Pour une éthique de l'information

[Boris.B]

Depuis la nuit des temps, l'être humain s'interroge sur les mystères de la vie, mais lorsque ses connaissances ne sont pas suffisantes, il se dote des outils nécessaires pour canaliser la peur engendrée par sa propre ignorance. C'est ainsi que ne sachant pas ce qu'il advient de nous après la mort, nous inventons des rîtes et des idées, pour nous y préparer. Les vikings devaient aller au devant de la mort avec courage pour entrer au Valhalla. Par la momification, les pharaons rendaient leur dépouille immortelle et dans d'autres contrées, des esclaves étaient tués pour servir leur maîtres dans l'au-delà. Ainsi, les religions comportent toutes un ensemble de croyances, proposant à leurs fidèles un comportement particulier pour faire face aux situations les plus mystérieuses de l'existence. D'un point de vue personnel, le but de ces croyances est de ne jamais être pris au dépourvu, même lorsque nous sommes confrontés à l'inimaginable.

A présent, les sciences modernes nous permettent de répondre à un grand nombre d'interrogations, mais il nous reste toujours quelques mystères à percer pour satisfaire notre curiosité. Cependant, l'avancée des sciences et des techniques soulèvent parfois de nouvelles questions, telles que :
* Quel devrait être mon comportement face à la multiplication et à la contradiction des sources d'informations sur internet ?
* Qui dois-je croire et sur quels critères ?
* Jusqu'à quel point dois-je croire ce que je j'entend ?

Le dénominateur commun à ces questions est évidemment le mystère de la source des informations. Ne connaissant pas l'individu qui nous informe, nous ne pouvons pas deviner ses motivations, pas plus que nous devrions lui faire confiance aveuglément. C'est pourquoi, inciter la prudence face à l'extravagance des informations trouvées sur internet, revient à nous mettre en garde contre une chose inconnue, tout comme le faisaient les religions d'autre fois. Cependant, c'est à cause de ce déluge d'informations contradictoires que nous ne pouvons plus désormais fonder de nouvelles traditions ; sans même parler de religions. Or, la démocratisation d'internet et avec elle la possibilité pour chacun de s'exprimer à sa guise, rend nécessaire une conscience nouvelle capable de protéger notre raison face aux raz de marrée de l'opinion.

Cette conscience, garante à la fois de la liberté d'expression et de notre esprit critique doit donc prodiguer sagesse et conseils à quiconque veut l'entendre ; Par cela, elle devra assumer le rôle autrefois tenu par les religions. Mais contrairement à une religion, cette pensée nouvelle ne pourra pas avoir de dogme, afin de ne pas entrer en compétition avec les idées qu'elle se proposera d'arbitrer. Ainsi, pour nous servir de boussole dans l'étendue sauvage des opinions, nous aurons besoin de sagesse sans croyances et de bon sens sans soumission ; autrement dit: nous voulons une éthique de l'information.

Vivre libre et heureux, ce n'est pas croire en ce que l'on aime, mais être capable d'aimer ce que l'on croit.

[indian1indian1]

À mon avis, Il faut être tres humble devant la Grandeur de dieu, de la Causalité (tous ces liens de causes à effets) pour accepter que chaque pas en avant quant à la connaissance et la science est une ouverture sur des millions de nouveaux pas à faire.


Insistons sur l’obligation fondamentale des êtres humains d’acquérir la connaissance par leurs « propres yeux et non par ceux d’autrui ».

Nous avons tous la responsabilité morale d’utiliser notre raison pour découvrir la vérité. Nous avons aussi l’obligation morale de ne pas adhérer aux opinions et aux idées des autres sans les remettre en question, que ce soit par crainte de ceux qui les soutiennent ou par admiration pour eux. De telles allégeances peuvent, à leur tour, mener au conflit et à la discorde.

Chercher à connaître la vérité de façon indépendante permet de distinguer la vérité de l’erreur

[universel]

C'est très bien , de bons arguments de Vous-deux . Indiano-Borissovitch