philippe83 a écrit :Codex Leningrad B 19, 1008 de notre ère en Ezéchiel 3:12(11) = YeH(o)Wah (phonétique). Donc deux cent ans avant R.Martin. Et je préciserais aussi que R.Martin utilise la forme Yohoua et je pose la question: d'où tenaient-ils les formes: Yeh(o)wah ou Yohoua?
Du texte massorétique qui ajoute au Tétragramme יהוה les voyelles d'Adonaï ou d'Elohim ?
philippe83 a écrit :Juste une précision pour zozou...si selon ce que tu écris:... "YEHOWAH est un non latin" et que:" EN REVANCHE dans les codex L, A, avec les points voyelles d'Adonaï on aboutit à la vocalisation de "Jéhovah" POURQUOI PAS? Tu fait donc remontés cette dernière forme au 9 ème siècle au moins !
9e (et le Codex de Leningrad, c'est plutôt 11e) ou 13e siècle, qu'importe. Yehowah/Jéhovah, c'est une lecture vocalisée du Tétragramme hébraïque יהוה avec des points-voyelles rajoutés par les Massorètes, et non pas une prononciation transmise à travers les langues bibliques : le grec de la Septante (traduction de l'AT hébreu), le grec du Nouveau Testament (langue d'origine), le latin de la Vulgate...
philippe83 a écrit :Enfin je te réinvite à reconsidérer ton approche SUR CE QUI EST ECRIT EN HEBREU! En effet tu ne peu lire à moins que tu sois robotisé par la tradition rabbinique : YHWH ADN, ou YHWH LHM, par: Adonaï Adonaï ni par Elohim Elohim. Tu dois lire CE QUI EST ECRIT.
Tout d'abord, je n'ai jamais affirmé que quiconque lisait Adonaï Adonaï ou Elohim Elohim. J'ai dit que, lorsque le texte hébreu portait le Tétragramme avec Adonaï, les lecteurs substituaient Elohim à יהוה ; et, inversement, quand le texte hébreu présentait le Tétragramme avec Elohim, יהוה était lu Adonaï.
Comme si en français, on trouvait יהוה Dieu et le Seigneur יהוה : on ne lirait pas Dieu Dieu ou Seigneur Seigneur ; on lirait SEIGNEUR Dieu et Seigneur DIEU.
Y a-t-il un seul verset de l'AT qui emploierait le Tétragramme יהוה associé à la fois à Adonaï et Elohim ?
philippe83 a écrit :Par conséquent en Gen 15:2, Isaie 50:4 que lis-tu? Et en Ps 50:1 que lis-tu SELON LE TEXTE SOUS TES YEUX EN HEBREU? Ne change pas le Nom par un titre s'il te plait lis ce que tu vois en hébreu massorétique. Et dis-nous ta lecture.
A+
En Genèse 15:2 comme en Isaïe 50:4, le Tétragramme est précédé d'Adonaï (אֲדֹנָי), les points-voyelles ajoutés ont donc été ceux de Elohim. Ce qui donne : יְהֹוִה Yᵉhôvih, yeh-ho-vee'; a variation of H3068 [used after H136, and pronounced by Jews as H430, in order to prevent the repetition of the same sound, since they elsewhere pronounce H3068 as H136]:—God (selon la définition Strong). En français, cela donnerait Dieu, sauf si on décidait de le vocaliser en "Jéhovie" (une vocalisation qui n'a pas été retenue par l'Histoire).
En Psaume 50:1, en revanche, le Tétragramme est précédé d'Elohim (אֱלֹהִים), les points-voyelles ajoutés ont donc été ceux d'Adonaï. Ce qui donne : יְהֹוָה Yᵉhôvâh, yeh-ho-vaw'; from H1961; (the) self-Existent or Eternal; Jeho-vah, Jewish national name of God:—Jehovah, the Lord (toujours selon la définition Strong). En français, cela donne Seigneur, sauf si on décide de le vocaliser en Jéhovah (vocalisation retenue par l'Histoire).
Du fait même que יהוה était souvent accompagné, dans le texte hébreu de l'Ancien Testament de l'un des 2 termes différents qui servaient également de substituts à sa lecture orale, et parce que la plupart des Juifs ne bégayaient pas, c'est le terme non-accompagnant qui était utilisé comme remplaçant à יהוה. Quand les Massorètes instituèrent les points-voyelles pour fixer la prononciation de tout le texte de l'AT, ils utilisèrent pour יהוה les voyelles de l'un ou l'autre de ses substituts, selon les cas : quand יהוה était accompagné d'Adonaï, il était marqué des voyelles d'Elohim, et quand יהוה était accompagné d'Elohim, il était marqué des voyelles d'Adonaï, sachant que ce qui devait être lu alors était le terme de substitution, et non l'improbable vocalisation obtenue... jusqu'au jour où quelqu'un décida de vocaliser le tout, aboutissant soit à Yᵉhôvâh, soit à Yᵉhôvih. Pour une raison que j'ignore, la première vocalisation fut retenue, pas la seconde. Sauf qu'aujourd'hui, si l'on veut lire le Tétragramme "comme il se prononce" avec les points-voyelles massorétiques, on devrait aboutir quelques 300 fois à yeh-ho-vee (Jéhovie en français).
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Pour Gérard C. Endrifel : Tout d'abord, désolé, mais le forum ne permet pas de publier des posts séparés à la suite ; je vous réponds donc après avoir répondu au message de Philippe (cf ci-dessus).
Vous êtes parmi ceux qui soutiennent que Jésus a forcément employé le nom hébreu tétragrammique de Dieu, יהוה, que vous prononcez sous sa forme moderne "Jéhovah". Alors même que יהוה n'apparaît pas une seule fois dans le texte que nous connaissons comme Nouveau Testament. Ce NT qui, d'ailleurs, est considéré par les chrétiens comme la source par excellence des paroles et actions de Jésus. Autrement dit, si nous n'avions pas ce NT, nous ignorerions pratiquement tout de Jésus Christ. Si donc nous voulons savoir ce que disait Jésus à propos du nom de Dieu, c'est à ce NT que nous devons nous référer. Nous n'en avons pas d'autres. Or, dans ce Nouveau Testament, on ne trouve pas une seule occurrence de יהוה.
Si vous êtes tant persuadé que Jésus a utilisé יהוה, c'est à vous de prouver vos dires, pas à moi.
Savez-vous que dans le Timée, Platon confirme avoir appris des Atlantes que l’acide désoxyribonucléique se présentait sous la forme d’une double hélice ?
Savez-vous que l’on trouve, pour la première fois, mention d’un lave-linge automatique et d'un micro-processeur dans l'évangile de Marc ?
Savez-vous que, selon ses propres mémoires, Pasteur redécouvrit le vaccin contre la rage dans un texte de Plaute ?
Savez-vous que c’est le périodique La Tour de Garde, dans son édition du 1er mars 1937, qui annonça en premier au monde l’explosion d’une bombe nucléaire sur une ville japonaise ?
Toutes ces affirmations sont parfaitement exactes, et je défie quiconque de me prouver le contraire.
NB pour ceux qui relèveraient le défi :
- nous ne possédons aucun exemplaire original du Timée de Platon et des textes de Plaute. Dans la mesure où les copies de copies peuvent avoir été falsifiées, seules seront donc prises en compte les citations tirées des manuscrits originaux.
- outre que la remarque ci-dessus, vaut aussi pour l'évangile de Marc, il est évident qu'un lave-linge automatique, un micro-processeur (mais aussi une fusée spatiale, une tarte à la crème, une plaque de chocolat, un radio-réveil...) peuvent être compris dans l'expression "beaucoup de choses semblables".
- il semblerait que M. Louis Pasteur ait conservé ses mémoires par-devers lui.
- en ce qui concerne l'édition de la Tour de Garde du 1er mars 1937, là encore, on s'attend à voir l'édition originale, pas la version peut-être trafiquée qui existerait en ligne. Précisons d'ailleurs que nous entendons 1er mars 1937 selon le calendrier théocratique de 1935.
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)