Qui sait ? Dieu joue peut-être aux dés?
On peut toujours émettre une hypothèse ad-hoc qui permette de réintroduire un dieu n'importe où.
Mais pourquoi le faire ?
Qui sait ? Dieu joue peut-être aux dés?
"Dieu ne joue pas aux dés" de dire Einstein et Bohr de répondre " ne dites pas à dieu ce qu'il doit faire".BenFis a écrit :Qui sait ? Dieu joue peut-être aux dés?
Pourquoi le faire ou pourquoi ne pas le faire ?Karlo a écrit :On peut toujours émettre une hypothèse ad-hoc qui permette de réintroduire un dieu n'importe où.
Mais pourquoi le faire ?
Einstein et Bohr pouvaient parler de Dieu sans rabaisser ce concept à un personnage de conte de fée. Mais à quelle place mettaient-ils Dieu dans leur équation ? sans doute aucune, si ce n’est l’équation elle-même.Inti a écrit :"Dieu ne joue pas aux dés" de dire Einstein et Bohr de répondre " ne dites pas à dieu ce qu'il doit faire".
C'est bien la preuve que la métaphysique ( la place de dieu dans l'équation) et la science physique se sont bousculées au sein des boîtes crâniennes de deux éminents scientifiques surtout à une époque où la liberté de conscience se résumait à ne pas trop nier dieu. Philosophie sociale ( théologie) et philosophie des sciences, deux vases communicants semble t'il....
Ca n'aurait pas vraiment de sens. On pourrait inventer des millions et des millions d'hypothèses ad-hoc du même type, ne reposant sur rien que sur la croyance.Pourquoi ne pas introduire Dieu dans l’équation de l’origine de l’univers puisque cette possibilité existe ? Il suffira de mettre ce paramètre à zéro, ou le neutraliser, s’il s’avère un jour qu’il était inutile.
Ça c'est à posteriori, en prenant du recul et en rajoutant toutes les critiques et remises en question théologiques depuis cent ans. Au temps de Bohr et Einstein la référence à dieu n'impliquait pas autant de nuances que ce que tu évoques. On a même pu contrebalancer le théisme, le dieu des religieux et religions, par le déisme et un dieu plus personnel. Il demeure que le mot dieu, peu importe sa formulation, porte toujours l'idée d'une intelligence supérieure au monde physique à l'origine de tout. C'est la thèse métaphysique pour expliquer le monde physique voulant que l'esprit ( donc humain par identité) est le fondement naturel de toute réalité. La transcendance au contraire de l'immanence. La question est de savoir si ce préjugé en faveur de la transcendance ( intelligence humaine) est la porte d'entrée pour appréhender la physique et l'astrophysique ou simplement un embrouillage dans lequel se sont empêtrés ces deux grands scientifiques et plusieurs autres à la suite.BenFis a écrit : Einstein et Bohr pouvaient parler de Dieu sans rabaisser ce concept à un personnage de conte de fée. Mais à quelle place mettaient-ils Dieu dans leur équation ? sans doute aucune, si ce n’est l’équation elle-même.
Un peu comme Spinoza, et sans doute d’autres avant lui, qui concevaient Dieu d’une manière différente des religions établies, et pouvaient ouvertement parler de Dieu tout en le définissant pour eux-mêmes comme étant la nature des choses, en tant qu'essence, et non pas comme un personnage extérieur à celle-ci
Pourquoi ne pas introduire Dieu dans l’équation de l’origine de l’univers puisque cette possibilité existe ? Il suffira de mettre ce paramètre à zéro, ou le neutraliser, s’il s’avère un jour qu’il était inutile.
Mais nous ne sommes justement pas en présence de millions et de millions d'hypothèses mais de 3 ou 4 grandes métaphysiques fondamentales tout au plus. Ces 3 ou 4 grandes hypothèses peuvent se décliner en des milliers d'hypothèses plus précises et plus ou moins extravagantes, c'est sûr, cela démontre simplement les capacités d'imagination des êtres humains. Mais cela empêche-t-il pour autant de distinguer les possibilités raisonnables à partir des questions essentielles ?Karlo a écrit :Ca n'aurait pas vraiment de sens. On pourrait inventer des millions et des millions d'hypothèses ad-hoc du même type, ne reposant sur rien que sur la croyance.
Mais une fois qu'on a compris que la métaphysique n'était pas un lieu réel au même titre qu'un trou noir comme fait astronomique mais que c'était notre monde des idées, c'est à dire la réalité objective ( physique) passée au tamis de notre perception et entendement humain ( métaphysique) qui traîne mythes et connaissances on doit se résoudre à admettre que la métaphysique comme culture et monde spirituel ne peut pas être à l'origine de tout ce qui est peu importe la part de hasard ou de nécessité. Une culture ne peut pas être là source ni le fondement du fait cosmique.clovis a écrit :Alors il réfléchie, se pose des questions, parfois farfelues et parfois pertinentes. Il imagine aussi souvent. Peut-il parvenir à savoir ? C'est une autre grande question
Soit l'intelligence est ontologique soit elle ne l'est pas. Et si elle ne l'est pas, très intelligent est celui qui saura nous expliquer son émergence ou montrer qu'une telle émergence soit théoriquement possible. Si elle l'est, soit elle est ontologiquement liée à l'être observable à ce jour, soit elle ne l'est pas.
Oui, c'est possible. Les différentes théories de l'abiogenèse le prouvent.Que l'intelligence aie pu émerger dans notre univers, est-ce seulement possible ? C'est une question fondamentale mais comment y répondre ?
C'est déjà le cas.Pour être raisonnablement matérialiste, il faudrait pouvoir expliquer au moins théoriquement commet l'intelligence a pu apparaître dans notre univers.
Et bien le monde atomique est fait d'axe d'orientation et de développement. Un atome est capable de perception et de s'orienter dans un espace temps pour créer des liaisons selon une logique organisationnelle qui nous échappe dans sa totalité mais qui n'a rien à voir avec le théologique, ce dernier étant plus un ordre humain qu'un ordre cosmique. Le monde atomique est doté de mouvement physique et de perception électromagnétique. Axe, perception, mouvement physique annoncent une intelligence ou psychisme en l', univers. On parle donc d'un matérialisme intégral unifiant masse et axe d'orientation ( électrons) sans devoir donner une préséance à l'esprit au détriment du support physique qui porte et permet la cérébralité ne serait que rampante ou animale. Pourquoi le cerveau serait il supérieur au corps qui le supporte, le transporte et le fait vivre. Je parle de matérialisme intégral ( et universel) par opposition à la métaphysique qui est un matérialisme dichotomique voire schizophrénique sur le rapport corps et esprit ou nature et intelligence.clovis a écrit :Pour être raisonnablement matérialiste, il faudrait pouvoir expliquer au moins théoriquement commet l'intelligence a pu apparaître dans notre univers
Oh Boy!!! Quelle limpidité. Un générateur de phrase creuse. En ça se permet de dire où commence la science et où finit la métaphysique... Étire toi le coup un peu plus karlo pour paraître plus grandkarlo a écrit :L'intelligence n'est pas un concept très utile à la biologie.
Ce qu'on observe, c'est plutôt un continuum de possibilité offertes par des agencements de matières différents, résultant de l'évolution et adaptation différentielle des organismes.
La métaphysique n'est pas une science.Je parle de métaphysique par que cette science
Tu retombes dans une vision dualiste a-scientifique.Dans ce cas pouvez-vous expliquer en quoi un atome est intelligent ou contient potentiellement de l'intelligence ?
Le principal obstacle à ta compréhension de la science actuelle est ta volonté de conserver un paradigme dualiste opposant matière et intelligence.N'est-ce pas un postulat invérifiable et donc la base d'une métaphysique spéculative ?
Il faudrait en effet, mais ce n'est pas moi qui le ferait, puisque de mon point de vue ce n'est pas un concept utile ou utilisable en biologie.Mais peut-être devrait-on commencer par définir ce qu'est l'intelligence ?
La métaphysique ce n'est que le questionnement humain ...De là ton impression de devoir l'opposer à la science expérimentale car la réponse sera scientifique mais le questionnement demeure philosophique et sans limite, donc moins limité par nos connaissances et plus grandiose dans la prospection. D'ailleurs il est assez ironique de constater que toute les questions métaphysiques doivent passer par une étude de la nature pour se rapprocher un tant soit peu d'une vérité quelconque quant à l'intelligence ou son pouvoir d'organisation.clovis a écrit :Je parle de métaphysique par que cette science permet d'explorer ce que la science expérimentale ne permet pas encore. Mais encore faut-il adopter la bonne méthode en métaphysique et ne pas partir d'idées préconçues.
La possibilité que l'intelligence aie pu émerger progressivement à partir de matière inerte me donne le vertige. N'est-ce pas une forme de croyance ?
Pour échapper à ce problème on dit que l'intelligence est une propriété de la matière. Dans ce cas pouvez-vous expliquer en quoi un atome est intelligent ou contient potentiellement de l'intelligence ? N'est-ce pas un postulat invérifiable et donc la base d'une métaphysique spéculative ?
Mais peut-être devrait-on commencer par définir ce qu'est l'intelligence ?
Une affirmation qui n'a rien d'une approche scientifique et rationnelle sur un matérialisme intégral et tout de l'idéologue émotionnel qui ne cherche qu'à invalider le DI et l'ami imaginaire comme seule et unique préoccupation et angoisse. Un peu comme le grand métaphysicien mathématicien ci dessus. Il semble bien que cet ami imaginaire occupe autant tes pensées que les autres croyants ici.karlo a écrit : "Un atome" n'est pas intelligent.
C'est l'agencement de milliards d'atomes qui peut éventuellement donner un organe comme le cerveau, qui est capable de ce qu'on appelle l'intelligence
Karlo a écrit :La métaphysique n'est pas une science.
C'est une branche de la philosophie.
Karlo a écrit :Par conséquent il n'y a pas de "bonne méthode en métaphysique". Ca dépend simplement des opinions de celui qui philosophe dessus.
Karlo a écrit :Tu retombes dans une vision dualiste a-scientifique.
"Un atome" n'est pas intelligent.
C'est l'agencement de milliards d'atomes qui peut éventuellement donner un organe comme le cerveau, qui est capable de ce qu'on appelle l'intelligence.
Karlo a écrit :Le principal obstacle à ta compréhension de la science actuelle est ta volonté de conserver un paradigme dualiste opposant matière et intelligence.
Pourtant tu n'opposes pas matière et capacité digestive...
Ni matière avec aucune autre propriété de la matière...
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