Etoiles Célestes a écrit :C'est pas la politesse qui va t'étouffer toi.
Je t'explique comment mettre un avatar, pas un s'il te plaît, pas un merci.
Et en plus tu ignores mes posts.
Désolé, on ne peut répondre qu'à un intervenant à la fois (sauf si vous m'apprenez comme faire autrement), j'allais y venir au suivant, la preuve !
Merci !
Sinon, oui Dieu a tjrs été là de toute éternité !
Donc, il est appelé Fils de Dieu avec une majuscule, pourquoi ?
Il est possible de réfuter cet argument de deux façons :
Premièrement : le Fils de Dieu s’oppose à une autre appellation de Jésus dans la Bible qui le nomme le fils de l’homme[1] et le fils de David.
Par ailleurs, la bible propose l’arbre généalogique du Messie dont la chaîne héréditaire remonte à David, puis à Jacob fils d’Isaac, fils d’Abraham.
Par ailleurs, l’arbre généalogique de tous les prophètes ancêtres de Jésus remonte au premier homme Adam. En cela, il est le fils de l’homme. Il est clair que le fils de l’homme ne peut être qu’un homme non le Fils de Dieu.
Deuxièmement : le terme fils dans l’expression le « Fils de Dieu » n’est pas à prendre, dans ce contexte, au sens propre. Toutes les langues du monde s’accordent à dire qu’un fils est le fruit d’une union sexuelle, ce qui, le cas présent, ne convient pas. Il faut absolument lui donner un sens métaphorique (Majâzî) plus adéquat à la condition du Christ (u). Autrement dit, il a le sens d’homme vertueux et juste, comme en témoigne les paroles du centurion qui se tenait devant la dépouille (soi-disant) du Christ. Ce dernier s’exclama en effet : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu. »[4] La version de Luc précise : « Voyant ce qui s’était passé, le centurion rendait gloire à Dieu en disant : « Sûrement, cet homme était juste. »[5] L’évangile de Luc utilise le terme « juste » à la place de « Fils de Dieu » préféré par l’évangile de Marc. Il ne s’agit pas ici de savoir si le texte en question fut falsifié pour donner plus de crédit au dogme de la Trinité, comme c’est malheureusement souvent le cas dans les évangiles. Dans l’hypothèse où les deux versions sont authentiques, elles indiquent que les deux expressions en question, prennent le même sens. Surtout s’il on sait que dans les deux versions le centurion décrit Jésus comme un homme.
Toujours est-il que l’expression « fils de Dieu » est employée dans le Nouveau Testament pour désigner d’autres vertueux que Jésus, de la même façon que le « fils de Satan » s’apparente à l’âme encline au mal. L’évangile de Mathieu nous apprend par exemple : « Heureux ceux qui font œuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu… Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Et moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est au cieux. »[6] Ainsi Jésus utilise le terme fils pour désigner ceux qui font œuvre de paix, et qui se distinguent par les vertus dont les versets précédents font mention. De la même manière, Jésus utilise le nom de Père pour désigner la relation spéciale qui existe entre Dieu et ces mêmes gens.
L’évangile de Jean relate une longue conversation qui a eu lieu entre Jésus et les Juifs, et dont voici un passage : « « Mais vous, vous faites les œuvres de votre père. » Il lui répliquèrent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul père Dieu ! » Si Dieu était votre père, vous m’auriez aimé… Votre père, c’est le diable, et vous avez la volonté de réaliser les désirs de votre père…parce qu’il est menteur et père du mensonge. »[7] Les Juifs prétendaient être les fils de Dieu, c’est-à-dire des adorateurs vertueux, mais le Christ (u) a démenti leur prétention en disant qu’ils étaient des menteurs et qu’ils obéissaient à Satan. Dans ce sens, ils sont ses enfants, lui le menteur et le père des menteurs. Il va sans dire qu’Allah et Satan ne sont pas leurs pères au sens propre ; il est donc nécessaire de déchiffrer ces versets par le biais de la métaphore.
De nombreux passages de la Bible vont nécessairement dans ce sens. Le premier épître de Jean dit par exemple : « Qui commet le péché est du diable, parce que depuis l’origine le diable est pêcheur. Voici pourquoi a paru le Fils de Dieu : pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne commet plus le péché, car sa semence demeure en lui ; et il ne peut plus péché, parce qu’il est né de Dieu. A ceci se révèlent les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, ni celui qui n’aime pas son frère. »[8] Il dit un peu plus loin : « et quiconque aime est né de Dieu et parvient à la connaissance de Dieu. »[9] Ou encore : « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu ; et quiconque aime Dieu, qui engendre, aime aussi celui qui est né de Dieu. A ceci nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu, si nous aimons Dieu et mettons en pratique ses commandements. »[10]
L’épître de Paul aux romains nous apprend quant à lui : « En effet, ceux-là sont fils de Dieu qui sont conduits par l’Esprit de Dieu : vous n’avez pas reçu un esprit qui vous rende esclaves et vous ramène à la peur, mais un Esprit qui fait de vous des fils adoptifs et par lequel nous crions : Abba, Père. Cet Esprit lui-même atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers : héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ, puisque, ayant part à ses souffrances, nous aurons part aussi à sa gloire. »[11] Dans l’épître aux philippiens, il est dit : « Agissez en tout sans murmures ni réticences, afin d’être sans reproche et sans compromission, enfants de Dieu sans tâche au milieu d’une génération dévoyée et pervertie. »[12]
Il va sans dire que toutes les personnes évoquées dans les passages précédents ne sont pas les enfants de Dieu au sens littéral du terme. Il est donc nécessaire d’avoir recours à la métaphore afin de donner à cette expression un sens cohérent. Des passages innombrables du Nouveau et de l’Ancien Testament s’attachent aux termes fils et père pour parler de la relation entre Dieu et Ses serviteurs. Adam est le fils de Dieu[13] ; Israël est le fils aîné (premier né) de Dieu[14] ; Dieu est le père de David, son aîné[15] ; Dieu est un père pour Israël et Ephraïm est son fils aîné[16] ; Dieu est un père pour Salomon qui est pour lui un fils.[17] Si Jésus fut érigé en divinité sous prétexte qu’il est le fils de Dieu, il faudrait dire la même chose pour Adam, Israël, Ephraïm, David, et Salomon. D’autant plus que trois d’entre eux sont désignés dans la bible comme un fils aîné.
En outre, tous les enfants d’Israël sont les fils de Dieu dans la Bible, comme en témoignent certains passages. [18] Dans d’autres passages, ils le prennent pour Père.[19] D’après la Genèse, les propres fils d’Adam sont les fils de Dieu.[20] Le Livre de Job assume que tous les fils de Dieu crièrent hourra.[21] Pour les Psaumes, il est le Père des orphelins et le justicier des veuves.[22] Tous ces passages de la Bible sont à prendre au sens métaphorique. Aucun adepte des « Saintes Écritures » n’est en mesure d’assumer qu’il faille les comprendre au sens propre. Ainsi, de la même façon qu’il est interdit de donner la divinité à Adam, ses fils, Jacob, Ephraïm, David, et Salomon, tous les enfants d’Israël, et tous les orphelins, il est évidemment interdit de croire en la divinité du Messie sous prétexte que certains textes lui attribuent une parenté –non au sens littéral du terme – à Dieu.
Voir à titre d’exemple : Mathieu ; 8.20, 9.6, 16.13 et 29, 17.9, 12, et 22, 18.11, 19.28, 20.18 et 28, 24.27, 26.24, 45, et 64.
Voir à titre d’exemple : Mathieu ; 9.27, 12.23, 15.22, 20.30 et 31, 21.9 et 10, 22.42 ; Marc ; 10.47 et 48 ; Luc ; 18.38 et 39.
Voir : Mathieu ; 1.1-17 et Luc ; 3.23-34.
[4] Marc ; 15.39
[5] Luc ; 23.47
[6] Mathieu ; 5.9, 44, et 45
[7] Jean ; 8.41, 42, et 44
[8] Premier épître de Jean ; 3.8-10
[9] Premier épître de Jean ; 4.7
[10] Premier épître de Jean ; 5.1-2
[11] Épître aux Romains ; 8.14-17
[12] Épître aux Philippiens ; 2.14-15
[13] Luc ; 3.38
[14] L’exode ; 4.22
[15] Les Psaumes ; 89.27-28
[16] Jérémie ; 31.9
[17] Deuxième livre de Samuel ; 7.14
[18] Voir : Deutéronome ; 14.1 et 19.32, Esaïe ; 1.2, 30.1, et 63.8
[19] Voir : Esaïe ; 63.16 et 64.7
[20] La genèse ; 6.2, 4
[21] Job ; 38.7
[22] Les Psaumes ; 68.6