Donc vous écoutez encore la propagande hitlérienne et vous prêtez foi à leurs déclarations , puisque la "liste officielle" est constituée par les nazis et a été critiquéespin a écrit :A voir au cas par cas. Je ne vois pour le moment que Fritz Beck, "directeur de l'Aide des étudiants catholiques de Munich" et je n'ai pas d'autre info, et rien qui indique que les raisons aient été religieuses plutôt que politiques. On ne sait pas, par ailleurs, qui a décidé de tuer qui. Il y a eu des règlements de compte pour toutes sortes de raisons. Hitler a eu beaucoup de mal à digérer l'élimination de son cher Gregor Strasser.
Tenez en voilà un autre :
Lors d'un rassemblement catholique à Berlin, le 24 juin 1934, Erich Klausener , directeur de l’Action catholique à Berlin depuis 1928, se livre, devant plus 60 000 personnes, à une critique passionnée et argumentée de la répression menée par les nazis contre les opposants, ce qui le fait considérer comme un adversaire du national-socialisme.
Six jours plus tard, c'est sur l'insistance personnelle de Heydrich qu'il est assassiné
Allez encore un autre :
La résistance de Fritz Gerlich trouve ses racines dans le catholicisme social. Il a fait, en 1927, la connaissance de Thérèse Neumann, qui l’encourage dans son opposition au nazisme et sous l’influence de laquelle il se convertit au catholicisme. À l'origine, il voulait démasquer la « duperie » des stigmates que présentait Thérèse Neumann, mais Gerlich se convertit par la suite à la foi catholique. En 1929, il publia ses expériences et le résultat de ses études critiques sur Thérèse Neumann dans deux volumes aux éditions Kösel & Pustet.
Après la perte de son poste de rédacteur en chef, Fritz Gerlich travaille à nouveau comme archiviste et fonde en 1930 le périodique Der Gerade Weg dont il fait, sur un ton polémique un outil de lutte contre le nazisme et le communisme. Il y écrit notamment dans l'édition du 31 juillet 1932 : « Voici ce que signifie le national-socialisme : le mensonge, la haine, le meurtre et une misère sans limites ». Il y est rejoint par Georg Bell qui a quitté le parti nazi.
Après l’accession des nazis au pouvoir Georg Bell sera abattu le 3 avril 1933. Fritz Gerlich sera arrêté dans les bureaux de sa rédaction par des membres de la SA, le 9 mars 1933. Transféré au camp de concentration de Dachau, il y sera maltraité pendant ses 15 mois de détention avant d'y être assassiné lors de la nuit des Longs Couteaux.