L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
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L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 25 nov.13, 04:25L’Eglise catholique perd de son envergure avec les années. Mais malgré les départs, elle conserve un nombre stable de fidèles depuis 2000, grâce à l’immigration. Un phénomène qui contribue aussi à la rendre toujours plus multiculturelle.
C’est ce que montre la statistique sur l’Eglise catholique en Suisse publiée vendredi par l’institut suisse de sociologie pastorale (SPI). Le rapport rassemble de nombreuses données sur l’appartenance religieuse, la vie paroissiale et la dotation en personnel des diocèses.
En 1970, plus de 95% des Suisses se disaient de confession catholique ou protestante. Cette proportion est aujourd’hui passée aux deux tiers de la population. Dans les cantons de Genève, Neuchâtel et Bâle-ville, la part des croyants dans les deux Eglises est passée sous la barre des 50%.
L’une des raisons à ce phénomène réside dans la tendance des personnes à n’embrasser aucune confession, selon le SPI. Un cinquième de la population n’appartient à aucune communauté religieuse. Dans certaines régions, cette proportion atteint même 40%. La part de personnes sans confession a presque doublé en treize ans.
En moyenne 40’000 départs chaque année
Ces dernières années, entre 35’000 et 45’000 personnes par an ont tourné le dos aux deux grandes Eglises chrétiennes. Les parents baptisent aussi de moins en moins leurs enfants.
L’Eglise catholique doit son salut en premier lieu à l’immigration. La plupart des immigrants sont sans confession, mais parmi ceux qui ont une appartenance religieuse, près de 40% sont catholiques. Et plus d’un tiers des catholiques en Suisse sont issus de l’immigration. «L’un des défis majeurs de l’Eglise catholique sera de mettre à profit cette multiculturalité», écrit le SPI.
Le rapport constate également une aggravation de la pénurie de personnel. En raison du manque de prêtres, de plus en plus de théologiens laïcs et de diacres s’occupent des charges pastorales, surtout en Suisse alémanique. Et les premiers théologiens laïcs prennent aujourd’hui leur retraite.
Il est encore difficile d’estimer si la relève sera suffisante pour compenser les départs, selon le SPI. Des laïcs avec d’autres formations ecclésiastiques et des collaborateurs bénévoles pourraient alors gagner en importance.
Moyenne d’âge de 65 ans
La pénurie de prêtres et le vieillissement de la profession ont également été relevés dans le rapport. Les prêtres catholiques sont aujourd’hui âgés en moyenne de 65 ans.
(ats/Newsnet)
C’est ce que montre la statistique sur l’Eglise catholique en Suisse publiée vendredi par l’institut suisse de sociologie pastorale (SPI). Le rapport rassemble de nombreuses données sur l’appartenance religieuse, la vie paroissiale et la dotation en personnel des diocèses.
En 1970, plus de 95% des Suisses se disaient de confession catholique ou protestante. Cette proportion est aujourd’hui passée aux deux tiers de la population. Dans les cantons de Genève, Neuchâtel et Bâle-ville, la part des croyants dans les deux Eglises est passée sous la barre des 50%.
L’une des raisons à ce phénomène réside dans la tendance des personnes à n’embrasser aucune confession, selon le SPI. Un cinquième de la population n’appartient à aucune communauté religieuse. Dans certaines régions, cette proportion atteint même 40%. La part de personnes sans confession a presque doublé en treize ans.
En moyenne 40’000 départs chaque année
Ces dernières années, entre 35’000 et 45’000 personnes par an ont tourné le dos aux deux grandes Eglises chrétiennes. Les parents baptisent aussi de moins en moins leurs enfants.
L’Eglise catholique doit son salut en premier lieu à l’immigration. La plupart des immigrants sont sans confession, mais parmi ceux qui ont une appartenance religieuse, près de 40% sont catholiques. Et plus d’un tiers des catholiques en Suisse sont issus de l’immigration. «L’un des défis majeurs de l’Eglise catholique sera de mettre à profit cette multiculturalité», écrit le SPI.
Le rapport constate également une aggravation de la pénurie de personnel. En raison du manque de prêtres, de plus en plus de théologiens laïcs et de diacres s’occupent des charges pastorales, surtout en Suisse alémanique. Et les premiers théologiens laïcs prennent aujourd’hui leur retraite.
Il est encore difficile d’estimer si la relève sera suffisante pour compenser les départs, selon le SPI. Des laïcs avec d’autres formations ecclésiastiques et des collaborateurs bénévoles pourraient alors gagner en importance.
Moyenne d’âge de 65 ans
La pénurie de prêtres et le vieillissement de la profession ont également été relevés dans le rapport. Les prêtres catholiques sont aujourd’hui âgés en moyenne de 65 ans.
(ats/Newsnet)
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 25 nov.13, 04:59Beaucoup de gens quittent l'Eglise pour ne plus payer d'impôts. Car contrairement aux idées reçues, les Suisses ne sont pas riches. Le revenu par habitant est très haut à cause de quelques très très riches qui faussent la statistique. On fait dire aux chiffres ce qu'on veut.
Le gros problème de la Suisse est que le christianisme est resté très fort jusqu'à Vatican II. Et là brusquement, il a perdu toute son aura dirigeante pour devenir une simple composante de la vie de tous les jours. C'est pourquoi, seule les personnes âgées qui sont nées dedans perpétuent les actes religieux. Leurs enfants en sont très souvent sortis et ont cessés de transmettre le christianisme à leurs enfants.
On baptise par "habitude" et "pour pas fâcher les grands-parents", mais pour la plupart des jeunes, ça ne représente plus rien.
Comme cité dans ton article, l'immigration a permis au christianisme de garder la tête hors de l'eau. Paradoxalement, les partis politiques qui militent contre l'immigration sont les plus conservateurs et les plus religieux. Ou comment scier la branche sur laquelle on est assis.
Concernant l'école, l'histoire biblique disparait peu à peu. Il faut dire que cela ressemblait davantage à de la philo depuis déjà bien des années.
Quelques débats naissent parfois, comme celui de ce prof qui a décroché un crucifix du mur de sa classe et qui a été licencié. Il ne s'agit que nourriture à journaliste et beaucoup s'accordent à dire que d'ici 20 ans, plus personne n'accrochera de crucifix dans une salle de classe.
Les jeunes Suisses ne parlent plus de religion qu'en rigolant, et les pratiquants n'en parlent pas de peur de se faire moquer.
Les études de théologie à l'université ont aujourd'hui la réputation d'être pour ceux "qui sont pas foutus de faire autre chose"
La faute à la société? Je ne crois pas. La faute à l'Eglise Suisse qui a toujours refusé de vivre avec son temps. Et le temps l'a rattrapé.
Le gros problème de la Suisse est que le christianisme est resté très fort jusqu'à Vatican II. Et là brusquement, il a perdu toute son aura dirigeante pour devenir une simple composante de la vie de tous les jours. C'est pourquoi, seule les personnes âgées qui sont nées dedans perpétuent les actes religieux. Leurs enfants en sont très souvent sortis et ont cessés de transmettre le christianisme à leurs enfants.
On baptise par "habitude" et "pour pas fâcher les grands-parents", mais pour la plupart des jeunes, ça ne représente plus rien.
Comme cité dans ton article, l'immigration a permis au christianisme de garder la tête hors de l'eau. Paradoxalement, les partis politiques qui militent contre l'immigration sont les plus conservateurs et les plus religieux. Ou comment scier la branche sur laquelle on est assis.
Concernant l'école, l'histoire biblique disparait peu à peu. Il faut dire que cela ressemblait davantage à de la philo depuis déjà bien des années.
Quelques débats naissent parfois, comme celui de ce prof qui a décroché un crucifix du mur de sa classe et qui a été licencié. Il ne s'agit que nourriture à journaliste et beaucoup s'accordent à dire que d'ici 20 ans, plus personne n'accrochera de crucifix dans une salle de classe.
Les jeunes Suisses ne parlent plus de religion qu'en rigolant, et les pratiquants n'en parlent pas de peur de se faire moquer.
Les études de théologie à l'université ont aujourd'hui la réputation d'être pour ceux "qui sont pas foutus de faire autre chose"
La faute à la société? Je ne crois pas. La faute à l'Eglise Suisse qui a toujours refusé de vivre avec son temps. Et le temps l'a rattrapé.
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Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 25 nov.13, 05:44La Suisse n'est pas vraiment laïque et elle est très complaisante avec les monothéistes.
"Rien n'est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse".
Martin Luther King
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Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 24 déc.16, 01:28Les Genevois sans religion sont toujours plus nombreux
Les Genevois sans religion sont toujours plus nombreux
Dieu et ses ouailles La part des habitants sans confession a dépassé celle des catholiques. Les protestants ne forment plus que 10% de la population.
Les catholiques romains, qui forment la première communauté religieuse du canton depuis les grandes migrations italienne, espagnole et portugaise, sont désormais dépassés par les habitants qui s'affichent sans appartenance religieuse mais pas sans spiritualité (ils figuraient sous «Autres religions» avant 1960). Les musulmans étaient jusqu'au recensement de l'an 2000 compris dans la catégorie «Autres religions». Source: OCSTAT et OFS)
Les catholiques romains, qui forment la première communauté religieuse du canton depuis les grandes migrations italienne, espagnole et portugaise, sont désormais dépassés par les habitants qui s'affichent sans appartenance religieuse mais pas sans spiritualité (ils figuraient sous «Autres religions» avant 1960). Les musulmans étaient jusqu'au recensement de l'an 2000 compris dans la catégorie «Autres religions». Source: OCSTAT et OFS)
A la question «Croyez-vous qu'il y a une vie après la mort?», 44% des Genevois répondent par l'affirmative, 30% par la négative et 26% ne savent pas. Croient-ils en un Dieu créateur du ciel et de la terre, comme le raconte la Genèse, le premier livre de la Bible et l'affirme le symbole de Nicée?
La question ne figurait pas en tant que telle parmi celles, nombreuses, que l'Office fédéral de la statistique (OFS) a soumises en 2014 à 1800 Genevois et 16'487 habitants du pays. Leurs réponses ont été publiées ce printemps par l'OFS et, pour le volet genevois, le 12 décembre dernier par l'OCSTAT, soit juste avant Noël, la fête chrétienne la plus populaire du calendrier universel, dont l'an 1 coïncide conventionnellement avec la naissance de Jésus-Christ.
Lire aussi:
A quoi sert Dieu?
Combien sont-ils, les croyants et les incroyants?
Eglises chrétiennes: moins d'adeptes, moins d'argent
L'étude concoctée par l'OFS, sous la direction d'Amélie de Falugerques, révèle que deux habitants du canton sur trois jugent que «la théorie de l'évolution des espèces de Darwin est l'explication la plus cohérente de l'origine de l'être humain». Les autres sont-ils des adeptes des théories créationnistes? Sans doute pas, mais la question n'a pas été spécifiquement posée. Les autres doutent tout simplement, ne croient pas à la théorie de Darwin ou affichent leur méconnaissance en la matière.
Toujours au chapitre des croyances, un Genevois sur cinq dit adhérer à l'idée d'une réincarnation après la mort. La même proportion jure ou presque qu'on peut entrer en contact avec les morts. D'autres, à peine plus nombreux, pensent qu'il n'existe pas d'autre réalité que celle du monde matériel. En revanche, plus d'un habitant du canton sur deux soutient que certaines personnes possèdent un don de guérison ou de voyance.
La Suisse est l'un des rares pays à dresser la carte des croyances et à sonder les âmes sur ce sujet délicat. Le questionnaire a été élaboré par des spécialistes qui ont pris langue notamment avec la Conférence des Départements de l'instruction publique, les Eglises et des experts dans le domaine. «Les personnes sondées ont répondu volontiers à ces questions, indique Amélie de Falugerques, ce qui montre que les questions religieuses ne sont pas taboues.» De nombreux chercheurs sont en train d'exploiter ces données.
Les croyances métaphysiques et scientifiques en 2014
A quoi sert Dieu?
A quoi sert Dieu? A affronter les moments difficiles de la vie. Un Genevois sur deux y pense dans ces situations. Ils sont un peu plus de 40% à l'invoquer lors d'une maladie. La religion ou la spiritualité détermine l'attitude envers l'environnement pour 36% des habitants, l'éducation des enfants (35%), les fêtes de famille (33%), la vie professionnelle (20%). Les Genevois sont peu nombreux à conformer leur alimentation (15%), leur positionnement politique (13%), leur vie sexuelle (12%) ou encore leur habillement (6%) en accord avec des prescriptions religieuses.
Les données du graphique ci-dessus (qui s'agrandit d'un clic) valent pour la Suisse, l'échantillon genevois n'est pas assez grand pour établir le même graphique pour Genève.
Les Suisses et les universitaires moins religieux
Les réponses varient plus ou moins si l'on est croyant ou pas, Suisse ou étranger, jeune ou âgé. Les femmes s'avèrent un peu plus religieuses que les hommes, les jeunes bien moins que les anciens.
La religiosité est nettement liée au niveau de formation, relève l'OCSTAT. A Genève, 54% des personnes n'ayant fréquenté que l'école obligatoire se disent religieuses, la proportion est de 27 % pour celles qui disposent d'un titre universitaire ou assimilé. En Suisse, le constat est similaire. 42% des étrangers se disent religieux contre 30 % des Suisses. Cet écart est moins grand à l’échelon national: 44 % des étrangers et 39 % des Suisses se disent religieux. Les personnes qui se décrivent comme «très» ou «plutôt» religieuses sont 84 % à croire en un Dieu unique.
Les personnes sans religion ne sont pas forcément athées ou indifférentes. Il leur arrive de fréquenter une cérémonie religieuse de temps en temps. L'étude ne révèle pas leurs motivations.
L'enquête de l'OFS 2014 sur laquelle repose le Coup d’œil publié sur quatre pages par l'OCSTAT le 12 décembre reste muette sur la pratique des rites de passage qui scandent la vie humaine (le baptême après la naissance, la confirmation à l'adolescence, le mariage religieux et les obsèques).
Combien sont-ils, les croyants et les incroyants?
Combien de croyants et d'incroyants, de catholiques, de protestants, de juifs et de musulmans à Genève? L'Office cantonal de la statistique ne le sait pas exactement. La faute au mode de recensement des âmes et aux questions posées pour déterminer leur appartenance religieuse.
Selon le relevé structurel, la part des catholiques romains dans la population genevoise est de 36%, celle de ceux qui sont sans appartenance religieuse de 37% et celle des protestants de 10%. Cette source enregistre aussi 6% de musulmans et 1% de juifs. 7,4% des gens déclarent une «autre religion». Cette catégorie incorporait aussi les gens sans religion avant 1960. 3,1% des sondés n'ont pas répondu à cette question.
Cependant, dans le document «Coup d’œil», publié le 12 décembre, on lit que Genève abrite 43% de catholiques romains, 27% de sans-confession et 10% de protestants.
Le diable se cache-t-il dans quelques détails? D'où viennent ces différences?
La première raison dérive du fait que la Suisse a abandonné le décompte systématique des habitants, qui nécessitait l'envoi tous les dix ans à toute la population d'un grand questionnaire. La deuxième raison proviendrait de la manière de poser les questions et d’y répondre.
Depuis l'an 2000, le dénombrement et la connaissance sociologique des habitants résultent de trois sources distinctes.
Les registres des habitants (les derniers chiffres publiés datent du 15 décembre), tenus par l'Office cantonal de la population, livrent vingt et une informations par personne (identifiant AVS, sexe, âge, origine, état civil, etc. et aussi l'«appartenance à une communauté religieuse reconnue de droit public ou reconnue d’une autre manière par le canton». En raison de la laïcité de l'Etat, Genève ne relève toutefois pas ce renseignement. Neuchâtel non plus).
Le relevé structurel est une enquête réalisée chaque année auprès d'une partie de la population. A Genève, l'OCSTAT adresse tous les ans à 20'000 habitants âgés de 15 ans un questionnaire de 33 questions. Sur le site de l'OCSTAT, les chiffres clés publiés sont la moyenne des données récoltées en 2012, 2013 et 2014, en tout quelque 60'000 réponses (en principe, les enquêtes annuelles interrogent des personnes différentes).
Enfin, pour mieux connaître les habitants, leurs us et coutumes, leur santé, etc., l'OFS mène des enquêtes thématiques quinquennales qui approfondissent les sujets abordés dans le relevé structurel, voire en abordent d’autres. En 2013, l'enquête thématique portait sur la famille et les générations, en 2014 la langue la culture et la religion, en 2015 la mobilité et les migrations, en 2016 la formation continue, en 2017 la santé.
L'enquête thématique porte sur un échantillon représentatif de la population de 15 ans et plus. A Genève, les internationaux et leurs familles ne sont pas sondés, pas plus que les personnes vivant dans des EMS ou des foyers. Bref, l'échantillon est représentatif de 360'000 habitants du canton de Genève alors qu'il hébergeait 482'500 âmes à la fin de 2014. Les quelque 110'000 travailleurs pendulaires vivant hors des frontières cantonales, dont une part de Genevois chassés du canton par la crise du logement, ne sont évidemment pas non plus concernés.
La deuxième raison de la différence tient à la manière de poser les questions et d’y répondre. Le relevé structurel demande aux gens d’indiquer, par écrit, quelle est leur appartenance religieuse. L’enquête par sondage 2014 demande, via deux questions distinctes, d’indiquer, spontanément et par oral, sa religion (ou confession) et son appartenance religieuse officielle (voir à ce sujet le questionnaire pages 33 et 34). Il semble, explique Hervé Montfort, chef du Service production et études statistiques de l'OCSTAT, que ces deux modes de questionnement livrent des réponses différentes. Le phénomène frappe surtout les catholiques et les sans-confession, pas du tout les protestants, qui dans les deux enquêtes restent à 10%.
Collaboration mise en cause
Genève a payé pour étendre le nombre des Genevois sondés par l'OFS dans le cadre de l'enquête sur la culture, les langues et la religion à 1800 personnes. Cette option est facultative. Tous les cantons n'ont pas mis la main au porte-monnaie, de sorte que l'OFS ne publie pas de comparaisons intercantonales.
L'échantillon genevois reste cependant encore trop petit. «Dès qu'on veut en savoir plus sur les petites communautés religieuses ou entrer dans le détail des informations, la précision des résultats se réduit fortement (voir le graphique ci-dessous), note Hervé Montfort à Genève. Dans cette situation, il devient difficile, voire impossible, de savoir si, par exemple, les résultats spécifiques au canton de Genève diffèrent ou non de ceux établis pour la Suisse dans son ensemble. L'OCSTAT s'interroge donc sur l'opportunité de reproduire l’exercice.»
Les protestants sont vieux, les musulmans jeunes
Les Genevois sans religion sont toujours plus nombreux
Dieu et ses ouailles La part des habitants sans confession a dépassé celle des catholiques. Les protestants ne forment plus que 10% de la population.
Les catholiques romains, qui forment la première communauté religieuse du canton depuis les grandes migrations italienne, espagnole et portugaise, sont désormais dépassés par les habitants qui s'affichent sans appartenance religieuse mais pas sans spiritualité (ils figuraient sous «Autres religions» avant 1960). Les musulmans étaient jusqu'au recensement de l'an 2000 compris dans la catégorie «Autres religions». Source: OCSTAT et OFS)
Les catholiques romains, qui forment la première communauté religieuse du canton depuis les grandes migrations italienne, espagnole et portugaise, sont désormais dépassés par les habitants qui s'affichent sans appartenance religieuse mais pas sans spiritualité (ils figuraient sous «Autres religions» avant 1960). Les musulmans étaient jusqu'au recensement de l'an 2000 compris dans la catégorie «Autres religions». Source: OCSTAT et OFS)
A la question «Croyez-vous qu'il y a une vie après la mort?», 44% des Genevois répondent par l'affirmative, 30% par la négative et 26% ne savent pas. Croient-ils en un Dieu créateur du ciel et de la terre, comme le raconte la Genèse, le premier livre de la Bible et l'affirme le symbole de Nicée?
La question ne figurait pas en tant que telle parmi celles, nombreuses, que l'Office fédéral de la statistique (OFS) a soumises en 2014 à 1800 Genevois et 16'487 habitants du pays. Leurs réponses ont été publiées ce printemps par l'OFS et, pour le volet genevois, le 12 décembre dernier par l'OCSTAT, soit juste avant Noël, la fête chrétienne la plus populaire du calendrier universel, dont l'an 1 coïncide conventionnellement avec la naissance de Jésus-Christ.
Lire aussi:
A quoi sert Dieu?
Combien sont-ils, les croyants et les incroyants?
Eglises chrétiennes: moins d'adeptes, moins d'argent
L'étude concoctée par l'OFS, sous la direction d'Amélie de Falugerques, révèle que deux habitants du canton sur trois jugent que «la théorie de l'évolution des espèces de Darwin est l'explication la plus cohérente de l'origine de l'être humain». Les autres sont-ils des adeptes des théories créationnistes? Sans doute pas, mais la question n'a pas été spécifiquement posée. Les autres doutent tout simplement, ne croient pas à la théorie de Darwin ou affichent leur méconnaissance en la matière.
Toujours au chapitre des croyances, un Genevois sur cinq dit adhérer à l'idée d'une réincarnation après la mort. La même proportion jure ou presque qu'on peut entrer en contact avec les morts. D'autres, à peine plus nombreux, pensent qu'il n'existe pas d'autre réalité que celle du monde matériel. En revanche, plus d'un habitant du canton sur deux soutient que certaines personnes possèdent un don de guérison ou de voyance.
La Suisse est l'un des rares pays à dresser la carte des croyances et à sonder les âmes sur ce sujet délicat. Le questionnaire a été élaboré par des spécialistes qui ont pris langue notamment avec la Conférence des Départements de l'instruction publique, les Eglises et des experts dans le domaine. «Les personnes sondées ont répondu volontiers à ces questions, indique Amélie de Falugerques, ce qui montre que les questions religieuses ne sont pas taboues.» De nombreux chercheurs sont en train d'exploiter ces données.
Les croyances métaphysiques et scientifiques en 2014
A quoi sert Dieu?
A quoi sert Dieu? A affronter les moments difficiles de la vie. Un Genevois sur deux y pense dans ces situations. Ils sont un peu plus de 40% à l'invoquer lors d'une maladie. La religion ou la spiritualité détermine l'attitude envers l'environnement pour 36% des habitants, l'éducation des enfants (35%), les fêtes de famille (33%), la vie professionnelle (20%). Les Genevois sont peu nombreux à conformer leur alimentation (15%), leur positionnement politique (13%), leur vie sexuelle (12%) ou encore leur habillement (6%) en accord avec des prescriptions religieuses.
Les données du graphique ci-dessus (qui s'agrandit d'un clic) valent pour la Suisse, l'échantillon genevois n'est pas assez grand pour établir le même graphique pour Genève.
Les Suisses et les universitaires moins religieux
Les réponses varient plus ou moins si l'on est croyant ou pas, Suisse ou étranger, jeune ou âgé. Les femmes s'avèrent un peu plus religieuses que les hommes, les jeunes bien moins que les anciens.
La religiosité est nettement liée au niveau de formation, relève l'OCSTAT. A Genève, 54% des personnes n'ayant fréquenté que l'école obligatoire se disent religieuses, la proportion est de 27 % pour celles qui disposent d'un titre universitaire ou assimilé. En Suisse, le constat est similaire. 42% des étrangers se disent religieux contre 30 % des Suisses. Cet écart est moins grand à l’échelon national: 44 % des étrangers et 39 % des Suisses se disent religieux. Les personnes qui se décrivent comme «très» ou «plutôt» religieuses sont 84 % à croire en un Dieu unique.
Les personnes sans religion ne sont pas forcément athées ou indifférentes. Il leur arrive de fréquenter une cérémonie religieuse de temps en temps. L'étude ne révèle pas leurs motivations.
L'enquête de l'OFS 2014 sur laquelle repose le Coup d’œil publié sur quatre pages par l'OCSTAT le 12 décembre reste muette sur la pratique des rites de passage qui scandent la vie humaine (le baptême après la naissance, la confirmation à l'adolescence, le mariage religieux et les obsèques).
Combien sont-ils, les croyants et les incroyants?
Combien de croyants et d'incroyants, de catholiques, de protestants, de juifs et de musulmans à Genève? L'Office cantonal de la statistique ne le sait pas exactement. La faute au mode de recensement des âmes et aux questions posées pour déterminer leur appartenance religieuse.
Selon le relevé structurel, la part des catholiques romains dans la population genevoise est de 36%, celle de ceux qui sont sans appartenance religieuse de 37% et celle des protestants de 10%. Cette source enregistre aussi 6% de musulmans et 1% de juifs. 7,4% des gens déclarent une «autre religion». Cette catégorie incorporait aussi les gens sans religion avant 1960. 3,1% des sondés n'ont pas répondu à cette question.
Cependant, dans le document «Coup d’œil», publié le 12 décembre, on lit que Genève abrite 43% de catholiques romains, 27% de sans-confession et 10% de protestants.
Le diable se cache-t-il dans quelques détails? D'où viennent ces différences?
La première raison dérive du fait que la Suisse a abandonné le décompte systématique des habitants, qui nécessitait l'envoi tous les dix ans à toute la population d'un grand questionnaire. La deuxième raison proviendrait de la manière de poser les questions et d’y répondre.
Depuis l'an 2000, le dénombrement et la connaissance sociologique des habitants résultent de trois sources distinctes.
Les registres des habitants (les derniers chiffres publiés datent du 15 décembre), tenus par l'Office cantonal de la population, livrent vingt et une informations par personne (identifiant AVS, sexe, âge, origine, état civil, etc. et aussi l'«appartenance à une communauté religieuse reconnue de droit public ou reconnue d’une autre manière par le canton». En raison de la laïcité de l'Etat, Genève ne relève toutefois pas ce renseignement. Neuchâtel non plus).
Le relevé structurel est une enquête réalisée chaque année auprès d'une partie de la population. A Genève, l'OCSTAT adresse tous les ans à 20'000 habitants âgés de 15 ans un questionnaire de 33 questions. Sur le site de l'OCSTAT, les chiffres clés publiés sont la moyenne des données récoltées en 2012, 2013 et 2014, en tout quelque 60'000 réponses (en principe, les enquêtes annuelles interrogent des personnes différentes).
Enfin, pour mieux connaître les habitants, leurs us et coutumes, leur santé, etc., l'OFS mène des enquêtes thématiques quinquennales qui approfondissent les sujets abordés dans le relevé structurel, voire en abordent d’autres. En 2013, l'enquête thématique portait sur la famille et les générations, en 2014 la langue la culture et la religion, en 2015 la mobilité et les migrations, en 2016 la formation continue, en 2017 la santé.
L'enquête thématique porte sur un échantillon représentatif de la population de 15 ans et plus. A Genève, les internationaux et leurs familles ne sont pas sondés, pas plus que les personnes vivant dans des EMS ou des foyers. Bref, l'échantillon est représentatif de 360'000 habitants du canton de Genève alors qu'il hébergeait 482'500 âmes à la fin de 2014. Les quelque 110'000 travailleurs pendulaires vivant hors des frontières cantonales, dont une part de Genevois chassés du canton par la crise du logement, ne sont évidemment pas non plus concernés.
La deuxième raison de la différence tient à la manière de poser les questions et d’y répondre. Le relevé structurel demande aux gens d’indiquer, par écrit, quelle est leur appartenance religieuse. L’enquête par sondage 2014 demande, via deux questions distinctes, d’indiquer, spontanément et par oral, sa religion (ou confession) et son appartenance religieuse officielle (voir à ce sujet le questionnaire pages 33 et 34). Il semble, explique Hervé Montfort, chef du Service production et études statistiques de l'OCSTAT, que ces deux modes de questionnement livrent des réponses différentes. Le phénomène frappe surtout les catholiques et les sans-confession, pas du tout les protestants, qui dans les deux enquêtes restent à 10%.
Collaboration mise en cause
Genève a payé pour étendre le nombre des Genevois sondés par l'OFS dans le cadre de l'enquête sur la culture, les langues et la religion à 1800 personnes. Cette option est facultative. Tous les cantons n'ont pas mis la main au porte-monnaie, de sorte que l'OFS ne publie pas de comparaisons intercantonales.
L'échantillon genevois reste cependant encore trop petit. «Dès qu'on veut en savoir plus sur les petites communautés religieuses ou entrer dans le détail des informations, la précision des résultats se réduit fortement (voir le graphique ci-dessous), note Hervé Montfort à Genève. Dans cette situation, il devient difficile, voire impossible, de savoir si, par exemple, les résultats spécifiques au canton de Genève diffèrent ou non de ceux établis pour la Suisse dans son ensemble. L'OCSTAT s'interroge donc sur l'opportunité de reproduire l’exercice.»
Les protestants sont vieux, les musulmans jeunes
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Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 24 déc.16, 02:15Des chiffres plutôt encourageants je trouve.
Ne faiblissons pas, et la raison l'emportera.
Ne faiblissons pas, et la raison l'emportera.
Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 26 déc.16, 09:57Ce n'est pas ce que relaient les journaux suisses.
L'Eglise catholique romaine reste la première sur le territoire suisse. Les personnes sans appartenance religieuse sont presque deux fois plus nombreuses qu’en 2000.
La progression du catholicisme est constante en Suisse.
Source : http://www.lematin.ch/suisse/Les-cathol ... y/26232803
Les catholiques progressent en Suisse, les TJ y sont inexistants.
Source
L'Eglise catholique romaine reste la première sur le territoire suisse. Les personnes sans appartenance religieuse sont presque deux fois plus nombreuses qu’en 2000.
La progression du catholicisme est constante en Suisse.
Source : http://www.lematin.ch/suisse/Les-cathol ... y/26232803
Les catholiques progressent en Suisse, les TJ y sont inexistants.
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Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 26 déc.16, 10:10Les TJ existent en Suisse mais le sondage a du les incorporé dans les protestants.
Plus de 19000 d'après l'annuaire 2016.
Plus de 19000 d'après l'annuaire 2016.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 28 déc.16, 07:09Je veux bien te croire, mais il nous faut une référence évidemment neutre, qui signale cela.medico a écrit :Les TJ existent en Suisse mais le sondage a du les incorporé dans les protestants.
Plus de 19000 d'après l'annuaire 2016.
Je n'ai rien trouvé pour ma part en sources fiables non TJ.
Pourtant, on a les références de louvements dérisoires de quelques centaines de personnes seulement. Mais de TJ, rien.
En France, oui, c'est la 5e religion officiellement. Mais en Suisse, rien. Ça doit être vraiment minuscule alors.
Par contre, et là aussi, il y a encore contradiction avec ton afformation, l'Église catholique progresse de nouveau, et fortement, depuis les attentats islamistes en Europe. C'est très majoritairement la 1ère religion, alors que jadis c'était un pays protestant.
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Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 28 déc.16, 08:00Mais les autorités Suisse ne font pas forcément le calcul de savoir combien il y de TJ dans leurs cantons.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 28 déc.16, 09:02Oui, c'est exacte ! Les sondeurs sont si incompétent qu'ils ne savent pas faire la distinction entre les groupes Protestantes, Églises réformés et la secte.medico a écrit :Les TJ existent en Suisse mais le sondage a du les incorporé dans les protestants.
Plus de 19000 d'après l'annuaire 2016.
Le nombre de TdJ est insignifiant en Suisse.
L'Angleterre est un cloaque. L'Angleterre est le vivier fertile des fondamentalistes musulmans. Son raisonnement social est de permettre a toutes les religions de prêcher ouvertement. Mais cela est déraisonnable puisque aucune des autres religions ne prêchent la violence apocalyptique. Pourtant, l'Angleterre le permet...-Wole Soyinka
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Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 28 déc.16, 09:26Insignifiant à tes yeux mais actif quand même.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 28 déc.16, 09:54medico a écrit :Les TJ existent en Suisse mais le sondage a du les incorporé dans les protestants.
Plus de 19000 d'après l'annuaire 2016.
Oui, honnêtement, j'ai beau chercher dans les referendums suisses, les TJ sont vraiment inexistants, c'est un fait.Yoel a écrit :Oui, c'est exact ! Les sondeurs sont si incompétent qu'ils ne savent pas faire la distinction entre les groupes Protestantes, Églises réformés et la secte.
Le nombre de TdJ est insignifiant en Suisse.
Du reste, Medico ne peut produire des documents attestant du contraire, parce qu'il n'en existe pas.
C'est ainsi.
Il n'y a aucune honte à avoir, de dire la vérité, au contraire !
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Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 29 déc.16, 05:24Genève regroupe 400 communautés religieuses
ReligionsLe Centre intercantonal d'information sur les croyances a recensé et cartographié la diversité religieuse du canton. Elle a présenté ses résultats mercredi.
Par Aurélie Toninato
05.11.2014
Vous voulez communiquer un renseignement ou vous avez repéré une erreur?
A quoi ressemble le paysage religieux et spirituel genevois? C'est la question que s'est posé le Centre intercantonal d'information sur les croyances (CIC). Dans la cadre de son projet «D'église en ashram», cette institution genevoise a réalisé un recensement des communautés religieuses et spirituelles du canton, qu'elle a présenté mercredi aux médias.
Ses résultats: le Canton regroupe plus de 400 communautés et 272 lieux de culte recensés. 80% de ces communautés sont chrétiennes. 13 grands familles religieuses sont représentées (du christianisme à l'islam) et plus de 50 courants (chiisme, bouddhisme theravada, etc.). Ainsi, Genève et sa périphérie figurent parmi les agglomérations suisses qui comptent le plus grand nombre de collectivités religieuses et la plus grande diversité en termes de traditions et courants religieux.
Le CIC a souhaité rendre accessible au public ce recensement et a créé un site internet avec une carte interactive présentant l'ensemble de ces communautés et leurs lieux de culte, disponible sur www.info-religions-geneve.ch ou sur notre site ci-dessous.
Forte diversité aux Pâquis et aux Eaux-Vives
Outre un recensement, le projet a permis plusieurs constats. Le premier: la diversité religieuse est urbaine. Des quartiers comme les Pâquis, les Eaux-Vives ou les Charmilles sont les zones où cohabitent le plus grand nombre de traditions religieuses. Ensuite, le christianisme reste largement majoritaire à Genève. Mais pas uniquement grâce aux catholiques et aux protestants. Il est en effet constitué d'une large palette de courants, dont les Églises orthodoxes, luthériennes, et surtout évangéliques. Les communautés évangéliques sont d'ailleurs plus nombreuses que les catholiques et protestantes réformées. Enfin, ce projet met en lumière le rôle social, souvent sous-estimé, de ces communautés religieuses. Elles sont un outil d'intégration pour les nouveaux arrivants, permettent l'échangent de conseils pour un logement ou un travail, offrent des mesures de soutien pour les plus démunis.
Lieux de culte dans des cinémas ou hangars
Le CIC s'est également intéressé aux lieux de cultes, qui sont aussi très divers. En plus des grands édifices religieux, comme les monuments chrétiens, les trois synagogues, la mosquée et le temple bouddhiste, le canton compte plus de 120 espaces reconvertis en lieux de culte. Les collectivités religieuses peinent à trouver des locaux disponibles et abordables. Certaines ont investi d'anciens cinémas, des restaurants ou encore des hangars, d'autres partagent des locaux en colocation.
Ce projet du CIC poursuit plusieurs objectifs: familiariser les Genevois à la diversité religieuse présente dans leur canton, combler un manque de données dans ce domaine, montrer toute la diversité des courants religieux présents à Genève, souvent passés sous silence dans les statistiques officielles comme le recensement de la population. En résumé, montrer que Genève ne se résume pas à des communautés chrétiennes, musulmanes, bouddhistes et «autres».
Par «communauté religieuse ou spirituelle», le CIC entend une communauté qui rassemble un groupe de personnes qui partagent les mêmes croyances et se réunissent régulièrement dans un même lieu de culte.
La carte du Centre intercantonal d’information sur les croyances:
ReligionsLe Centre intercantonal d'information sur les croyances a recensé et cartographié la diversité religieuse du canton. Elle a présenté ses résultats mercredi.
Par Aurélie Toninato
05.11.2014
Vous voulez communiquer un renseignement ou vous avez repéré une erreur?
A quoi ressemble le paysage religieux et spirituel genevois? C'est la question que s'est posé le Centre intercantonal d'information sur les croyances (CIC). Dans la cadre de son projet «D'église en ashram», cette institution genevoise a réalisé un recensement des communautés religieuses et spirituelles du canton, qu'elle a présenté mercredi aux médias.
Ses résultats: le Canton regroupe plus de 400 communautés et 272 lieux de culte recensés. 80% de ces communautés sont chrétiennes. 13 grands familles religieuses sont représentées (du christianisme à l'islam) et plus de 50 courants (chiisme, bouddhisme theravada, etc.). Ainsi, Genève et sa périphérie figurent parmi les agglomérations suisses qui comptent le plus grand nombre de collectivités religieuses et la plus grande diversité en termes de traditions et courants religieux.
Le CIC a souhaité rendre accessible au public ce recensement et a créé un site internet avec une carte interactive présentant l'ensemble de ces communautés et leurs lieux de culte, disponible sur www.info-religions-geneve.ch ou sur notre site ci-dessous.
Forte diversité aux Pâquis et aux Eaux-Vives
Outre un recensement, le projet a permis plusieurs constats. Le premier: la diversité religieuse est urbaine. Des quartiers comme les Pâquis, les Eaux-Vives ou les Charmilles sont les zones où cohabitent le plus grand nombre de traditions religieuses. Ensuite, le christianisme reste largement majoritaire à Genève. Mais pas uniquement grâce aux catholiques et aux protestants. Il est en effet constitué d'une large palette de courants, dont les Églises orthodoxes, luthériennes, et surtout évangéliques. Les communautés évangéliques sont d'ailleurs plus nombreuses que les catholiques et protestantes réformées. Enfin, ce projet met en lumière le rôle social, souvent sous-estimé, de ces communautés religieuses. Elles sont un outil d'intégration pour les nouveaux arrivants, permettent l'échangent de conseils pour un logement ou un travail, offrent des mesures de soutien pour les plus démunis.
Lieux de culte dans des cinémas ou hangars
Le CIC s'est également intéressé aux lieux de cultes, qui sont aussi très divers. En plus des grands édifices religieux, comme les monuments chrétiens, les trois synagogues, la mosquée et le temple bouddhiste, le canton compte plus de 120 espaces reconvertis en lieux de culte. Les collectivités religieuses peinent à trouver des locaux disponibles et abordables. Certaines ont investi d'anciens cinémas, des restaurants ou encore des hangars, d'autres partagent des locaux en colocation.
Ce projet du CIC poursuit plusieurs objectifs: familiariser les Genevois à la diversité religieuse présente dans leur canton, combler un manque de données dans ce domaine, montrer toute la diversité des courants religieux présents à Genève, souvent passés sous silence dans les statistiques officielles comme le recensement de la population. En résumé, montrer que Genève ne se résume pas à des communautés chrétiennes, musulmanes, bouddhistes et «autres».
Par «communauté religieuse ou spirituelle», le CIC entend une communauté qui rassemble un groupe de personnes qui partagent les mêmes croyances et se réunissent régulièrement dans un même lieu de culte.
La carte du Centre intercantonal d’information sur les croyances:
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: L'Eglise catholique perd de son envergure en Suisse.
Ecrit le 22 juil.17, 01:50et voila , nous n'avons plus de nouvelle de nos amis Constructeur d'Horloge et chocolat
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