Inti a écrit :
Pourtant facile d'admettre que si 9 ans pour Mahomet était une maturité suffisante en son temps et mœurs sa reconsidération d'un point de vue contemporain était de mise sur un plan des abus sexuel et de la raison ou sens moral éclairé. Non vous avez œuvré à disculper Mahomet, votre droit de fidèle, mais surtout à dénoncer l'arbitraire de la pax occidentale venant à l'encontre d'une tradition mahométan encore chérie et en vigueur. Trêve de fourberie!
Une nubulité précoce ( mariage adulte et enfant ) pour vous serait acceptable à partir de quel âge pour une jeune enfant ou fille? C est clair?
Chacun prêche à sa paroisse et voit midi à sa porte !
Il me serait très facile de faire des procès d'intention, mon imagination est malheureusement débordante, c'est mon péché mignon...
Qui ignore haït...
Je crois mieux comprendre, merci, mais la question ne se pose pas étant donné que dans mon logiciel, il est interdit de se marier avec une enfant, après le problème est de définir juridiquement qu'est-ce qu'une enfant...
Je vous ai donné un exemple d'avis juridique acté par des érudits contemporains musulmans qui fixe l'age du mariage à 15 ans, vous voulez d'autres garanties ?
Cela veut dire en tout état de cause, qu'en dessous de cet âge que ce soit 14, 13, 12, ou 11 il n'est pas permis ni à l'adulte ni à l'adolescent d'avoir des rapports sexuels avec elle...
Après, je vous l'ai dit, même si vous y voyez peut-être un calcul islamiste, je ne suis pas anthropologue, et croyez-moi que si je l'avais été, je me serais prononcé sans la moindre hésitation, n'en déplaisent à mes détracteurs !
Maintenant, si dans certains endroits du monde, les us et coutumes veulent que cette pratique soit acceptée, dans le sens où à 14 ans, par exemple, dans cet endroit, on n'est plus ou fille tant physiologiquement (maturité sexuelle) que psychologiquement (maturité intellectuelle), c'est une autre affaire ; je vous l'avais dit tout est relatif, mais si je m'en tiens à une norme, 15 ans me semble raisonnable (puisqu'il faut trancher sous peine de pâtir d'une inquisition fulgurante) en sachant que cet avis est en vogue dans certaines écoles canoniques depuis des siècles, donc, rien de nouveau sous le soleil...
Je n'ai jamais aimé les chiffres qui tranchent que ce soit pour cette question sensible que pour d'autres avis juridiques, car je suis de l'école du relativisme non par calcul prosélyte...
Par exemple, certaines écoles fixent la limite à partir de laquelle on est juridiquement considéré en voyage à 70 km, c'est avis n'est pas loin de faire la majorité, et pourtant dans mon relativisme, je refuse ce chiffre, mais parfois pour des raisons de commodité, il vaut mieux présenter aux profanes ce chiffre qui résout bien des problèmes...
A fortiori, dans les affaires civils, il est important de fixer des normes, quand bien même celles-ci n'engloberaient pas tous les cas possibles, mais l'intérêt supérieur des citoyens en dépend.
Donc, et surtout en matière de droit, à bas le relativisme !