Tout sur le djihad

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prisca

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 29 mai17, 23:12

Message par prisca »

prisca a écrit :Je vais vous faire gagner un temps précieux.

Le Coran dit :

"54. Et [rappelez-vous], lorsque Moïse dit à son peuple : "Ô mon peuple, certes vous vous êtes fait du tort à vous-mêmes en prenant le Veau pour idole. Revenez donc à votre Créateur; puis, tuez donc les coupables vous-mêmes : ce serait mieux pour vous, auprès de votre Créateur"! C'est ainsi qu'Il agréa votre repentir; car c'est Lui, certes, le Repentant et le Miséricordieux! "


Donc le Coran parle de :
La Bible : "28 Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée."

Et si dans le Coran vous lisez :
"191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. "


Le djihad est contre daech.

Tout comme ces 3000 Juifs qui mettaient en danger le devenir du monde entier, daech met en danger le devenir du monde entier.

Associateurs :

Ils ne sont pas polythéistes comme disent vos savants musulmans.

Je vais te le prouver Citzenkan : " 9-28. "Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci . Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage.""


Des polythéistes n'ont pas d'attrait pour la Mosquée sacrée puisque d'aventure ils adoreraient des idoles.

Associateurs sont des gens qui s'associent dans le crime.

Par conséquent, le temps gagné sera autant de temps (trêve de bavardages) parce que le temps ce sont des vies humaines, et puisque Citizenkan tu es bien placé pour diffuser des informations, déjà tu devrais diffuser celle ci : "tuez les" ordre immédiat de Dieu pour les gens de daech.
Citizenkan a écrit :
Ce Verset ne sert pas DAESH comme le démontre l'article :

http://mizab.over-blog.com/2017/05/tout ... tie-5.html
http://mizab.over-blog.com/2017/05/tout ... 5-bis.html

Le Coran est là pour contraindre daech à cesser ses crimes, car s'il ne cesse pas, il est tué, il est pourchassé, et le sort qui lui est réservé c'est la Géhenne.

Ce que tu dis, tu cites, les liens que tu insères, sont des simulacres car mille guerres ont secoué la terre depuis qu'elle existe, et ce ne sont pas ces conflits en Orient qui font déranger Dieu, mais par contre, l'ultime combat dont nous sommes victimes lui aura le mérite de nous faire connaître les pires moments qui soient, aujourd'hui, nous en sommes tous déstabilisés, bien entendu, tout ira crescendo, et le climat qui règnera sera à la hauteur des attentes des gens de daech.

Tu dois, toi, Musulman te porter témoin contre daech car Mohamed se porte témoin contre toi pour que tu le fasses.

15. "Nous vous avons envoyé un Messager pour être témoin contre vous, de même que Nous avions envoyé un Messager à Pharaon."


78."Et luttez pour Allah avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous a élus; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham, lequel vous a déjà nommés "Musulmans" avant (ce Livre) et dans ce (Livre)
, afin que le Messager soit témoin contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les gens. Accomplissez donc la Salat, acquittez la Zakat et attachez-vous fortement à Allah. C'est Lui votre Maître. Et quel Excellent Maître! Et quel Excellent soutien!"



Mohamed est au même titre qu'Ezechiel, dénonçant les criminels. Il n'y a rien dans la vie de Mohamed qui ne soit un exemple à suivre. Mohamed est là pour vous avertir, et son avertissement est clair puisque les faits parlent d'eux mêmes, abominables ils étaient, abominables ils restent, abominables ils continuent à l'être.

Ou tu fais partie d'eux et tu les soutiens, où tu te distingues d'eux, et tu seras parmi les gagnants comme Dieu le dit.

Dans le cas contraire, une chose est certaine, la souffrance de l'Enfer n'est pas une douce sinécure.

9. Dis : "Je ne suis pas une innovation parmi les messagers; et je ne sais pas ce que l'on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé; et je ne suis qu'un avertisseur clair".
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"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"

Athanase

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 00:05

Message par Athanase »

Catéchisme universel de l'église catholique
[color=#BF0040III. La sauvegarde de la paix
La paix
2302 En rappelant le précepte : " Tu ne tueras pas " (Mt 5, 21), notre Seigneur demande la paix du cœur et dénonce l’immoralité de la colère meurtrière et de la haine :
La colère est un désir de vengeance. " Désirer la vengeance pour le mal de celui qu’il faut punir est illicite " ; mais il et louable d’imposer une réparation " pour la correction des vices et le maintien de la justice " (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 158, 1, ad 3). Si la colère va jusqu’au désir délibéré de tuer le prochain ou de le blesser grièvement, elle va gravement contre la charité ; elle est péché mortel. Le Seigneur dit : " Quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement " (Mt 5, 22).
2303 La haine volontaire est contraire à la charité. La haine du prochain est un péché quand l’homme lui veut délibérément du mal. La haine du prochain est un péché grave quand on lui souhaite délibérément un tort grave. " Eh bien ! moi je vous dis : Aimez vos ennemis, priez pour vos persécuteurs ; ainsi vous serez fils de votre Père qui est aux cieux... " (Mt 5, 44-45).
2304 Le respect et la croissance de la vie humaine demandent la paix. La paix n’est pas seulement absence de guerre et elle ne se borne pas à assurer l’équilibre des forces adverses. La paix ne peut s’obtenir sur terre sans la sauvegarde des biens des personnes, la libre communication entre les êtres humains, le respect de la dignité des personnes et des peuples, la pratique assidue de la fraternité. Elle est " tranquillité de l’ordre " (S. Augustin, civ. 10, 13). Elle est œuvre de la justice (cf. Is 32, 17) et effet de la charité (cf. GS 78, §§ 1-2).
2305 La paix terrestre est image et fruit de la paix du Christ, le " Prince de la paix " messianique (Is 9, 5). Par le sang de sa croix, il a " tué la haine dans sa propre chair " (Ep 2, 16 ; cf. Col 1, 20-22), il a réconcilié avec Dieu les hommes et fait de son Église le sacrement de l’unité du genre humain et de son union avec Dieu. " Il est notre paix " (Ep 2, 14). Il déclare " bienheureux les artisans de paix " (Mt 5, 92306 Ceux qui renoncent à l’action violente et sanglante, et recourent pour la sauvegarde des droits de l’homme à des moyens de défense à la portée des plus faibles rendent témoignage à la charité évangélique, pourvu que cela se fasse sans nuire aux droits et obligations des autres hommes et des sociétés. Ils attestent légitimement la gravité des risques physiques et moraux du recours à la violence avec ses ruines et ses morts (cf. GS 78, § 5).

Eviter la guerre
2307 Le cinquième commandement interdit la destruction volontaire de la vie humaine. A cause des maux et des injustices qu’entraîne toute guerre, l’Église presse instamment chacun de prier et d’agir pour que la Bonté divine nous libère de l’antique servitude de la guerre (cf. GS 81, § 4).
2308 Chacun des citoyens et des gouvernants est tenu d’œuvrer pour éviter les guerres.
Aussi longtemps cependant " que le risque de guerre subsistera, qu’il n’y aura pas d’autorité internationale compétente et disposant de forces suffisantes, on ne saurait dénier aux gouvernements, une fois épuisées toutes les possibilités de règlement pacifiques, le droit de légitime défense " (GS 79, § 4).
2309 Il faut considérer avec rigueur les strictes conditions d’une légitime défense par la force militaire. La gravité d’une telle décision la soumet à des conditions rigoureuses de légitimité morale. Il faut à la fois :
– Que le dommage infligé par l’agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain.
– Que tous les autres moyens d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces.
– Que soient réunies les conditions sérieuses de succès.
– Que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer. La puissance des moyens modernes de destruction pèse très lourdement dans l’appréciation de cette condition.
Ce sont les éléments traditionnels énumérés dans la doctrine dite de la " guerre juste ".
L’appréciation de ces conditions de légitimité morale appartient au jugement prudentiel de ceux qui ont la charge du bien commun.
2310 Les pouvoirs publics ont dans ce cas le droit et le devoir d’imposer aux citoyens les obligations nécessaires à la défense nationale.
Ceux qui se vouent au service de la patrie dans la vie militaire, sont des serviteurs de la sécurité et de la liberté des peuples. S’ils s’acquittent correctement de leur tâche, ils concourent vraiment au bien commun de la nation et au maintien de la paix (cf. GS 79, § 5).
2311 Les pouvoirs publics pourvoiront équitablement au cas de ceux qui, pour des motifs de conscience, refusent l’emploi des armes, tout en demeurant tenus de servir sous une autre forme la communauté humaine (cf. GS 79, § 3).
2312 L’Église et la raison humaine déclarent la validité permanente de la loi morale durant les conflits armés. " Ce n’est pas parce que la guerre est malheureusement engagée que tout devient par le fait même licite entre les parties adverses " (GS 79, § 4).
2313 Il faut respecter et traiter avec humanité les non-combattants, les soldats blessés et les prisonniers.
Les actions délibérément contraires au droit des gens et à ses principes universels, comme les ordres qui les commandent, sont des crimes. Une obéissance aveugle ne suffit pas à excuser ceux qui s’y soumettent. Ainsi l’extermination d’un peuple, d’une nation ou d’une minorité ethnique doit être condamnée comme un péché mortel. On est moralement tenu de résister aux ordres qui commandent un génocide.
2314 " Tout acte de guerre qui tend indistinctement à la destruction de villes entières ou de vastes régions avec leurs habitants, est un crime contre Dieu et contre l’homme lui-même, qui doit être condamné fermement et sans hésitation " (GS 80, § 4). Un risque de la guerre moderne est de fournir l’occasion aux détenteurs des armes scientifiques, notamment atomiques, biologiques ou chimiques, de commettre de tels crimes.
2315 L’accumulation des armes apparaît à beaucoup comme une manière paradoxale de détourner de la guerre des adversaires éventuels. Ils y voient le plus efficace des moyens susceptibles d’assurer la paix entre les nations. Ce procédé de dissuasion appelle de sévères réserves morales. La course aux armements n’assure pas la paix. Loin d’éliminer les causes de guerre, elle risque de les aggraver. La dépense de richesses fabuleuses dans la préparation d’armes toujours nouvelles empêche de porter remède aux populations indigentes (PP 53) ; elle entrave le développement des peuples. Le surarmement multiplie les raisons de conflits et augmente le risque de la contagion.
2316 La production et le commerce des armes touchent le bien commun des nations et de la communauté internationale. Dès lors les autorités publiques ont le droit et le devoir de les réglementer. La recherche d’intérêts privés ou collectifs à court terme ne peut légitimer des entreprises qui attisent la violence et les conflits entre les nations, et qui compromettre l’ordre juridique international.
2317 Les injustices, les inégalités excessives d’ordre économique ou sociale, l’envie, la méfiance et l’orgueil qui sévissent entre les hommes et les nations, menacent sans cesse la paix et causent les guerres. Tout ce qui est fait pour vaincre ces désordres contribue à édifier la paix et à éviter la guerre :
Dans la mesure où les hommes sont pécheurs, le danger de guerre menace, et il en sera ainsi jusqu’au retour du Christ. Mais, dans la mesure où, unis dans l’amour, les hommes surmontent le péché, ils surmontent aussi la violence jusqu’à l’accomplissement de cette parole : " Ils forgeront leurs glaives en socs et leurs lances en serpes. On ne lèvera pas le glaive nation contre nation et on n’apprendra plus la guerre " (Is 2, 4) (GS 78, § 6).
[/color]
En conclusion c'est le péché qui entraine l'homme à la guerre et l'amour qui lui permet de (re) trouver la paix. La guerre est de l'ordre du péché et ne donc être considérer par un chrétien comme une vertu agréée par Dieu mais au comme un moyen de restaurer la paix quand celle-ci n'a pu être sauvegardé du fait d'une agression mettant en péril la collectivité.
11 Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ; Psaume 84

Athanase

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 00:05

Message par Athanase »

Catéchisme universel de l'église catholique
La sauvegarde de la paix
La paix
2302 En rappelant le précepte : " Tu ne tueras pas " (Mt 5, 21), notre Seigneur demande la paix du cœur et dénonce l’immoralité de la colère meurtrière et de la haine :
La colère est un désir de vengeance. " Désirer la vengeance pour le mal de celui qu’il faut punir est illicite " ; mais il et louable d’imposer une réparation " pour la correction des vices et le maintien de la justice " (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 158, 1, ad 3). Si la colère va jusqu’au désir délibéré de tuer le prochain ou de le blesser grièvement, elle va gravement contre la charité ; elle est péché mortel. Le Seigneur dit : " Quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement " (Mt 5, 22).
2303 La haine volontaire est contraire à la charité. La haine du prochain est un péché quand l’homme lui veut délibérément du mal. La haine du prochain est un péché grave quand on lui souhaite délibérément un tort grave. " Eh bien ! moi je vous dis : Aimez vos ennemis, priez pour vos persécuteurs ; ainsi vous serez fils de votre Père qui est aux cieux... " (Mt 5, 44-45).
2304 Le respect et la croissance de la vie humaine demandent la paix. La paix n’est pas seulement absence de guerre et elle ne se borne pas à assurer l’équilibre des forces adverses. La paix ne peut s’obtenir sur terre sans la sauvegarde des biens des personnes, la libre communication entre les êtres humains, le respect de la dignité des personnes et des peuples, la pratique assidue de la fraternité. Elle est " tranquillité de l’ordre " (S. Augustin, civ. 10, 13). Elle est œuvre de la justice (cf. Is 32, 17) et effet de la charité (cf. GS 78, §§ 1-2).
2305 La paix terrestre est image et fruit de la paix du Christ, le " Prince de la paix " messianique (Is 9, 5). Par le sang de sa croix, il a " tué la haine dans sa propre chair " (Ep 2, 16 ; cf. Col 1, 20-22), il a réconcilié avec Dieu les hommes et fait de son Église le sacrement de l’unité du genre humain et de son union avec Dieu. " Il est notre paix " (Ep 2, 14). Il déclare " bienheureux les artisans de paix " (Mt 5, 92306 Ceux qui renoncent à l’action violente et sanglante, et recourent pour la sauvegarde des droits de l’homme à des moyens de défense à la portée des plus faibles rendent témoignage à la charité évangélique, pourvu que cela se fasse sans nuire aux droits et obligations des autres hommes et des sociétés. Ils attestent légitimement la gravité des risques physiques et moraux du recours à la violence avec ses ruines et ses morts (cf. GS 78, § 5).

Eviter la guerre
2307 Le cinquième commandement interdit la destruction volontaire de la vie humaine. A cause des maux et des injustices qu’entraîne toute guerre, l’Église presse instamment chacun de prier et d’agir pour que la Bonté divine nous libère de l’antique servitude de la guerre (cf. GS 81, § 4).
2308 Chacun des citoyens et des gouvernants est tenu d’œuvrer pour éviter les guerres.
Aussi longtemps cependant " que le risque de guerre subsistera, qu’il n’y aura pas d’autorité internationale compétente et disposant de forces suffisantes, on ne saurait dénier aux gouvernements, une fois épuisées toutes les possibilités de règlement pacifiques, le droit de légitime défense " (GS 79, § 4).
2309 Il faut considérer avec rigueur les strictes conditions d’une légitime défense par la force militaire. La gravité d’une telle décision la soumet à des conditions rigoureuses de légitimité morale. Il faut à la fois :
– Que le dommage infligé par l’agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain.
– Que tous les autres moyens d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces.
– Que soient réunies les conditions sérieuses de succès.
– Que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer. La puissance des moyens modernes de destruction pèse très lourdement dans l’appréciation de cette condition.
Ce sont les éléments traditionnels énumérés dans la doctrine dite de la " guerre juste ".
L’appréciation de ces conditions de légitimité morale appartient au jugement prudentiel de ceux qui ont la charge du bien commun.
2310 Les pouvoirs publics ont dans ce cas le droit et le devoir d’imposer aux citoyens les obligations nécessaires à la défense nationale.
Ceux qui se vouent au service de la patrie dans la vie militaire, sont des serviteurs de la sécurité et de la liberté des peuples. S’ils s’acquittent correctement de leur tâche, ils concourent vraiment au bien commun de la nation et au maintien de la paix (cf. GS 79, § 5).
2311 Les pouvoirs publics pourvoiront équitablement au cas de ceux qui, pour des motifs de conscience, refusent l’emploi des armes, tout en demeurant tenus de servir sous une autre forme la communauté humaine (cf. GS 79, § 3).
2312 L’Église et la raison humaine déclarent la validité permanente de la loi morale durant les conflits armés. " Ce n’est pas parce que la guerre est malheureusement engagée que tout devient par le fait même licite entre les parties adverses " (GS 79, § 4).
2313 Il faut respecter et traiter avec humanité les non-combattants, les soldats blessés et les prisonniers.
Les actions délibérément contraires au droit des gens et à ses principes universels, comme les ordres qui les commandent, sont des crimes. Une obéissance aveugle ne suffit pas à excuser ceux qui s’y soumettent. Ainsi l’extermination d’un peuple, d’une nation ou d’une minorité ethnique doit être condamnée comme un péché mortel. On est moralement tenu de résister aux ordres qui commandent un génocide.
2314 " Tout acte de guerre qui tend indistinctement à la destruction de villes entières ou de vastes régions avec leurs habitants, est un crime contre Dieu et contre l’homme lui-même, qui doit être condamné fermement et sans hésitation " (GS 80, § 4). Un risque de la guerre moderne est de fournir l’occasion aux détenteurs des armes scientifiques, notamment atomiques, biologiques ou chimiques, de commettre de tels crimes.
2315 L’accumulation des armes apparaît à beaucoup comme une manière paradoxale de détourner de la guerre des adversaires éventuels. Ils y voient le plus efficace des moyens susceptibles d’assurer la paix entre les nations. Ce procédé de dissuasion appelle de sévères réserves morales. La course aux armements n’assure pas la paix. Loin d’éliminer les causes de guerre, elle risque de les aggraver. La dépense de richesses fabuleuses dans la préparation d’armes toujours nouvelles empêche de porter remède aux populations indigentes (PP 53) ; elle entrave le développement des peuples. Le surarmement multiplie les raisons de conflits et augmente le risque de la contagion.
2316 La production et le commerce des armes touchent le bien commun des nations et de la communauté internationale. Dès lors les autorités publiques ont le droit et le devoir de les réglementer. La recherche d’intérêts privés ou collectifs à court terme ne peut légitimer des entreprises qui attisent la violence et les conflits entre les nations, et qui compromettre l’ordre juridique international.
2317 Les injustices, les inégalités excessives d’ordre économique ou sociale, l’envie, la méfiance et l’orgueil qui sévissent entre les hommes et les nations, menacent sans cesse la paix et causent les guerres. Tout ce qui est fait pour vaincre ces désordres contribue à édifier la paix et à éviter la guerre :
Dans la mesure où les hommes sont pécheurs, le danger de guerre menace, et il en sera ainsi jusqu’au retour du Christ. Mais, dans la mesure où, unis dans l’amour, les hommes surmontent le péché, ils surmontent aussi la violence jusqu’à l’accomplissement de cette parole : " Ils forgeront leurs glaives en socs et leurs lances en serpes. On ne lèvera pas le glaive nation contre nation et on n’apprendra plus la guerre " (Is 2, 4) (GS 78, § 6).
En conclusion c'est le péché qui entraine l'homme à la guerre et l'amour qui lui permet de (re) trouver la paix. La guerre est de l'ordre du péché et ne peut donc être considérer par un chrétien comme une vertu agréée par Dieu mais au mieux comme un moyen de restaurer la paix quand celle-ci n'a pu être sauvegardée du fait d'une agression mettant en péril la collectivité nationale ou internationale. Toute tentative pour donner à croire le contraire ne peut être le fruit de l'Esprit Saint mais de celui du monde.
11 Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ; Psaume 84

Citizenkan

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 00:19

Message par Citizenkan »

Athanase a écrit : En conclusion c'est le péché qui entraine l'homme à la guerre et l'amour qui lui permet de (re) trouver la paix. La guerre est de l'ordre du péché et ne donc être considérer par un chrétien comme une vertu agréée par Dieu mais au comme un moyen de restaurer la paix quand celle-ci n'a pu être sauvegardé du fait d'une agression mettant en péril la collectivité.
http://islampaix.blog4ever.xyz/du-statu ... istianisme

Voici aussi un site Chrétien qui donne des preuves que le Christianisme n'est pas contre la guerre :

Question: "Que dit la Bible sur la guerre?"

Réponse: Beaucoup de gens font l'erreur de vouloir appliquer le commandement « Tu ne tueras point » à la situation de guerre. En fait, la Bible dit bien « Tu n'assassineras point » (Exode 20:13). Le mot hébreux signifie littéralement « tuer intentionnellement, de manière préméditée et avec malice une autre personne ». Dieu donna souvent l'ordre à Israël de partir en guerre contre d'autres nations (1 Samuel 15:3 ; Josué 4:13). Dieu ordonna la peine de mort pour de nombreux crimes (Exode 21:12 ; 21:15 ; 22:19 ; Lévitique 20:11). Donc, Dieu n'est pas opposé, en toutes circonstances, à ce que l'on tue. Il est par contre opposé au meurtre. La guerre n'est jamais une bonne chose, mais elle est parfois nécessaire. Dans un monde plein de pécheurs (Romains 3:10-18), la guerre est inévitable. Parfois, la seule manière d'éviter que des pécheurs fassent un grand tort, c'est d'aller en guerre contre eux.

La guerre est une chose terrible ! La guerre est toujours la conséquence du péché. Dans l'Ancien Testament, Dieu ordonna aux israélites de : « Va punir les Madianites pour le mal qu'ils ont fait aux Israélites. » (Nombres 31:2). Voyez aussi Deutéronome 20:16-17 : « Quant aux villes du pays que le Seigneur votre Dieu vous donnera en possession, vous n'y laisserez personne en vie. Vous exterminerez totalement les Hittites, Amorites, Cananéens, Perizites, Hivites et Jébusites, comme vous l'a ordonné le Seigneur votre Dieu. » Exode 17:16 proclame : « Puisque les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur, le Seigneur sera toujours en guerre contre eux. » Aussi 1 Samuel 15:18 : « Or le Seigneur t'a indiqué la voie à suivre : il t'a envoyé détruire ces Amalécites pécheurs en les combattant jusqu'à l'extermination totale. » Visiblement, Dieu n'est pas opposé à la guerre. Jésus est toujours en parfait accord avec le Père (Jean 10:30), or donc, nous ne pouvons argumenter que la guerre n'était la volonté de Dieu que dans l'Ancien Testament. Dieu ne change pas (Malachie 3:6 ; Jacques 1:17).

La Seconde Venue de Jésus est extrêmement violente. Apocalypse 19:11-21 proclame : « Puis je vis le ciel ouvert, et un cheval blanc apparut. Celui qui le monte s'appelle Fidèle et Véritable ; il juge et combat avec justice. Ses yeux flamboyaient comme du feu et il avait de nombreuses couronnes sur la tête. Il portait un nom inscrit qu'il est le seul à connaître. Il était vêtu d'un manteau couvert de sang. Il s'appelle « La parole de Dieu ». Les armées du ciel le suivaient, montées sur des chevaux blancs et vêtues d'un fin tissu de lin, blanc et pur. De sa bouche sortait une épée aiguë destinée à frapper les nations. Il les dirigera avec une autorité de fer, et il écrasera le raisin dans le pressoir de l'ardente colère du Dieu tout-puissant. Sur son manteau et sur sa jambe le nom suivant était inscrit : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Ensuite je vis un ange debout dans le soleil. Il cria avec force à tous les oiseaux qui volaient très haut dans les airs : « Venez, rassemblez-vous pour le grand repas de Dieu ! Venez manger la chair des rois, des généraux et des soldats, la chair des chevaux et de leurs cavaliers, la chair de tous les hommes, libres ou esclaves, petits ou grands. » Puis je vis la bête, les rois de la terre et leurs armées, rassemblés pour combattre contre celui qui monte le cheval et contre son armée. La bête fut capturée, ainsi que le faux prophète qui avait accompli des miracles en sa présence pour égarer ceux qui avaient reçu la marque de la bête et qui adoraient sa statue. La bête et le faux prophète furent jetés vivants dans le lac de soufre enflammé. Tous leurs soldats furent tués par l'épée qui sort de la bouche de celui qui monte le cheval, et tous les oiseaux se nourrirent de leur chair. »

C'est une erreur de dire que Dieu n'approuve jamais une guerre. Jésus n'est pas un pacifiste. Dans un monde plein de méchantes gens, une guerre est parfois nécessaire pour empêcher un plus grand mal. Si Hitler n'avait pas été vaincue durant la Seconde Guerre Mondiale, combien de millions d'autres juifs auraient été tués? Si la Guerre Civile n'avait pas été combattue, pour combien de temps encore les Afro-américains auraient-ils soufferts comme esclaves? Nous devons tous nous souvenir de baser nos croyances sur la Bible et non sur nos émotions (2 Timothée 3:16-17).

Ecclésiastes 3:8 déclare : « Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre et un temps pour la paix. » Dans un monde plein de péché, de haine et de mal (Romains 3:10-18), la guerre est inévitable. Certaines guerres sont plus « justes » que d'autres, mais les guerres en fin de compte sont toujours le résultat du péché. Les chrétiens ne devraient pas souhaiter la guerre, mais les chrétiens ne devraient pas s'opposer à l'autorité que Dieu a donnée aux gouvernements (Romains 13:1-4 ; 1 Pierre 2:17). Le plus important que nous puissions faire en temps de paix est de prier pour la sagesse de nos leaders, pour une résolution rapide du conflit et pour un minimum de victimes des deux côtés du conflit (Philippiens 4:6-7).

http://www.gotquestions.org/Francais/gu ... Bible.html

prisca

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 00:25

Message par prisca »

Certes, mais en attendant, je pense qu'il faut que vous vous préoccupiez vous non pas de déceler en quoi une guerre peut être reconnue comme portant bénéfice de paix, mais de déceler en quoi Allah vous dit à vous Musulmans de vous insurger contre ceux qui commettent une guerre déficiente, une guerre à laquelle vous devez répondre vous Musulmans, parce que vous ne dites mot, vous consentez, donc vous perdrez, soyez en sûrs.
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"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"

yacoub

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 00:40

Message par yacoub »

Jésus n'a fait aucune guerre sainte, Jésus n'a égorgé personne, Jésus est mort crucifié
PBSL a fait une douzaine de guerres saintes, PBSL a fait égorger tous ses adversaires politiques même un centenaire même une mère allaitant son bébé, PBSL est mort dans son lit
en maudissant une dernière fois les juifs et les chrétiens.
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Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire

Athanase

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 01:05

Message par Athanase »

Voici aussi un site Chrétien qui donne des preuves que le Christianisme n'est pas contre la guerre :
Votre phrase est incomplète et tendancieuse car elle tend à faire croire que le christianisme n'est pas pacifique or il l'est, la guerre n'étant pour lui, dans les textes fondateurs comme ceux issus de la réflexion de l'église, acceptable que dans le strict domaine de la défense de la Paix. Et c'est seulement parce que la paix est plus que menacée mais véritablement compromise par l'action d'un tiers belliqueux aux visées hégémoniques qu'il est du devoir des chrétiens à travers les institutions nationales ou internationales de participer au maintien ou à la restauration de la paix.
Toute tentative de vouloir faire un rapprochement entre la notion de djihad et la conception chrétienne est vouée à l'échec à moins hypocritement de vouloir confondre les actions guerrières des chrétiens relevant du péché avec la dogmatique du christianisme, comme étant inspirées et cautionnées par elle.
11 Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ; Psaume 84

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 01:48

Message par Citizenkan »

Athanase a écrit :
Votre phrase est incomplète et tendancieuse car elle tend à faire croire que le christianisme n'est pas pacifique or il l'est, la guerre n'étant pour lui, dans les textes fondateurs comme ceux issus de la réflexion de l'église, acceptable que dans le strict domaine de la défense de la Paix. Et c'est seulement parce que la paix est plus que menacée mais véritablement compromise par l'action d'un tiers belliqueux aux visées hégémoniques qu'il est du devoir des chrétiens à travers les institutions nationales ou internationales de participer au maintien ou à la restauration de la paix.
Toute tentative de vouloir faire un rapprochement entre la notion de djihad et la conception chrétienne est vouée à l'échec à moins hypocritement de vouloir confondre les actions guerrières des chrétiens relevant du péché avec la dogmatique du christianisme, comme étant inspirées et cautionnées par elle.
La réflexion du djihad est la même que celle de la Bible : repousser le mal, venger le crime, assurer la paix, et propager le message :


http://islampaix.blog4ever.xyz/du-statu ... istianisme
Thomas d'Aquin
S. Augustin écrit: " Si la morale chrétienne jugeait que la guerre est toujours coupable, lorsque dans l'Évangile, des soldats demandent un conseil pour leur salut, on aurait dû leur répondre de jeter les armes et d'abandonner complètement l'armée. Or, on leur dit (Lc 3, 14): "Ne brutalisez personne, contentez-vous de votre solde." Leur prescrire de se contenter de leur solde ne leur interdit pas de combattre. "

Conclusion:

Pour qu'une guerre soit juste, trois conditions sont requises: 1° L'autorité du prince, sur l'ordre de qui on doit faire la guerre. Il n'est pas du ressort d'une personne privée d'engager une guerre, car elle peut faire valoir son droit au tribunal de son supérieur; parce qu'aussi le fait de convoquer la multitude, nécessaire pour la guerre, n'appartient pas à une personne privée. Puisque le soin des affaires publiques a été confié aux princes, c'est à eux qu'il appartient de veiller au bien public de la cité, du royaume ou de la province soumis à leur autorité. De même qu'ils le défendent licitement par le glaive contre les perturbateurs du dedans quand ils punissent les malfaiteurs, selon cette parole de l'Apôtre (Rm 13, 4): " Ce n'est pas en vain qu'il porte le glaive; il est ministre de Dieu pour faire justice et châtier celui qui fait le mal "; de même aussi il leur appartient de défendre le bien public par le glaive de la guerre contre les ennemis du dehors. C'est pour cela qu'il est dit aux princes dans le Psaume (82, 4): " Soutenez le pauvre, et délivrez le malheureux de la main des pécheurs ". et que S. Augustin écrit: " L'ordre naturel, appliqué à la paix des mortels, demande que l'autorité et le conseil pour engager la guerre appartiennent aux princes. "

2° Une cause juste: il est requis que l'on attaque l'ennemi en raison de quelque faute. C'est pour cela que S. Augustin écrit: " On a coutume de définir guerres justes celles qui punissent des injustices quand il y a lieu, par exemple de châtier un peuple ou une cité qui a négligé de punir un tort commis par les siens, ou de restituer ce qui a été enlevé par violence. "

3° Une intention droite chez ceux qui font la guerre: on doit se proposer de promouvoir le bien ou d'éviter le mal. C'est pour cela que S. Augustin écrit: " Chez les vrais adorateurs de Dieu les guerres mêmes sont pacifiques, car elles ne sont pas faites par cupidité ou par cruauté, mais dans un souci de paix, pour réprimer les méchants et secourir les bons. " En effet, même si l'autorité de celui qui déclare la guerre est légitime et sa cause juste, il arrive néanmoins que la guerre soit rendue illicite par le fait d'une intention mauvaise. S. Augustin écrit en effet: " Le désir de nuire, la cruauté dans la vengeance, la violence et l'inflexibilité de l'esprit, la sauvagerie dans le combat, la passion de dominer et autres choses semblables, voilà ce qui dans les guerres est jugé coupable par le droit. "

Solutions:

1. D'après S. Augustin: " Celui-là prend l'épée qui, sans autorité supérieure ou légitime qui le commande ou le permette, s'arme pour verser le sang. " Mais celui qui, par l'autorité du prince ou du juge s'il est une personne privée, ou s'il est une personne publique par zèle de la justice, et comme par l'autorité de Dieu, se sert de l'épée, celui-là ne prend pas lui-même l'épée, mais se sert de l'épée qu'un autre lui a confiée. Il n'encourt donc pas de châtiment. Cependant, ceux qui se servent de l'épée en commettant un péché ne tombent pas toujours sous l'épée. Mais ils périssent toujours par leur propre épée; car ils sont éternellement punis pour avoir péché par l'épée, sauf s'ils se repentent.

2. Ces sortes de préceptes, selon S. Augustin, doivent toujours être observés à titre de disposition intérieure, c'est-à-dire qu'on doit toujours être prêt à ne pas résister ou à ne pas se défendre alors qu'il le faudrait. Mais parfois il faut agir autrement, pour le bien commun, et même pour le bien de ceux que l'on combat. C'est pour cela que S. Augustin écrit: " Il faut agir fortement même avec ceux qui s'y refusent, afin de les plier par une certaine dureté bienveillante. Car celui que l'on prive du pouvoir de mai faire subit une défaite profitable. Rien n'est plus malheureux, en effet, que l'heureux succès des pécheurs, car l'impunité qui est leur peine s'en trouve nourrie, et leur mauvaise volonté, qui est leur ennemi intérieur, s'en trouve fortifiée ".

3. Ceux qui font des guerres justes recherchent la paix. Et par suite, ils ne s'opposent pas à la paix, sinon à la paix mauvaise que le Seigneur " n'est pas venu apporter sur la terre ", selon S. Matthieu (10, 34). C'est pour cela que S. Augustin écrit: " On ne cherche pas la paix pour faire la guerre, mais on fait la guerre pour obtenir la paix. Sois donc pacifique en combattant, afin de conduire ceux que tu connais au bienfait de la paix, en remportant sur eux la victoire. "

4. Les exercices guerriers ne sont pas universellement prohibés. Ce qui est défendu, ce sont seulement les exercices désordonnés et dangereux qui donnent lieu à des meurtres et à des pillages. Chez les anciens, on pratiquait des exercices ordonnés à la guerre qui n'avaient aucun de ces dangers. Aussi les appelait-on des " préparations d'armes " ou des " guerres non sanglantes ", comme on le voit par S. Jérôme, dans une de ses lettres.
Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae Pars, la morale prise par le particulier, question 40: La guerre, Article 1: Y a-t-il une guerre qui soit licite? Article 3: Est-il permis, à la guerre, d'employer la ruse?

http://catholiquedu.free.fr/somme/4somm ... oc79332064

Athanase

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 09:55

Message par Athanase »

La réflexion du djihad est la même que celle de la Bible : repousser le mal, venger le crime, assurer la paix, et propager le message :
Non, pas pour le nouveau testament, vous prenez vos désirs pour une réalité et que vous citiez Augustin ou Jérôme ne change rien à l'affaire. Pas mal d'eau a coulé sous les ponts depuis ces grands personnages de l'égliseet leur avis n'est sans doute tout à fait à jour. Pour l'église catholique c'est chose faite depuis vatican II et la constitution apostolique gaudium et spes (GS) comme en atteste le catéchisme universel cité dans mon premier post.

[quote=""1° L'autorité du prince][/quote] oui mais il faut que cette autorité soit en conformité avec le droit moral
a écrit :Une cause juste: il est requis que l'on attaque l'ennemi en raison de quelque faute
non , faire la guerre doit être une nécessité absolue guidée uniquement par la volonté de restaurer la paix
on doit se proposer de promouvoir le bien ou d'éviter le mal
Non, à ce compte vous justifiez les guerres de conquêtes et le colonialisme. Encore une fois pour l'Eglise des temps actuels la recherche de la paix après que tous les autres moyens aient été employés, peut seule justifier une réponse armée à une agression ou empêcher la perpétuation d'un génocide.
Modifié en dernier par Athanase le 30 mai17, 20:27, modifié 2 fois.
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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 10:22

Message par Citizenkan »

Athanase a écrit :
Non, à ce compte vous justifiez les guerres de conquêtes et le colonialisme. Encore une fois pour l'Eglise des temps actuels la recherche de la paix après que tous les autres moyens aient été employés, peut seule justifier une réponse armée à une agression ou empêcher la perpétuation d'un génocide.
Vous devez distinguez entre votre vision utopique et les faits, il serait indécent de balayer 1500 ans de persécution parce que Vatican II fait de la démagogie...

Nombre de musulmans progressistes ont exactement le même discours et rejettent la notion de djihad, je pourrais adopter leur défense...

Mais non, je m'en tiens au discours orthodoxe :

http://islampaix.blog4ever.xyz/pas-de-c ... chretienne

Une guerre sainte est une guerre lancée au nom d'un Dieu ou approuvée par une religion. Le concept apparaît chez Augustin d'Hippone dans son célèbre ouvrage La cité de Dieu contre les païens où il expose que, si les païens ne veulent pas comprendre les beautés et vérités du christianisme dès qu'on leur expose, il faudra se résoudre à leur faire la guerre. Il commente cette parole de Luc XIV.23 contrains-les d'entrer. Compte tenu du caractère structurant pour les hommes et les peuples de leur foi, cette idée fit fortune et de telles guerres sont particulièrement longues et dures. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_sainte

"Oblige les à entrer, que ma maison puisse être remplie" : Augustin et d'autres ont utilisé l'expression "Oblige les à entrer" comme justification de contraindre les gens à entrer dans le Christianisme, parfois en utilisant la persécution et la torture. David Guzik's Commentary on Luke. C. The guests of the Messiah's Banquet.

2. (16-24) Jesus' parable about the great feast.http://www3.calvarychapel.com/ccbcgerma ... s/4214.htm

prisca

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 10:54

Message par prisca »

Une chose Citizenkan.

Aucune guerre post biblique ne peut être acceptée.

Autant que l'on puisse en juger, la Bible raconte les guerres, certaines ont été menées par Dieu, et elles ont fait l'objet de narration après qu'elles eurent lieu.

L'acquiescement de Dieu vis à vis de ces guerres ne peuvent se faire qu'en amont, et non pas en aval, comme tu veux le prétendre par le Coran qui s'autorise à la guerre sainte, parce que Dieu dans la Bible a autorisé, pour le bien communautaire.

Or le Coran ne fixe pas d'objectif de guerre, rien, tu ne sais pas qui est de nature à être pris pour cible.

Tu ignores tout, et sachant que Parole de Dieu est Parole de Dieu, aucune guerre ne peut être tolérée du fait que Dieu ne fait état de rien rien rien rien dans le Coran.

Si tu peux pour une fois répondre au lieu de profiter de mon message pour poursuivre tes incursions.
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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 11:43

Message par Citizenkan »

prisca a écrit :Une chose Citizenkan.

Aucune guerre post biblique ne peut être acceptée.

Autant que l'on puisse en juger, la Bible raconte les guerres, certaines ont été menées par Dieu, et elles ont fait l'objet de narration après qu'elles eurent lieu.

L'acquiescement de Dieu vis à vis de ces guerres ne peuvent se faire qu'en amont, et non pas en aval, comme tu veux le prétendre par le Coran qui s'autorise à la guerre sainte, parce que Dieu dans la Bible a autorisé, pour le bien communautaire.

Or le Coran ne fixe pas d'objectif de guerre, rien, tu ne sais pas qui est de nature à être pris pour cible.

Tu ignores tout, et sachant que Parole de Dieu est Parole de Dieu, aucune guerre ne peut être tolérée du fait que Dieu ne fait état de rien rien rien rien dans le Coran.

Si tu peux pour une fois répondre au lieu de profiter de mon message pour poursuivre tes incursions.
Les Pères de l'Eglise et les exégètes utilisent des passages du Nouveau Testament pour justifier la répression des hérétiques, voire les conversions forcées :

Thomas d'Aquin :

Cependant, il est dit en S. Luc (14, 23): " Va sur les routes et les sentiers, et force à entrer pour que ma maison soit pleine. Mais c'est par la foi que les hommes entrent dans la maison de Dieu, c'est-à-dire dans l'Église. Il y a donc des gens qu'on doit contraindre à la foi.

Conclusion:

Parmi les infidèles il y en a, comme les païens et les Juifs, qui n'ont jamais reçu la foi. De tels infidèles ne doivent pas être poussés à croire, parce que croire est un acte de volonté. Cependant, ils doivent être contraints par les fidèles, s'il y a moyen, pour qu'ils ne s'opposent pas à la foi par des blasphèmes, par des suggestions mauvaises, ou encore par des persécutions ouvertes. C'est pour cela que souvent les fidèles du Christ font la guerre aux infidèles; ce n'est pas pour les forcer à croire puisque, même si après les avoir vaincus ils les tenaient prisonniers, ils leur laisseraient la liberté de croire; ce qu'on veut, c'est les contraindre à ne pas entraver foi chrétienne. Mais il y a d'autres infidèles qui ont un jour embrassé la foi et qui la professent, comme les hérétiques et certains apostats. Ceux-là, il faut les contraindre même physiquement à accomplir ce qu'ils ont promis et à garder la foi qu'ils ont embrassée une fois pour toutes.

Solutions:

1. Certains ont compris que cette autorité patristique interdisait non l'excommunication des hérétiques, mais leur mise à mort: c'est clair dans ce texte de S. Jean Chrysostome. Et S. Augustin parle ainsi de lui-même: " Mon avis était d'abord qu'on ne doit forcer personne à l'unité du Christ, qu'il fallait agir par la parole, combattre par la discussion. Mais ce qui était mon opinion est vaincu non par les paroles de contradicteurs, mais par la démonstration des faits. Car la crainte des lois a été si utile que beaucoup disent: "Rendons grâce au Seigneur qui a brisé nos liens !" ". Si le Seigneur dit: " Laissez-les croître ensemble jusqu'à la moisson ", nous voyons comment il faut le prendre, grâce à ce qui suit: " de peur qu'en ramassant l'ivraie vous n'arrachiez en même temps le froment ". Cela le montre suffisamment, dit S. Augustin: " Lorsqu'il n'y a pas cette crainte, c'est-à-dire quand le crime de chacun est assez connu de tous et apparaît abominable au point de n'avoir plus aucun défenseur, ou de ne plus en avoir qui soient capables de susciter un schisme, la sévérité de la discipline ne doit pas s'endormir. "

2. Les Juifs, s'ils n'ont nullement reçu la foi, ne doivent nullement y être forcés. Mais, s'ils ont reçu la foi, " il faut qu'on les mette de force dans la nécessité de la garder ", dit le même chapitre des Décrétales.

3. " Faire un voeu, dit-on, est laissé à la volonté, mais le tenir est une nécessité. " De même, embrasser la foi est affaire de volonté, mais la garder quand on l'a embrassée est une nécessité. C'est pourquoi les hérétiques doivent être contraints à garder la foi. S. Augustin écrit en effet au comte Boniface: " Là où retentit la clameur accoutumée de ceux qui disent: "On est libre de croire ou de ne pas croire; à qui le Christ a-t-il fait violence?" - qu'ils découvrent chez Paul le Christ qui commence par le forcer et qui dans la suite l'instruit. "

4. Comme dit S. Augustin dans la même lettre: "Personne d'entre nous ne veut la perte d'un hérétique, mais David n'aurait pas eu la paix dans sa maison si son fils Absalon n'était mort à la guerre qu'il lui faisait. De même l'Église catholique: lorsque par la ruine de quelques-uns elle rassemble tout le reste de ses enfants, la délivrance de tant de peuples guérit la douleur de son cœur maternel. "

Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae Pars, la morale prise par le particulier, question 10: L'infidèlité en général, article 8: Faut-il contraindre les infidèles à la foi? http://catholiquedu.free.fr/somme/4somm ... oc79331865

Athanase

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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 21:15

Message par Athanase »

Mais non, je m'en tiens au discours orthodoxe :
Justement , ce qui était orthodoxe hier ne l'est plus tout a fait aujourd'hui. Non qu'on balaye 2000 ans d'histoire, mais bien au contraire, l'église s'en sert pour réviser ce qu'un temps elle pensait juste mais qui, au hasard des leçons de l'histoire, a montré ses limites et ses insuffisances basées à proprement parlé sur les faiblesses de l'esprit humain qui ne peut se comparer à la sagesse divine.
Quant à Luc 14:23,
Dois-je vous rappeler qu'il s'agit d'une parabole et non d'une prescription évangélique et, que faisant cela, vous tombez dans le travers commun à beaucoup d'islamistes ici présents qui lisent les évangiles au pied de la lettre alors que précisément une parabole est à interpréter comme toutes les métaphores.
Ainsi si le Christ n'a jamais contraint quiconque à croire en lui; s'il attire les hommes c'est par sa charité et le salut qu'il promet.... comme à son exemple les apôtres et l'Eglise des premiers temps.
Ainsi l'Eglise s'appuie certes sur sa tradition mais surtout, sur les évangiles pour éclairer sa compréhension des signes des temps.
Gaudium et Spes
4-1 - Pour mener à bien cette tâche, l’Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique.
Saint Augustin et Saint thomas ont une grande autorité mais cette autorité ne dépasse pas celle des conciles, c'est une erreur de croire le contraire.
Et puis qui êtes-vous, pour définir l'orthodoxie d'une religion qui n'est pas la votre et que de toute évidence vous entendez combattre?
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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 22:49

Message par prisca »

prisca a écrit :Une chose Citizenkan.

Aucune guerre post biblique ne peut être acceptée.

Autant que l'on puisse en juger, la Bible raconte les guerres, certaines ont été menées par Dieu, et elles ont fait l'objet de narration après qu'elles eurent lieu.

L'acquiescement de Dieu vis à vis de ces guerres ne peuvent se faire qu'en amont, et non pas en aval, comme tu veux le prétendre par le Coran qui s'autorise à la guerre sainte, parce que Dieu dans la Bible a autorisé, pour le bien communautaire.

Or le Coran ne fixe pas d'objectif de guerre, rien, tu ne sais pas qui est de nature à être pris pour cible.

Tu ignores tout, et sachant que Parole de Dieu est Parole de Dieu, aucune guerre ne peut être tolérée du fait que Dieu ne fait état de rien rien rien rien dans le Coran.

Si tu peux pour une fois répondre au lieu de profiter de mon message pour poursuivre tes incursions.
Citizenkan a écrit : Les Pères de l'Eglise et les exégètes utilisent des passages du Nouveau Testament pour justifier la répression des hérétiques, voire les conversions forcées :

Thomas d'Aquin :

Cependant, il est dit en S. Luc (14, 23): " Va sur les routes et les sentiers, et force à entrer pour que ma maison soit pleine. Mais c'est par la foi que les hommes entrent dans la maison de Dieu, c'est-à-dire dans l'Église. Il y a donc des gens qu'on doit contraindre à la foi.

Conclusion:

Parmi les infidèles il y en a, comme les païens et les Juifs, qui n'ont jamais reçu la foi. De tels infidèles ne doivent pas être poussés à croire, parce que croire est un acte de volonté. Cependant, ils doivent être contraints par les fidèles, s'il y a moyen, pour qu'ils ne s'opposent pas à la foi par des blasphèmes, par des suggestions mauvaises, ou encore par des persécutions ouvertes. C'est pour cela que souvent les fidèles du Christ font la guerre aux infidèles; ce n'est pas pour les forcer à croire puisque, même si après les avoir vaincus ils les tenaient prisonniers, ils leur laisseraient la liberté de croire; ce qu'on veut, c'est les contraindre à ne pas entraver foi chrétienne. Mais il y a d'autres infidèles qui ont un jour embrassé la foi et qui la professent, comme les hérétiques et certains apostats. Ceux-là, il faut les contraindre même physiquement à accomplir ce qu'ils ont promis et à garder la foi qu'ils ont embrassée une fois pour toutes.

Solutions:

1. Certains ont compris que cette autorité patristique interdisait non l'excommunication des hérétiques, mais leur mise à mort: c'est clair dans ce texte de S. Jean Chrysostome. Et S. Augustin parle ainsi de lui-même: " Mon avis était d'abord qu'on ne doit forcer personne à l'unité du Christ, qu'il fallait agir par la parole, combattre par la discussion. Mais ce qui était mon opinion est vaincu non par les paroles de contradicteurs, mais par la démonstration des faits. Car la crainte des lois a été si utile que beaucoup disent: "Rendons grâce au Seigneur qui a brisé nos liens !" ". Si le Seigneur dit: " Laissez-les croître ensemble jusqu'à la moisson ", nous voyons comment il faut le prendre, grâce à ce qui suit: " de peur qu'en ramassant l'ivraie vous n'arrachiez en même temps le froment ". Cela le montre suffisamment, dit S. Augustin: " Lorsqu'il n'y a pas cette crainte, c'est-à-dire quand le crime de chacun est assez connu de tous et apparaît abominable au point de n'avoir plus aucun défenseur, ou de ne plus en avoir qui soient capables de susciter un schisme, la sévérité de la discipline ne doit pas s'endormir. "

2. Les Juifs, s'ils n'ont nullement reçu la foi, ne doivent nullement y être forcés. Mais, s'ils ont reçu la foi, " il faut qu'on les mette de force dans la nécessité de la garder ", dit le même chapitre des Décrétales.

3. " Faire un voeu, dit-on, est laissé à la volonté, mais le tenir est une nécessité. " De même, embrasser la foi est affaire de volonté, mais la garder quand on l'a embrassée est une nécessité. C'est pourquoi les hérétiques doivent être contraints à garder la foi. S. Augustin écrit en effet au comte Boniface: " Là où retentit la clameur accoutumée de ceux qui disent: "On est libre de croire ou de ne pas croire; à qui le Christ a-t-il fait violence?" - qu'ils découvrent chez Paul le Christ qui commence par le forcer et qui dans la suite l'instruit. "

4. Comme dit S. Augustin dans la même lettre: "Personne d'entre nous ne veut la perte d'un hérétique, mais David n'aurait pas eu la paix dans sa maison si son fils Absalon n'était mort à la guerre qu'il lui faisait. De même l'Église catholique: lorsque par la ruine de quelques-uns elle rassemble tout le reste de ses enfants, la délivrance de tant de peuples guérit la douleur de son cœur maternel. "

Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique IIa IIae Pars, la morale prise par le particulier, question 10: L'infidèlité en général, article 8: Faut-il contraindre les infidèles à la foi? http://catholiquedu.free.fr/somme/4somm ... oc79331865

Ta réponse n'a aucun lien avec ma question.

Tu roucoules, tu embrigades, tu vas cueillir des textes de nos illustres chrétiens pour conforter des thèses qui concourent à cautionner le Coran, tu veux jeter de la poudre aux yeux, ton but c'est que les Musulmans te lisent et disent, voilà un "savant" il sait même analyser la Bible pour dire que le Coran est dans son bon droit.

Tu peux répondre à la question suivante :

- Penses tu que les guerres puissent faire l'objet d'approbation de Dieu avant qu'elles se déroulent ou après qu'elles se déroulent ?

Un oui un non avec un petit commentaire stp ?
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Re: Tout sur le djihad

Ecrit le 30 mai17, 23:09

Message par Citizenkan »

Athanase a écrit :
Saint Augustin et Saint thomas ont une grande autorité mais cette autorité ne dépasse pas celle des conciles, c'est une erreur de croire le contraire.
Et puis qui êtes-vous, pour définir l'orthodoxie d'une religion qui n'est pas la votre et que de toute évidence vous entendez combattre?
réviser la Loi de Dieu c'est avouer qu'elle est mauvaise et inadéquate, et c'est s'ériger en législateur ce qui ébranle la foi à la base :

En quoi l'Eglise contemporaine serait plus légitimes que les Pères et en quoi elle se distinguerait des prophètes qui sont les réceptacles de la Révélation ?



Tout ce que Dieu fait est excellent, parfait.
Genèse 1:31

car la loi de Dieu ne change pas.
Malachie. 3:6

Paul, 2 Timothée 4 : "Tout ce que Dieu a crée est bon, et rien n'est à exclure pour ceux qui croient et reconnaissent la vérité".


Jésus-Christ est venu accomplir et non pour abolir les lois et les prophètes ! (Mt 5 : 17).

Matthieu 5.17. Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
19 Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
20 Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.

Jean1-1
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.1:2
Elle était au commencement avec Dieu.
1:3
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.

Donc, selon l'auteur de ces lignes Bibliques, la parole qu'est Jésus a faite TOUT ce que Dieu a fait.
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