karma
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Le bouddhisme est une pratique, une philosophie de vie fondée par un sage de l'inde antique vers -600 avant JC, ce sage appelé "Bouddha" ce qui veut dire Éveillé, atteint l'Éveil vers 40 ans puis il enseigna durant toute sa vie, il mourut vers 80 ans en ayant établi une communauté de sa doctrine.
Le bouddhisme est une pratique, une philosophie de vie fondée par un sage de l'inde antique vers -600 avant JC, ce sage appelé "Bouddha" ce qui veut dire Éveillé, atteint l'Éveil vers 40 ans puis il enseigna durant toute sa vie, il mourut vers 80 ans en ayant établi une communauté de sa doctrine.
Re: karma
Ecrit le 04 août17, 00:39Le karma n'a rien à voir avec la vacuité . Tu mélanges tout .
Modifié en dernier par Yvon le 04 août17, 00:46, modifié 2 fois.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: karma
Ecrit le 04 août17, 00:43Si tout phénomène composé est vacuité , le karma l'est aussi .Yvon a écrit :Le karma n'a rien à voir avec la vacuité . Tu mélanges tout .
Le karma c'est un concept , un phénomène de l'esprit .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: karma
Ecrit le 04 août17, 00:46Le concept de sunyata (en sanskrit), ou kû (en japonais), a été diversement traduit par latence, non-substantialité, vide ou vacuité. C’est l’érudit bouddhiste Nagarjuna, qui vécut en Inde entre 150 et 250 de l’ère chrétienne, qui a été le premier à développer ce principe, décrivant la véritable nature de toute chose comme étant « ni existence ni non-existence ».
Un concept redécouvert par la science moderne
Très étrangère à la logique dualiste occidentale, le caractère paradoxal de cette idée contribue depuis des siècles à enfermer le bouddhisme dans le stéréotype d’une philosophie mystique pour laquelle le monde n’est qu’une grande illusion. Pourtant, les implications du concept de kû sont très terre-à-terre et s’accordent avec les découvertes scientifiques les plus récentes.
La physique des particules, en tentant de percer l’essence de la matière, est parvenue à une description de l’univers qui se rapproche beaucoup de celle de Nagarjuna. En effet, les scientifiques ont découvert qu’il n’existe, au cœur de la matière, aucun élément constitutif véritablement identifiable. Les particules subatomiques, qui constituent les « briques » du monde physique dans lequel nous vivons, semblent plutôt osciller entre un état d’existence et de non-existence. Au lieu d’être des « choses » définies, localisées en un endroit précis, elles apparaissent comme des ondes de probabilités changeantes. Ainsi, à cette échelle, la matière est extrêmement fluide et imprévisible, et semble dépourvue de toute substance. C’est cet aspect de la réalité que décrit le concept de kû.
Une explication du caractère intangible de la vie
Plus largement, kû élucide le potentiel inhérent à la vie. Considérons la façon dont une émotion vive, comme la colère, s’exprime dans tout notre être : l’expression de notre visage, les inflexions de notre voix, la tension des muscles, etc. Lorsque nous nous calmons, cette colère s’évanouit. Mais qu’est-elle devenue ? Nous savons qu’elle existe toujours quelque part en nous-même, mais il nous est impossible de trouver la preuve tangible de son existence, à moins qu’un facteur extérieur ne vienne à nouveau la déclencher. La colère a, manifestement, cessé d’exister ...et pourtant elle demeure, à l'état potentiel.
Il en est de même pour les souvenirs. Nous ignorons leur existence jusqu’à ce qu’ils reviennent à notre conscience. Le reste du temps, tout comme la colère, ils demeurent dans un état de latence, ou kû. Ils existent et n'existent pas, tout à la fois.
De la même façon, la vie, dans toutes ses manifestations, contient un potentiel et des possibilités qui ne sont pas toujours apparentes mais qui, dans certaines conditions, peuvent se manifester. Ce potentiel infini et intangible fait partie de la nature de la vie.
La compréhension du concept de kû nous permet donc de voir que, contrairement à ce que notre perception immédiate nous indique, les choses – les gens, les événements, les relations, notre propre vie – ne sont pas seulement ce que l'on en perçoit, mais renferment un potentiel invisible susceptible de se manifester à tout instant. Ainsi, même la situation la plus désespérée contient des possibilités insoupçonnées de prime abord.
Voir le potentiel infini en chaque chose
Très naturellement, nous étiquetons et nous catégorisons les gens, les situations ou nous-même. Cela nous permet de faire sens du monde. Mais, à moins d’être attentif à ce type de jugement, nous pouvons facilement nous laisser piéger dans des visions étroites et souvent négatives : « Il n’est pas très sympa » ou « Je ne sais pas m’y prendre dans les relations humaines » ou encore « Il ne peut pas y avoir de paix dans le monde ». Dès que nous arrêtons ainsi un jugement négatif sur une situation, nous nous créons une limite intérieure et étouffons toute possibilité d’agir de manière positive.
En revanche, dès lors que nous parvenons à considérer les choses sous l’angle de leur potentiel positif, nos pensées et actions deviennent constructives et permettent à ce potentiel de devenir réalité.
L’étroite interdépendance de toutes choses fait que chacun de nous, à chaque instant, exerce une influence sur la vie de tous. Le regard que nous portons sur les choses a un impact déterminant sur notre réalité, mais également sur celle des autres. En nous éveillant à ce phénomène, nous pouvons agir avec la confiance de pouvoir orienter chaque évènement vers une issue créatrice de valeurs.
De ce point de vue, la manière la plus constructive d’envisager l’existence est de se fonder sur le potentiel positif illimité inhérent à toute vie. En termes bouddhiques, ce potentiel – la véritable nature de la vie – est appelé la « bouddhéité ».
Un concept redécouvert par la science moderne
Très étrangère à la logique dualiste occidentale, le caractère paradoxal de cette idée contribue depuis des siècles à enfermer le bouddhisme dans le stéréotype d’une philosophie mystique pour laquelle le monde n’est qu’une grande illusion. Pourtant, les implications du concept de kû sont très terre-à-terre et s’accordent avec les découvertes scientifiques les plus récentes.
La physique des particules, en tentant de percer l’essence de la matière, est parvenue à une description de l’univers qui se rapproche beaucoup de celle de Nagarjuna. En effet, les scientifiques ont découvert qu’il n’existe, au cœur de la matière, aucun élément constitutif véritablement identifiable. Les particules subatomiques, qui constituent les « briques » du monde physique dans lequel nous vivons, semblent plutôt osciller entre un état d’existence et de non-existence. Au lieu d’être des « choses » définies, localisées en un endroit précis, elles apparaissent comme des ondes de probabilités changeantes. Ainsi, à cette échelle, la matière est extrêmement fluide et imprévisible, et semble dépourvue de toute substance. C’est cet aspect de la réalité que décrit le concept de kû.
Une explication du caractère intangible de la vie
Plus largement, kû élucide le potentiel inhérent à la vie. Considérons la façon dont une émotion vive, comme la colère, s’exprime dans tout notre être : l’expression de notre visage, les inflexions de notre voix, la tension des muscles, etc. Lorsque nous nous calmons, cette colère s’évanouit. Mais qu’est-elle devenue ? Nous savons qu’elle existe toujours quelque part en nous-même, mais il nous est impossible de trouver la preuve tangible de son existence, à moins qu’un facteur extérieur ne vienne à nouveau la déclencher. La colère a, manifestement, cessé d’exister ...et pourtant elle demeure, à l'état potentiel.
Il en est de même pour les souvenirs. Nous ignorons leur existence jusqu’à ce qu’ils reviennent à notre conscience. Le reste du temps, tout comme la colère, ils demeurent dans un état de latence, ou kû. Ils existent et n'existent pas, tout à la fois.
De la même façon, la vie, dans toutes ses manifestations, contient un potentiel et des possibilités qui ne sont pas toujours apparentes mais qui, dans certaines conditions, peuvent se manifester. Ce potentiel infini et intangible fait partie de la nature de la vie.
La compréhension du concept de kû nous permet donc de voir que, contrairement à ce que notre perception immédiate nous indique, les choses – les gens, les événements, les relations, notre propre vie – ne sont pas seulement ce que l'on en perçoit, mais renferment un potentiel invisible susceptible de se manifester à tout instant. Ainsi, même la situation la plus désespérée contient des possibilités insoupçonnées de prime abord.
Voir le potentiel infini en chaque chose
Très naturellement, nous étiquetons et nous catégorisons les gens, les situations ou nous-même. Cela nous permet de faire sens du monde. Mais, à moins d’être attentif à ce type de jugement, nous pouvons facilement nous laisser piéger dans des visions étroites et souvent négatives : « Il n’est pas très sympa » ou « Je ne sais pas m’y prendre dans les relations humaines » ou encore « Il ne peut pas y avoir de paix dans le monde ». Dès que nous arrêtons ainsi un jugement négatif sur une situation, nous nous créons une limite intérieure et étouffons toute possibilité d’agir de manière positive.
En revanche, dès lors que nous parvenons à considérer les choses sous l’angle de leur potentiel positif, nos pensées et actions deviennent constructives et permettent à ce potentiel de devenir réalité.
L’étroite interdépendance de toutes choses fait que chacun de nous, à chaque instant, exerce une influence sur la vie de tous. Le regard que nous portons sur les choses a un impact déterminant sur notre réalité, mais également sur celle des autres. En nous éveillant à ce phénomène, nous pouvons agir avec la confiance de pouvoir orienter chaque évènement vers une issue créatrice de valeurs.
De ce point de vue, la manière la plus constructive d’envisager l’existence est de se fonder sur le potentiel positif illimité inhérent à toute vie. En termes bouddhiques, ce potentiel – la véritable nature de la vie – est appelé la « bouddhéité ».
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Re: karma
Ecrit le 04 août17, 00:50Depuis quand un point de vue devient tous les points de vue ?Yvon a dit : De ce point de vue, la manière la plus constructive d’envisager l’existence est de se fonder sur le potentiel positif illimité inhérent à toute vie. En termes bouddhiques, ce potentiel – la véritable nature de la vie – est appelé la « bouddhéité ».
En quoi ce texte que tu as posté empêche la possibilité de percevoir que le karma aurait une existence relative ?
le Karma n'est il pas un concept de l'esprit , relatif à celui qui le perçoit et le conceptualise ?
A vous entendre le karma aurait une existence propre , autonome , indépendante de celui le conceptualise , étrange .
De même si je suis parti intégrante de la causalité , comment puis je me situer en dehors de cette chaine pour en observer l'indépendance de ce chaine en rapport à moi ?
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: karma
Ecrit le 04 août17, 04:37La loi de causalité (karma) n'a rien de relatif et n'est pas un concept de l'esprit . C'est tangible , perceptible , vérifiable et rigoureux . Point barre .
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Re: karma
Ecrit le 04 août17, 05:22Si je suis parti intégrante de la causalité (karma) , comment puis je me situer en dehors de cette chaine pour en observer l'indépendance de ce chaine en rapport à moi ?Yvon a écrit :La loi de causalité (karma) n'a rien de relatif et n'est pas un concept de l'esprit . C'est tangible , perceptible , vérifiable et rigoureux . Point barre .
Si le karma n'est pas indépendant de moi , il n' est pas plus indépendant de ma vision sur lui , Il est donc relatif .
Yvon , vous n'argumentez rien , vous vous contentez de poster des copiés collés de texte sans rapport au sujet ou alors vous faites dans le " ah ben j'ai raison parce que c'est vrai " sans aucune démonstration logique derrière . J'ai pas l'impression que vous comprenez beaucoup le bouddhisme par vous même , que vous êtes perdu quand il s'agit d'argumenter logiquement . Ca présage que vous avez une compréhension du bouddhisme livresque et que vous n'avez pas d'expérience empirique du bouddhisme à nous faire partager . Sans doute parce que répéter un mantra comme un perroquet et une technique qui n'a rien à voir avec le bouddhisme, ne peut pas vous donnez une quelconque expérience réelle empirique de prajna , la vue , le discernement .
Ca donne la nette impression d'un décalage entre les textes en copié collé que vous postez et l'expérience empirique réelle que vous en avez .
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Re: karma
Ecrit le 06 août17, 00:22Vous affirmez " le karma n'est pas vacuité " hors vous ne vous appuyez pas sur des textes pour dire ça , c'est faux .
Dans le bouddhisme tout est en essence vacuité " (shunyata) , donc pourquoi le karma en serait il exclu ?
Vous affirmez des choses que vous n'argumentez pas .
Démontrez nous que dans le bouddhisme que le karma n'est pas vacuité , par les textes , où est ce dit noir sur blanc dans les textes ?
Dire "le karma est vacuité" est conforme aux enseignements du bouddha , je ne vois pas où vous y voyez un problème.
Et en toute logique , si le karma est vacuité , alors il n'est pas plus existant que non existant , il n'est pas plus vrai que faux .
La vacuité est nature ultime des choses dans le bouddhisme, article de mathieu ricard :
http://www.matthieuricard.org/blog/posts/sur-la-vacuite
Dans le bouddhisme tout est en essence vacuité " (shunyata) , donc pourquoi le karma en serait il exclu ?
Vous affirmez des choses que vous n'argumentez pas .
Démontrez nous que dans le bouddhisme que le karma n'est pas vacuité , par les textes , où est ce dit noir sur blanc dans les textes ?
Dire "le karma est vacuité" est conforme aux enseignements du bouddha , je ne vois pas où vous y voyez un problème.
Et en toute logique , si le karma est vacuité , alors il n'est pas plus existant que non existant , il n'est pas plus vrai que faux .
La vacuité est nature ultime des choses dans le bouddhisme, article de mathieu ricard :
http://www.matthieuricard.org/blog/posts/sur-la-vacuite
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: karma
Ecrit le 06 août17, 01:18Mathieu Rcard ne parle pas du karma faisant partie de la vacuité . Ce lien est hors propos .
Quelles sont vos sources pour affirmer que la Loi de cause à effet est vacuité ? Merci .
Quelles sont vos sources pour affirmer que la Loi de cause à effet est vacuité ? Merci .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: karma
Ecrit le 06 août17, 03:06J'en conclus que vous ne comprenez rien à la vacuité. Dans les cinq agrégats la notion de karma apparait dans les "formations mentales", et comme les cinq agrégats ne sont autre que la vacuité...Yvon a écrit :Mathieu Rcard ne parle pas du karma faisant partie de la vacuité . Ce lien est hors propos .
Quelles sont vos sources pour affirmer que la Loi de cause à effet est vacuité ? Merci .
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: karma
Ecrit le 06 août17, 04:51cinq agrégats ou cinq composants (forme, sensation, conceptualisation, volition et conscience), (goon ou go-un, 五陰, ・五, panca skandha, khandhas). Cinq groupes de phénomènes (matière corporelle, fonctions biologiques et mentales) qui s'unissent temporairement pour former un être vivant individuel.
- La forme (shiki, 色, rupa) est l'aspect physique de la vie et comprend les cinq organes des sens : les yeux, les oreilles, le nez, la langue et le corps, par lesquels chacun perçoit le monde extérieur.
- La sensation (ju, 受, vedana) est la fonction de recevoir des informations extérieures par les six organes des sens (les cinq organes plus le mental qui intègre les impressions des cinq sens). [variante : senstion-perception]
- La perception (note) ou conception ou conceptualisation (so, 想, sanjana, samjna) est la fonction qui crée des représentations mentales ou idées à partir de ce qui a été perçu. C'est à ce niveau que se forment les distinctions entre agréable, désagréable, neutre. [variante : réactivité]
- La volition ou production mentale (gyo, 行, samskara) est ce qui agit sur la conception et motive une action vers ce qui a été perçu. [variante concepts]
- La conscience intellectuelle, conscience élaborée du moi telle qu'elle apparait dans la conscience humaine (shi-ki, 識, vijnana). C'est la fonction de discernement qui donne naissance aux agrégats de perception, conception et volition.
La forme représente l'aspect physique de la vie, tandis que les quatre autres agrégats en représentent l'aspect spirituel. Comme ces deux aspects sont inséparables, il ne peut y avoir de forme sans perception, conception, volition et conscience, et aucune conscience sans forme, perception, conception et volition. Toute forme de vie se maintient par l'interaction de ces cinq agrégats. Leur fonctionnement est influencé par le karma qu'une personne a accumulé au cours de ses vies successives et contribue ainsi à créer le karma futur. La conscience (shi-ki), telle qu'elle est définie dans le principe des cinq agrégats, possède en réalité plusieurs niveaux ; les plus évidents étant ceux qui sont liés aux six organes des sens. Les septième, huitième et neuvième consciences sont situées à un niveau plus profond. Selon cette théorie, chaque action et expérience constitue le karma engrangé dans la huitième conscience ou conscience-alaya, et la neuvième conscience ou conscience-amala est considérée comme la conscience pure fondamentale, totalement libre de tout lien karmique.
https://www.nichiren-etudes.net/dico/c.htm
J'en conclut donc que vous dites n'importe quoi . Quelles sont vos sources Merci .
- La forme (shiki, 色, rupa) est l'aspect physique de la vie et comprend les cinq organes des sens : les yeux, les oreilles, le nez, la langue et le corps, par lesquels chacun perçoit le monde extérieur.
- La sensation (ju, 受, vedana) est la fonction de recevoir des informations extérieures par les six organes des sens (les cinq organes plus le mental qui intègre les impressions des cinq sens). [variante : senstion-perception]
- La perception (note) ou conception ou conceptualisation (so, 想, sanjana, samjna) est la fonction qui crée des représentations mentales ou idées à partir de ce qui a été perçu. C'est à ce niveau que se forment les distinctions entre agréable, désagréable, neutre. [variante : réactivité]
- La volition ou production mentale (gyo, 行, samskara) est ce qui agit sur la conception et motive une action vers ce qui a été perçu. [variante concepts]
- La conscience intellectuelle, conscience élaborée du moi telle qu'elle apparait dans la conscience humaine (shi-ki, 識, vijnana). C'est la fonction de discernement qui donne naissance aux agrégats de perception, conception et volition.
La forme représente l'aspect physique de la vie, tandis que les quatre autres agrégats en représentent l'aspect spirituel. Comme ces deux aspects sont inséparables, il ne peut y avoir de forme sans perception, conception, volition et conscience, et aucune conscience sans forme, perception, conception et volition. Toute forme de vie se maintient par l'interaction de ces cinq agrégats. Leur fonctionnement est influencé par le karma qu'une personne a accumulé au cours de ses vies successives et contribue ainsi à créer le karma futur. La conscience (shi-ki), telle qu'elle est définie dans le principe des cinq agrégats, possède en réalité plusieurs niveaux ; les plus évidents étant ceux qui sont liés aux six organes des sens. Les septième, huitième et neuvième consciences sont situées à un niveau plus profond. Selon cette théorie, chaque action et expérience constitue le karma engrangé dans la huitième conscience ou conscience-alaya, et la neuvième conscience ou conscience-amala est considérée comme la conscience pure fondamentale, totalement libre de tout lien karmique.
https://www.nichiren-etudes.net/dico/c.htm
J'en conclut donc que vous dites n'importe quoi . Quelles sont vos sources Merci .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: karma
Ecrit le 06 août17, 05:13Yvon a écrit :Quelles sont vos sources Merci .
"Ô moines! C’est la volition que j’appelle karma. Car à travers la volition, on agit au moyen du corps, de la parole, du mental…" (Anguttara-nikaya, VI). La volition fait partie des cinq agrégats lesquels démontrent la vacuité, c'est simple non?
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: karma
Ecrit le 06 août17, 05:27Vu d'ici, il n'y a karma que tant que l'ego, les agrégats (skandha) persistent. L'expérience de vacuité signifie que skandha, ego ont été balayé.
Votre esprit, où la Conscience éveillée et la vacuité sont un, est le continuum du corps absolu.
Patrul Rinpoché, dans Dilgo Khyentsé, Le trésor du cœur des êtres éveillés, p. 199
La Déité de Maitre Eckhart, le Brahman des hindous, le Shunyata ou la Nature-de-Bouddha des Bouddhistes, c’est le Non-Manifesté et le seul véritable Réel.
Arnaud Desjardins, Pour une mort sans peur, p. 194
Re: karma
Ecrit le 06 août17, 05:45Réponse éronnée .algol-x a écrit : "Ô moines! C’est la volition que j’appelle karma. Car à travers la volition, on agit au moyen du corps, de la parole, du mental…" (Anguttara-nikaya, VI). La volition fait partie des cinq agrégats lesquels démontrent la vacuité, c'est simple non?
En quoi les cinq agrégats démontrent la vacuité ? Bouddha parle des cinq agrégats mais ça s'arrête là .
Quand et dans quel sûtra le Bouddha fait t'il le lien entre le karma et la vacuité ? Merci .
PS Il serait bien de préciser la source de vos citations :
http://www.truclamthienvien.fr/index.ph ... e-le-karma
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: karma
Ecrit le 06 août17, 06:32"Réponse éronnée" C'est plutôt votre orthographe qui est erronéYvon a écrit : Réponse éronnée .
En quoi les cinq agrégats démontrent la vacuité ? Bouddha parle des cinq agrégats mais ça s'arrête là .
Pour le reste, dans la Soka Gakkai on privilégie l'adhésion bien plus que la réflexion, vos propos en sont la preuve...
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: karma
Ecrit le 06 août17, 06:48Ne changez pas de sujet et répondez à la question . Merci
En quoi les cinq agrégats démontrent la vacuité ? Bouddha parle des cinq agrégats mais ça s'arrête là .
Quand et dans quel sûtra le Bouddha fait t'il le lien entre le karma et la vacuité ? Merci .
En quoi les cinq agrégats démontrent la vacuité ? Bouddha parle des cinq agrégats mais ça s'arrête là .
Quand et dans quel sûtra le Bouddha fait t'il le lien entre le karma et la vacuité ? Merci .
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