Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfait

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Starheater

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 13 avr.17, 11:49

Message par Starheater »

yacoub a écrit :Il vaut mieux réfuter la divinisation de PBSL auprès des peuples d'islam et faire savoir que le Saint Coran est de PBSL.

Que veut dire PBSL?


Starheater

indian1indian1

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 13 avr.17, 11:53

Message par indian1indian1 »

elementaire.
c'est comme ''ainsi soit-il'' ou Ya Baha ulBaha... ou Amen... (paix et benediction sur lui) P.B.S.L.

Starheater

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 13 avr.17, 12:05

Message par Starheater »

swissguy77 a écrit :En ce dimanche des rameaux :Bye: , je vous propose un article tiré de mon blog sur la trinité chrétienne (http://europe-sans-tabou.over-blog.com/ ... lam-5.html)

Beaucoup de chrétiens ne savent pas comment expliquer la trinité face à la critique des musulmans selon qui elle serait une forme de polythéisme. Je veux montrer pourquoi la trinité reflète la perfection du Dieu unique et pourquoi elle préserve la Foi chrétienne de l'idolâtrie.

Au contraire, l'islam, en rejetant la trinité, est tombé dans l'idolâtrie.


La trinité désigne la réalité selon laquelle Dieu-le Christ-l'Esprit saint sont constitutifs du Dieu unique. De même manière que le soleil, ses rayons et sa chaleur sont constitutifs d'un astre unique, le soleil. Elle est au fondement de la foi chrétienne car elle explique le mode de révélation propre au christianisme : l'incarnation, autrement dit la venue du Christ sur terre.

Par la trinité, le christianisme se distingue fondamentalement de l'islam sur les 4 aspects suivants :
• la nature de Dieu
• le mode de la révélation de Dieu aux hommes (comment il communique avec nous)
• le support de la révélation (quelle forme prend le message de Dieu aux hommes)
• le contenu de son message

Dans cet article, nous verrons:
• pourquoi le mode de révélation par l'incarnation est le seul mode de révélation valide, garantissant le monothéisme parfait.
• pourquoi la révélation par l'intermédiaire d'un porte-parole (modèle musulman) est incomplète et conduit forcément à l'idolâtrie.
• que c'est par l'incarnation seule que Dieu peut révéler de manière parfaite son essence et sa volonté et son projet pour l'humanité.
• enfin, nous verrons 12 facettes de Dieu qui sont exprimées par l'incarnation.

La nature de Dieu

Mais, pour commencer, qu'est-ce-que la trinité ? En réalité la trinité n'est pas un objet de foi en soi : le terme ne fait pas partie du crédo. Il a été développé par les théologiens afin de nommer la dynamique Dieu-Jésus Christ- Esprit saint telle qu'elle apparaît dans l'Evangile. Elle nous révèle la nature de Dieu : Dieu unique doté du pouvoir de transcendance. Par la transcendance il agit selon 3 modes d'action distincts : le Père, le Christ (le Fils) et le Saint Esprit.

En effet, Selon l'Evangile, le Christ est Fils de Dieu (Luc 10, 22). Le mot « Fils » ne désigne pas un fils au sens biologique du terme mais le fait que Jésus Christ est de la même substance que Dieu, donc issu de Dieu, et qu'il connaît Dieu. Il a été conçu par l'Esprit saint (Luc 1, 34-35; Matthieu 1, 18), et non par filiation humaine. Il est en Dieu et Dieu est en lui (Jean 14, 11) et il existe de tout temps (Jean 1, 1; 1, 14). Ainsi son âme (sa morale) est faite de la substance divine déversée dans un corps d'homme. Cette dualité est importante : elle signifie que le Christ n'est pas un surhomme, tel un X-men qui aurait des pouvoirs magiques. Non, son corps est soumis aux mêmes lois de de la nature que le nôtre . C'est pourquoi, le Christ est pleinement Dieu par sa substance spirituelle, et pleinement homme par son enveloppe corporelle (les miracles qu'il a accomplis l'ont été par la main de Dieu).

Ainsi Dieu, le Christ et l'Esprit saint sont constitutifs du Dieu unique. Ils sont 3 manifestations de Dieu, 3 modes d'action de Dieu, 3 positionnements de Dieu par rapport à l'homme. Ils reflètent la transcendance divine, par laquelle Dieu est tout à la fois hors du monde, dans le monde et dans le cœur des hommes (Dieu qui Est, qui Vient et qui Agit en nous). Or cette transcendance divine est précisément ce qui fait que Dieu est Dieu. Elle est le "pouvoir ou l'attribut propre à Dieu", qui distingue Dieu du reste de la création.

La meilleure métaphore pour illustrer l'unité de Dieu dans ces 3 entités c'est le soleil. L'étoile-soleil est comme Dieu le Père dans l'univers ; les rayons du soleil éclairant la Terre sont comme le Christ, part de Dieu descendue sur Terre ; et l'énergie/chaleur produite par les rayons du soleil, qui réchauffe le corps de l'homme et fait pousser toute chose, est comme l'Esprit Saint, la force agissante de Dieu sur terre.

Les musulmans rejettent la trinité considérant qu'elle est contraire aux règles mathématiques. Selon eux, 1+1+1= 3, et ne peut pas être égal à 1. Or Dieu ne peut être enfermé dans une formule mathématique (les maths sont un langage conceptuel créé par l'homme afin de mesurer la réalité et d'en exploiter les ressources). Il existe d'ailleurs beaucoup de phénomènes terrestres qui échappent à la logique mathématique (eau+vapeur+glace = eau; 1 spermatozoïde + 1 ovule= 1 embryon).

Concernant Jésus-Christ, le Coran est profondément contradictoire. Dun côté, il reconnaît qu'il est le seul être à avoir été conçu par l'Esprit de Dieu, mais, malgré cela, considère qu'il est un Prophète comme les autres. Mais surtout il prend soin de censurer entièrement son enseignement (pratiquement pas un mot sur ce dernier alors que plusieurs sourates sont consacrées à l'enseignement des prophètes de l'Ancien testament). Ainsi, dans l'islam, la seule fonction qui est dévolue au Christ est celle « d'un homme sandwich », support publicitaire ambulant chargé d'annoncer la venue de Mahomet (un rôle ridicule de marionnette, en contradiction complète avec la conception miraculeuse du Christ par l'Esprit Saint).

Plus généralement, les musulmans rejettent l'incarnation, considérant que Dieu ne peut s'incarner en raison de la stricte séparation entre la nature de Dieu et des hommes. L'incarnation serait une salissure pour Dieu, qui resterait ainsi enfermé dans sa tour d'ivoire. Ainsi, ils dénient à Allah le pouvoir de transcendance (l'incarnation) ne lui laissant que le pouvoir de création (création du monde). Le problème c'est que le pouvoir de création n'est pas l'apanage exclusif de Dieu. L'homme aussi est capable de créer. En revanche, Le pouvoir de transcender la matière et de se faire chair est l'apanage exclusif de Dieu, que l'homme ne pourra jamais imiter.

Le mode de la révélation

Incapable de s'incarner, le Dieu des musulmans en est ainsi réduit à communiquer avec les hommes par l'intermédiaire d'un messager humain (Mahomet), jouant le rôle de porte-parole ou de haut-parleur de Dieu : c'est le mode de révélation par un intermédiaire humain.

En effet, dans l'islam Mahomet est le seul des Prophètes à bénéficier du titre de « messager de Dieu » et à avoir le privilège d'être associé à Allah dans la chahada. Bien qu'ils affirment que celui-ci est un homme comme les autres, les musulmans se contredisent en le considérant comme l'homme parfait, l'exemple à suivre pour toute l'humanité. Le Coran va même plus loin et commande de lui obéir autant qu'à Dieu pour pouvoir accéder au paradis, le plaçant pratiquement à égalité avec Dieu. Cela s'apparente purement et simplement à de l'idolâtrie (voir article sur l'idolâtrie dans l'islam https://admin.over-blog.com/write/84763371).

Plus généralement, le mode de révélation par un intermédiaire humain est par essence incomplet. Il y a plusieurs raisons à cela.

a) Tout d'abord, il va de soi que Dieu, par son immensité, ne peut être exprimé par des mots. On a tous fait la douloureuse expérience de l'impossibilité d'exprimer avec des mots justes nos idées, notre avis. Bien souvent même nos propres parents ne comprennent pas ce que l'on ressent. Comment un humain pourrait-il donc décrypter correctement un message de Dieu et le reformuler avec des mots justes?

b) Par ailleurs, le principal problème d'un tel mode de révélation réside dans la nature pécheresse de l'homme (le fameux péché originel), et donc du messager humain.

Loin d'être une tâche honteuse, le péché originel nous rappelle simplement nos limites humaines: nos jalousies, nos contradictions, nos erreurs, nos conflits d'intérêts, les effets négatifs de nos bonnes actions même mues par les meilleures intentions du monde. Il nous rappelle qu'aucun homme n'a toujours raison, qu'aucun homme n'est parfait. Et constitue un garde-fou contre le culte de la personnalité, les dictatures, les idéologies totalitaristes, la conviction de détenir seule la vérité.

En raison de sa nature pécheresse, aucun homme ne sera jamais capable d'exprimer Dieu, pas même un Prophète. Il va forcément en donner une image dénaturée, altérée.

En présentant Mahomet comme « le messager attitré de Dieu», l'islam ment. Même si Dieu avait voulu transmettre une petite partie de son message à Mahomet (mais cela n'est pas possible au vu des crimes commis par ce dernier), Mahomet, en raison de son humanité, n'aurait pas été capable de le comprendre. Corrompu par le pouvoir, ses conflits d'intérêts, assoiffé de richesse et de luxure, Mahomet aurait forcément déformé le message de Dieu. D'ailleurs, beaucoup de versets du Coran répondent, comme par hasard (!), aux intérêts et aux désirs de Mahomet (exemple : Sourate 33, verset 37, dans lequel Dieu autorise Mahomet à épouser sa belle-fille (Zaynab), après que celui-ci ait ressenti de l'attirance pour elle).

c) Mais surtout le mode de révélation par un intermédiaire humain suppose implicitement de considérer ce "porte-voix" comme un homme parfait, un "superman", un modèle à imiter et à qui obéir, ce qui conduit inévitablement à l'idolâtrie. C'est précisément le cas de l'islam comme vu plus haut (voir article https://admin.over-blog.com/write/84763371).

Certes, dans le christianisme, nous reconnaissons le rôle des Prophètes de l'Ancien testament. Mais ceux-ci n'ont pu transmettre que certains principes fondamentaux comme les 10 Commandements. Mais pas la plénitude du projet de Dieu. Leur fonction a été essentiellement de préparer le peuple à pouvoir reconnaître la mission du Christ.

Le seul moyen pour Dieu de révéler son projet à l'humanité, tout en préservant la révélation de la nature pécheresse de l'homme et du risque d'idolâtrie, est de se révéler lui-même aux hommes à travers le Christ, par l'incarnation (transcendance divine).

Ainsi, le christianisme ne nie pas la stricte différence de nature entre Dieu et les hommes (contrairement à ce que prétendent les musulmans). Au contraire, il la reconnaît et va même au bout de cette logique (ce que ne font pas les musulmans) en reconnaissant que, en raison de cette différence fondamentale, aucun homme n'est capable de révéler Dieu aux hommes, mais que c'est Dieu seul qui peut se révéler lui-même par l'incarnation.

Le support de la révélation

Dans le christianisme, avec l'incarnation, c'est la Vie du Christ, portée par l'Esprit Saint, qui devient le support de la révélation de Dieu aux hommes, et par conséquent la voie du salut (Jn 14, 6).

Dans l'islam au contraire, c'est le Coran qui est le support de la révélation. Or le Coran, un texte-loi figé définissant un ensemble de règles et rituels à observer est une œuvre politique et humaine (anthropocentrisme), institutionnalisant les rapports de dominations entre les hommes (soumission aux imams-cadis, qui détiennent le pouvoir judiciaire et punissent les infractions aux règles coraniques).

Bien sûr, Dieu ne peut être contenu dans une loi, encore moins dans un livre. Une loi est une construction éminemment humaine qui sert le fonctionnement des Etats, et bien souvent les intérêts de la classe dirigeante. Les règles contenues dans une loi sont forcément imparfaites. Elles ont toutes des effets pervers ou contreproductifs non souhaités. Elles favorisent certains certaines catégories/couches sociales et en défavorisent d'autres. Elles sont adaptées à un contexte et perdent leur efficacité dans un autre contexte. Une loi est donc inappropriée pour transcrire le projet/la justice de Dieu dans toute sa plénitude.

Seule la Vie du Christ permet de le faire. En effet, par l'incarnation le Christ a transcendé l'Ancien Testament, l'a transfiguré, a accompli la loi: désormais c'est sa Vie qui est le support du message divin. La loi de Moïse conserve sa validité mais, dorénavant, l'Ancien Testament doit être réinterprété à la lumière de la Vie du Christ. La règle/loi n'est plus une fin en soi mais uniquement un moyen de se rapprocher de Dieu. Si elle n'est pas appliquée avec le cœur et l'Amour, en suivant l'exemple du Christ, elle perd son utilité.

Car en effet, indépendamment de l'enseignement du Christ, qui est capital dans la foi chrétienne, l'incarnation et la Vie du Christ elles-mêmes sont une révélation de Dieu. Une révélation qui nous permet d'expérimenter la nature de Dieu ainsi que son projet pour l'humanité, de co-naître Dieu (naître avec lui), et qui ne peut pas être exprimée par un livre-loi.

La meilleure métaphore pour l'illustrer est celle du patron de start-up que nous verrons à la fin de cet article. Mais tout d'abord, découvrons les facettes de Dieu qu'il nous révèle à travers la Vie du Christ.

Les facettes de Dieu révélées par la Vie du Christ (non exhaustif)

1) Par l'incarnation, Dieu prend nos souffrances sur lui. Il faut avoir vécu l'accident ou la maladie grave d'un proche pour comprendre la profondeur d'un tel acte. On donnerait n'importe quoi pour soulager la douleur d'un être cher, et la prendre sur soi. Mais cela nous sera toujours impossible car nous demeurons prisonniers de notre corps par les lois physiques. Dieu, lui, peut le faire et est le seul à pouvoir le faire. Il a transcendé les lois physiques pour prendre et ressentir la souffrance des hommes dans sa chair. Cette capacité de se mettre à notre place afin de prendre notre souffrance est précisément un attribut exclusif de Dieu.

2) Par l'incarnation, Dieu s'est abaissé à notre niveau d'homme. Comme un coach, il l'a fait pour nous démontrer combien on compte à ses yeux, pour qu'on se sente mieux compris de lui, pour nous encourager et pour qu'on ne se sente plus seul face à nos difficultés, puisque lui-même les a connues. Il s'est abaissé à notre niveau pour mieux nous soulever vers lui.

3) Par la naissance du Christ, Dieu nous révèle qu'il est la Vie. Certes il y aura le paradis dans l'au-delà, mais le projet de Dieu s'inscrit d'abord dans la vie sur terre (qu'il nous faut préserver), dans l'instant présent, en composant avec les aléas et les imperfections de la vie humaine (et non en les gommant).

4) A travers le Christ, Dieu se découvre dans la relation avec l'autre. Le Christ a grandi et vécu parmi les hommes et les femmes de son temps. Il a noué des relations d'amitié avec eux. La rencontre avec Dieu se fait à travers les autres et pas en s'isolant (Mt 18,20). Par ailleurs, le Christ est venu nous rassembler autour de lui (Jn 10, 11-18).

5) Le miracle de l'incarnation est une déclaration d'amour. Par cet acte, Dieu se révèle Dieu-Amour. Car en effet, l'incarnation procède de l'amour (de Marie pour Dieu et pour cet enfant qui va naître) et résulte en l'amour, dans lequel le Christ naîtra et grandira. Cet amour filial qui le lie à sa mère et à son père reflète l'Amour de Dieu pour les hommes t le commandement qu'il nous fait de nous aimer les uns les autres.

6) L'Incarnation du Dieu vivant transcende la loi religieuse. En effet, la naissance du Christ a été possible grâce à la non application de la loi religieuse (selon la loi juive, Marie, tombée enceinte hors mariage, aurait formellement dû être mise à mort pour rapports sexuels hors mariage) Plus tard, il sera crucifié pour blasphème, en application de la loi religieuse. La Vie du Christ nous révèle ainsi que la loi peut être injuste et qu'elle débouche souvent sur l'extrémisme. Par l'épisode de la femme adultère, le Christ nous enseigne que Dieu seul est habilité à juger selon la loi de Dieu et, qu'en tous les cas, l'Amour prime sur cette dernière. Les hommes ne le sont pas, car ils l'instrumentalisent à leur profit.

7) par l'incarnation Dieu témoigne sa confiance en l'homme. En envoyant son Fils sur terre, Il nous signifie que nous sommes dignes de l'accueillir et nous confie ainsi une responsabilité. En dépit de nos péchés, nous sommes capables du meilleur.

Par l'envoi de l'Esprit Saint, Dieu nous fait prendre conscience que nous avons tous en nous une parcelle de l'Amour divin. Il nous confie la responsabilité de la faire fructifier (parabole des talents, Lc 19, 12-27) afin que nous transformions ce potentiel en bonnes actions.

8) par l'incarnation Dieu sanctifie toute vie humaine, même la plus humble, et nous rappelle la dignité irréductible de toute personne. C'est là une condamnation implicite de toute persécution. Car en chaque persécuté transparaît désormais la figure du Christ.

9) Par la résurrection du Christ, Dieu nous libère définitivement de la peur de la mort, de laquelle découle toutes les autres peurs. Ces peurs qui conduisent bien souvent à la haine et à la guerre. Pa cet acte, il nous donne l'espoir et le salut.

10) Par la révélation vivante (Vie du Christ), Dieu laisse ouverte la possibilité d'une interprétation de son message. En effet, les personnes qui ont côtoyé le Christ de son vivant n'ont connu chacune qu'une partie de sa vie, ce qui a donné lieu à différentes interprétations de ses actes. La « quadruplicité » des Evangiles matérialise ainsi cette marge d'interprétation, en ce sens que chacun des Evangiles met l'accent sur des aspects différents de la vie du Christ.

11) Par l'incarnation en un nouveau-né sans défense, Dieu fait l'éloge de la faiblesse et de l'humilité. L'incarnation est ainsi une mise en garde contre la puissance des institutions, y compris des institutions religieuses, fussent-elles inspirées par l'Evangile.

12) Par le regard d'enfant du Christ nouveau-né, Dieu nous invite à la joie, à la liberté, à la spontanéité, à la confiance. « Celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière des enfants n'y rentrera pas » (Mc 10, 13-16). Tout au long de son existence terrestre le Christ exprime cette confiance en la vie, cette liberté vis-à-vis des convenances de l'époque, cette subversion du train-train quotidien, cette spontanéité.

Ces 12 points sont une liste (non exhaustive) des aspects de Dieu qui sont révélés et accomplis par l'incarnation, autrement dit par la venue du Christ sur terre (et que seul ce mode de révélation permet d'exprimer pleinement). Mais bien sûr la Foi chrétienne ne se limite pas à ces aspects. L'enseignement du Christ ainsi que ses actions, que je n'évoque pas dans le présent article, constituent d'autres élément essentiels de la révélation chrétienne.

Pour conclure, j'illustrerai la trinité chrétienne et la différence avec l'islam par la métaphore du chef de start-up, où Dieu serait le patron d'une jeune start-up et nous ses employés. L'islam, avec son mode de révélation par un messager humain (Mahomet), correspondrait au modèle de management dans lequel le chef resterait enfermé dans son bureau, ne communiquant avec ses employés que par l'intermédiaire de son adjoint (Mahomet). Son adjoint aurait établi un cahier des charges et un règlement extrêmement détaillé, définissant précisément les tâches des employés et la manière de les exécuter. Ceux-ci ne seraient jugés qu'en fonction de leur obéissance à ses règles, et strictement punis en cas d'écart à celles-ci

Au contraire, le christianisme avec l'incarnation du Christ correspondrait au modèle de management dans lequel le chef de la start-up serait sorti de son bureau et venu travailler (le Christ) en open space aux côtés de ses employés pendant une année, mettant la main à la pâte et effectuant les mêmes tâches que ses employés avec eux. Il l'aurait fait pour que ses employés se sentent ainsi mieux considérés et mieux compris de leur chef, plus proches de lui et, en fin de compte, qu'ils se sentent plus motivés face aux difficultés de leur job. Ce chef, au lieu d'imposer un règlement et des procédures détaillées à observer, aurait informé ses employés des objectifs stratégiques de la start-up et, leur confiant plus de responsabilités, il leur aurait laissé une certaine liberté pour inventer des moyens permettant de les atteindre.

La Trinité n'est pas Biblique (Jean 1:1-3), ce verset est la base de ce qu'est Dieu, non une trinité mais une Dualité (Elohim) c'est Dualité vient du Père qui est Esprit, le Verbe est la corporalisation de l'Esprit, c'est ce que l'on appelle en Physique: Énergie + Vibration.


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Citizenkan

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 13 avr.17, 16:07

Message par Citizenkan »

yacoub a écrit :Le jihad est plus offensif que défensif
La colonisation de 57 pays ne s'est pas faite par le jihad défensif.
Je rappelle que l'Inde a subi un véritable holocauste avec 80 millions de morts
Pour le statut du djihad, tout dépend du contexte, depuis le déclin, il est essentiellement défensif, ensuite, il faut se méfier des chiffres, je peux ramener des chiffres ardemment contesté par les catholiques sur l'inquisition...

Voir : http://www.linquisitionpourlesnuls.com/ ... -victimes/
http://www.linquisitionpourlesnuls.com/ ... istorique/
http://www.philisto.fr/article-25-la-le ... evale.html


Ensuite, l'Inde ne fait pas partie des premières conquêtes où l'ambition première était la propagation de la foi naissante...

Quoi qu'il en soit, des spécialistes occidentaux non soupçonnés de partie pris ne voient pas les choses de cette façon !

Prenez Gustave Le Bon et sa fameuse Civilisation des Arabes qui déconstruit nombre d'idées reçues :


En ce qui concerne les juifs, et surtout les chrétiens, Mahomet, contrairement à une croyance très générale, se montre plein de tolérance et de bienveillance. Les versets suivants en sont la preuve : Point de contrainte en religion. La vraie route se distingue assez de l'erreur. (II.)



Sur les pas des autres prophètes nous avons envoyé Jésus, fils de Marie, pour confirmer le Pentateuque ; nous lui avons donné l'Évangile, qui contient la direction et la lumière, il confirme le Pentateuque ; l'Évangile contient aussi la direction et l'avertissement pour ceux qui craignent Dieu. (V.)



La rapidité prodigieuse avec laquelle le Coran s'est répandu a toujours étonné les historiens hostiles à la religion qu'il enseigne, et ils n'ont cru pouvoir l'expliquer qu'en disant que cette propagation était le résultat de la morale relâchée de Mahomet et de l'emploi de la force ; mais il est facile de démontrer que ces explications n'ont pas le plus léger fondement. Il suffit de lire le Coran pour se convaincre que sa morale est tout aussi sévère que celles des autres religions. La polygamie y est acceptée sans doute ; mais, comme elle était déjà en usage chez tous les peuples orientaux bien avant Mahomet ; ceux qui adoptaient le Coran ne pouvaient y trouver à ce point de vue aucun avantage nouveau.



L'argument tiré de l'état inférieur de la morale de Mahomet a été réfuté depuis longtemps, notamment par le savant philosophe Bayle. Après avoir fait voir que les règles du prophète relatives au jeûne, à la privation de vin, aux préceptes de la morale, sont bien plus dures que celles des chrétiens, Bayle ajoute :



« C'est donc se faire illusion que de prétendre que la loi de Mahomet ne s'établit avec tant de promptitude et tant d'étendue que parce qu'elle ôtait à l'homme le joug des bonnes œuvres et des observances pénibles, et qu'elle lui permettait les mauvaises mœurs. Hottinger nous donne une longue liste des aphorismes moraux ou des apophtegmes des mahométans. On peut dire sans flatter cette religion que les plus excellents préceptes qu'on puisse donner à l'homme pour la pratique de la vertu et pour la fuite du vice sont contenus dans ces apophtegmes. »



L'auteur fait remarquer ensuite que les plaisirs promis par Mahomet dans le paradis à ses disciples ne sont nullement au-dessus de ceux du paradis des chrétiens, car l'Évangile en parle « comme d'un état dont les délices surpassent tout ce que les yeux ont vu. »



Lorsque nous étudierons les conquêtes des Arabes, et tâcherons de mettre en relief les causes qui ont déterminé leur succès, nous verrons que la force ne fut pour rien dans la propagation du Coran, car les Arabes laissèrent toujours les vaincus libres de conserver leur religion[1]. Si des peuples chrétiens se convertirent à la religion de leurs vainqueurs et finirent par adopter leur langue, ce fut surtout parce que ces nouveaux conquérants se montrèrent plus équitables pour eux que ne l'avaient été leurs anciens maîtres, et parce que leur religion était d'une plus grande simplicité que celle qu'on leur avait enseignée jusqu'alors. S'il est un fait bien prouvé par l'histoire, c'est qu'une religion ne s'impose jamais par la force. Lorsque les Arabes d'Espagne ont été vaincus par les chrétiens, ils ont préféré se laisser tuer et expulser jusqu'au dernier plutôt que de changer de culte.



Loin donc d'avoir été imposé par la force, le Coran ne s'est répandu que par la persuasion. Il est évident d'ailleurs que la persuasion seule pouvait amener les peuples qui ont vaincu plus tard les Arabes, comme les Turcs et les Mongols, à l'adopter. Dans l'Inde, où les Arabes n'ont fait en réalité que passer, le Coran s'est tellement répandu qu'il compte aujourd'hui plus de cinquante millions de sectateurs. Leur nombre s'élève chaque jour ; et, bien que les Anglais soient aujourd'hui les souverains du pays, bien qu'ils y entretiennent une véritable armée de missionnaires destinés à convertir au christianisme les mahométans, on ne connaît pas un seul exemple authentique de conversion ayant couronné leurs efforts.



La diffusion du Coran en Chine n'a pas été moins considérable. Nous verrons dans un autre chapitre combien la propagande de l'islamisme y a été rapide. Bien que les Arabes n'aient jamais conquis la moindre parcelle du Céleste Empire, les maho­métans y forment aujourd'hui une population de plus de vingt millions d'individus.



L'habileté politique que déployèrent les premiers successeurs de Mahomet fut à la hauteur des talents guerriers qu'ils surent bien vite acquérir. Dès leurs premiers combats, ils se trouvèrent en présence de populations que des maîtres divers tyrannisaient sans pitié depuis des siècles, et qui ne pouvaient qu'accueillir avec joie des conquérants qui leur rendraient la vie moins dure. La conduite à tenir était clairement indiquée, et les khalifes surent sacrifier aux intérêts de leur politique toute idée de conversion violente. Loin de chercher à imposer par la force leur croyance aux peuples soumis, comme on le répète toujours, ils déclarèrent partout vouloir respecter leur foi, leurs usages et leurs coutumes. En échange de la paix qu'ils leur assuraient, ils ne leur imposaient qu'un tribut très faible, et toujours inférieur aux impôts que levaient sur eux leurs anciens maîtres.



Avant d'entreprendre la conquête d'un pays, les Arabes y envoyaient toujours des ambassadeurs chargés de propositions de conciliation. Ces propositions étaient presque partout identiques à celles que, suivant l'historien arabe El-Macyn, Amrou fit faire l'an 17 de l'hégire aux habitants de la ville de Gaza, assiégés par lui, et qui furent faites également aux Égyptiens et aux Perses. Les voici :



« Notre maître nous ordonne de vous faire la guerre si vous ne recevez pas sa loi. Soyez des nôtres, devenez nos frères, adoptez nos intérêts et nos sentiments, et nous ne vous ferons point de mal. Si vous ne le voulez pas, payez-nous un tribut annuel avec exactitude tant que vous vivrez, et nous combattrons pour vous contre ceux qui voudront vous nuire et qui seront vos ennemis de quelque façon que ce soit, et nous vous garderons fidèle alliance. Si vous refusez encore, il n'y aura plus entre vous et nous que l'épée, et nous vous ferons la guerre jusqu'à ce que nous ayons accompli ce que Dieu nous commande. »



La conduite du khalife Omar à Jérusalem nous montre avec quelle douceur les conquérants arabes traitent les vaincus, et contraste singulièrement avec les procédés des croisés, dans la même ville, quelques siècles plus tard. Omar ne voulut entrer dans la cité sainte qu'avec un petit nombre de ses compagnons. Il demanda au patriarche Sophronius de l'accompagner dans la visite qu'il voulut faire dans tous les lieux consacrés par la tradition religieuse, et déclara ensuite aux habitants qu'ils étaient en sûreté, que leurs biens et leurs églises seraient respectés, et que les mahométans ne pourraient faire leurs prières dans les églises chrétiennes.



La conduite d'Amrou en Égypte ne fut pas moins bienveillante. Il proposa aux habitants une liberté religieuse complète, une justice impartiale pour tous, l'inviolabilité des propriétés, et le remplacement des impôts arbitraires et excessifs des empereurs grecs par un tribut annuel fixé à 15 francs par tête. Les habitants des provinces se montrèrent tellement satisfaits de ces propositions qu'ils se hâtèrent d'adhérer au traité, et payèrent d'avance le tribut. Les Arabes respectèrent si religieusement les conventions acceptées, et se rendirent si agréables aux populations soumises autrefois aux vexations des agents chrétiens de l'empereur de Constantinople, que toute l'Égypte adopta avec empressement leur religion et leur langue. C'est là, je le répète, un de ces résultats qu'on n'obtient jamais par la force. Aucun des peuples qui avaient dominé en Égypte avant les Arabes ne l'avait obtenu.




[1] Sur la tolérance des mahométans pour les juifs et les chrétiens. Nous avons vu par les passages du Coran cités plus haut que Mahomet montre une tolérance excessive et bien rare chez les fondateurs de religion pour les cultes qui avaient précédé le sien, le judaïsme et le christianisme notamment et nous verrons plus loin à quel point ses prescriptions à cet égard ont été observées par ses successeurs. Cette tolérance a été reconnue par les rares écrivains sceptiques ou croyants, qui ont eu occasion d'étudier sérieusement de près l'histoire des Arabes. Les citations suivantes que j'emprunte à plusieurs d'entre eux montreront que l'opinion que nous professons sur ce point ne nous est nullement personnelle.

« Les musulmans sont les seuls enthousiastes qui aient uni l'esprit de tolérance avec le zèle du prosélytisme, et qui, en prenant les armes, pour propager la doctrine de leur prophète, aient permis à ceux qui ne voulaient pas la recevoir de rester attachés aux principes de leur culte. » (Robertson, Histoire de Charles-Quint.).

« Le Coran, qui commande de combattre la religion avec l'épée, est tolérant pour les religieux. Il a exempté de l'impôt les patriarches, les moines et leurs serviteurs. Mahomet défendit spécialement à ses lieutenants de tuer les moines, parce que ce sont des hommes de prière. Quand Omar s'empara de Jérusalem, il ne fit aucun mal aux chrétiens. Quand les croisés se rendirent maîtres de la ville sainte, ils massacrèrent sans pitié les musulmans et brûlèrent les juifs. » (Michaud, Histoire des Croisades.)

« Il est triste pour les nations chrétiennes que la tolérance religieuse, qui est la grande loi de charité de peuple à peuple, leur ait été enseignée par les musulmans. C'est un acte de religion que de respecter la croyance d'autrui et de ne pas employer la violence pour imposer une croyance. » (L'abbé Michou, Voyage religieux en Orient.)

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 13 avr.17, 23:21

Message par indian1indian1 »

Rappelons aussi l'edit de tolerance (rédigé par des musulamns) en 1844 qui constitue le vrai retour des juifs en terre sainte.

Pour ma part, j'ai toujours affirmé que l'Islam est fondamentalement laïc :)

Citizenkan

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 00:43

Message par Citizenkan »

indian1indian1 a écrit :Rappelons aussi l'edit de tolerance (rédigé par des musulamns) en 1844 qui constitue le vrai retour des juifs en terre sainte.

Pour ma part, j'ai toujours affirmé que l'Islam est fondamentalement laïc :)
c'est un point de vue, après tout dépens ce qu'on entend par laïcité, c'est un débat qui ne m'intéresse pas, mais cela me fait penser à la remarque d'un universitaire :

selon le chercheur Hervé Bleuchot, Ibn Taymîya, un tenant du traditionalisme, est d’un loyalisme politique sunnite très fort et il n’envisage pas la question de la destitution de l’imam. C’est par le bon conseil que le musulman exerce son contrôle sur l’imam, c’est pour lui un devoir, vis-à-vis de l’imam autant que vis-à-vis de tous les responsables.

http://books.openedition.org/puam/1043


La vision d’Ibn Taymîya, forte et cohérente, exercera une profonde influence en dehors du hanbalisme et en particulier sur les modernistes.

Le réalisme d’Ibn Taymîya le porte à préférer l’homme capable à l’homme pieux : “Le premier sera seul à souffrir de son impiété ; il mettra par contre son talent au service de la communauté. Le second conservera le bénéfice personnel de sa propre vertu, mais il fera retomber sur toute la communauté les conséquences fâcheuses de son incapacité” (Laoust, Essai, p. 306).


Pour revenir à la conquête de l'Inde, toujours avec Le Bon :

À mesure qu'on pénètre dans l'étude de cette civilisation, on voit les faits nouveaux surgir et les horizons s'étendre. On constate bientôt que le Moyen Âge ne connut l'antiquité classique que par les Arabes ; que pendant cinq cents ans, les universités de l'Occident vécurent exclusivement de leurs livres, et qu'au triple point de vue matériel, intellectuel et moral, ce sont eux qui ont civilisé l'Europe. Quand on étudie leurs travaux scientifiques et leurs découvertes, on voit qu'aucun peuple n'en produisit d'aussi grands dans un temps aussi court. Lorsqu'on examine leurs arts, on reconnaît qu'ils possédèrent une originalité qui n'a pas été dépassée.

L'action des Arabes, déjà si grande en Occident, fut plus considérable encore en Orient. Aucune race n'y a jamais exercé une influence semblable. Les peuples qui ont jadis régné sur le monde : Assyriens, Perses, Égyptiens, Grecs et Romains ont disparu sous la poussière des siècles, et n'ont laissé que d'informes débris ; leurs religions, leurs langues et leurs arts ne sont plus que des souvenirs. Les Arabes ont disparu à leur tour ; mais les éléments les plus essentiels de leur civilisation, la religion, la langue et les arts, sont vivants encore, et du Maroc jusqu'à l'Inde, plus de cent millions d'hommes obéissent aux institutions du prophète.

Des conquérants divers ont renversé les Arabes, aucun n'a songé à remplacer la civilisation qu'ils avaient créée. Tous ont adopté leur religion, leurs arts, et la plupart, leur langue. Implantée quelque part, la loi du prophète y semble fixée pour toujours. Elle a fait reculer dans l’Inde des religions pourtant bien vieilles. Elle a rendu entièrement arabe cette antique Égypte des Pharaons, sur laquelle les Perses, les Grecs, les Romains avaient eu si peu d'influence. Les peuples de l'Inde, de la Perse, de l'Égypte, de l'Afrique ont eu d'autres maîtres que les disciples de Mahomet : depuis qu'ils ont reçu la loi de ces derniers, ils n'en ont pas reconnu d'autre.

La civilisation des Arabes fut créée par un peuple à demi barbare. Sorti des déserts de l'Arabie, il renversa la puissance séculaire des Perses, des Grecs et des Romains, fonda un immense empire qui s'étendit de l'Inde jusqu'à l'Espagne, et produisit ces œuvres merveilleuses dont les débris frappent d'admiration et d'étonnement.

Il y a donc bien des questions à résoudre dans l'histoire des Arabes, et plus d'une leçon à retenir. Ce peuple est un de ceux qui personnifient le mieux ces races de l'Orient, si différentes de celles de l'Occident. L'Europe les connaît bien peu encore ; elle doit apprendre à les connaître, car l'heure approche où ses destinées dépendront beaucoup des leurs.

L'islamisme compte aujourd'hui plus de cent millions de disciples dans le monde. Il est professé en Arabie, en Égypte, en Syrie, en Palestine, en Asie Mineure, dans une grande partie de l'Inde, de la Russie et de la Chine, et enfin dans presque toute l'Afrique jusqu'au-dessous de l'équateur.

Ces peuples divers, qui ont le Coran pour loi, sont rattachés entre eux par la communauté du langage et par les relations qui s'établissent entre les pèlerins venus tous les ans à la Mecque de tous les points du monde mahométan. Tous les sectateurs de Mahomet doivent, en effet, pouvoir lire plus ou moins le Coran en arabe : aussi, peut-on dire que cette langue est peut-être la plus répandue à la surface du globe. Bien que les peuples mahométans appartiennent à des races fort diverses, il existe ainsi entre eux des liens tellement profonds qu'il serait facile de les réunir à un moment donné sous la même bannière.

Les conquêtes des Arabes présentent un caractère particulier qui les distingue de toutes celles accomplies par les conquérants qui leur ont succédé. D'autres peuples, tels que les Barbares, qui envahirent le monde romain, les Turcs, etc., ont pu fonder de grands empires, mais ils n'ont jamais fondé de civilisation, et leur plus haut effort a été de profiter péniblement de celle que possédaient leurs vaincus. Les Arabes, au contraire, ont crée très rapidement une civilisation nouvelle fort différente de celles qui l'avaient précédée, et ont amené une foule de peuples à adopter, avec cette civilisation nouvelle, leur religion et leur langue. Au contact des Arabes, des nations aussi antiques que celles de l'Égypte et de l'Inde ont adopté leurs croyances, leurs coutumes, leurs mœurs, leur architecture même. Bien des peuples, depuis cette époque, ont dominé les régions occupées par les Arabes, mais l'influence des disciples du prophète est restée immuable. Dans toutes les contrées de l'Afrique et de l'Asie où ils ont pénétré, depuis le Maroc jusqu'à l'Inde, cette influence semble s'être implantée pour toujours. Des conquérants nouveaux sont venus remplacer les Arabes : aucun n'a pu détruire leur religion et leur langue. Un seul peuple, les Espagnols, a réussi à se débarrasser de la civilisation arabe, mais nous verrons qu'il ne l'a fait qu'au prix de la plus irrémédiable décadence.

Le neuvième siècle de l'hégire fut témoin de la chute complète de la puissance et de la civilisation des Arabes en Espagne, où ils régnaient depuis près de huit cents ans. En 1492, Ferdinand s'empara de Grenade, leur dernière capitale, et commença les expulsions et les massacres en masse que continuèrent ses successeurs. Trois millions d'Arabes furent bientôt tués ou chassés, et leur brillante civilisation, qui rayonnait depuis huit siècles sur l'Europe, s'éteignit pour toujours.

La religion, et la langue étant semblables, les Arabes des diverses contrées eurent un fonds commun identique ; mais on ne peut pas plus confondre entre elles les civilisations des divers pays soumis à la loi de Mahomet, qu'on ne pourrait confondre la civilisation du moyen âge avec celle de la renaissance ou des temps modernes chez les peuples chrétiens.

L'esquisse qui précède nous montre que dès le début de leurs conquêtes, les Arabes, bien différents en cela des peuples conquérants qui devaient leur succéder, respectèrent toutes les œuvres créées avant eux et ne songèrent qu'à utiliser la civilisation déjà existante et à la faire progresser. Très ignorants tout d'abord, ils surpassent bientôt leurs maîtres. La tactique militaire, l'emploi des machines de siège des Grecs leur étaient inconnus, mais ils apprennent vite ce qu'ils ignoraient et se montrent bientôt plus habiles que leurs adversaires. Les arts et les sciences étaient chez eux dans l'enfance ; mais les nombreuses écoles qu'ils fondent leur permettent d'égaler, puis de dépasser les peuples qui les avaient précédés. Leurs connaissances en architecture étaient nulles : ils emploient les Byzantins et les Persans comme architectes, mais en modifiant graduellement les monuments au gré de leurs sentiments artistiques, au point de se dégager de plus en plus de toute influence étrangère et d'arriver à s'y soustraire entièrement, comme nous le verrons bientôt.

À une époque où le reste de l'Europe était plongé dans une noire barbarie, les deux grandes cités où régnait l'islamisme étaient des foyers de civilisation éclairant le monde de leur lumineux éclat.

La période brillante de la civilisation des Arabes ne commença aussitôt que leur conquête fut achevée. L'activité qu'ils avaient d'abord dépensée dans leurs combats, ils la tournèrent vers les lettres, les sciences, l'industrie ; et leurs progrès dans les arts pacifiques furent aussi rapides qu'ils l'avaient été dans les arts guerriers.

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 01:06

Message par indian1indian1 »

Citizenkan a écrit :indian1indian1
Rappelons aussi l'edit de tolerance (rédigé par des musulamns) en 1844 qui constitue le vrai retour des juifs en terre sainte.


c'est un point de vue, après tout dépens ce qu'on entend par laïcité, c'est un débat qui ne m'intéresse pas, mais cela me fait penser à la remarque d'un universitaire :

Oublionsl'idée de laïcité, effectivement c'est un autre sujet..

...mais que pensez vous de cet edit de tolérance de 1844 ...au debut de la chute de l'empire ottoman (musulmam)

https://en.wikipedia.org/wiki/Edict_of_Toleration_1844

According to Muslim Islamic scholar Cyril Glassé, death for Apostasy in Islam was "not in practice enforced" in later times in the Muslim world, and was "completely abolished" by "a decree of the Ottoman government in 1260AH/1844AD

Citizenkan

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 01:11

Message par Citizenkan »

indian1indian1


C'est un sujet sensible, moi, je m'inscris plus dans la realpolitik qu'une vision idéalisée et utopique des grandes décisions politiques, mais maintenant, j'aimerais passer à cette image biaisée des conquêtes musulmanes qui est notamment le fait d'une islamophobie savante :

L’islamophobie savante au service des nouvelles croisades



« Si souvent au service des entreprises missionnaires impériales, colonialistes ou politiques à l’égard du Tiers-Monde, cet « orientalisme » a largement contribué à créer, à l’usage des occidentaux, une justification « scientifique » de leurs préjugés, de leurs prétentions hégémoniques et, finalement, de leur domination »[1]

« L’Occident, soutient Garaudy, a confisqué l’universel. A partir de là, il s’est cru autorisé à situer et à juger tous les « autres » en fonction de sa propre histoire, de ses fins et de ses valeurs. »[2]

« L’Europe parle de la violence « irrationnelle » ou barbare de ses voisins, comme si elle-même n’avait pas connu tout au long de son histoire de pareilles situations sanglantes. Elle donne ainsi l’impression d’avoir définitivement oublié même son histoire proche, ces dizaines de millions de morts des deux guerres mondiales, vis-à-vis desquels les deux ou trois millions de morts des guerres de colonisation et de décolonisation pourraient eux aussi n’être considérées que comme un « détail ».

Détail aussi dans la foulée que la terreur sous la révolution française, la guerre des Chouans et les carnages des guerres napoléoniennes ; détail encore que l’explosion des fanatismes religieux qui déchirèrent deux siècles durant catholiques et protestants, déchaînant dans toute l’Europe les violences guerrières les unes après les autres. Alors plutôt que de sonder l’histoire, la sociologie comparée, la complexité de l’autre, l’Europe « exotise » à nouveau son Orient proche : l’autre, incompréhensible et irréductible. L’Orient compliqué du général De Gaule qui avait au moins l’honnêteté de reconnaître qu’il n’avait en ce domaine que des idées simples. »[3]



« Depuis plusieurs années, écrit le père Michel Lelong, c’est un esprit de croisade anti-islamique qui semble à nouveau souffler en Occident : une croisade dont les prédicateurs sont aussi ardents – et plus divers encore – qu’à l’époque médiévale. Car, cette fois, des porte-parole de divers partis, des hommes politiques au pouvoir ou dans l’opposition, des journalistes de la presse écrite et parlée, des intellectuels de gauche et de droite, parmi lesquels des chrétiens qui semblent ignorer les appels de Vatican II se retrouvent pour dénoncer à l’unisson « le péril musulman ». Il n’est pas étonnant qu’une telle campagne ait trouvé d’ardents porte-paroles dans les rangs des milieux politiques et religieux les plus conservateurs, aussi hostiles à la décolonisation qu’aux orientations données par le dernier Concile. »[4]


[1] Même source.

[2] In. « Promesse de l’Islâm », op cité.

[3] Cf. Georges Corm « L’Europe et l’Orient », éditions Bouchène, Alger, 1991.

[4] Cf. Le père Michel Lelong « Si Dieu l’avait voulu », op cité.

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 01:20

Message par indian1indian1 »

Ce que vous proposez est foi pertinent et intéressant.
Je m'inscris tout à fait dans cette connaissance des ''faux- regards'' sur l'Islam.

Le choc est grand entre occident et orient... à l'ère du direct, '''live'', internet, ... telegraphe..

De plus ne négligeons pas le fait que c'est l'Islam SAOUDO-WAHHABITE qui est en tête d'affiche partout sur la planète... alors qu'en rien il n'est le véritable Islam...
Mais qu'un des Islam de riches dictats. Tout à fait similaire aux christianisme moyenâgeux sous le controle des rois.

Aujourd'hui ce sont les ''riches occidentaux qui dominent .'' ils font de leur capital un droit de regard et un main mise sur l'humanité et ses droits et libertés. :(

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 01:23

Message par Citizenkan »

indian1indian1 a écrit :Ce que vous proposez est foi pertinent et intéressant.
Je m'inscris tout à fait dans cette connaissance des ''faux- regards'' sur l'Islam.

Le choc est grand entre occident et orient... à l'ère du direct, '''live'', internet, ... telegraphe..

De plus ne négligeons pas le fait que c'est l'Islam SAOUDO-WAHHABITE qui est en tête d'affiche partout sur la planète... alors qu'en rien il n'est le véritable Islam...
Mais qu'un des Islam de riches dictats. Tout à fait similaire aux christianisme moyenâgeux sous le controle des rois.

Aujourd'hui ce sont les ''riches occidentaux qui dominent .'' ils font de leur capital un droit de regard et un main mise sur l'humanité et ses droits et libertés. :(
Justement, par rapport au dernier point :

La nouvelle religion de la « raison »

« Qui contrôle le passé, contrôle le futur ; qui contrôle le présent, contrôle le passé. »
1984 George Orwell

À l’orée de la sixième République, un constat s’impose « Les grandes mythologies élaborées en Occident depuis l'aube du XIXe siècle ne sont pas simplement des efforts pour combler le vide laissé par la décomposition de la théologie [...]. Elles sont elles-mêmes une sorte de « théologie de substitution ». »
— George Steiner

C’est à l’aune de cette vision qu’il incombe de replacer certaines citations islamophobes d’intellectuels de renom qui n’oublient pas au passage d’écorcher la religion qui les a vus naitre :

« Le fait que Mahomet ait écrit le "Coran" sous la dictée de l'ange Gabriel est non seulement absurde, mais dangereux : du fait de leur caractère sacré, on ne peut plus rien changer à ces écrits, et l'islam risque de se retrouver de plus en plus décalé par rapport au monde contemporain. »
(Albert Jacquard / né en 1925 / Revue Topo, anatomie du credo / avril 2004)

« L’islam est contraire à l'esprit scientifique, hostile au progrès ; il a fait des pays qu'il a conquis un champ fermé à la culture rationnelle de l'esprit. »
(Ernest Renan / 1823-1892 / conférence à la Sorbonne, 1883)

« La philosophie doit prendre le relais de la religion, sans textes sacrés, sans le Coran, la Bible ou le livre du Bouddha. »
(André Comte-Sponville / né en 1952)

« Ce jeune musulman, élève de Massignon, qui vint un matin me parler avec des larmes, des sanglots dans la voix, il racontait sa conviction profonde : l'Islam seul était en possession de la vérité qui pouvait apporter la paix au monde, résoudre les problèmes sociaux, concilier les plus irréductibles antagonismes des nations... Berdiaeff réserve ce rôle à l'orthodoxie grecque. De même le catholique ou le juif, chacun à sa religion propre. C'est au nom de Dieu qu'on se battra. Et comment en serait-il autrement, du moment que chaque religion prétend au monopole de la vérité révélée ? Car il ne s'agit plus ici de morale ; mais bien de révélation. C'est ainsi que les religions, chacune prétendant unir tous les hommes, les divisent. Chacune prétend être la seule à posséder la Vérité. La raison est commune à tous les hommes, et s'oppose à la religion, aux religions. »
(André Gide / 1869-1951 / Journal 1889-1939 / 14 avril 1933)

Remobiliser les troupes pour pérenniser son pouvoir

« Bien agiter le peuple avant de s’en servir », disait Talleyrand.

« Afin de rassembler les gens derrière leurs idées, les gouvernements ont besoin d’ennemis. Ils veulent que nous ayons peur, que nous haïssions, ainsi nous nous rassemblons derrière eux. S’ils n’ont pas de véritable ennemi, ils en créent un afin de nous mobiliser. »
Thich Nhat Hanh, moine vietnamien, activiste et écrivain –
Resistance 71

André Malraut est l’auteur d’une formule savoureuse, énoncée lors de la campagne présidentielle de 1974 : « Politiquement, l'unité de l'Europe est une utopie. Il faudrait un ennemi commun pour l'unité politique de l'Europe, mais le seul ennemi commun qui pourrait exister serait l'islam. »

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 01:32

Message par indian1indian1 »

Il faut prendre conscience de la connaissance, de la science, de la manière de concevoir le monde, de la culture qui faisait office de ''conscience collctive'' dans ces temps ''Anciens'' pour apprécier les livres saints de ces époques.

Une lecture, littéraire, au pied de la lettre utilisant la connaissance de ce siecles...est une erreur fondamentale que nous faisons chaque jour.

Je dirai à M. Malraut, que l'unité de l'Europe n'est pas une utopie... mais bien une réalité.
Mais qu'ils faut redorer la souveraineté des plus petites unités possibles...aussi.

Citizenkan

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 01:37

Message par Citizenkan »

indian1indian1 a écrit :Il faut prendre conscience de la connaissance, de la science, de la manière de concevoir le monde, de la culture qui faisait office de ''conscience collctive'' dans ces temps ''Anciens'' pour apprécier les livres saints de ces époques.

Une lecture, littéraire, au pied de la lettre utilisant la connaissance de ce siecles...est une erreur fondamentale que nous faisons chaque jour.

Je dirai à M. Malraut, que l'unité de l'Europe n'est pas une utopie... mais bien une réalité.
Mais qu'ils faut redorer la souveraineté des plus petites unités possibles...aussi.
Entre le marteau et l’enclume, la peste et le choléra



En réaction à l’échec du despotisme, l’Occident revient aux méthodes aussi vieilles que les calandes grecques (qui en réalité étaient romaines), la démocratie athénienne qui, elle-même, s’inscrit en réaction aux mauvaises expériences du passé. Il s’agit désormais d’amadouer le peuple par les chaines du plaisir offrant un semblant de liberté, une nouvelle forme d’esclavage qui ne dit pas son nom, arrosé par l’opulence, et la liberté d’expression saupoudrée par les moyens modernes de communication.



« La communication est à la démocratie ce que la violence est à la dictature. »
Noam Chomsky



« L'art de la politique est de faire en sorte que les gens se désintéressent de ce qui les concerne. »
Daniel Mermet



« La liberté d'une démocratie est en danger si le peuple tolère l'emprise croissante de puissances privées au point où elles possèdent plus de pouvoir que l'état démocratique lui-même. C'est l'essence même du fascisme - la mainmise sur le gouvernement d'un individu, d'un groupe ou de tout autre pouvoir de contrôle privé. »

President Franklin D. Roosevelt



« Une fois que vous avez vu certaines choses, vous ne pouvez pas les dé-voir. Et ne rien voir est autant un acte politique que de voir quelque chose. »

Arundhati Roy



« La façon intelligente de maintenir la passivité des gens, c'est de limiter strictement l'éventail des opinions acceptables, mais en permettant un débat vif à l'intérieur de cet éventail - et même d'encourager des opinions plus critiques et dissidentes. Cela donne aux gens l'impression d'être libres de leurs pensées, alors qu'en fait, à tout instant, les présuppositions du système sont renforcées par les limites posées au débat. »
Noam Chomsky



« L'information est devenue un produit comme un autre. Un journaliste dispose d'à peine plus de pouvoir sur l'information qu'une caissière de supermarché sur la stratégie commerciale de son employeur. »

Serge Halimi



« Le prix à payer pour être présenté par les média comme un candidat "responsable et sérieux" est généralement d'être en accord avec la distribution actuelle de la richesse et du pouvoir. »

Michael Lerner



« J’ai la plus grande admiration pour votre propagande. La propagande occidentale est délivrée par des experts qui ont reçu la meilleure formation au monde - dans le domaine de la publicité - et maitrisent leur technique avec une efficacité extraordinaire. Votre propagande est subtile et convaincante ; la notre est directe et évidente. Je pense que la différence fondamentale entre nos deux mondes, en ce qui concerne la propagande, est très simple. Vous avez tendance à croire à la votre, alors que nous avons tendance à ne pas croire à la notre. »

Un journaliste soviétique basé aux Etats-Unis



Winston Churchill disait :
« Le meilleur argument contre la démocratie est un entretien de cinq minutes avec un électeur moyen »
Oscar Wilde aimait à dire que la démocratie était : « L’oppression du peuple, par le peuple, pour le peuple »
Frederik Von Hayek nous avait pourtant encore une fois avertis :
« Ainsi conçue, la liberté de la représentation nationale signifie l’oppression des citoyens. Elle est absolument en conflit avec la conception d’un pouvoir gouvernemental constitutionnellement limité, elle est inconciliable avec l’idéal d’une société d’hommes libres… »[1]
« L’opinion publique n’est plus une résistance, mais au contraire un auxiliaire des abus de pouvoirs “un conformisme du nombre” où l’intelligence de chacun est écrasée par l’esprit de tous… »[2]

L’historien Elias Regnault : « Tous les principes politiques de la démocratie reposent sur un fait unique, la majorité. La majorité étant la loi, la vérité, l’individu qui s’isole est hors de la loi, hors de la vérité. »[3]

Voir : http://www.nawa-editions.com/les-musulm ... /#_ftnref2



Huxley préconisait (dans une interview de 1958) à propos des dictatures modernes à venir : « Ce type de dictature du futur sera très différent des dictatures que nous avons pu connaître dans le passé [...] si vous voulez préserver votre pouvoir indéfiniment, vous devez obtenir le consentement des gouvernés, et ils le feront en partie aves des drogues, comme je le prévoyais dans "Brave New World", en partie par ces nouvelles techniques de propagande. Ils vont le faire en contournant l’aspect rationnel de l’homme en faisant appel à son inconscient et à ses émotions les plus profondes, ainsi qu’à sa physiologie même, et ainsi lui faire réellement aimer son esclavage. »


[1] HAYEK, op. cit.
[2] Yves GUYOT, La démocratie individualiste, 1907, p. 154.
[3] Marc UHRY, L’intérêt général, p. 164.

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 01:43

Message par indian1indian1 »

Vivement le Nouvel Ordre Mondial proposé par Bahaullah alors :hi:

Il est temps

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 01:45

Message par Citizenkan »

indian1indian1 a écrit :Vivement le Nouvel Ordre Mondial proposé par Bahaullah alors :hi:

Il est temps


L’islamophobie au service de la propagande



 « En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. »

Enders G., L’Obsolescence de l’homme, t. 1, trad. Christophe David, Editions Ivrea , Paris, 2002 et T-2, Sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, trad. Christophe David, éditions Fario, Paris, mars 2011



Entre universalisme et impérialisme, une frontière poreuse



« Exiger - sans autre forme de procès - le multipartisme, LA démocratie, des élections "libres" et une presse libre à 150 km de Miami est une façon comme une autre d'aller pisser sur la tombe de Salvador Allende. »

Viktor Dedaj



Dans le discours cité plus haut, Jule Ferry, héros de la laïcité, fait l’apologie du colonialisme :



M. Jules Ferry : « Est-ce qu’il est possible de nier que ce soit une bonne fortune pour ces malheureuses populations de l’Afrique équatoriale de tomber sous le protectorat de la nation française ou de la nation anglaise ? Est-ce que notre premier devoir, la première règle que la France s’est imposée, que l’Angleterre a fait pénétrer dans le droit coutumier des nations européennes et que la conférence de Berlin vient de traduire le droit positif, en obligation sanctionnée par la signature de tous les gouvernements, n’est pas de combattre la traite des nègres, cet horrible trafic, et l’esclavage, cette infamie (…)

Il est ensuite arrivé à un troisième, plus délicat, plus grave, et sur lequel je vous demande la permission de m’expliquer en toute franchise. C’est le côté politique de la question.

Messieurs, dans l’Europe telle qu’elle est faite, dans cette concurrence de tant de rivaux que nous voyons grandir autour de nous, les uns par les perfectionnements militaires ou maritimes, les autres par le développement prodigieux d’une population incessamment croissante ; dans une Europe, ou plutôt dans un univers ainsi fait, la politique de recueillement ou d’abstention, c’est tout simplement le grand chemin de la décadence !
(…)
M. Paul de Cassagnac: « Nous nous en souviendrons, c’est l’apologie de la guerre ! »
(…)
M. Jules Ferry : « Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde, en se tenant à l’écart de toutes les combinaisons européennes, en regardant comme un piège, comme une aventure, toute expansion vers l’Afrique ou vers l’Orient, vivre de cette sorte, pour une grande nation, croyez-le bien, c’est abdiquer, et dans un temps plus court que vous ne pouvez le croire, c’est descendre du premier rang au troisième ou au quatrième. (…) »

Il avait bon œil le Jules, depuis les américains passés devant, n’en démordent pas moins à l’heure des bilans :


« Si les gens devaient découvrir ce que nous avons fait, nous serions pourchassés dans les rues et lynchés. »

Président George H.W. Bush, cité par Sarah McClendon (reporter à la Maison Blanche) dans sa lettre d'infos datée de Juin 1992.



« Nous faisons semblant de ne pas comprendre le lien entre notre confortable niveau de vie et les dictatures que nous imposons et protégeons par une présence militaire internationale. »

Jerry Fresia



« L’Occident a dominé le monde non pas par la supériorité de ses idées, de ses valeurs ou de sa religion mais par sa supériorité à recourir méthodiquement à la violence. Les occidentaux l'oublient souvent, les autres ne l'oublient jamais. »

Samuel P. Huntington

indian1indian1

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 14 avr.17, 01:53

Message par indian1indian1 »

Eveil, Réveil, Revelation... Apocalypse :D

''Le colonialisme est bien pire que toutes les guerre'' - indian
:hi:

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