prisca a écrit :Mais kevver tu insistes en disant "local" mais tu ne connais pas la Bible à ce point ?
Tu ignores que le monde a été peuplé par les Fils de Noé ?
Tu n'as jamais entendu parler de Sem Cham et Japhet ?
Ca ne te dit rien ?
Puisque le monde s'est repeuplé !!
Ca va ? C'est en train de venir ?
Déluge "universelle" ou "locale" sont incompatible avec nos réalités.
Ta vision du commencement de la vie se basent sur des mythologies inventés et brodés selon les besoins, incompatible avec nos réalités
Et tu veux me faire la leçon
Allons-y commençons par quelques incohérences en vrac :
A) Les Oiseaux ne peuvent
pas voler à n'importe quelle altitude. En effet, plus on monte en altitude et moins l'air, plus raréfié, "porte" l'Oiseau. Chaque Espèce est donc limitée dans ses capacités ascensionnelles par un rapport donné entre le poids de l'Animal, sa surface de plumes portantes, et ses capacités musculaires et respiratoires.
Bref... Ni les Corbeaux, ni les Colombes ne volent à 5.000 mètres d'altitude. Par conséquent, toute la vision des Littéralistes, à propos du Déluge,
est fausse.
B) Les Oliviers craignent
deux ennemis: le gel, et l'eau. À 5.000 mètres d'altitude, on est dans les glaces éternelles.
Aucun Arbre ne pousse dans le massif de l'Ararat, sauf à des altitudes très basses et très éloignées - de nombreux kilomètres -, des sommets. Et
L'on n'y trouve pas d'Oliviers. Pourquoi ? Mais parce que, en montagne, surtout dans une région comme l'Ararat, ouverte à toutes les bises glaciales en provenance de Sibérie ou du Caucase, les périodes de gel intense qui se renouvellent d'année en année,
interdisent la présence des Oliviers.
Le 26 août 2005, ces Arméniens se photographient au sommet de l'Ararat, à 5.137 mètres d'altitude . Nous constatons de nos propres yeux l'absence d'Arche de Noé, bien évidemment.
Mais aussi le froid intense qui y règne aux plus beaux jours de l'année . Les Littéralistes nous disent que le climat a été changé par le Déluge.
Le climat qui règne sur l'Ararat, aujourd'hui, est bien le climat qui y régnait déjà, selon eux, donc, au moment où Noé sort de l'Arche, bien après les modifications climatiques supposées . Observons les paysages, en contrebas des sommets: pas un Arbre. Pas la moindre possibilité pour un Olivier, d'y pousser .
Or la Genèse porte: "(Noé)
attendit une semaine et la laissa de nouveau partir. La colombe revint auprès de lui vers le soir; elle tenait dans son bec une jeune feuille d'olivier" (Genèse 8: 10-11).
Evidemment, ce verset, pour toutes les raisons vues ci-dessus, ne peut avoir
aucune application réelle, littérale, matérielle ou historique. Rien de rien ! Il n'y avait pas d'Arche au sommet. La Colombe ne pouvait pas s'élever à plus de 5.000 mètres d'altitude (surtout, de plus, avec une charge dans le bec !). Et il n'y avait aucun Olivier en vue, dans le rayon de vol d'une Colombe, en une journée.
C - Mais ce n'est pas fini ! L'eau sera résorbée sur la Terre,
"le premier jour de l'année où Noé eut 601 ans", précise
Genèse 8: 13. C'est donc
à partir de là, seulement, que des Végétaux vont éventuellement pouvoir recommencer à pousser. Eh bien, miracle !
Quelques semaines auparavant, comme indiqué dans
Genèse 8: 8-12, la Colombe
avait déjà trouvé un Olivier qui, non seulement avait poussé (forcément sous les eaux saumâtres et boueuses !) et fait un tronc et des branches, mais même développé les nouvelles feuilles de l'année !
Elle était vraiment fortiche, cette Colombe !
La répartition des Oliviers, dans le Monde. Dans la région de l'Ararat, entre mer Noire et Caspienne, il n'y a pas d'Oliviers.
Car l'Olivier meurt à tout gel intense. En une seule nuit de gros gel, durant l'hiver 1954, 6 millions d'Oliviers périrent d'un seul coup, en Provence, "en hurlant" (le bois de l'Olivier "crie" sous le froid)
D - Wikipédia: "Olivier: climat: Arbre méditerranéen par excellence, il exige un climat doux, lumineux, et
supporte tout à fait bien la sécheresse. Il craint plutôt le trop d'eau et donc les excès d'arrosage". Aucun Olivier n'aurait jamais pu germer puis se développer dans des sols détrempés - et pour longtemps - par un "Déluge universel". Il n'existe pas et n'a jamais existé le moindre "Olivier des marais".
Conclusion: rien ne tient debout dans le récit de la Genèse ! Venir nous parler, dans ces conditions, d'un
"texte historique et scientifique, inspiré par Dieu et confirmé par les faits", relève donc du traitement psychiatrique, tout simplement...
E - À 5.000 mètres de hauteur, de toutes façons, la température (qui décroît avec l'altitude, de façon uniforme, où que l'on se trouve - c'est une obligation physique),
empêche la pluie de tomber, même aux latitudes chaudes. A fortiori, dans les régions caucasiennes. Ce qui y tombe, éventuellement
, c'est de la neige. Et ce qui se forme dans ces conditions,
c'est de la glace. L'Arche de Noé ne pouvait donc pas naviguer, au moment où elle est censée s'échouer sur le sommet de l'Ararat: celui-ci ne peut être alors qu'une véritable banquise !
Et, bien entendu, tous les Animaux sensibles au froid, meurent alors, à bord de l'Arche...
Même Noé et sa famille, d'ailleurs, dont les Littéralistes nous expliquent qu'ils vivaient, avant le Déluge, dans un climat équatorial, à fort "effet de serre", n'avaient, par conséquent, emporté aucun vêtement chaud qui, à leur époque, ne pouvait, toujours selon les Littéralistes, exister. Et, de plus, ils ne savaient pas en faire, ignorant même le froid...
F - Le mont Ararat est un volcan. C'est une grande chance pour les Géologues. En effet, il est assez facile de dater les différentes phases éruptives d'un volcan, et la façon dont il s'est bâti. Et l'on connaît donc parfaitement l'histoire géologique de ce volcan précis.
Son émergence en tant que volcan s'explique par sa situation au carrefour des trois plaques tectoniques -eurasienne, -arabique, - anatolienne. Il s'érige à la limite entre les ères tertiaires et quaternaires, c'est-à-dire il y a plus d'un million d'années.
Au moment du supposé Déluge, il est déjà pleinement constitué, depuis fort longtemps.
Ce simple constat met à terre l'argumentaire des Créationnistes qui expliquent que l'Ararat devait être bien plus bas, à la veille du Déluge, et que c'est "le poids des eaux du Déluge, pesant sur le plancher des océans, qui, par un effet de contrepoids, aurait soulevé les massifs récents, y compris l'Ararat, aux altitudes qu'ils connaissent actuellement". Argument pitoyable...
L'Ararat était déjà là, tel qu'aujourd'hui, et il faut donc justifier l'injustifiable: la quantité de l'eau qu'il aurait fallu pour noyer tout cela, "sur toute la surface de la Terre, et forcément à la même altitude". Puis, plus difficile: qu'il aurait fallu faire disparaître ensuite, car... où cela ?
Pire encore... Si les Littéralistes avaient raison, et si l'Ararat avait grandi en conséquence du poids de l'eau du Déluge, l'Ararat étant un volcan composé des laves crachées par ses cheminées, c'est, bien entendu, au moment où l'Arche se serait trouvée "pile poil" sur la plus haute cheminée volcanique, que les éruptions auraient commencé, et agi avec le maximum de violence ! Appréciez donc la qualité "scientifique" du récit biblique, et des promoteurs de celui-ci !
La vie est un miracle. Mais ce miracle ne se trouve pas dans ce monde corrompu.