George Bush: Une biographie indésirable

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zelote

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George Bush: Une biographie indésirable

Ecrit le 03 oct.05, 03:57

Message par zelote »

La famille Bush a financé Adolf Hitler

PAR ASTRID BARNET, spécialement pour Granma international

VOUS êtes-vous parfois demandé comment Adolf Hitler, un peintre médiocre d’origine autrichienne, a peu devenir le Führer de l’Allemagne durant les années 30 et 40 du siècle dernier?

Le phénomène nazi n’est pas un hasard de l’histoire et encore moins un caprice philosophique concrétisé par un seul homme. Il avait ses sympathisants, beaucoup parmi les grandes fortunes, véritables alchimistes du monde des finances de l’époque.

En accord avec les dernières études, les banquiers de Wall Street (entre autres) financèrent l’ascension au pouvoir d’Hitler, avec de grands profits. Encore plus déplorable, on y retrouve le nom de la famille de l’actuel président des États-Unis.

Les auteurs nord-américains, Webster G. Tarpley et Anton Chaitkin, dans «George Bush: The Unauthorized Biography» (Une biographie indésirable) révèlent dans cet ouvrage publié récemment que «Prescott Bush (le grand-père de George W. Bush) et d’autres dirigeants de l’Union Banking Company (UBC) collaboraient avec les nazis».

Le livre raconte qu’en 1922 —au début du national-socialisme— un dirigeant d’une entreprise de transport ferroviaire, W. Averell Harriman, rencontra à Berlin la famille Thyssen pour proposer la création d’une banque germano-étasunienne. Les Thyssen étaient propriétaires de différentes institutions financières qui leur permettaient de transférer leur argent d’Allemagne aux Pays-Bas et ensuite aux États-Unis.

Il s’agissait de l’August Thyssen Bank dont le siège était à Berlin, la Bank voor Handel (Pays-Bas) et de l’Union Banking Corporation (New York).

Au début des années 20, un des membres de cette famille, Fritz Thyssen —auteur du livre I paid Hitler («J’ai financé Hitler») —apporta 25 mille dollars au nouveau Parti national-socialiste allemand, devenant ainsi le premier et le plus important financier de l’ascension au pouvoir du Führer.

Selon les auteurs de ce livre, Thyssen était fasciné par Hitler: «Je m’étais rendu compte de son talent d’orateur et de sa capacité à diriger les masses. Cependant, ce qui m’impressionnait le plus, c’était l’ordre qui régnait dans ces meetings, la discipline quasi militaire de ses partisans».

En 1931, Thyssen adhère au parti nazi et devient un des hommes les plus puissants de la machine de guerre nazi.

À l’époque, ce magnat présidait la German Steel Trust, consortium de l’industrie de l’acier fondé par Clarence Dillon, un des hommes forts de Wall Street. Samuel Bush, père de Prescott, grand-père de George senior et arrière-grand-père de George junior, l’actuel président des Etats-Unis, était un collaborateur de confiance de Dillon.

En 1923, Harriman et les Thyssen décidèrent de créer la banque et nommèrent à la présidence George Herbert Walker, beau-père de Prescott. Ils créèrent plus tard, en 1926, l’Union Banking Corporation (UBC) et mirent à sa tête Prescott. Cette même année, il fut nommé vice-président et associé de la Brown Brothers Harriman. Les deux sociétés permirent aux Thyssen d’envoyer leur argent d’Allemagne aux États-Unis via les Pays-Bas.

«Bien que d’autres sociétés aient aidé les nazis (la Standard Oil, la Chase Bank de Rockefeller ou les grands constructeurs de voitures nord-américains), les intérêts de Prescott Bush étaient beaucoup plus profonds et sinistres», écrit l’économiste nord-américain Victor Thorn.

Thorn ajoute que «la UBC devint la voie secrète de la protection du capital nazi; il partait de l’Allemagne aux États-Unis en passant par les Pays-Bas. Et quand les nazis avaient besoin de renouveler leurs provisions, la Brown Brothers Harriman envoyait directement des fonds en Allemagne».

La UBC recevait donc l’argent des Pays-Bas et la Brown Brothers Harriman le renvoyait. Et qui faisait partie de la direction de ces deux compagnies? Prescott Bush en personne, le premier blanchisseur d’argent des nazis.

Tarpley et Cheitkin expliquent dans leur livre: «De sorte qu’une part importante des origines financières de la famille Bush s’est constituée grâce à son appui et son aide à Adolf Hitler. L’actuel président des États-Unis ainsi que son père (ex-directeur de la CIA, ex-vice-président et ex-président) sont donc arrivés au sommet de la hiérarchie politique nord-américaine grâce à l’aide financière apportée par leur grand-père, leur père et leur famille en général aux nazis».

Un peu plus tard, en octobre 1942, les autorités étasuniennes confisquèrent les fonds bancaires nazis de la UBC de New York dont le dirigeant principal était Prescott. La société fut dénoncée comme étant «une entité financière et commerciale collaborant avec l’ennemi» et tous ses avoirs furent confisqués.

Le gouvernement nord-américain ordonna par ailleurs la mise sous séquestre de deux autres sociétés de premier rang dirigées par ce monsieur pour le compte de la banque Harriman: la Holland-America Trading Corporation (Société de commerce hollando-nord-américaine) et la Seamless Steel Equipment Corporation (Société d’équipements en acier).

Ensuite, le 11 novembre 1942, une autre société dirigée par Bush et Walker, la Silesian-American Corporation, a été mise sous séquestre pour contravention à la même Loi sur le commerce avec l’ennemi.

Cependant, en 1951, l’embargo fut levé et l’entreprenant homme d’affaires récupéra un million et demi de dollars qu’il destina à de nouveaux investissements qui finirent par grossir le patrimoine de la famille Bush.

Il faudrait ajouter à cela un résumé d’un groupe de dossiers appartenant aux services d’information hollandais et nord-américains qui confirment «les liens directs entre Prescott Bush, la famille allemande Thyssen et les profits engrangés par un groupe de familles riches étasuniennes lors de la seconde guerre mondiale».

Tarpley et Chaitkin affirment que «le grand krach boursier des années 1929-1931 a ébranlé l’Amérique du Nord, l’Allemagne et la grande Bretagne, et affaibli leurs gouvernements respectifs. Et rendit aussi Prescott Bush très désireux de faire tout son possible pour préserver son nouveau statut dans le monde. C’est durant cette crise que certains Anglo-nord-américains fortunés appuyèrent l’installation du régime hitlérien en Allemagne».

En résumé, les auteurs d’Une biographie indésirable, affirment catégoriquement: «La fortune de la famille du président est le produit de son appui inconditionnel au projet politique d’Adolf Hitler».

La UBC, dirigée par Prescott Bush en étroite collaboration avec la German Steel Trust de Fritz Thyssen, favorisa la naissance, le surgissement, la préparation et le financement de la machine de guerre nazi à partir de la construction de blindés, d’avions de combats, de canons et d’explosifs.

La tendance des Bush de s’approprier des territoires et des fortunes n’est pas, comme on peut l’observer, quelque chose de nouveau. Ces gènes fascistes étaient en gestation dans les années 30. Dès lors, il n’est en rien fantaisiste de qualifier de fasciste l’occupation de l’Afghanistan ou de l’Irak et les menaces de rééditer ailleurs les offensives de type blitzkrieg. Appeler à la création d’un front antifasciste n’est pas un exercice rhétorique.
:arrow: http://users.skynet.be/roger.romain/laf ... 5_2003.htm

zelote

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Ecrit le 03 oct.05, 04:00

Message par zelote »

Leur fortune vient en partie des camps de la mort
Les Bush et Auschwitz, une longue histoire
par Thom Saint-Pierre

George et Laura Bush se sont recueillis, le 31 mai 2003, à Auschwitz II-Birkenau. Le camp, construit en 1940, est devenu, en 1942, le principal centre d’extermination du IIIème Reich. Entre 1 100 000 et 1 500 000 personnes y furent assassinées. Des détenus furent aussi exploités comme main d’œuvre gratuite par les compagnies liées au régime nazi. C’est ainsi que prospéra à Oswiecim une usine appartenant à Prescott Bush, le grand-père de l’actuel président des États-Unis. Ce dernier a accepté sans états d’âme d’hériter du sinistre patrimoine.
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George et Laura Bush au camp de Birkenau
Le président des États-Unis, George W. Bush, et madame se sont recueillis, le 31 mai 2003, au camp d’Auschwitz II-Birkenau. Ils ont été conduits sur les lieux par la conservatrice, Teresa Swiebocka. Selon le service de presse de la Maison-Blanche, elle leur a notamment montré la cellule qu’occupa leur ami Elie Wiesel alors qu’il n’était encore qu’un enfant.

Le camp d’Auschwitz a été installé, à la mi-1940, par le IIIème Reich à proximité de la bourgade polonaise d’Oswiecim. Il était initialement prévu pour incarcérer 15 000 personnes, mais fut rapidement agrandi. Au camp principal, fut ajouté Auschwitz II-Birkenau, Auschwitz III, puis une quarantaine de camps annexes. En 1942, le complexe d’Auschwitz devint le centre principal d’exécution de la « solution finale » ; d’un camp de concentration, il se transforma en camp d’extermination. Entre 1 100 000 et 1 500 000 personnes y furent assassinées. Le camp fut libéré, en janvier 1945, par l’Armée rouge.


Ronald Reagan à Bitburg
Visite du cimetière de Bitburg
par le président Reagan en 1985
où il se recueillit sur les tombes
de quarante-huit Waffen SS.George W. Bush est le troisième président états-unien à visiter un camp d’extermination nazi. Gérald Ford s’était lui aussi rendu à Auschwitz, en 1975, et Ronald Reagan à Bergen-Belsen, en 1985. À cette occasion, le président Reagan visita également le cimetière de Bitburg où il se recueillit sur les tombes de quarante-huit Waffen SS, suscitant une polémique internationale sur sa volonté d’honorer pareillement les victimes et les bourreaux. George Bush père se rendit aussi à Auschwitz, mais alors qu’il n’était que le vice-président de Ronald Reagan.

La visite de George et Laura Bush a fourni une occasion au président des États-Unis d’instrumentaliser l’Histoire et de justifier son action à coup de simplifications et d’amalgames. S’adressant sur place à la presse, George W. Bush a évoqué « les millions » de personnes qui furent assassinées à Auschwitz II. Puis, prononçant un discours à Cracovie, il s’est félicité de la victoire de son pays sur le nazisme et sur « l’impérialisme communiste ». Il a établi un parallèle entre l’invasion de la Pologne par le IIIème Reich et les attentats du 11 septembre aux États-Unis, et un autre parallèle entre les nazis d’une part et les Taliban et le régime de Saddam Hussein d’autre part.

Curieusement, les propos de George W. Bush n’ont pas soulevé de polémique. Tout se passe comme s’il importait peu qu’il réduise la « solution finale » au seul complexe d’Auschwitz, qu’il oublie que le camp a été libéré par les Soviétiques, et qu’il efface toute distinction entre la « solution finale » et les crimes de dictatures. Plus curieusement encore, aucune association de survivants n’a dénoncé l’indécence de M. Bush venant se recueillir à Auschwitz alors qu’une partie de l’héritage qu’il a reçu de son grand-père, Prescott Bush, provient précisément de l’exploitation d’une usine installée à Oswiecim et fonctionnant en réduisant en esclavage les prisonniers du camp d’Auschwitz.

En effet, Prescott Bush, ami personnel de nombreux dirigeants du IIIème Reich, multiplia les joint-ventures avec les autorités nazies durant la période 1933-1941. Il continua à « faire des affaires » avec le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Tout commerce avec l’Allemagne ayant été interdit et ses sociétés ayant été placées sous séquestre par le gouvernement Roosevelt après l’entrée en guerre des États-Unis, il créa une constellation d’entreprises internationales pour contourner la législation. Il installa aux Pays-Bas des sociétés de blanchiment de l’argent du crime, dont la Consolidated Silesian Steel Company, propriétaire de l’usine d’Oswiecim-Auschwitz.

Georges W. Bush n’est aucunement responsable des crimes de son grand-père. Cependant, les profits réalisés par la Consolidated Silesian Steel Company furent gérés par le financier d’Hitler, Fritz Thyssen, jusqu’à sa mort, en Argentine, en 1951. Un million et demi de dollars furent alors récupérés par Prescott Bush, via l’Union Banking Corporation, et placés dans une société anonyme créée pour l’occasion, l’Overby Development Company. À la mort de Prescott, cet argent revint à George Bush père qui en confia la gestion à un homme de confiance, William Farish III (actuel ambassadeur des États-Unis à Londres), lui-même petit-fils du financier états-unien de la société IG Farben qui fabriqua le gaz mortel utilisé dans les chambres d’Auschwitz. En 1980, George Bush père, ayant été élu à la vice-présidence des États-Unis, organisa sa propre succession de son vivant en donnant sa fortune à un trust appartenant à ses enfants. George W. Bush accepta alors l’argent du crime.

Ces faits sont parfaitement connus et ont fait l’objet de nombreuses publications, notamment : Wall Street and the Rise of Hitler, par Antony C. Sutton, 1976 ; Trading with the Enemy, An Expose of the Nazi-American Money Plot 1939-1944, par Charles Higham, Delacorte Press éd., 1983 ; George Bush, The Unauthorized Biography, par Webster Griffin Tarpley et Anton Chaitkim ; The Secret War Against the Jews, par John Loftus et Mark Aarons, St Martin Press éd., 1997 ; « Heir to the Holocaust, How the Bush Family Wealth is Linked to the Jewish Holocaust », par Toby Rodgers, in Clamor Magazine, mai-juin 2002. Ils ont rarement été portés à la connaissance du public francophone, hormis dans La Guerre des Bush, les secrets inavouables d’un conflit, par Éric Laurent, Plon éd., 2003. Ils ont été corroborés par des documents rendus publics, en 2001, par les archives néerlandaises et expertisés par John Loftus, président du Florida Holocaust Museum. Cependant aujourd’hui, où l’administration Bush est la principale alliée du gouvernement Sharon, des associations défendant la mémoire des victimes du IIIème Reich ont décidé de fermer les yeux et de se taire. Pas nous.


Thom Saint-Pierre

:arrow: http://www.voltairenet.org/article9723.html



zelote

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Ecrit le 07 oct.05, 05:09

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