Seleucide a écrit :
C'est bien ce que je dis.
La bellum justum n'est pas intrinsèque à la foi chrétienne : elle est accidentelle, et non pas substantielle.
Seleucide ou l'art de se contredire :
la guerre fait partie des lois de Dieu est affirmation théologique grossière qui montre bien le fossé entre islam et christianisme
et juste après :
Je suis d'accord, cf Moïse.
Cherchez l'erreur !
Vous dites :
Je ne dis pas que la doctrine sunnite du jihad fait de celui-ci un phénomène purement offensif ; de fait, le jihad défensif existe également.
Ce que je dis, c'est que le jihad est une exhortation coranique, un commandement d'Allah en un mot un devoir islamique.
Le jihad fait donc intégralement parti de la foi islamique ; il n'est pas accidentel mais substantiel à celle-ci.
En réponse :
Entièrement d'accord, et nous sommes désormais d'accord pour dire que ce n'est pas un facteur disqualifiant, donc, tout va bien !
Ensuite, l'homme est par nature un animal guerrier, et le christianisme n'est pas belliqueux dans un monde virtuel et utopique, mais nous discutons de faits, non de Candide avec qui tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Notamment que l'Eglise reconnait et impose l'obéissance à l'autorité temporelle qui détient la force du glaive :
Romains 13
1 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
3 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
4 Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Vous dites :
Si tu affirmes que le jihad coranique est purement défensif, ou que la doctrine exégétique et juridique du jihad est purement défensive, c'est que tu es un menteur.
En réponse :
Votre réaction péremptoire démontre que vous n'avez toujours pas compris mon approche, et pourtant, vous portez des jugements à la hâte, alors lisez l'article au moins, sauvez votre âme d'une diffamation inique !
Vous dites :
Quel est le rapport ?
En réponse :
Le rapport est que le Nouveau Testament entérine l'Ancien, c'est aussi simple que cela :
http://islampaix.blog4ever.xyz/la-reali ... -testament
http://islampaix.blog4ever.xyz/chatimen ... s-la-bible
http://islampaix.blog4ever.xyz/le-massa ... n-la-bible
Enfin, La bellum justum n'est pas accidentel mais circonstanciel, nuance, en cela, il ne diffère pas du djihad qui est également substanciel...
Voici la preuve philosophique que l'homme est un animal guerrier :
L’homme est par nature un animal guerrier. Celui-ci est conditionné à se munir de tous les moyens à même d’assurer sa préservation. En parallèle, il éloigne de lui tout ce qui porte atteinte à sa survie, et qui met à mal ses besoins fondamentaux, dits « primaires ». Une fois ces besoins assouvis, il augmente son niveau d’exigence dans sa quête vers un confort minimum (nourriture, habitat, habillement, etc.) qui remplit ses besoins secondaires.
La présence de deux clans ou tributs organisés autour d’un point d’eau, d’un troupeau, de territoires agricoles est une source de conflit indubitable. Ainsi, pour remédier à ses besoins de survie, Dieu l’a doté de deux sentiments antagonistes indispensables à son maintient : l’amour et la haine. L’amour de son clan, ses amis, et la haine de la tribu voisine, ses ennemis.
C’est pourquoi, le maintient des sociétés et de toute organisation humaine est soumis à deux principes, deux nécessités ; la confiance mutuelle ou la loyauté, et le partage des biens ou la générosité. Ces deux notions étant liées, on retrouve vanter leurs vertus et prôner dans toutes les civilisations, en parallèle aux vertus de la guerre et du courage face à l’ennemi nuisible dont les intérêts sont nécessairement antagonistes dans la mesure où ils convoitent mutuellement la même chose.
Or, l’homme est par nature également cupide, pour les raisons identiques de survie, qu’il manifeste à tord ou à raison, à intensité variable. En outre, dans le domaine où il les utilise à moins bon escient, c’est pour réaliser ses besoins tertiaires, plus ou moins superficiels ou tout au moins ceux qu’il est capable de partager en faisant des concessions avec ses voisins. Ces notions élémentaires réfutent irrémédiablement les philosophies utopistes basées sur le principe que l’homme tend à la perfection, en sortant de son côté animal pour atteindre l’apogée, vers sa nature angélique et se substituer à Dieu ou devenir Dieu, dans un paradis terrestre et éternel, sans guerre ni haine, baignant dans un climat de paix universelle.
De plus, plus géographiquement un clan s’éloigne d’un autre, plus leurs objectifs seront différents et contradictoires en dehors de leurs intérêts communs et universels. Cela s’explique pour des raisons très simples de distance, de climat, d’adaptation différente, du contexte social, topographique, démographique, etc. même si la proximité peut engendrer la haine, la distance est un paramètre d’autant plus important que l’inconnu fait peur, et que l’autre nous répugne du fait de sa différence. Qui ignore haït ! Que dire si les intérêts communs deviennent non seulement contradictoires, mais accessibles (condition sine qua none pour que l’affrontement puisse avoir lieu) !