Etoiles Célestes a écrit :
Jamais tu me sors un argument issu de ton cerveau?
Justement, vous le dites vous-mêmes, je n'aime pas m'embarquer dans des raisonnements infantiles, mais bon, puisque vous insistez, vos désirs sont des ordres :
Un discours cohérent a certes recours à l'analogie, mais à condition de respecter tous ses ingrédients : soit de comparer le comparable et de dissocier l'incomparable, en d'autres termes, de séparer le bon grain de l'ivraie...
Vous êtes d'accord avec moi pour dire que ni les pétales ni la tige ni les feuilles ni les racines ne portent le nom de fleur que ce soit avec l'ensemble ou séparés, avant ou après cette association : la fleur est l'ensemble de ses éléments, et ses qualités sont le fruit de cet ensemble ! Chacun de ses éléments apporte quelque chose en plus et sans lui, il ne peut y avoir de fleur ou bien disparaît-elle !
Or, cette réalité n'est pas vrai ou ne se vérifie pas avec la Trinité, car Dieu le Père ne changerait ni avant ni après cet assemblage, en admettant que ce soit le cas pour Jésus et le Saint-Esprit, le Père n'a pas plus de pouvoir avec cette union qu'avant.
Cette union ne lui apporte rien de nouveau et sans cette union sa divinité ne disparaît pas...
Bref, il y a beaucoup à dire, mais en un mot, cette analogie s'écroule sur un simple petit regard...
Quand à votre seconde question, non moins infantile, pour reprendre vos propos, le Dieu de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance la détruit à maintes reprises, même dans le NT, mais pour prendre juste un exemple de la Nouvelle Alliance :
Exemples puisés du Coran qui démontrent l’impertinence du shirk
À travers des paroles de Sheïkh el Fawzân extraites de l’un de ses cours
Allah (I) révèle : [Allah n’a pas honte de donner l’exemple d’un moustique ou de quelque chose de moins insignifiant. Quant aux croyants, ils savent que c’est la vérité venant de Leur Seigneur, mais les mécréants pour leur part, ils disent : « Qu’est-ce qu’Allah a bien voulu à travers cet exemple » ; certes, Il en égare beaucoup à travers celui-ci, comme Il en guide beaucoup d’autres, et Il ne fait qu’égarer les pervers • Ceux qui trahissent le pacte d’Allah après l’avoir scellé, qui rompent ce qu’Allah a ordonné de nouer, et qui sème le désordre sur terre ; ceux-là seront les perdants].
Le Tout-Puissant donne également l’exemple du monothéiste (muwahhid) et du païen (mushrik) : [Allah donne l’exemple d’un homme qui a plusieurs associés tiraillés par les querelles et celui d’un autre qui est soumis à un seul maitre ; sont-ils comparables ? Allah soit loué ! La plupart, plutôt, ne savent pas].
Le païen a plusieurs dieux. Déchiré entre de nombreuses idoles, il ne sait pas laquelle il doit contenter. Il est comme un esclave qui a plusieurs maitres et qui reçoit des ordres opposés ; chacun a ses propres ambitions qui seront forcément différentes de celles des autres. Et lui, le pauvre, il est là au milieu, ne sachant où donner de la tête, et duquel de ses maitres il doit assouvir la volonté.
En revanche, le monothéiste est comparable à l’esclave qui n’a qu’un seul maitre et qui connait ses intentions et ses envies. Il mène une vie paisible sous son autorité. Il n’est jamais en conflit avec lui et ne se fatigue jamais l’esprit. C’est un esclave qui appartient à un seul maitre. Il en est de même pour le monothéiste ; il est serviteur d’un seul seigneur qui n’est autre qu’Allah (I). Il se soumet à ses ordres et veille à ne pas Lui désobéir ; [celui d’un autre qui est soumis à un seul maitre] : c’est-à-dire qu’il est fidèle à un seul maitre, et qu’il est l’esclave d’une seule personne. Ce dernier est-il comparable à celui qui a plusieurs maitres ? Bien sûr que non. L’autre exemple est donc celui du païen : [sont-ils comparables ?] La tournure interrogative a un rôle ici de condamnation, en voulant dire qu’il y aucune comparaison à faire entre eux. C’est également l’exemple qu’Allah donne de l’unicité et de l’association.
Dans un autre passage, Allah (I) donne l’exemple de l’impertinence du shirk en disant : [Celui qui associe des idoles à Allah est comme quelqu’un qui tombe du ciel, et qui est soit en proie aux rapaces soit poussé par le vent vers des endroits perdus].
Le muwahhid se trouve dans les hauteurs et les hauts rangs, comme s’il était au ciel dans un haut degré auprès du Très-Haut. Quant au mushrik, il est comparable à celui qui tombe de haut. Pour avoir commis l’association, il est éjecté des hauteurs et des hauts rangs où se trouvent les adeptes de l’unicité. Il tombe ainsi de très haut à cause de son crime. Comment doit-il se sentir au moment de la chute, qu’Allah nous préserve ?
Il est soit exposé aux rapaces qui vont le déchiqueter et le dévorer en vol, soit, s’il en est épargné, il n’en est pas moins exposé au vent qui va le projeter loin des habitations humaines, dans un endroit sauvage où il n’y a ni à boire ni à manger. Telle est la situation du mushrik, qui est constamment exposé à ce genre de danger : nous pouvons en dire autant des adeptes des sectes et des différents mouvements. Des tendances qui ont pour vocation de déchiqueter, d’éparpiller, et, au bout du compte, de faire périr l’individu.
Le premier exemple est celui du muwahhid, celui du croyant qui se trouve en hauteur et dans les hauts échelons auprès d’Allah (U). Cette place, il l’a gagné pour avoir fourni l’unicité et l’adoration exclusive. L’autre est celui du mushrik qui tombe des hauteurs, pour avoir été déchu du tawhîd. Il est exposé ainsi à tous les périls, et à tous les égarements. Telle est la situation du païen qu’Allah nous préserve ! Il est exposé à tous les dangers, à tous les malheurs, à toutes les tentations, et à tous les démons. Il est tiraillé de tous les côtés. Ces deux exemples sont-ils comparables ?
Puis, à la fin de la sourate en question, Allah donne un autre exemple pour matérialiser l’impertinence du shirk. Il dit en effet : [Ô vous les hommes ! Il vous est donné un exemple, alors, écoutez-le. Ceux que vous implorez en dehors d’Allah ne pourront jamais créer ne serait-ce qu’une mouche, quand bien même ils conjugueraient tous leurs efforts pour le faire. D’ailleurs, si la mouche venait à leur soustraire quoi que ce soi, ils seraient incapables de la lui reprendre. Le requérant et le requis, sont aussi faibles l’un et l’autre].[4]
Toutes les idoles et toutes les divinités en dehors d’Allah ne sont pas capables de créer ne serait-ce qu’une mouche. Alors, pourquoi leur vouer l’adoration ? Elles ne sont même pas capables de créer une mouche, qui est pourtant l’une des créatures les plus infimes et les plus insignifiantes ? Il ne leur a pas été demandé de créer un pays, une montagne, un chameau, une vache, ou un être humain. Juste une mouche !
Allah (Y) lance un défi aux idoles que vénèrent les païens. Si elles sont incapables de créer une simple mouche, comment alors pourraient-elles être l’objet d’un culte et encombrer le culte du Seigneur (I) qui a créé toute chose ? Allah est le Créateur de toute chose ; il est le Grand Créateur et l’Omniscient, pour qui rien n’est impossible. Peut-on comparer l’incomparable ?
Voici donc une parabole très éloquente sur l’association qui ne repose sur rien, qui n’a aucune origine ni aucun fruit ; [ ne pourront jamais] : remarquer que la phrase est au futur et que cela ne sera jamais possible jusqu’à la fin du monde. Le défi lancé est donc perpétuel jusqu’à la fin des temps. La question qui se pose à chaque païen, c’est : est-ce que celui à qui tu voues l’adoration est capable de créer une mouche ?
Cette question est orientée à toutes les idoles, les statues, les saints, les pieux, les tombeaux, les arbres et les pierres qui font l’objet d’une adoration. S’ils sont incapables de le faire, comment peuvent-ils mériter d’être adorés ? [Celui qui crée toute chose est-il comparable à celui qui ne crée rien ; ne pensez-vous pas ?],[5] [Ceux qu’ils invoquent en dehors d’Allah ne créent rien, alors qu’eux-mêmes ont été créés • Ils sont morts et sans vie],[6] [Avez-vous vu vos associés que vous invoquez en dehors d’Allah, montrez-moi ce qu’ils créé sur terre, ou bien ont-ils une part dans les cieux ?].[7] Les païens sont incapables de revendiquer que leurs idoles peuvent créer, ne serait-ce qu’une mouche. Même à l’avenir, elles n’en seront pas capables. Nous sommes pourtant parvenus à l’ère de la technologie, mais les plus grands experts du monde sont impuissants de relever un tel défi. Ils peuvent élaborer et monter des avions pour le transport des personnes. Ce sont des constructions qui entre dans les compétences humaines, il suffit de bien les apprendre pour les maitriser, en sachant qu’Allah est Celui qui a mis ces techniques à la disposition des hommes. C’est Lui qui nous les a inspirées afin que nous les utilisions, et cela par Miséricorde de Sa part envers nous.
Les hommes sont capables de faire des avions et des bateaux, mais ils sont incapables de créer une mouche ! La création est en effet propre à Allah (I). C'est pourquoi l’adoration devait revenir au Seul et Unique Créateur (I) : [Celui qui crée toute chose est-il comparable à celui qui ne crée rien ; ne pensez-vous pas ?].[8]
Puis, le Verset enchaine : [si la mouche venait à leur soustraire quoi que ce soi]. La mouche, qui est l’une des plus faibles créatures, est capable de soutirer à une idole une partie infime des parfums et des objets en or qui lui sont consacrés. Les païens en effet offrent à leurs divinités des dons (bijoux en or, parfums et encens). Si une mouche en prenait une quantité infime, l’idole en question, serait-elle capable de la lui reprendre ? Elle n’est même pas capable de se défendre elle-même contre une simple mouche ; [si la mouche venait à leur soustraire quoi que ce soi, ils seraient incapables de la lui reprendre. Le requérant] : qui est le païen et [le requis] : qui est la divinité vouée à un autre qu’Allah (U) [sont aussi faibles l’un et l’autre]. Une simple mouche s’est permis de défier tout le monde. C’est l’une des plus grandes paraboles qui fut donnée pour traduire la non-pertinence du shirk dans l’adoration du Tout-Puissant.
Il est possible que les fautifs se défendent en disant : nous n’avons jamais dit que nos divinités s’associaient au Seigneur dans la création. Allah est le Seul Créateur, nous en avons conscience. Il est le Créateur, le Pourvoyeur des besoins des créatures, Celui qui donne la vie (Muhyi), Celui qui donne la mort (Mumît) et le Gérant de l’ordre des choses. Nous donnons foi à cela, mais nous attendons de ces gens qui sont des pieux, qu’ils intercèdent en notre faveur auprès d’Allah. Nous les prenons donc comme des intermédiaires, et nous les adorons dans le but qu’ils nous rapprochent d’Allah davantage. Sinon, nous savons pertinemment qu’ils ne peuvent rien créer, mais ils sont pieux et ont un rang auprès d’Allah. Nous nous servons d’eux afin qu’ils intercèdent pour nous et qu’ils fassent les intermédiaires entre Allah et nous.
C'est pourquoi ils leur consacrent des immolations, des vœux, des tawafs (tours ndt.) autour de leurs mausolées, auprès desquels ils se vouent à la dévotion. Ils leur rendent ainsi le culte, bien qu’ils ne leur concèdent aucun pouvoir divin. Leur seule ambition, c’est d’obtenir leur intercession auprès du Tout-Puissant.
Or, Allah (U) réfute cet argument à travers cette parabole : (Allah vous prend vous-mêmes en exemple. Est-il possible que vos esclaves vous soient associés dans les bienfaits dont Nous vous faisons grâce ? De sorte que vous en ayez une part égale et que vous les craigniez comme vous vous craigniez vous-mêmes).[9] Si vous désirez qu’aucun de vos esclaves ne vous soient associés, alors pourquoi, le tolérez-vous pour Allah ? Comment pouvez-vous Lui attribuer ce que vous ne daignez vous attribuer à vous-mêmes ? Les païens disaient dans leur talbîya (formule récitée par le pèlerin ndt.) : « Me voici ! Tu n’as aucun associé, si ce n’est celui que Tu T’es attribué, et qui T’appartient, lui et tout ce qui lui appartient. » Allah leur a alors donné cette parabole !
La vache ; 26-27
Les groupes ; 29
Le pèlerinage ; 31
[4] Le pèlerinage ; 73
[5] Les abeilles ; 17
[6] Les abeilles ; 20-21
[7] Le Fondateur ; 40
[8] Les abeilles ; 17
[9] Les Romains ; 28