Deuxième affirmation de la théorie générale de l'évolution !
Deuxième affirmation de la théorie générale de l'évolution !
Ecrit le 04 avr.04, 06:44Comme a dit récemment un auteur évolutionniste :
Malgré quelques difficultés, en particulier concernant les processus de spéciation, dans ses développements les plus récents, la théorie darwinienne explique rationnellement de manière assez satisfaisante le passage des formes de vie les plus simples aux plus complexes, sans avoir recours à une quelconque finalité (c'est-à-dire, sans un but prédéterminé) (1) .
Dans un article de l'Express consacré à l'évolution des oiseaux, les auteurs font ces affirmations quelque peu surprenantes :
Comment le reptile devint-il un jour oiseau ? C'est encore un des grands mystères de l'évolution. Les préhistoriens ne sont sûrs que d'une chose : il y a, par-delà les apparences, tellement de points communs entre le lézard et le pigeon, que le second, incontestablement, n'est qu'une mutation perfectionnée du premier. Reste à découvrir quel mode de vie a incité ce premier mutant à ouvrir ses ailes.... (2)
L'Express n'est certainement pas une source fiable de connaissances scientifiques, mais cet article reflète, avec un dogmatisme naïf, ce qui est enseigné dans la plupart de nos cours de biologie aujourd'hui : les oiseaux sont les descendants d'anciens reptiles, et plus particulièrement de certains types de dinosaures. La vérité est loin d'être aussi simple !
Certes, la comparaison des êtres vivants révèle beaucoup de similitudes. " Chez les vertébrés, le squelette du membre antérieur est un magnifique exemple d'homologie : tous les os du bras, de l'avant-bras, du poignet, de la main et des doigts ont chacun leur correspondant chez le rat, le chien, le cheval, la chauve-souris, la taupe, le marsouin ou l'homme (3) . " Nul ne conteste ces similitudes. Mais la théorie qui les explique par une descendance commune est loin d'être aussi satisfaisante que le croit l'auteur de la première citation. Le fossé qui sépare l'oiseau du reptile est si énorme qu'il est infranchissable. Quels sont les changements, les mutations nécessaires ? Notons en quelques-uns de taille :
la création d'une aile ;
l'allégement des os (les os d'un oiseau sont creux) ;
les écailles qui se changent en plumes ;
la création de poumons d'oiseau, qui sont radicalement différent des poumons d'un reptile ;
l'augmentation importante de capacité cérébrale ;
la métamorphose du système sanguin : du sang froid au sang chaud.
Les exigences du vol sont précises. Vers le début du 20e siècle, l'homme a finalement créé des machines qui lui permettent d'imiter pitoyablement ce que les oiseaux font avec grande aisance. Car l'aile d'un avion est un jeu d'enfant par rapport à l'efficacité d'une aile d'oiseau. L'aile d'un oiseau est une merveille technologique. Elle est à la fois son moyen de propulsion et de maintien dans l'air. L'oiseau peut faire avec son aile des prouesses qui font rêver les constructeurs d'avions : il peut la rétrécir ou l'allonger ; il peut changer sa configuration en écartant ou serrant les plumes ; il peut changer constamment l'angle d'attaque de chaque aile indépendamment de l'autre. Un avion exige des centaines de mètres pour décoller ou atterrir ; un oiseau arrive à le faire à partir d'une branche.
Imaginez alors que cette aile ait émergé par hasard, par une succession sans nombre de mutations fortuites, sur le dos des lézards, à travers des milliers de générations. D'abord il y a la petite bosse, juste au bon endroit - car l'aile doit se situer exactement au centre de gravité. Ensuite, cette bosse que voici se développe, sans plan ni prévision, uniquement sous la pression de la sélection naturelle qui favorise les mieux adaptés. Seulement, cette aile en voie de développement risque fort bien de constituer un inconvénient plus qu'un avantage - un bagage lourd à porter, mais inutile avant d'être complètement formé. En effet, il est très difficile d'imaginer les dizaines de milliers de générations de chaînons (qui sont effectivement manquants) qui auraient dû exister entre le reptile et l'oiseau.
Mais ce n'est pas la seule difficulté, car l'aile n'est qu'un élément parmi plusieurs. Il faut croire que tous les changements radicaux nécessaires au vol se font parallèlement, en même temps que l'aile grandit. Considérons un instant la structure d'une " simple " plume :
Chaque plume consiste en une tige centrale portant une série de barbes disposées à angle droit qui forment la lame. Les barbes de la lame sont attachées entre elles par des rangées de barbules. A partir des barbules antérieures, des crochets font saillie vers le bas et s'entrecroisent avec des crochets portés par les barbules postérieures. Dans la rémige (4) d'un grand oiseau, près d'un million de barbules coopèrent pour lier les barbes en une lame étanche (5) .
La plume d'un oiseau est alors en elle-même un chef-d'œuvre de construction. Ces petits crochets font que la plume est à la fois très légère et résistante, tout en lui donnant une très grande efficacité dans le vol :
Les plumes permettent aussi à l'oiseau d'utiliser une géométrie variable pour modifier la forme et les propriétés aérodynamiques de ses ailes au décollage ou à l'atterrissage. Chez la plupart des oiseaux, le positionnement des plumes est assuré par un système complexe de tendons qui leur permet d'adopter différentes configurations : lorsque l'aile s'élève, les plumes s'ouvrent comme les lames d'un store vénitien, tandis qu'elles se ferment complètement pendant que l'aile s'abaisse... (6)
Vu la perfection, la finesse, et l'efficacité de l'aile dans ses moindres composants, il faut beaucoup de foi pour croire que c'est le produit de millions de mutations successives pratiquées sur le dos d'un lézard ! Quand on considère la beauté et le dessein ingénieux de la plume, croire que les écailles sont devenues des plumes, c'est croire aux miracles !
L'Archéoptéryx a bel et bien existé, mais l'examen des fossiles porte à croire que ses ailes étaient parfaitement formées, avec des plumes, et capables de vol. Il ne peut alors être considéré comme un chaînon entre reptile et oiseau ; c'est plutôt une espèce d'oiseau qui a disparu de la Terre.
Ainsi, une difficulté majeure, voire insurmontable, de la théorie générale de l'évolution est son incapacité d'expliquer la formation de nouveaux organes et structures. Darwin lui-même reconnaissait ce problème, car il a écrit : " Il semble absurde au possible, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait put former l'oeil... (7) " Il a eu raison d'être troublé, car l'oeil, comme tout autre organe important d'ailleurs, n'est pas un élément isolé dans le corps. Pour que l'oeil fonctionne, il est nécessaire que tout un réseau soit en place, comme pour une caméra de télévision hautement perfectionnée :
la partie " mécanique " de l'oeil, avec les muscles oculomoteurs qui assurent sa mobilité ; la cornée, l'iris, et le cristallin, qui constituent un système perfectionné de mise au point automatique ; pour n'en donner que quelques-uns...
la partie " photo-électrique ", avec, pour l'oeil humain, ses quelques 125 millions de cellules photo-électriques qui envoient leurs informations par le moyen de près de trois millions de circuits cellulaires appelés ganglions. Le film le plus sensible utilisé par les photographes a besoin de capter au moins 25 photons pour détecter de la lumière. Certains yeux arrivent à détecter un seul photon (8) .
toute la partie " électronique ", celle qui traite les signaux et les rend " visibles " pour nous. C'est cette partie de notre cerveau qui est tout aussi essentielle à la vision que l'oeil.
La difficulté consiste à faire évoluer séparément tous ces systèmes, mais en même temps et au bon endroit :
On peut imaginer qu'à l'origine, par variation brusque et fortuite, certaines cellules tégumentaires (cellules des tissus recouvrant le corps des animaux) devinrent photosensibles, photoréceptives et que leurs possesseurs supplantèrent les individus invariés. De nouvelles mutations firent apparaître de nouvelles parties qui s'ajustèrent exactement les unes aux autres. Mais le problème devient bien plus ardu quand on se représente que l'oeil résulte de l'évolution coordonnée de deux ébauches, l'une ectodermique (cornée, cristallin), l'autre nerveuse (rétine) et que le progrès de l'organe va de pair avec celui de l'encéphale. ...Il faut admettre que les mutations furent en si grand nombre et de nature si variée que parmi elles, parurent se trouver celles qui, précisément, étaient utiles. Mais encore fallut-il que la mutation nécessaire se présentât à point nommé (9).
Pour celui qui refuse d'y voir l'œuvre de Dieu, le seul outil disponible pour le façonnage de l'oeil est la mutation. Le Larousse définit ainsi une mutation :
Apparition, dans une lignée animale ou végétale, de caractères héréditaires nouveaux, par suite d'un changement dans la structure des chromosomes (qui sont les éléments de l'ADN qui déterminent ces caractères) (10) .
Il n'est pas inexact de dire que toute mutation est un défaut dans la transmission du patrimoine génétique d'une génération à l'autre. Pour cette raison la mutation est un événement rare, et la quasi-totalité des mutations sont néfastes à l'organisme. Il est aussi facile de comprendre que plus une mutation est importante, plus elle est dangereuse. Quand un constructeur change la couleur de la peinture indiquée sur le plan de la maison qu'il construit, les conséquences ne sont pas très sérieuses. Mais quand il change la section d'une poutre qui soutient la toiture, cela peut avoir des retombées graves. A plus forte raison dans un organisme où tout est lié. Une mutation qui change sensiblement le fonctionnement d'un membre du corps doit être obligatoirement accompagnée par d'autres mutations qui permettent au reste du corps de s'y adapter. Ce problème ne date pas d'aujourd'hui. C'est ce qui a fait de Cuvier un grand sceptique au début du 19e siècle :
Tout être organisé forme un ensemble, un système unique et clos, dont les parties se correspondent mutuellement et concourent à la même action définitive par une réaction réciproque. Aucune de ces parties ne peut changer sans que les autres changent aussi... (11)
James Crow, dans un article écrit pour le Bulletin of the Atomic Scientists, l'exprime d'une manière plus moderne :
Car une mutation est un changement aléatoire dans un corps humain hautement organisé et qui fonctionne normalement sans accrocs. Un changement aléatoire dans un système hautement intégré de processus chimiques, c'est-à-dire la vie, va certainement faire des dégâts - exactement comme une manipulation aléatoire de connections dans un poste de télévision ne va pas, selon toute probabilité, améliorer l'image (12) .
Les évolutionnistes citent l'homologie, ou la similitude de structures, comme l'une des meilleures preuves de la parenté des êtres vivants. Mais très souvent, cette même similitude devient assez embarrassante. D'abord, parce que tous reconnaissent que des organismes très différents peuvent posséder des structures presque identiques. C'est si courant que la science a donné un nom à ce phénomène : la convergence. Par exemple :
Les yeux de la pieuvre ressemblent beaucoup aux yeux humains, mais on ne les mettrait jamais dans la même branche évolutive.
Il y a parfois une ressemblance presque parfaite entre certains marsupiaux de l'Australie avec leurs homologues placentaires : structure du squelette, dents, crâne tellement proche que seul un expert peut les distinguer, mais personne ne les considère comme des parents proches (13) .
Le vol : Pour qu'un animal non-volant puisse acquérir cette capacité, il faudrait que presque toute sa structure soit modifiée par l'évolution. Et pourtant, selon cette théorie, cela est arrivé...non seulement une fois, pour les oiseaux, mais au moins dans quatre classes d'animaux distincts : les mammifères, tels que la chauve-souris, les insectes, les oiseaux, et même les reptiles, car nous possédons des fossiles de reptiles volants (14) .
De tels cas obligent l'évolutionniste à croire que le miracle des transformations complexes est arrivé non seulement une fois, mais à plusieurs reprises, et d'une manière semblable dans des organismes très différents.
L'homologie présente une autre difficulté pour la théorie de l'évolution, au niveau de l'ADN et des gènes. Si le squelette de tous les vertébrés a conservé " le même plan, la même structure fondamentale héritée d'un ancêtre commun (15) ", c'est parce que cet ancêtre leur a transmis les mêmes gènes. Ainsi, si deux animaux possèdent des structures homologues héritées d'un ancêtre commun, normalement cette similitude doit trouver son reflet dans les gènes des deux. Autrement dit, les gènes qui déterminent les structures homologues doivent eux-mêmes se ressembler, ou être homologues. Mais ce n'est pas le cas : ces gènes sont le plus souvent complètement différents, sauf dans le cas d'espèces très proches l'une de l'autre (16) .
Comment expliquer l'homologie qui existe entre les organismes ? Pourquoi une telle similitude ? Est-ce la preuve, comme dirait l'auteur de l'article de l'Express, que " le dernier, incontestablement, est descendu du premier " ? Au risque de trop simplifier la question, une autre explication me paraît tout aussi crédible. De nos jours, nous avons souvent l'occasion de voir des lotissements où toutes les maisons sont presque identiques. Pour quelle raison ? Parce qu'elles sont issues l'une de autre ? Mais non ! Elles se ressemblent parce qu'elles ont toutes été construites par un même constructeur, avec les mêmes matériaux, pour répondre aux mêmes exigences imposées par les autorités, le climat et d'autres facteurs de l'environnement. Elles sont la réalisation de plans conçus par un seul architecte. Il n'est pas difficile de penser que le Créateur, l'Architecte et le Constructeur de l'univers, par l'emploi des mêmes éléments et pour répondre au mieux aux conditions de notre terre, a su imaginer et créer d'infinies variations à un plan global pour tout organisme vivant.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de relation entre certains organismes. La possibilité de variation au sein d'une même espèce est très grande. La différence entre le chihuahua (ce petit chien qui tient dans une main) et le saint-bernard est énorme. Et pourtant, ils sont tous deux de la même espèce. Par le biais de la sélection naturelle (ou artificielle, comme dans le cas cité), les possibilités de variation sont immenses, mais quand même limitées. De tous les milliards d'êtres humains, il n'y en a pas deux qui soient identiques, exception faite des jumeaux, mais ils restent quand même des humains. L'isolement géographique a contribué à diversifier les pinsons des Galápagos, mais non pas à créer un tout autre oiseau. Les expériences faites en sélection artificielle montrent toutes que la variation génétique présente des limites infranchissables. On augmente la productivité du maïs, la quantité de sucre dans les betteraves, la vitesse de croissance du bétail, mais jusqu'à un certain point seulement.
Ces réalités scientifiques s'accordent parfaitement bien avec le récit biblique de la création. Selon le premier chapitre de la Bible, Dieu a créé tout être vivant " selon son espèce. " On y voit non pas un arbre généalogique mais une forêt d'arbres généalogiques. Sans doute, dans la Genèse, le mot qui est traduit en français par " espèce " n'a pas exactement le même sens que celui qui est donné dans la taxinomie scientifique de nos jours. Mais l'idée est claire : Dieu a créé plusieurs sortes d'organismes vivants, tous avec une grande capacité de variation et d'adaptation.
Nous avons déjà comparé ce polymère d'ADN, qui est enfoui dans toutes les cellules vivantes, à une sorte de bibliothèque qui contient toutes les instructions nécessaires à la formation de l'organisme. Nous pouvons pousser plus loin cette comparaison. Les mêmes règles et principes qui gouvernent un langage s'appliquent aussi aux processus de stockage d'information dans l'ADN. Dans un article du Journal of Theoretical Biology, un biologiste affirme :
La structure statistique d'une langue imprimée se manifeste par la fréquence des lettres, diagrammes,..., fréquence des mots, etc. ainsi que par les règles d'orthographe, de grammaire... Il est important de savoir que nous ne procédons pas par analogie. L'hypothèse des séquences s'applique directement à la protéine et au texte génétique aussi bien qu'à la langue écrite. Le traitement est alors mathématiquement identique (17) .
Sans vouloir entrer dans les détails, il paraîtrait alors qu'il existe une ressemblance formelle entre l'écriture de la langue parlée dans un livre et celle du " texte génétique " dans ce minuscule ruban qu'est l'ADN. Car ce polymère est composé d'éléments comparables à des lettres discrètes (les nucléotides) ainsi que d'espèces de longues phrases (les gènes, qui comptent en moyenne un millier de nucléotides). Vu de cette perspective, il est inimaginable que cette " écriture " soit non seulement inventée mais aussi utilisée par le pur hasard. Michael Denton, dans son livre, l'Evolution, Une théorie en crise, montre combien il est difficile de trouver ou de modifier des mots et des phrases par hasard pour obtenir une information intelligible.
Considérons d'abord la difficulté de trouver par hasard des mots anglais (par exemple) dans l'espace infini de toutes les combinaisons de lettres possibles. Un échantillon de cet espace pourrait ressembler au bloc de lettres suivant :
FLNWCYTQONMCDFEUTYLDWPQX
CZNMIPQZXHGOTIRJSALXMZVT
NCTDHEKBUZRLHAJCFPTQOZPN
OTJWDWHYGCBZUDKGTWIBMZGP
GLAOTDJZKXUEMWBCNXYTKGHS
BQJVUCPDLWKSMYVGXUZIEMTJ
BYGLMPSJSKFURYEBWNQPCLXK
ZUFMTYBUDISTABWNCPDORISM
WKALQJAUWNSPDYSHXMCKFLQH
AVCPDYRTSIZSJRYFMAHZLVPR
ITMGYGBFMDLEPEOEZBYTHIUH
Dans cet espace des lettres considéré dans sa totalité, on trouve tous les mots anglais isolés, toutes les phrases anglaises, et en réalité tous les livres qui ont été ou seront écrits dans la langue de Shakespeare. Mais la plus grande partie de cet espace consiste en une infinitude de pur charabia.
Les mots simples de trois lettres y sont relativement communs. On peut former 263=17,576 combinaisons différentes de trois lettres ; comme la langue anglaise compte environ cinq cents mots de trois lettres, une combinaison sur trente environ est un mot. Tout les autres triplets de lettres n'ont aucun sens. [...]
Les mots de trois lettres sont si fréquents qu'il est très facile de passer de l'un à l'autre en substituant des lettres au hasard dans le triplet. Dans le cas du mot hat, par exemple, en substituant des lettres au hasard à l'emplacement occupé par de h, on tombe rapidement sur un nouveau mot de trois lettres :
hat
aat
bat
cat
dat
eat
fat [...]
Cependant, trouver par hasard des mots plus longs, disons, de sept lettres comme English ou require, exigerait une recherche beaucoup plus longue. Il y a 267 combinaisons de sept lettres, environ huit milliards soit de l'ordre de 1010. Comme il y a certainement moins de dix mille mots anglais de sept lettres, il faudrait chercher dans une chaîne de caractères de l'ordre de cent mille unités pour en trouver un au hasard. Les mots de douze lettres comme construction ou unreasonable sont si rares qu'on n'en trouve qu'un par hasard dans une chaîne de 1014 lettres ; comme il y a environ 1014 minutes dans deux cents millions d'années, on peut imaginer le temps qu'il faudrait à un singe dactylographe pour taper accidentellement un mot anglais de douze lettres. [...]
Si trouver des mots par hasard pose problème, c'est surtout parce que l'espace de toutes les combinaisons de lettres possibles est immense et que l'écrasante majorité de ces combinaisons n'ont aucun sens. [...]
Bien entendu les phrases même les plus courtes sont encore plus rares, et la rareté des phrases longues est un défi à l'imagination..... (18)
Denton n'arrête pas là la discussion. Il montre ensuite qu'il est impossible de changer un mot d'une phrase au hasard sans transgresser les règles de grammaire qui exigent une combinaison rigoureuse non seulement de lettres, mais aussi de noms, de verbes, et ainsi de suite. Il arrive à la conclusion que toute phrase est un système complexe que le hasard ne peut ni formuler ni transformer. Puisque " le texte " génétique est gouverné par les mêmes principes que la langue écrite, il est difficile de ne pas arriver aux mêmes conclusions concernant l'ADN. Cette comparaison nous montre aussi pourquoi la mutation fortuite est presque toujours nocive à l'organisme. Car une mutation n'est autre que la substitution de " lettres " ou de " mots " dans le texte génétique. Un petit changement dans une phrase n'est pas invraisemblable. Mais toute transformation majeure, qu'il s'agisse d'une mutation isolée ou de plusieurs mutations accumulées, détruit immanquablement l'information que la phrase contient.
Le professeur Schützenberger est aussi convaincu de l'impossibilité de modification majeure dans le code génétique :
Une modification typographique d'un programme informatique ne change pas un peu le programme, elle l'annule purement et simplement. Il en va de même avec un numéro de téléphone. Si j'essaie d'appeler par téléphone un correspondant, il importe peu que je me trompe sur un, deux, trois ou huit chiffres de son numéro. [...] Il y a toute une grammaire de formation des protéines, en trois dimensions, que l'on connaît encore bien mal. Nous ne disposons d'aucune règle physico-chimique nous permettant de relier de manière intelligible les modifications typographiques à une structure biologique efficace (19).
Cette difficulté n'est pas une lacune mineure dans la théorie générale de l'évolution, elle sape sa fondation même. La science permet de comprendre de plus en plus comment la cellule fonctionne, de quoi elle est faite et comment elle se reproduit. Mais il est arrogant de croire que par cela nous nous sommes débarrassés de Dieu. Le contraire est vrai. La vraie science ne fait que découvrir comment Dieu agit dans notre monde. Et chaque cellule est, en fin de compte un livre écrit et signé de la main du Créateur, complètement hors de portée du hasard.
Malgré quelques difficultés, en particulier concernant les processus de spéciation, dans ses développements les plus récents, la théorie darwinienne explique rationnellement de manière assez satisfaisante le passage des formes de vie les plus simples aux plus complexes, sans avoir recours à une quelconque finalité (c'est-à-dire, sans un but prédéterminé) (1) .
Dans un article de l'Express consacré à l'évolution des oiseaux, les auteurs font ces affirmations quelque peu surprenantes :
Comment le reptile devint-il un jour oiseau ? C'est encore un des grands mystères de l'évolution. Les préhistoriens ne sont sûrs que d'une chose : il y a, par-delà les apparences, tellement de points communs entre le lézard et le pigeon, que le second, incontestablement, n'est qu'une mutation perfectionnée du premier. Reste à découvrir quel mode de vie a incité ce premier mutant à ouvrir ses ailes.... (2)
L'Express n'est certainement pas une source fiable de connaissances scientifiques, mais cet article reflète, avec un dogmatisme naïf, ce qui est enseigné dans la plupart de nos cours de biologie aujourd'hui : les oiseaux sont les descendants d'anciens reptiles, et plus particulièrement de certains types de dinosaures. La vérité est loin d'être aussi simple !
Certes, la comparaison des êtres vivants révèle beaucoup de similitudes. " Chez les vertébrés, le squelette du membre antérieur est un magnifique exemple d'homologie : tous les os du bras, de l'avant-bras, du poignet, de la main et des doigts ont chacun leur correspondant chez le rat, le chien, le cheval, la chauve-souris, la taupe, le marsouin ou l'homme (3) . " Nul ne conteste ces similitudes. Mais la théorie qui les explique par une descendance commune est loin d'être aussi satisfaisante que le croit l'auteur de la première citation. Le fossé qui sépare l'oiseau du reptile est si énorme qu'il est infranchissable. Quels sont les changements, les mutations nécessaires ? Notons en quelques-uns de taille :
la création d'une aile ;
l'allégement des os (les os d'un oiseau sont creux) ;
les écailles qui se changent en plumes ;
la création de poumons d'oiseau, qui sont radicalement différent des poumons d'un reptile ;
l'augmentation importante de capacité cérébrale ;
la métamorphose du système sanguin : du sang froid au sang chaud.
Les exigences du vol sont précises. Vers le début du 20e siècle, l'homme a finalement créé des machines qui lui permettent d'imiter pitoyablement ce que les oiseaux font avec grande aisance. Car l'aile d'un avion est un jeu d'enfant par rapport à l'efficacité d'une aile d'oiseau. L'aile d'un oiseau est une merveille technologique. Elle est à la fois son moyen de propulsion et de maintien dans l'air. L'oiseau peut faire avec son aile des prouesses qui font rêver les constructeurs d'avions : il peut la rétrécir ou l'allonger ; il peut changer sa configuration en écartant ou serrant les plumes ; il peut changer constamment l'angle d'attaque de chaque aile indépendamment de l'autre. Un avion exige des centaines de mètres pour décoller ou atterrir ; un oiseau arrive à le faire à partir d'une branche.
Imaginez alors que cette aile ait émergé par hasard, par une succession sans nombre de mutations fortuites, sur le dos des lézards, à travers des milliers de générations. D'abord il y a la petite bosse, juste au bon endroit - car l'aile doit se situer exactement au centre de gravité. Ensuite, cette bosse que voici se développe, sans plan ni prévision, uniquement sous la pression de la sélection naturelle qui favorise les mieux adaptés. Seulement, cette aile en voie de développement risque fort bien de constituer un inconvénient plus qu'un avantage - un bagage lourd à porter, mais inutile avant d'être complètement formé. En effet, il est très difficile d'imaginer les dizaines de milliers de générations de chaînons (qui sont effectivement manquants) qui auraient dû exister entre le reptile et l'oiseau.
Mais ce n'est pas la seule difficulté, car l'aile n'est qu'un élément parmi plusieurs. Il faut croire que tous les changements radicaux nécessaires au vol se font parallèlement, en même temps que l'aile grandit. Considérons un instant la structure d'une " simple " plume :
Chaque plume consiste en une tige centrale portant une série de barbes disposées à angle droit qui forment la lame. Les barbes de la lame sont attachées entre elles par des rangées de barbules. A partir des barbules antérieures, des crochets font saillie vers le bas et s'entrecroisent avec des crochets portés par les barbules postérieures. Dans la rémige (4) d'un grand oiseau, près d'un million de barbules coopèrent pour lier les barbes en une lame étanche (5) .
La plume d'un oiseau est alors en elle-même un chef-d'œuvre de construction. Ces petits crochets font que la plume est à la fois très légère et résistante, tout en lui donnant une très grande efficacité dans le vol :
Les plumes permettent aussi à l'oiseau d'utiliser une géométrie variable pour modifier la forme et les propriétés aérodynamiques de ses ailes au décollage ou à l'atterrissage. Chez la plupart des oiseaux, le positionnement des plumes est assuré par un système complexe de tendons qui leur permet d'adopter différentes configurations : lorsque l'aile s'élève, les plumes s'ouvrent comme les lames d'un store vénitien, tandis qu'elles se ferment complètement pendant que l'aile s'abaisse... (6)
Vu la perfection, la finesse, et l'efficacité de l'aile dans ses moindres composants, il faut beaucoup de foi pour croire que c'est le produit de millions de mutations successives pratiquées sur le dos d'un lézard ! Quand on considère la beauté et le dessein ingénieux de la plume, croire que les écailles sont devenues des plumes, c'est croire aux miracles !
L'Archéoptéryx a bel et bien existé, mais l'examen des fossiles porte à croire que ses ailes étaient parfaitement formées, avec des plumes, et capables de vol. Il ne peut alors être considéré comme un chaînon entre reptile et oiseau ; c'est plutôt une espèce d'oiseau qui a disparu de la Terre.
Ainsi, une difficulté majeure, voire insurmontable, de la théorie générale de l'évolution est son incapacité d'expliquer la formation de nouveaux organes et structures. Darwin lui-même reconnaissait ce problème, car il a écrit : " Il semble absurde au possible, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait put former l'oeil... (7) " Il a eu raison d'être troublé, car l'oeil, comme tout autre organe important d'ailleurs, n'est pas un élément isolé dans le corps. Pour que l'oeil fonctionne, il est nécessaire que tout un réseau soit en place, comme pour une caméra de télévision hautement perfectionnée :
la partie " mécanique " de l'oeil, avec les muscles oculomoteurs qui assurent sa mobilité ; la cornée, l'iris, et le cristallin, qui constituent un système perfectionné de mise au point automatique ; pour n'en donner que quelques-uns...
la partie " photo-électrique ", avec, pour l'oeil humain, ses quelques 125 millions de cellules photo-électriques qui envoient leurs informations par le moyen de près de trois millions de circuits cellulaires appelés ganglions. Le film le plus sensible utilisé par les photographes a besoin de capter au moins 25 photons pour détecter de la lumière. Certains yeux arrivent à détecter un seul photon (8) .
toute la partie " électronique ", celle qui traite les signaux et les rend " visibles " pour nous. C'est cette partie de notre cerveau qui est tout aussi essentielle à la vision que l'oeil.
La difficulté consiste à faire évoluer séparément tous ces systèmes, mais en même temps et au bon endroit :
On peut imaginer qu'à l'origine, par variation brusque et fortuite, certaines cellules tégumentaires (cellules des tissus recouvrant le corps des animaux) devinrent photosensibles, photoréceptives et que leurs possesseurs supplantèrent les individus invariés. De nouvelles mutations firent apparaître de nouvelles parties qui s'ajustèrent exactement les unes aux autres. Mais le problème devient bien plus ardu quand on se représente que l'oeil résulte de l'évolution coordonnée de deux ébauches, l'une ectodermique (cornée, cristallin), l'autre nerveuse (rétine) et que le progrès de l'organe va de pair avec celui de l'encéphale. ...Il faut admettre que les mutations furent en si grand nombre et de nature si variée que parmi elles, parurent se trouver celles qui, précisément, étaient utiles. Mais encore fallut-il que la mutation nécessaire se présentât à point nommé (9).
Pour celui qui refuse d'y voir l'œuvre de Dieu, le seul outil disponible pour le façonnage de l'oeil est la mutation. Le Larousse définit ainsi une mutation :
Apparition, dans une lignée animale ou végétale, de caractères héréditaires nouveaux, par suite d'un changement dans la structure des chromosomes (qui sont les éléments de l'ADN qui déterminent ces caractères) (10) .
Il n'est pas inexact de dire que toute mutation est un défaut dans la transmission du patrimoine génétique d'une génération à l'autre. Pour cette raison la mutation est un événement rare, et la quasi-totalité des mutations sont néfastes à l'organisme. Il est aussi facile de comprendre que plus une mutation est importante, plus elle est dangereuse. Quand un constructeur change la couleur de la peinture indiquée sur le plan de la maison qu'il construit, les conséquences ne sont pas très sérieuses. Mais quand il change la section d'une poutre qui soutient la toiture, cela peut avoir des retombées graves. A plus forte raison dans un organisme où tout est lié. Une mutation qui change sensiblement le fonctionnement d'un membre du corps doit être obligatoirement accompagnée par d'autres mutations qui permettent au reste du corps de s'y adapter. Ce problème ne date pas d'aujourd'hui. C'est ce qui a fait de Cuvier un grand sceptique au début du 19e siècle :
Tout être organisé forme un ensemble, un système unique et clos, dont les parties se correspondent mutuellement et concourent à la même action définitive par une réaction réciproque. Aucune de ces parties ne peut changer sans que les autres changent aussi... (11)
James Crow, dans un article écrit pour le Bulletin of the Atomic Scientists, l'exprime d'une manière plus moderne :
Car une mutation est un changement aléatoire dans un corps humain hautement organisé et qui fonctionne normalement sans accrocs. Un changement aléatoire dans un système hautement intégré de processus chimiques, c'est-à-dire la vie, va certainement faire des dégâts - exactement comme une manipulation aléatoire de connections dans un poste de télévision ne va pas, selon toute probabilité, améliorer l'image (12) .
Les évolutionnistes citent l'homologie, ou la similitude de structures, comme l'une des meilleures preuves de la parenté des êtres vivants. Mais très souvent, cette même similitude devient assez embarrassante. D'abord, parce que tous reconnaissent que des organismes très différents peuvent posséder des structures presque identiques. C'est si courant que la science a donné un nom à ce phénomène : la convergence. Par exemple :
Les yeux de la pieuvre ressemblent beaucoup aux yeux humains, mais on ne les mettrait jamais dans la même branche évolutive.
Il y a parfois une ressemblance presque parfaite entre certains marsupiaux de l'Australie avec leurs homologues placentaires : structure du squelette, dents, crâne tellement proche que seul un expert peut les distinguer, mais personne ne les considère comme des parents proches (13) .
Le vol : Pour qu'un animal non-volant puisse acquérir cette capacité, il faudrait que presque toute sa structure soit modifiée par l'évolution. Et pourtant, selon cette théorie, cela est arrivé...non seulement une fois, pour les oiseaux, mais au moins dans quatre classes d'animaux distincts : les mammifères, tels que la chauve-souris, les insectes, les oiseaux, et même les reptiles, car nous possédons des fossiles de reptiles volants (14) .
De tels cas obligent l'évolutionniste à croire que le miracle des transformations complexes est arrivé non seulement une fois, mais à plusieurs reprises, et d'une manière semblable dans des organismes très différents.
L'homologie présente une autre difficulté pour la théorie de l'évolution, au niveau de l'ADN et des gènes. Si le squelette de tous les vertébrés a conservé " le même plan, la même structure fondamentale héritée d'un ancêtre commun (15) ", c'est parce que cet ancêtre leur a transmis les mêmes gènes. Ainsi, si deux animaux possèdent des structures homologues héritées d'un ancêtre commun, normalement cette similitude doit trouver son reflet dans les gènes des deux. Autrement dit, les gènes qui déterminent les structures homologues doivent eux-mêmes se ressembler, ou être homologues. Mais ce n'est pas le cas : ces gènes sont le plus souvent complètement différents, sauf dans le cas d'espèces très proches l'une de l'autre (16) .
Comment expliquer l'homologie qui existe entre les organismes ? Pourquoi une telle similitude ? Est-ce la preuve, comme dirait l'auteur de l'article de l'Express, que " le dernier, incontestablement, est descendu du premier " ? Au risque de trop simplifier la question, une autre explication me paraît tout aussi crédible. De nos jours, nous avons souvent l'occasion de voir des lotissements où toutes les maisons sont presque identiques. Pour quelle raison ? Parce qu'elles sont issues l'une de autre ? Mais non ! Elles se ressemblent parce qu'elles ont toutes été construites par un même constructeur, avec les mêmes matériaux, pour répondre aux mêmes exigences imposées par les autorités, le climat et d'autres facteurs de l'environnement. Elles sont la réalisation de plans conçus par un seul architecte. Il n'est pas difficile de penser que le Créateur, l'Architecte et le Constructeur de l'univers, par l'emploi des mêmes éléments et pour répondre au mieux aux conditions de notre terre, a su imaginer et créer d'infinies variations à un plan global pour tout organisme vivant.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de relation entre certains organismes. La possibilité de variation au sein d'une même espèce est très grande. La différence entre le chihuahua (ce petit chien qui tient dans une main) et le saint-bernard est énorme. Et pourtant, ils sont tous deux de la même espèce. Par le biais de la sélection naturelle (ou artificielle, comme dans le cas cité), les possibilités de variation sont immenses, mais quand même limitées. De tous les milliards d'êtres humains, il n'y en a pas deux qui soient identiques, exception faite des jumeaux, mais ils restent quand même des humains. L'isolement géographique a contribué à diversifier les pinsons des Galápagos, mais non pas à créer un tout autre oiseau. Les expériences faites en sélection artificielle montrent toutes que la variation génétique présente des limites infranchissables. On augmente la productivité du maïs, la quantité de sucre dans les betteraves, la vitesse de croissance du bétail, mais jusqu'à un certain point seulement.
Ces réalités scientifiques s'accordent parfaitement bien avec le récit biblique de la création. Selon le premier chapitre de la Bible, Dieu a créé tout être vivant " selon son espèce. " On y voit non pas un arbre généalogique mais une forêt d'arbres généalogiques. Sans doute, dans la Genèse, le mot qui est traduit en français par " espèce " n'a pas exactement le même sens que celui qui est donné dans la taxinomie scientifique de nos jours. Mais l'idée est claire : Dieu a créé plusieurs sortes d'organismes vivants, tous avec une grande capacité de variation et d'adaptation.
Nous avons déjà comparé ce polymère d'ADN, qui est enfoui dans toutes les cellules vivantes, à une sorte de bibliothèque qui contient toutes les instructions nécessaires à la formation de l'organisme. Nous pouvons pousser plus loin cette comparaison. Les mêmes règles et principes qui gouvernent un langage s'appliquent aussi aux processus de stockage d'information dans l'ADN. Dans un article du Journal of Theoretical Biology, un biologiste affirme :
La structure statistique d'une langue imprimée se manifeste par la fréquence des lettres, diagrammes,..., fréquence des mots, etc. ainsi que par les règles d'orthographe, de grammaire... Il est important de savoir que nous ne procédons pas par analogie. L'hypothèse des séquences s'applique directement à la protéine et au texte génétique aussi bien qu'à la langue écrite. Le traitement est alors mathématiquement identique (17) .
Sans vouloir entrer dans les détails, il paraîtrait alors qu'il existe une ressemblance formelle entre l'écriture de la langue parlée dans un livre et celle du " texte génétique " dans ce minuscule ruban qu'est l'ADN. Car ce polymère est composé d'éléments comparables à des lettres discrètes (les nucléotides) ainsi que d'espèces de longues phrases (les gènes, qui comptent en moyenne un millier de nucléotides). Vu de cette perspective, il est inimaginable que cette " écriture " soit non seulement inventée mais aussi utilisée par le pur hasard. Michael Denton, dans son livre, l'Evolution, Une théorie en crise, montre combien il est difficile de trouver ou de modifier des mots et des phrases par hasard pour obtenir une information intelligible.
Considérons d'abord la difficulté de trouver par hasard des mots anglais (par exemple) dans l'espace infini de toutes les combinaisons de lettres possibles. Un échantillon de cet espace pourrait ressembler au bloc de lettres suivant :
FLNWCYTQONMCDFEUTYLDWPQX
CZNMIPQZXHGOTIRJSALXMZVT
NCTDHEKBUZRLHAJCFPTQOZPN
OTJWDWHYGCBZUDKGTWIBMZGP
GLAOTDJZKXUEMWBCNXYTKGHS
BQJVUCPDLWKSMYVGXUZIEMTJ
BYGLMPSJSKFURYEBWNQPCLXK
ZUFMTYBUDISTABWNCPDORISM
WKALQJAUWNSPDYSHXMCKFLQH
AVCPDYRTSIZSJRYFMAHZLVPR
ITMGYGBFMDLEPEOEZBYTHIUH
Dans cet espace des lettres considéré dans sa totalité, on trouve tous les mots anglais isolés, toutes les phrases anglaises, et en réalité tous les livres qui ont été ou seront écrits dans la langue de Shakespeare. Mais la plus grande partie de cet espace consiste en une infinitude de pur charabia.
Les mots simples de trois lettres y sont relativement communs. On peut former 263=17,576 combinaisons différentes de trois lettres ; comme la langue anglaise compte environ cinq cents mots de trois lettres, une combinaison sur trente environ est un mot. Tout les autres triplets de lettres n'ont aucun sens. [...]
Les mots de trois lettres sont si fréquents qu'il est très facile de passer de l'un à l'autre en substituant des lettres au hasard dans le triplet. Dans le cas du mot hat, par exemple, en substituant des lettres au hasard à l'emplacement occupé par de h, on tombe rapidement sur un nouveau mot de trois lettres :
hat
aat
bat
cat
dat
eat
fat [...]
Cependant, trouver par hasard des mots plus longs, disons, de sept lettres comme English ou require, exigerait une recherche beaucoup plus longue. Il y a 267 combinaisons de sept lettres, environ huit milliards soit de l'ordre de 1010. Comme il y a certainement moins de dix mille mots anglais de sept lettres, il faudrait chercher dans une chaîne de caractères de l'ordre de cent mille unités pour en trouver un au hasard. Les mots de douze lettres comme construction ou unreasonable sont si rares qu'on n'en trouve qu'un par hasard dans une chaîne de 1014 lettres ; comme il y a environ 1014 minutes dans deux cents millions d'années, on peut imaginer le temps qu'il faudrait à un singe dactylographe pour taper accidentellement un mot anglais de douze lettres. [...]
Si trouver des mots par hasard pose problème, c'est surtout parce que l'espace de toutes les combinaisons de lettres possibles est immense et que l'écrasante majorité de ces combinaisons n'ont aucun sens. [...]
Bien entendu les phrases même les plus courtes sont encore plus rares, et la rareté des phrases longues est un défi à l'imagination..... (18)
Denton n'arrête pas là la discussion. Il montre ensuite qu'il est impossible de changer un mot d'une phrase au hasard sans transgresser les règles de grammaire qui exigent une combinaison rigoureuse non seulement de lettres, mais aussi de noms, de verbes, et ainsi de suite. Il arrive à la conclusion que toute phrase est un système complexe que le hasard ne peut ni formuler ni transformer. Puisque " le texte " génétique est gouverné par les mêmes principes que la langue écrite, il est difficile de ne pas arriver aux mêmes conclusions concernant l'ADN. Cette comparaison nous montre aussi pourquoi la mutation fortuite est presque toujours nocive à l'organisme. Car une mutation n'est autre que la substitution de " lettres " ou de " mots " dans le texte génétique. Un petit changement dans une phrase n'est pas invraisemblable. Mais toute transformation majeure, qu'il s'agisse d'une mutation isolée ou de plusieurs mutations accumulées, détruit immanquablement l'information que la phrase contient.
Le professeur Schützenberger est aussi convaincu de l'impossibilité de modification majeure dans le code génétique :
Une modification typographique d'un programme informatique ne change pas un peu le programme, elle l'annule purement et simplement. Il en va de même avec un numéro de téléphone. Si j'essaie d'appeler par téléphone un correspondant, il importe peu que je me trompe sur un, deux, trois ou huit chiffres de son numéro. [...] Il y a toute une grammaire de formation des protéines, en trois dimensions, que l'on connaît encore bien mal. Nous ne disposons d'aucune règle physico-chimique nous permettant de relier de manière intelligible les modifications typographiques à une structure biologique efficace (19).
Cette difficulté n'est pas une lacune mineure dans la théorie générale de l'évolution, elle sape sa fondation même. La science permet de comprendre de plus en plus comment la cellule fonctionne, de quoi elle est faite et comment elle se reproduit. Mais il est arrogant de croire que par cela nous nous sommes débarrassés de Dieu. Le contraire est vrai. La vraie science ne fait que découvrir comment Dieu agit dans notre monde. Et chaque cellule est, en fin de compte un livre écrit et signé de la main du Créateur, complètement hors de portée du hasard.
Ecrit le 26 avr.04, 13:33
qui a parlé de hasard, et qui n'a rien compris ?
Il ne s'agit pas de hasard mais tout bonnement d'adaptation.
Soumis à une contrainte, une population réagit par la favorisation de la survie et reproduction des individus les mieux adaptés.
L'exemple de la phalène du bouleau en est la parfaite illustration...
Vraiment pas de hasard, simplement des conséquences des contraintes de l'environnement.
Il ne s'agit pas de hasard mais tout bonnement d'adaptation.
Soumis à une contrainte, une population réagit par la favorisation de la survie et reproduction des individus les mieux adaptés.
L'exemple de la phalène du bouleau en est la parfaite illustration...
Vraiment pas de hasard, simplement des conséquences des contraintes de l'environnement.
- job1966
- [ Christianisme ]
- [ Christianisme ]
- Messages : 552
- Enregistré le : 20 déc.03, 16:56
- Localisation : Canada
Pas fort!
Ecrit le 27 avr.04, 09:24l'adaptation!! ne prouve pas l'évolution et encore moins l'origine de l'intelligence de l'homme les preuves ne sont pas satisfaisantes pour un vrai scientifique les vraies preuves ont les attends depuis Darwin! Pas fort les gars!JOB
Modifié en dernier par job1966 le 27 avr.04, 15:06, modifié 1 fois.
Ecrit le 27 avr.04, 10:35
Euh, raté.l'adaptation!! ne prouve pas l'évolution
Ca parle pas de démontrer l'évolution là mais de montrer que si elle existe, elle n'est pas le fruit du hasard, mais que tout peut être expliqué en terme d'adaptation.
Pour ce qui est de la source d'intelligence de l'homme, elle ne la prouve pas ( comment prouver une source ? c'est pas francais ) mais l'adaptation peut tout a fait en être la source.l'adaptation!! ne prouve pas l'évolution et encore moins la source de l'intelligence de l'homme
Les preuves ne sont jamais totalement satisfaisante, et toi tu risque d'attendre encore longtemps ?les preuves ne sont pas satisfaisantes pour un vrai scientifique les vraies preuves ont les attends depuis Darwin!
Mais si tu raisonne dans cette optique, pourrais tu nous citer une autre possibilité quand à l'origine de la vie et nous la prouver ?
Bon courage...
- job1966
- [ Christianisme ]
- [ Christianisme ]
- Messages : 552
- Enregistré le : 20 déc.03, 16:56
- Localisation : Canada
La planète de singe
Ecrit le 27 avr.04, 15:01Ryuujin a écrit : Euh, raté.
Ca parle pas de démontrer l'évolution là mais de montrer que si elle existe, elle n'est pas le fruit du hasard, mais que tout peut être expliqué en terme d'adaptation.
Pour ce qui est de la source d'intelligence de l'homme, elle ne la prouve pas ( comment prouver une source ? c'est pas francais ) mais l'adaptation peut tout a fait en être la source.
Les preuves ne sont jamais totalement satisfaisante, et toi tu risque d'attendre encore longtemps ?
Mais si tu raisonne dans cette optique, pourrais tu nous citer une autre possibilité quand à l'origine de la vie et nous la prouver ?
Bon courage...
Raté ah ah pourri! ratée toi-même l'athée! Et tu me fais rire, l'intelligence ne peut être le fruit de l'adaptation, ! le cerveau de l'homme est composé de la même matière que les animaux le cerveau d'un primate n'est pas très différent, tu dis quoi pour ça m.darwin! mon raisonnement est celui d'un homme spirituel toi tu raisonnes comme un pauvre malheureux charnel! tu as trop visionné la planète des singes mon pauvre. JOB en passant une source est québécois m. le french! origine en clair pour te faire plaisir !
Ecrit le 28 avr.04, 04:29
hum....faut se calmer avant de poster, ca évite de conclure sans réfléchir :
Au passage, on a qu'1% de gènes qui nous séparent de certains singes, mais on est pas aussi poilus, on a pas des bras plus longs que les jambes etc...
Comme quoi une petite cause peut avoir de grands effets.
Aussi, c'est vraiment vraiment pas faire preuve d'intelligence que de conclure que l'intelligence ne peut être l'effet d'une adaptation sur le simple fait que notre cerveau est assez proche de celui de certains signes.
Petites précisions :
Des scientifiques se sont penchés sur la taille du cerveau.
Il s'est avéré qu'elle n'a rien à voir avec l'intelligence d'un point de vue quantitatif.
Entre un individu bête et un individu intelligent, les différences ne sont pas à chercher dans la matière du cerveau.
Autre précisions : la matière du cerveau, en l'occurence des cellules nerveuses est la même pour toutes les espèces triblastiques.
Mais entre un homme et une fourmi, il y a tout de même une différence énorme non ?
Autre précision : le cerveau des singes diffère ENORMEMENT du notre au point de vue
1) de la répartition des zones cérébrales
2) de la morphologie détaillée
3) de la géographie des zones utilisées.
Mr Job, moi je raisonne tout court.
Et c'est toi qui nous prouve que tu ne raisonnes pas mais que tu recraches des arguments complètements invalides.
De plus sans aucune réflexion : nous sommes entièrement composés de la même matière que TOUS les animaux.
Et même que tous les êtres vivants : C H O N et éléments minéraux.
Mais où est le rapport ?
au passage :
C'est pas trop le sujet ici, mais je ne suis pas athée, mais scientifique, ce qui ne m'empêche pas d'avoir des convictions religieuses au passage.l'athée
Euh, je vois pas où est le raisonnement.l'intelligence ne peut être le fruit de l'adaptation, ! le cerveau de l'homme est composé de la même matière que les animaux le cerveau d'un primate n'est pas très différent, tu dis quoi pour ça m.darwin
Au passage, on a qu'1% de gènes qui nous séparent de certains singes, mais on est pas aussi poilus, on a pas des bras plus longs que les jambes etc...
Comme quoi une petite cause peut avoir de grands effets.
Aussi, c'est vraiment vraiment pas faire preuve d'intelligence que de conclure que l'intelligence ne peut être l'effet d'une adaptation sur le simple fait que notre cerveau est assez proche de celui de certains signes.
Petites précisions :
Des scientifiques se sont penchés sur la taille du cerveau.
Il s'est avéré qu'elle n'a rien à voir avec l'intelligence d'un point de vue quantitatif.
Entre un individu bête et un individu intelligent, les différences ne sont pas à chercher dans la matière du cerveau.
Autre précisions : la matière du cerveau, en l'occurence des cellules nerveuses est la même pour toutes les espèces triblastiques.
Mais entre un homme et une fourmi, il y a tout de même une différence énorme non ?
Autre précision : le cerveau des singes diffère ENORMEMENT du notre au point de vue
1) de la répartition des zones cérébrales
2) de la morphologie détaillée
3) de la géographie des zones utilisées.
Mr Job, moi je raisonne tout court.
Et c'est toi qui nous prouve que tu ne raisonnes pas mais que tu recraches des arguments complètements invalides.
De plus sans aucune réflexion : nous sommes entièrement composés de la même matière que TOUS les animaux.
Et même que tous les êtres vivants : C H O N et éléments minéraux.
Mais où est le rapport ?
au passage :
J'en conclus que t'es athée ? ~_^Réfléchir et tempérée conduit vers la sagesse et l'hardiesse est mieux que l'incertitude,
car elle conduit à l'expression de notre foi en Dieu .
- Sherkan
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 61
- Enregistré le : 20 avr.04, 11:50
- Localisation : Laval, Québec
Ecrit le 28 avr.04, 12:18
Pauvre Job…l'adaptation!! ne prouve pas l'évolution et encore moins l'origine de l'intelligence de l'homme les preuves ne sont pas satisfaisantes pour un vrai scientifique les vraies preuves ont les attends depuis Darwin! Pas fort les gars!JOB
Adaptation au niveau de l'individu = adaptation
Adaptation au niveau d'une espèce = évolution
Si je te coupe des parties du cerveau, soudainement ton intelligence disparaît, c'est assez clair pour moi et assez scientifique aussi.
Pour ce qui est de la source d'intelligence de l'homme, elle ne la prouve pas ( comment prouver une source ? c'est pas francais ) mais l'adaptation peut tout a fait en être la source.
Effectivement…
Raté ah ah pourri! ratée toi-même l'athée!
Et voilà! On tombe dans le mépris… plus facile que d'argumenter intelligemment n'est-ce pas?
C'est pourtant si simple, la tangente évolutive qu'a prise l'humain dans l'histoire de l'évolution l'a amené à développer un cerveau plus gros (proportionnellement à son corps) et ainsi se démarquer dans sa propre niche écologique.Et tu me fais rire, l'intelligence ne peut être le fruit de l'adaptation, ! le cerveau de l'homme est composé de la même matière que les animaux le cerveau d'un primate n'est pas très différent, tu dis quoi pour ça m.darwin!
Au moins lui il est rationnel et logique, il ne navigue pas en pleine irrationalité spirituelo-magique…mon raisonnement est celui d'un homme spirituel toi tu raisonnes comme un pauvre malheureux charnel! tu as trop visionné la planète des singes mon pauvre.
Est-ce un défaut d'être québécois?en passant une source est québécois m. le french! origine en clair pour te faire plaisir !
Pour les leçons de français on repassera quand vous cesserez de parler de "footing" ou de "shopping"…
C'est aucunement rationnel en fait.Aussi, c'est vraiment vraiment pas faire preuve d'intelligence que de conclure que l'intelligence ne peut être l'effet d'une adaptation sur le simple fait que notre cerveau est assez proche de celui de certains signes.
Sherkan
- job1966
- [ Christianisme ]
- [ Christianisme ]
- Messages : 552
- Enregistré le : 20 déc.03, 16:56
- Localisation : Canada
Pas fort monsieur
Ecrit le 02 mai04, 16:40Et voilà! On tombe dans le mépris… plus facile que d'argumenter intelligemment n'est-ce pas?
Et argumenter s.v.p. coupe-moi la moitié du cerveau d'un éléphant, il va avoir des problèmes lui aussi mon illogique! sauf que l'éléphant ne parlait avant et ne construisait pas des buildings, ton raisonnnement est un sens unique pauvre toi, tu me fais rire! c'est l'esprit qui donne l'intelligence, le cerveau comme tout les autres organes sont vitaux pour la vie physique oui, mais ton argumentation du cerveau coupé ou abîmé ne prouve rien sur l'intelligence! ...Tu cherches à faire de notre cerveau, la clef de l'intelligence, quand la bible dit le contraire! tu n'es pas chrétien, mais athée! sinon, tu ne dirais pas cela. Tu es très charnelles mon ami, tu es bien loin d'être spirituelle, car pour toi le spirituel est un liquide neuronal pas fort! comme spiritualité!. ta spiritualité n'est qu'un résumé de moralité relier au physique:lol: JOB
Et argumenter s.v.p. coupe-moi la moitié du cerveau d'un éléphant, il va avoir des problèmes lui aussi mon illogique! sauf que l'éléphant ne parlait avant et ne construisait pas des buildings, ton raisonnnement est un sens unique pauvre toi, tu me fais rire! c'est l'esprit qui donne l'intelligence, le cerveau comme tout les autres organes sont vitaux pour la vie physique oui, mais ton argumentation du cerveau coupé ou abîmé ne prouve rien sur l'intelligence! ...Tu cherches à faire de notre cerveau, la clef de l'intelligence, quand la bible dit le contraire! tu n'es pas chrétien, mais athée! sinon, tu ne dirais pas cela. Tu es très charnelles mon ami, tu es bien loin d'être spirituelle, car pour toi le spirituel est un liquide neuronal pas fort! comme spiritualité!. ta spiritualité n'est qu'un résumé de moralité relier au physique:lol: JOB
- job1966
- [ Christianisme ]
- [ Christianisme ]
- Messages : 552
- Enregistré le : 20 déc.03, 16:56
- Localisation : Canada
Pauvre toi
Ecrit le 03 mai04, 07:06Pauvre Job…
Adaptation au niveau de l'individu = adaptation
Adaptation au niveau d'une espèce = évolution
L'adaptation n'est pas synonyme à 100% de l'évolution, car l'évolution est plutôt synonyme de transformation graduelle et continuelle directe sur le corps même d'une espèce! l'adaptation humaine semble plutôt être créationniste, car au lieu que le corps s'adapte à son environnement l'esprit humain créer des vêtements pour le froid des outils pour amioliorer sa qualité de vie, l'adaptation environnementale des naturalistes est loin d'être suffisante pour prouver l'évolution et le système immunitaire est aussi un obstacle très sérieux à cette théorie fastidieuse du 18e siècle.JOb
Adaptation au niveau de l'individu = adaptation
Adaptation au niveau d'une espèce = évolution
L'adaptation n'est pas synonyme à 100% de l'évolution, car l'évolution est plutôt synonyme de transformation graduelle et continuelle directe sur le corps même d'une espèce! l'adaptation humaine semble plutôt être créationniste, car au lieu que le corps s'adapte à son environnement l'esprit humain créer des vêtements pour le froid des outils pour amioliorer sa qualité de vie, l'adaptation environnementale des naturalistes est loin d'être suffisante pour prouver l'évolution et le système immunitaire est aussi un obstacle très sérieux à cette théorie fastidieuse du 18e siècle.JOb
- Sherkan
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 61
- Enregistré le : 20 avr.04, 11:50
- Localisation : Laval, Québec
Ecrit le 03 mai04, 13:34
Salut l’élu…
La chose que tu oublies c’est que l’éléphant à un cerveau plus petit que l’homme PROPORTIONNELLEMENT à son propre corps. A ce sujet là, l’homme est le champion. Car l’élépant n’as pas pris une tangente évolutive le menant à développer son cerveau comme chez l’homme…
Si l’esprit amène l’intelligence, donc les trisomiques n’ont aucun esprit?
Si je t’arrache un ongle, tu vas te rendre contre que tu plus charnel que tu ne le penses toi aussi…
Je sais pas ou t’as pigé ton truc de liquide neuronal spirituel mais j’avoue que tu me fais bien rire!
Pour affirmer que ma spiritualité n’est un résumé de moralité va d’abord falloir que tu nous définisses ce qu’est « esprit » et « spirituel » et « spiritualité »
Parce que là tu pelletes des nuages…
Tu parles d’adaptation phénotypique des individus et non pas de l’adaptation génotypique d’une espèce.
Tu devrais lire un peu à ce sujet.
Tu démontres clairement par tes propos que tu n’y comprends absolument rien…
Sherkan
On dirait que j’argumente avec un enfant. Oui Job, tu as tout compris, si on coupe la moitié du cerveau d’un éléphant il aura aussi des problèmes…Et argumenter s.v.p. coupe-moi la moitié du cerveau d'un éléphant, il va avoir des problèmes lui aussi mon illogique! sauf que l'éléphant ne parlait avant et ne construisait pas des buildings, ton raisonnnement est un sens unique pauvre toi, tu me fais rire!
La chose que tu oublies c’est que l’éléphant à un cerveau plus petit que l’homme PROPORTIONNELLEMENT à son propre corps. A ce sujet là, l’homme est le champion. Car l’élépant n’as pas pris une tangente évolutive le menant à développer son cerveau comme chez l’homme…
Tu devras définir « esprit » pour qu’on puisse avoir un débat intelligent. Intelligence qui serait absente de ta petite personne si je t’enlevais le ¾ de ton cerveau…c'est l'esprit qui donne l'intelligence, le cerveau comme tout les autres organes sont vitaux pour la vie physique oui, mais ton argumentation du cerveau coupé ou abîmé ne prouve rien sur l'intelligence!
Si l’esprit amène l’intelligence, donc les trisomiques n’ont aucun esprit?
Ce n’est certainement pas la dernière fois que je contredis un fondamentaliste qui prend la bible au pied de la lettre…...Tu cherches à faire de notre cerveau, la clef de l'intelligence, quand la bible dit le contraire!
T’as deviné ça tout seul?tu n'es pas chrétien, mais athée! sinon, tu ne dirais pas cela.
Je suis un homme en passant, alors c’est « charnel » et « spirituel ».Tu es très charnelles mon ami, tu es bien loin d'être spirituelle
Si je t’arrache un ongle, tu vas te rendre contre que tu plus charnel que tu ne le penses toi aussi…
LOL à mon tour!car pour toi le spirituel est un liquide neuronal pas fort! comme spiritualité!. ta spiritualité n'est qu'un résumé de moralité relier au physique:lol: JOB
Je sais pas ou t’as pigé ton truc de liquide neuronal spirituel mais j’avoue que tu me fais bien rire!
Pour affirmer que ma spiritualité n’est un résumé de moralité va d’abord falloir que tu nous définisses ce qu’est « esprit » et « spirituel » et « spiritualité »
Parce que là tu pelletes des nuages…
C’est exactement ce que j’ai ditL'adaptation n'est pas synonyme à 100% de l'évolution
Tu te rends compte de ce que tu dis? « le corps même d’une espèce »… le corps même d’un individu d’accord, mais le « corps d’une espèce » ça n’existe pas. Un individu ne change pas physiquement au cours de sa vie (à l’exception de la vieillesse), l’individu n’évolue pas… Tu a une incompréhension totale de l’évolution… L’évolution c’est l’adaptation de l’espèce a son environnement au cours des générations.car l'évolution est plutôt synonyme de transformation graduelle et continuelle directe sur le corps même d'une espèce!
Encore une incompréhension totale.l'adaptation humaine semble plutôt être créationniste, car au lieu que le corps s'adapte à son environnement l'esprit humain créer des vêtements pour le froid des outils pour amioliorer sa qualité de vie
Tu parles d’adaptation phénotypique des individus et non pas de l’adaptation génotypique d’une espèce.
Tu devrais lire un peu à ce sujet.
l'adaptation environnementale des naturalistes est loin d'être suffisante pour prouver l'évolution et le système immunitaire est aussi un obstacle très sérieux à cette théorie fastidieuse du 18e siècle.
Tu démontres clairement par tes propos que tu n’y comprends absolument rien…
Sherkan
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité