pour alimenter le feu de la boddhéité qui est dans le coeur de chaque personne.
La récitation de Nam Myoho Renge Kyo devant le Gohonzon permet la transformation des souffrances en une vaste énergie qui jaillit naturellement du fond même de notre existence. Cette énergie n'a rien de magique.
L'irruption de la force vitale dans notre vie quotidienne témoigne simplement de la puissance infinie de l'univers qui est en chacun de nous. C'est cette force vitale et la grande sagesse qui l'accompagne qui permettent à chacun d'affronter, afin de les transformer, les aspects les plus difficiles de son existence.
C'est la même force vitale qui est apparue dans la vie de millions de personnes qui ont pratiqué le bouddhisme depuis 2 500 ans. Le bouddhisme de Nichiren ne supprime pas les problèmes. Il n'est pas non plus une consolation, un refuge permettant de les éviter. Il nous permet de renforcer notre propre vie, d'éveiller notre potentiel et, ce faisant, de mieux résoudre les obstacles qui l'entravent. C'est donc un outil extraordinaire pour surmonter les difficultés et mieux vivre en harmonie avec soi et avec les autres.
Le but de la pratique bouddhique est de rendre les individus responsables, indépendants et épanouis dans tous les domaines de leur vie, et non des esclaves spirituels coupés du monde, de la famille, de la société et placés sous la dépendance d'un quelconque gourou ou d'un bonze se positionnant comme intermédiaire indispensable entre le bouddha et l'être humain.
Le croyant du bouddhisme de Nichiren est seul responsable face à sa vie, et c'est par lui-même qu'il apprend à surmonter progressivement toutes ses difficultés. Le bouddhisme de Nichiren et sa pratique sont des outils qui lui sont proposés pour y arriver .
Il faut balayer les idées reçues sur un bouddhisme qui, se consacrant à l'élévation de l'âme et à la renonciation aux désirs, se détournerait de la vie quotidienne pour se réfugier dans une recherche illusoire du nirvana (éveil et libération). Il n'en est rien.
Le bouddhisme de Nichiren Daishonin est un enseignement qui vise à transformer le malheur en bonheur, là où nous sommes.
Pour cette raison, il ne cherche pas à étouffer les désirs ou à faire taire les souffrances. Il les utilise comme des bûches pour alimenter le feu de la boddhéité qui est dans le coeur de chaque personne.
La récitation de Nam Myoho Renge Kyo devant le Gohonzon permet la transformation des souffrances en une vaste énergie qui jaillit naturellement du fond même de notre existence. Cette énergie n'a rien de magique.
L'irruption de la force vitale dans notre vie quotidienne témoigne simplement de la puissance infinie de l'univers qui est en chacun de nous. C'est cette force vitale et la grande sagesse qui l'accompagne qui permettent à chacun d'affronter, afin de les transformer, les aspects les plus difficiles de son existence.
C'est la même force vitale qui est apparue dans la vie de millions de personnes qui ont pratiqué le bouddhisme depuis 2 500 ans. Le bouddhisme de Nichiren ne supprime pas les problèmes. Il n'est pas non plus une consolation, un refuge permettant de les éviter. Il nous permet de renforcer notre propre vie, d'éveiller notre potentiel et, ce faisant, de mieux résoudre les obstacles qui l'entravent. C'est donc un outil extraordinaire pour surmonter les difficultés et mieux vivre en harmonie avec soi et avec les autres.
Le but de la pratique bouddhique est de rendre les individus responsables, indépendants et épanouis dans tous les domaines de leur vie, et non des esclaves spirituels coupés du monde, de la famille, de la société et placés sous la dépendance d'un quelconque gourou ou d'un bonze se positionnant comme intermédiaire indispensable entre le bouddha et l'être humain.
Le croyant du bouddhisme de Nichiren est seul responsable face à sa vie, et c'est par lui-même qu'il apprend à surmonter progressivement toutes ses difficultés. Le bouddhisme de Nichiren et sa pratique sont des outils qui lui sont proposés pour y arriver .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 27 janv.16, 02:10Merci pour le texte!
les passages en gras permettent de saisir les manipulations sémantiques propres à la soka gakkai, ses affirmations douteuses, ainsi que son prosélytisme, j'en ferais l'analyse ultérieurement...
Un lien vers un pdf sur les différences doctrinales des écoles Nichiren:
http://nichiren-shu.org/NONA/comparison.pdf
les passages en gras permettent de saisir les manipulations sémantiques propres à la soka gakkai, ses affirmations douteuses, ainsi que son prosélytisme, j'en ferais l'analyse ultérieurement...
Un lien vers un pdf sur les différences doctrinales des écoles Nichiren:
http://nichiren-shu.org/NONA/comparison.pdf
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 31 janv.16, 04:11Certains considèrent la religion comme appartenant à un monde à part, en dehors des réalités quotidiennes. Ils établissent une distinction entre leur vie spirituelle et les nécessités de la vie courante. Or le bouddhisme de Nichiren propose une toute autre conception...
Selon cet enseignement, les aspects spirituel et matériel de la vie sont inextricablement liés. Pratiquer le bouddhisme, au sein des contraintes de la société nous donne de nombreuses et précieuses occasions de puiser dans nos ressources intérieures et nous développer. Ainsi, nous trouvons la clé du bonheur au milieu de la vie quotidienne ! C'est ce principe qu'on appelle “la foi équivaut à la vie quotidienne”.
Aussi, Nichiren Daishonin écrit à l'un de ses disciples :
Considérez le service de votre seigneur comme la pratique du Sûtra du Lotus.
Réponse à un croyant (L&T-III, 308)
Le “service de votre seigneur” désignerait, de nos jours, notre travail ou notre rôle social. Le sens de cette phrase est donc que les activités quotidiennes constituent le terrain de l’entraînement bouddhique. C’est là également qu'un bouddhiste peut, à travers son comportement, démontrer la valeur d'un mode de vie fondé sur la croyance.
Notre quotidien n’est rien d’autre que l’activité de notre vie. Il change et s’améliore naturellement lorsque nous lui faisons face avec le courage et la vitalité caractéristiques du riche état de vie développé par la croyance – l'état de bouddha.
Ce profond principe bouddhique nous amène à changer de point de vue sur les difficultés ordinaires. Plutôt que de les considérer comme des obstacles à notre épanouissement, elles sont utilisées comme un moteur pour approfondir sa foi et sa pratique – la récitation de Nam-myoho-renge-kyo devant le Gohonzon. Nous ressentons alors profondément que ces problèmes et les combats qu’ils nous poussent à mener constituent en fait une opporturnité de faire jaillir en nous notre état de bouddha. Dans des circonstances difficiles, notre quotidien devient la scène où nous “jouons” la transformation de notre destinée.
Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.
Le bouddhisme de Nichiren nous encourage donc à remporter la victoire dans notre quotidien, en tant que membres de la société qui créent des valeurs et obtiennent la confiance des autres.
Etablir la Terre de Bouddha ici-même
L'aspiration bouddhiste à la “Terre de Bouddha”, c’est-à-dire une société pacifique et prospère, n'est pas dirigée vers un ailleurs, dans un autre monde, mais cherche à l'établir ici-même, là où nous nous trouvons. Comme Nichiren Daishonin l'affirme dans son Traité sur l’établissement de l'enseignement correct pour la paix dans le pays, l’endroit où les personnes qui croient en la Loi merveilleuse inspirent confiance aux autres, devient en soi une Terre de Bouddha.
De plus, dans Les enseignements oraux,il écrit :
L’endroit où nous croyons dans le Sûtra du Lotus [Gohonzon] est bien le lieu d’entraînement bouddhique. Il n’est nul besoin d’aller ailleurs en partant d’ici. Le lieu d’entraînement bouddhique désigne l’endroit où habitent les êtres vivants des Dix États. Maintenant, le lieu où Nichiren et ses disciples récitent Nam-myoho-renge-kyo, quel qu’il soit, montagne, vallée ou vaste plaine, ce lieu est la Terre de Bouddha, la Terre de la Lumière éternellement paisible. On l’appelle le lieu d’entraînement bouddhique.
GZ, p. 781.
Par conséquent, la véritable pratique de la foi consiste à accorder une grande importance à l’endroit où nous vivons maintenant et à en faire un lieu où règnent l'harmonie et la paix.
Selon cet enseignement, les aspects spirituel et matériel de la vie sont inextricablement liés. Pratiquer le bouddhisme, au sein des contraintes de la société nous donne de nombreuses et précieuses occasions de puiser dans nos ressources intérieures et nous développer. Ainsi, nous trouvons la clé du bonheur au milieu de la vie quotidienne ! C'est ce principe qu'on appelle “la foi équivaut à la vie quotidienne”.
Aussi, Nichiren Daishonin écrit à l'un de ses disciples :
Considérez le service de votre seigneur comme la pratique du Sûtra du Lotus.
Réponse à un croyant (L&T-III, 308)
Le “service de votre seigneur” désignerait, de nos jours, notre travail ou notre rôle social. Le sens de cette phrase est donc que les activités quotidiennes constituent le terrain de l’entraînement bouddhique. C’est là également qu'un bouddhiste peut, à travers son comportement, démontrer la valeur d'un mode de vie fondé sur la croyance.
Notre quotidien n’est rien d’autre que l’activité de notre vie. Il change et s’améliore naturellement lorsque nous lui faisons face avec le courage et la vitalité caractéristiques du riche état de vie développé par la croyance – l'état de bouddha.
Ce profond principe bouddhique nous amène à changer de point de vue sur les difficultés ordinaires. Plutôt que de les considérer comme des obstacles à notre épanouissement, elles sont utilisées comme un moteur pour approfondir sa foi et sa pratique – la récitation de Nam-myoho-renge-kyo devant le Gohonzon. Nous ressentons alors profondément que ces problèmes et les combats qu’ils nous poussent à mener constituent en fait une opporturnité de faire jaillir en nous notre état de bouddha. Dans des circonstances difficiles, notre quotidien devient la scène où nous “jouons” la transformation de notre destinée.
Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.
Le bouddhisme de Nichiren nous encourage donc à remporter la victoire dans notre quotidien, en tant que membres de la société qui créent des valeurs et obtiennent la confiance des autres.
Etablir la Terre de Bouddha ici-même
L'aspiration bouddhiste à la “Terre de Bouddha”, c’est-à-dire une société pacifique et prospère, n'est pas dirigée vers un ailleurs, dans un autre monde, mais cherche à l'établir ici-même, là où nous nous trouvons. Comme Nichiren Daishonin l'affirme dans son Traité sur l’établissement de l'enseignement correct pour la paix dans le pays, l’endroit où les personnes qui croient en la Loi merveilleuse inspirent confiance aux autres, devient en soi une Terre de Bouddha.
De plus, dans Les enseignements oraux,il écrit :
L’endroit où nous croyons dans le Sûtra du Lotus [Gohonzon] est bien le lieu d’entraînement bouddhique. Il n’est nul besoin d’aller ailleurs en partant d’ici. Le lieu d’entraînement bouddhique désigne l’endroit où habitent les êtres vivants des Dix États. Maintenant, le lieu où Nichiren et ses disciples récitent Nam-myoho-renge-kyo, quel qu’il soit, montagne, vallée ou vaste plaine, ce lieu est la Terre de Bouddha, la Terre de la Lumière éternellement paisible. On l’appelle le lieu d’entraînement bouddhique.
GZ, p. 781.
Par conséquent, la véritable pratique de la foi consiste à accorder une grande importance à l’endroit où nous vivons maintenant et à en faire un lieu où règnent l'harmonie et la paix.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 02 avr.17, 10:08vos contributions sont un assemblage de copiés-colles issus principalement des publications de la SG. Le Gosho zenshu (écrits de Nichiren) compilation issue la Nichiren sohshu, que vous citez abondamment n'est reconnu que par cette dernière et la SG accuse les bonzes de la Nichiren sohshu d'avoir falsifiés des textes, ils défendent ce point de vue depuis la rupture avec la Nichiren sohshu, ce qui tendrait à relativiser ces accusations, la Nichiren Shu (la faction tolérante des écoles Nichiren) contestent des éléments de cette compilation depuis très longtemps pour d'autre raisons doctrinales, chaque écoles ont leur propres interprétations sur ces textes. De quel bouddhisme de Nichiren parlez vous? Apparemment du Bouddhisme Soka Gakkai! le Bouddhisme Soka Gakkai ne serait représenter toute les nuances de ce Bouddhisme, le titre de ce post devrait être logiquement "le bouddhisme Soka Gakkai", alors malhonnêteté intellectuelle ou bien aveuglement dû à votre secte exclusiviste ?Yvon a écrit :La pratique du bouddhisme de NIchiren et la vie quotidienne
Il faut balayer les idées reçues sur un bouddhisme qui, se consacrant à l'élévation de l'âme et à la renonciation aux désirs, se détournerait de la vie quotidienne pour se réfugier dans une recherche illusoire du nirvana (éveil et libération). Il n'en est rien.
Le bouddhisme de Nichiren Daishonin est un enseignement qui vise à transformer le malheur en bonheur, là où nous sommes.
Pour cette raison, il ne cherche pas à étouffer les désirs ou à faire taire les souffrances. Il les utilise comme des bûches pour alimenter le feu de la boddhéité qui est dans le coeur de chaque personne.
La récitation de Nam Myoho Renge Kyo devant le Gohonzon permet la transformation des souffrances en une vaste énergie qui jaillit naturellement du fond même de notre existence. Cette énergie n'a rien de magique.
L'irruption de la force vitale dans notre vie quotidienne témoigne simplement de la puissance infinie de l'univers qui est en chacun de nous. C'est cette force vitale et la grande sagesse qui l'accompagne qui permettent à chacun d'affronter, afin de les transformer, les aspects les plus difficiles de son existence.
C'est la même force vitale qui est apparue dans la vie de millions de personnes qui ont pratiqué le bouddhisme depuis 2 500 ans. Le bouddhisme de Nichiren ne supprime pas les problèmes. Il n'est pas non plus une consolation, un refuge permettant de les éviter. Il nous permet de renforcer notre propre vie, d'éveiller notre potentiel et, ce faisant, de mieux résoudre les obstacles qui l'entravent. C'est donc un outil extraordinaire pour surmonter les difficultés et mieux vivre en harmonie avec soi et avec les autres.
Le but de la pratique bouddhique est de rendre les individus responsables, indépendants et épanouis dans tous les domaines de leur vie, et non des esclaves spirituels coupés du monde, de la famille, de la société et placés sous la dépendance d'un quelconque gourou ou d'un bonze se positionnant comme intermédiaire indispensable entre le bouddha et l'être humain.
Le croyant du bouddhisme de Nichiren est seul responsable face à sa vie, et c'est par lui-même qu'il apprend à surmonter progressivement toutes ses difficultés. Le bouddhisme de Nichiren et sa pratique sont des outils qui lui sont proposés pour y arriver .
Au sujet de votre texte reporté ci-dessus notamment les textes en gras, appellent une réflexion, vous dites par exemple: "Le bouddhisme de Nichiren ne supprime pas les problèmes. Il n'est pas non plus une consolation, un refuge permettant de les éviter." c'est en contradiction avec les textes publiés (à ma connaissance) par la SG, et les témoignages des participants dans réunions, on découvre ainsi un double langage! ensuite vous "écrivez: "Le but de la pratique bouddhique est de rendre les individus responsables, indépendants et épanouis dans tous les domaines de leur vie, et non des esclaves spirituels coupés du monde, de la famille, de la société et placés sous la dépendance d'un quelconque gourou ou d'un bonze se positionnant comme intermédiaire indispensable entre le bouddha et l'être humain." Ça prête à sourire, au regard du culte de la personnalité dont est l'objet Daisaku Ikeda, et de son influence sur les adeptes qu'il infantilise! et puis a t'on besoin du bouddhisme pour être selon "vos" propos "d'être les individus responsables, indépendants et épanouis dans tous les domaines de leur vie" ?
Je vous souhaite bien le bonsoir et au plaisir de vous lire!
Modifié en dernier par algol-x le 05 avr.17, 01:05, modifié 2 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 02 avr.17, 10:37Erreur encore une fois mes citations de Nichiren viennent du site Nichiren Etude Site indépendant
Nichiren-Etudes est un groupe de personnes
indépendant de tous mouvements religieux ou laïques,
ainsi que de toute société, association ou entreprise
https://www.nichiren-etudes.net/projet.htm
A bon entendeur .
Certains considèrent la religion comme appartenant à un monde à part, en dehors des réalités quotidiennes. Ils établissent une distinction entre leur vie spirituelle et les nécessités de la vie courante. Or le bouddhisme de Nichiren propose une toute autre conception...
Selon cet enseignement, les aspects spirituel et matériel de la vie sont inextricablement liés. Pratiquer le bouddhisme, au sein des contraintes de la société nous donne de nombreuses et précieuses occasions de puiser dans nos ressources intérieures et nous développer. Ainsi, nous trouvons la clé du bonheur au milieu de la vie quotidienne ! C'est ce principe qu'on appelle “la foi équivaut à la vie quotidienne”.
Aussi, Nichiren Daishonin écrit à l'un de ses disciples :
Considérez le service de votre seigneur comme la pratique du Sûtra du Lotus.
Réponse à un croyant (L&T-III, 308)
Le “service de votre seigneur” désignerait, de nos jours, notre travail ou notre rôle social. Le sens de cette phrase est donc que les activités quotidiennes constituent le terrain de l’entraînement bouddhique. C’est là également qu'un bouddhiste peut, à travers son comportement, démontrer la valeur d'un mode de vie fondé sur la croyance.
Notre quotidien n’est rien d’autre que l’activité de notre vie. Il change et s’améliore naturellement lorsque nous lui faisons face avec le courage et la vitalité caractéristiques du riche état de vie développé par la croyance – l'état de bouddha.
Ce profond principe bouddhique nous amène à changer de point de vue sur les difficultés ordinaires. Plutôt que de les considérer comme des obstacles à notre épanouissement, elles sont utilisées comme un moteur pour approfondir sa foi et sa pratique – la récitation de Nam-myoho-renge-kyo devant le Gohonzon. Nous ressentons alors profondément que ces problèmes et les combats qu’ils nous poussent à mener constituent en fait une opporturnité de faire jaillir en nous notre état de bouddha. Dans des circonstances difficiles, notre quotidien devient la scène où nous “jouons” la transformation de notre destinée.
Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.
Le bouddhisme de Nichiren nous encourage donc à remporter la victoire dans notre quotidien, en tant que membres de la société qui créent des valeurs et obtiennent la confiance des autres.
Etablir la Terre de Bouddha ici-même
L'aspiration bouddhiste à la “Terre de Bouddha”, c’est-à-dire une société pacifique et prospère, n'est pas dirigée vers un ailleurs, dans un autre monde, mais cherche à l'établir ici-même, là où nous nous trouvons. Comme Nichiren Daishonin l'affirme dans son Traité sur l’établissement de l'enseignement correct pour la paix dans le pays, l’endroit où les personnes qui croient en la Loi merveilleuse inspirent confiance aux autres, devient en soi une Terre de Bouddha.
De plus, dans Les enseignements oraux,il écrit :
L’endroit où nous croyons dans le Sûtra du Lotus [Gohonzon] est bien le lieu d’entraînement bouddhique. Il n’est nul besoin d’aller ailleurs en partant d’ici. Le lieu d’entraînement bouddhique désigne l’endroit où habitent les êtres vivants des Dix États. Maintenant, le lieu où Nichiren et ses disciples récitent Nam-myoho-renge-kyo, quel qu’il soit, montagne, vallée ou vaste plaine, ce lieu est la Terre de Bouddha, la Terre de la Lumière éternellement paisible. On l’appelle le lieu d’entraînement bouddhique.
GZ, p. 781.
Par conséquent, la véritable pratique de la foi consiste à accorder une grande importance à l’endroit où nous vivons maintenant et à en faire un lieu où règnent l'harmonie et la paix.
Nichiren-Etudes est un groupe de personnes
indépendant de tous mouvements religieux ou laïques,
ainsi que de toute société, association ou entreprise
https://www.nichiren-etudes.net/projet.htm
A bon entendeur .
Certains considèrent la religion comme appartenant à un monde à part, en dehors des réalités quotidiennes. Ils établissent une distinction entre leur vie spirituelle et les nécessités de la vie courante. Or le bouddhisme de Nichiren propose une toute autre conception...
Selon cet enseignement, les aspects spirituel et matériel de la vie sont inextricablement liés. Pratiquer le bouddhisme, au sein des contraintes de la société nous donne de nombreuses et précieuses occasions de puiser dans nos ressources intérieures et nous développer. Ainsi, nous trouvons la clé du bonheur au milieu de la vie quotidienne ! C'est ce principe qu'on appelle “la foi équivaut à la vie quotidienne”.
Aussi, Nichiren Daishonin écrit à l'un de ses disciples :
Considérez le service de votre seigneur comme la pratique du Sûtra du Lotus.
Réponse à un croyant (L&T-III, 308)
Le “service de votre seigneur” désignerait, de nos jours, notre travail ou notre rôle social. Le sens de cette phrase est donc que les activités quotidiennes constituent le terrain de l’entraînement bouddhique. C’est là également qu'un bouddhiste peut, à travers son comportement, démontrer la valeur d'un mode de vie fondé sur la croyance.
Notre quotidien n’est rien d’autre que l’activité de notre vie. Il change et s’améliore naturellement lorsque nous lui faisons face avec le courage et la vitalité caractéristiques du riche état de vie développé par la croyance – l'état de bouddha.
Ce profond principe bouddhique nous amène à changer de point de vue sur les difficultés ordinaires. Plutôt que de les considérer comme des obstacles à notre épanouissement, elles sont utilisées comme un moteur pour approfondir sa foi et sa pratique – la récitation de Nam-myoho-renge-kyo devant le Gohonzon. Nous ressentons alors profondément que ces problèmes et les combats qu’ils nous poussent à mener constituent en fait une opporturnité de faire jaillir en nous notre état de bouddha. Dans des circonstances difficiles, notre quotidien devient la scène où nous “jouons” la transformation de notre destinée.
Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.
Le bouddhisme de Nichiren nous encourage donc à remporter la victoire dans notre quotidien, en tant que membres de la société qui créent des valeurs et obtiennent la confiance des autres.
Etablir la Terre de Bouddha ici-même
L'aspiration bouddhiste à la “Terre de Bouddha”, c’est-à-dire une société pacifique et prospère, n'est pas dirigée vers un ailleurs, dans un autre monde, mais cherche à l'établir ici-même, là où nous nous trouvons. Comme Nichiren Daishonin l'affirme dans son Traité sur l’établissement de l'enseignement correct pour la paix dans le pays, l’endroit où les personnes qui croient en la Loi merveilleuse inspirent confiance aux autres, devient en soi une Terre de Bouddha.
De plus, dans Les enseignements oraux,il écrit :
L’endroit où nous croyons dans le Sûtra du Lotus [Gohonzon] est bien le lieu d’entraînement bouddhique. Il n’est nul besoin d’aller ailleurs en partant d’ici. Le lieu d’entraînement bouddhique désigne l’endroit où habitent les êtres vivants des Dix États. Maintenant, le lieu où Nichiren et ses disciples récitent Nam-myoho-renge-kyo, quel qu’il soit, montagne, vallée ou vaste plaine, ce lieu est la Terre de Bouddha, la Terre de la Lumière éternellement paisible. On l’appelle le lieu d’entraînement bouddhique.
GZ, p. 781.
Par conséquent, la véritable pratique de la foi consiste à accorder une grande importance à l’endroit où nous vivons maintenant et à en faire un lieu où règnent l'harmonie et la paix.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
- Karlo
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Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 02 avr.17, 10:59Si nous comparons la vie à un arbre, la foi en constitue les racines, et la vie quotidienne, le tronc, les branches et les feuilles. Nous pourrions dire qu’une vie qui n’est pas fondée sur la foi tend à être influencée facilement par l’environnement et devient comme un arbre qui a perdu ses racines. Plus les racines sont profondes, plus la vie quotidienne que nous construisons est solide.
Ben voyons. Toujours la même rengaine religieuse cherchant à faire passer leur délirium mystique pour de la très grande sagesse...
Non, désolé : on n'a aucun besoin de foi religieuse pour avoir une vie stable et agréable.
Si on commence à se lancer dans des comparaisons aussi fallacieuses on peut raconter tout et n'importe quoi.
Comme par exemple que la foi n'est que la béquille intellectuelle que des personne faibles inventent parce qu'elles ne sont pas capables d'accepter de regarder la réalité en face. Elles préfèrent s'inventer de belles histoires rassurantes et se pétrissent de certitudes anesthésiantes.
Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin
Ecrit le 02 avr.17, 11:04Bref, vous n'avez rien à dire, le gosho zenshu d’après la Soka Gakkai à été falsifié, et vous le citez. [CENCURE]Yvon a écrit :Erreur encore une fois mes citations de Nichiren viennent du site Nichiren Etude Site indépendant
Nichiren-Etudes est un groupe de personnes
indépendant de tous mouvements religieux ou laïques,
ainsi que de toute société, association ou entreprise
https://www.nichiren-etudes.net/projet.htm
A bon entendeur .
allez maintenant dodo! au plaisir de vous lire !
Modifié en dernier par Eliaqim le 08 avr.17, 11:18, modifié 2 fois.
Raison : Propos qui vise l'individu et sans rapport avec le fond du débat.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
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