vic a écrit : L'inconditionné ne coupe t'il pas l'herbe sous le pied à toutes les idées qu'on conditionne ?
Si couper l'herbe sous le pied est péjoratif , qui conditionne cette idée ?
La marche silencieuse des idées conditionnées ne doit jamais être prise pour acquis pour quiconque car chacun doit faire son affaire personne de l'acceptation de la compréhension de l'idée, et doit pour cela, poser le problème à sa source pour remonter la thèse jusqu'à la conclusion sans en omettre un détail.
Mais si les idées conditionnées recueillent l'approbation de l'analyste, l'analyste ne doit pas en être contestataire même si les idées qu'il aura analysées auraient soulevé chez lui l'effarement avant analyse.
Il ne faut jamais préjuger de la chose sans l'avoir analysée par soi même.
Maintenant "couper l'herbe sous les pieds" se caractérise par le déni systématique de l'interlocuteur qui n'avance pas l'argument pour soutenir son idée.
Personne ne conditionne cette idée parce que s'il y avait que des conditionneurs de cette idée, le dialogue n'existerait plus.
En somme, ce que je souhaiterais est que je puisse trouver le dialogue, le vrai, celui qui s'amuse de la controverse, le tac au tac avec de l'intelligence dans le cœur, c'est à dire la sincérité et surtout l'absence volontaire de vouloir parler "de la chose" pour briller mais dans un seul souci d'évoluer dans le dialogue pour permettre à la communauté de progresser.
On dira que tout le monde aime briller dans le dialogue, mais un peu d'égo n'est pas répréhensible, il donne de l'assurance il n'est pas toujours néfaste.
Juste les ingrédients d'un dialogue constructif, et si tous nous faisions cela, nous perdrions pas tant de temps en faux débats.
Mais réellement j'ai compris que tu voulais parler de la forme, quant à moi j'ai fait le choix de parler du fond.
Pour créer l'idée d'herbe coupée sous les pieds, n'est ce pas un conditionnement dès le départ qui part d'une absurdité et qui mène à l'échec car discuter de la forme de la forme amène à la source de l'imposition de l'idée, en somme, ce que tu voulais en dire.
Il faut le faire pourtant parce que tout ne part pas de la subjectivité il faut de l'objectivité dans le débat afin de tenir "les choses tangibles" pour évoluer.
Il faut créer et maintenir cet équilibre entre la matière et l'idée subjective.
Rester trop dans la subjectivité déjà fatigue l'esprit, j'en ai fait l'expérience mais il faut passer par cela pour trouver le bon équilibre, ou voie médiane.
C'est bien ce que tu fais, et je te comprend, c'est un langage qui ne m'est pas inconnu, maintenant, il faut donner "aux choses" un peu de matière.