Inti a écrit :
On a bien compris que vous êtes un intégriste politico religieux déçu par le libéralisme philosophique du christianisme et que vous avez fait un transfert affectif vers le Coran, l'islam et son absolu religieux. Ironique qu'au nom de "valeurs morales" vous et les autres intervenantes ici vous vous opposez sur ce qu'est une " vraie valeur morale" tout en ayant les mêmes textes fondateurs.
Pour l'instant vous avez en effet démontrer que la pédophilie était peut plus une affaire de culture religieuse que de perversion humaine ou naturelle. Bravo pour votre magistrale démonstration.
et quel manipulateur ! Qui ne fait que répondre à des attaques en cœur et récurrentes, et parfois extrêmement blessantes, vous en avez un exemple juste l'intervention précédente, alors n'inversons pas les rôles et rendons à César !
tout cela sur un sujet qu'il ne voulait pas abordé, mais il est possible que vous ayez pris le fil en route...
Ensuite, je vous ai consacré énormément de temps aux dépens notamment de Prisca, bien que votre compagnie soit très agréable, mais ce n'est pas une raison pour inverser les rôles...
Je ne suis pas ici pour faire la propagande du mariage à 9 ans, tout le monde l'aura compris, je ne dis même pas de le faire en Arabie Saoudite aujourd'hui, mais en même temps, le cas est différent, pourtant voisin, au Yémen qui accuse une évolution différente et où des voix dissidentes s'insurgent pour bousculer l'ordre établi...
Jamais je n'encouragerais des fondamentalistes à marier leur fille à 9 ans, sauf s'ils répondent au même contexte socio-culturel de l'époque de la Révélation, ce qui semble rare aujourd'hui...
et s'ils décident de le faire, c'est qu'ils ont une mauvaise lecture des textes, mais cela n'est pas propre aux musulmans...
En outre, vous m’entraînez dans un domaine que je ne veux pas aborder, je ne vais pas répondre à toutes les idées reçues qui existent, bien que mon imagination débordantes aie du répondant, mais matériellement, c'est impossible...
Ensuite, le terme fondamentaliste (force est de constater que vous n'échappez pas à votre condition) était en vogue dans les années 80, il était au départ destiné contre les catholiques, depuis un champ sémantique nouveau s'est installé et adapté, vous avez de très belles analyses par des chercheurs occidentaux sur le sujet, malheureusement, je n'en ai pas en tête !
Moi-même, je m'étais naïvement amusé à mes débuts à en faire une liste que voici :
Il est d’une importance primordiale pour cerner un phénomène de définir les termes qui lui correspondent pour chasser les confusions. C’est pourquoi, je me propose de discuter de certains termes répandus par les médias à des époques différentes, aux tonalités et aux connotations différentes, avec une intensité qui diverge en fonction des intérêts et des valeurs des diverses nations soumises avant tout à la conjoncture internationale.
Par exemple, le mot antisémite utilisé à tord (inconsciemment ou non) en France pour désigner toute personne éprouvant de la xénophobie pour les juifs, est ambiguë à plusieurs niveaux. Entre autre, provenant de Sem, qui est le fils de Noé, il signifie éprouver de la répulsion envers tout individu affilié à sa descendance.
En l’occurrence, les juifs ne sont pas les seuls à avoir cette particularité ; le prétendre, ce serait sans compter avec leurs cousins germains les Arabes dont la lignée avec ce dernier est légitime. Il devient donc ridicule de dire que les beurres de France (ces têtes de turcs) soient antisémites, sauf si l’on considère que travestis, ils ne soient plus des arabes ou bien qu’ils soient masochistes. D’autres part, faut-il entendre par juif, l’appartenance à une race ou bien à une religion, ou encore à un Etat et une politique ? Car le comportement sera selon les cas sera différent, mais ne nous éloignons pas.
Voici le premier de ces termes :
- intégrisme : non en vogue dans certains glossaires, à l’image du dictionnaire Guillet datant de 1959, épais de trois volumes, pourtant d’une précision impeccable, selon l’encyclopédie hachette, il correspond à : « L’opinion de ceux qui refusent toute évolution du système doctrinal, religion au nom du respect de la religion ». Un intégriste étant un partisan de l’intégrisme.
Or, prit dans ce sens, il n’est absolument pas péjoratif. Autrement dit, si un intégriste musulman est un homme qui se conforme loyalement, et scrupuleusement aux préceptes de sa religion, convaincu que ses lois sont immuables, c’est tout à son honneur. A l’instar de l’ouvrier fidèle à son entreprise, on ne peut le blâmer. Si dans ce sens l’intégrisme était un crime, il convient à tout musulman et musulmane d’être de grands criminels. Dire aussi que tous les hommes portant la barbe sont des barbares, c’est sans oublier que les derniers intellectuels du siècle passé en étaient pourvus en France. Si de nos jours, elle s’est détachée de ses traditions ancestrales, en ayant choisie une autre optique, cela la concerne. Cependant, ce n’est pas un prétexte pour l’imposer à autrui, car comme le dit Molière :
Pour les trouver ainsi vous avez vos raisons ;
Mais vous trouverez bon que j’en puisse avoir d’autres
Qui se dispenseront de se soumettre aux vôtres
Mais si l’intégrisme est synonyme d’activisme politique ayant pour devise que la fin justifie les moyens afin d’arriver au pouvoir, quitte à faire exploser des innocents, cette devise est plus conforme à la philosophie occidentale contrairement au vrai intégrisme oriental qui lui l’interdit strictement, conforme à son puritanisme et à ses propensions à tout interdire.
- Conformisme : pour le Guillet c’est : « L’obéissance aveugle aux règles, à la tradition ». Un conformiste au sens large serait donc celui qui se conforme systématiquement à une règle, à un usage. Le Hachette, quant à lui, est moins précis en disant : « Soumission aux opinions généralement admises. » Toutefois, on pourrait considérer cette définition au sens particulier ou du point de vue des conséquences. Quoiqu’il en soit, pour un musulman, il est tout à fait opportun de s’en revendiquer étant donné que les règles ou les lois sont issus du Coran, le Livre Sacré des musulmans comme pourrait l’être la constitution de la cinquième république pour les Français. La tradition ou l’usage n’est autre que la Sunna du dernier des envoyés à laquelle il est aussi noble relativement de s’y conformer que de se conformer entre autre à l’usage des tribunaux en France.
- Islamisme : parmi les originalités du Guillet, c’est qu’il défini deux mots différents bien que voisin, en utilisant des termes différents pour exprimer la même chose. Si telle était son intention, il aurait suffit de dire synonyme, en renvoyant pour islamisme à islam, situé à deux mots au-dessus. Le mot intermédiaire étant islamique, c-à-d : je cite : « qui appartient à l’islamisme. » L’islam est donc un : « mot arabe sign. résolution à la volonté divine. Religion des musulmans. Ensemble des peuples ou des pays musulmans[1] (sic). »
L’islamisme signifiant : «religion des musulmans fondée par Mahomet.
» Le Hachette, dans son point de vue est là, plus précis en alléguant : « intégrisme musulman. » Sans vouloir remettre leur bonne foi en question, il serait plus judicieux d’affirmer que l’islamisme est la politisation de certaines tendances musulmanes non que l’Islam soit laïque, mais plutôt en se soumettant aux règles de la politique moderne ou occidentale pour être plus précis, et aux procédés qu’elle utilise comme entre autre avoir recours aux attentats car le but suprême le justifie comme le prône certaines philosophies occidentales. Malheureusement, beaucoup de musulmans dans leur complexe, en s’imaginant qu’évolution est synonyme de progrès, ont adhérés à ces notions.
Sinon, quelle serait la différence entre un musulman et un islamiste ? Que signifieraient aussi les assertions des médias affirmant que les islamistes ont perpétré un quelconque attentat ? En bref, il faut distinguer entre se conformer aux règles scrupuleuses de la religion renonçant aux autres valeurs dont notamment l’organisation politique occidentale n’interdisant pas dans sa conception le recours au terrorisme, et l’organisation de certains partis musulmans réfractaires à l’orthodoxie et aux traditionalisme intégriste dans le dogme mais aussi dans l’imitation au niveau des idées politiques du modèle occidental puisant ses racines dans les limbes grecques.
- Extrémisme : pour le Hachette c’est : « (la) tendance à adopter des idées, des moyens extrêmes. » Pour le Gillet un extrémiste est un : « partisan des doctrines politiques et sociales les plus violemment opposées à l’état actuel. » Ces deux définitions sont à la fois précisent et conjointes. Mais, pour enlever tout amalgame véhiculé par les médias (non spécialisés pour la plupart sur ces questions), il serait important de dire que les traditionalistes n’adhèrent pas aux méthodes de changement occidentales basées sur des moyens violents et extrêmes pour renverser les états en place. Ceux-ci revendiquent la fomentation de troubles et la révolution au nom de la liberté comme l’ont put faire un certain Voltaire, ou encore Diderot l’orateur de la révolution, ou Rousseau. Ils sont devenus le modèle actuel de bons nombres d’organisations musulmanes contemporaines et dissidentes, après être devenus l’orgueil de la France et du monde actuel.
Il est donc inutile de définir le mot terroriste tant celui-ci est évident d’erreur, de terreur et d’horreur. Ces actions immorales sont condamnées impitoyablement par l’orthodoxie musulmane, cet intégrisme rugueux qui ne tolère aucun dérapage dans l’application des Textes divins. Sans pour autant être des pacifistes, ils abhorrent ce genre de procédés qui ressemblent plus aux manières de la civilisation judéo-chrétienne ou plutôt gréco-romaine. Même si les Arabes sont de nature rugueuse, cette nouvelle forme de violence, à la joie des extrémistes dissidents, les attentats terroristes ne peuvent être imputés à la dernière des religions universelles.
Au demeurant, un mot rangé dans les annales, n’est plus usité avec la même intensité que dans les années 80, autrement dit ; le mot fanatisme. S’il est comprit dans le sens de zèle ou de ferveur envers sa religieux, il devient un principe élémentaire de la religion musulmane donc non condamnable. Mais s’il est synonyme de puérilité et de manque d’expérience comme il est le cas pour toute jeunesse fougueuse et novice la poussant ainsi à une mauvaise interprétation des textes, le cas échéant, il devient intolérable.
Il faudrait préciser comme le Hachette avec une majuscule.
Il n’est pas difficile à la langue francophone de dire Mohammed, à quoi sert-il alors de déformer ce nom ?