3 monothéismes, religions du livre, religions de mort.

[Mazalée]

Inspiré du chapitre « Tyrannies et servitudes des arrières mondes » du Traité d’Athéologie de Michel Onfray.
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Les trois monothéismes (Judaïsme, Christianisme, Islam) prétendent offrir le remède à l’angoisse de la mort, toute leur machinerie donne l’impression d’enrayer le mouvement de la prise de conscience que nous sommes des êtres pour la mort.

Rien n’est plus faux, en réalité ce mouvement ils le précipitent. Alors que le croyant croit fuir dans la foi la mort inéluctable il est appelé paradoxalement à la vivre quotidiennement, elle gouverne et organise sa vie qui est entièrement consacrée à préparer la mort dans un au delà futur.

Le croyant juif, chrétien et musulman ne vit plus sa vie mais meurt un peu chaque jour par anticipation .

« Les trois monothéismes invitent à renoncer au vivant ici et maintenant sous prétexte qu’il faut un jour y consentir ; elles vantent un au-delà (fictif) pour empêcher de jouir pleinement de l’ici-bas (réel). Leur carburant ? La pulsion de mort et d’incessantes variations sur ce thème. […] La religion gâche le seul bien dont nous disposons : la matière vive sous prétexte de sa finitude.»

Si cela pouvait donner une illusion de bonheur, passe encore, mais la pulsion de mort, retournée contre soi génère toutes les conduites à risque. Les tropismes suicidaires et les mises en danger de soi-même, dirigée contre autrui produisent l’agression, la volonté de puissance, la violence, les crimes, les meurtres.

Les hommes ont créé à l'évidence le Dieu unique à leur image, il est : « violent, jaloux, vengeur, misogyne, agressif, tyrannique, intolérant. »

Les croyants des 3 monothéismes, pris dans la nasse de leurs préparatifs pour sauver leur mort, sacrifient tout ce qui fait la richesse du vivant et partagent une série de mépris identiques :

1- Haine de la raison et de l’intelligence.
2- Haine de la liberté.
3- Haine du corps et de la sexualité (haine des femmes).
4- Haine de l’autre (racisme, violence, intolérance).

Michel Onfray de conclure : « Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré ».

[Kar Anetasaur]

Je ne crois pas que tu ais compris l'essentiel de la religion qui ne demande pas de renoncer au plaisir de la vie mais plutôt de savoir se modérer, de partager nos ressources aux pauvres etc

Si tout le monde suivait vraiment les préceptes religieux, il n'y aurait ni famine ni guerres

Il vaut encore mieux des préceptes de partage que des préceptes qui te disent de profiter de ta vie sans penser aux autres.

D'ailleurs dans notre société actuelle ou l'on préfère l'argent à la sagesse, on ferait mieux d'essayer de découvrir ce que la religion peut nous apprendre : aider son prochain, l'aimer inconditionnellement, se faire petit, suivre la voie du bien

[Karlo]

Ce sont des préceptes qui ne sont pas spécialement religieux.

Ils sont plutôt humanistes en fait.


La religion est parfaitement inutile à ce genre de préceptes.

[Bhavana]

On peut dire que le dieu des ces religions est presque une caricature de l'être humain , tant toutes les caractéristiques humaines émotionnelles sont chez lui même plus exacerbées que chez l'être humain lui même .
C'est ce qui nous fait facilement soupçonner que ce dieu a été façonnée par l'homme et non le contraire .
Comment concilier une omniscience et une toute puissance chez un dieu immature émotionnellement qui ne sait même pas comment maitriser ses émotions ?
Le pervers narcissisme exacerbé de ce dieu devrait facilement nous permettre d'y voir clair sur ce mythe de la toute puissance d'un tel dieu imaginaire .

[Mazalée]

Je ne crois pas que tu ais compris l'essentiel de la religion qui ne demande pas de renoncer au plaisir de la vie mais plutôt de savoir se modérer, de partager nos ressources aux pauvres etc

Si tout le monde suivait vraiment les préceptes religieux, il n'y aurait ni famine ni guerres

Il vaut encore mieux des préceptes de partage que des préceptes qui te disent de profiter de ta vie sans penser aux autres.

D'ailleurs dans notre société actuelle ou l'on préfère l'argent à la sagesse, on ferait mieux d'essayer de découvrir ce que la religion peut nous apprendre : aider son prochain, l'aimer inconditionnellement, se faire petit, suivre la voie du bien

Bonjour deTox,

Le but n'est pas ici de mettre à bas toutes les religions mais les 3 monothéismes. Car comme le souligne Karlo les vertus dont tu parles ne sont pas exclusives des religions et je précise bien que si la bonheur était au bout de compte, il n'y aurait pas à faire la fine bouche sur le fait qu'il s'agit de religions.

Car le résultat est au contraire néfaste et même mortifère dans le sens où 1. le croyant passe sa vie à avoir peur du châtiment et à préparer sa mort, 2. la société régie par ces idéologies produisent et développent les haines énumérées contre : l'intelligence, la liberté, le corps et la sexualité (donc la femme) et l'autre (ce qui engendre racisme, tribalisme, rejet et intolérance).

Cela est très grave et contre balance jusqu'à mettre dans le rouge les quelques points positifs que ces religions peuvent chacune présenter.

Reprenons :

- L'intelligence : Elle est suspecte dès l'origine au regard de Dieu et considérée comme un crime via l'arbre de la connaissance. Dieu nous préfère stupides.

- La liberté : La croyance est une soumission (islam = soumission), les interdits et prescriptions de toutes sortes ponctuent la journée du croyant. Exception peut-être pour le christianisme qui n'a pas d'interdit alimentaire ni vestimentaire et a un sens réel de la liberté, de la responsabilité. Jésus "la vérité vous affranchira".

- Le corps : Est-il besoin de préciser l'aversion excessive ressentie par les 3 monothéisme contre la sexualité. L'horreur du corps et l'obsession de la pureté ont couvert d'une véritable chape de plomb une des fonctions essentielles humaines. Il en résulte une diabolisation de la femme que la religion rend responsable du désir des hommes. Désir considéré comme un péché. Imaginons les ravages occasionnés au niveau sociétal et psychologiques sur X générations.

- Le rejet de l'autre : Un dieu obsédé par la pureté et la soumission ne supporte pas l'autre, le l'insoumis, le différent. Le "Hors de l'église point de salut", le goy des juifs, l'infidèle des musulmans, tout cela est inspiré de Yahweh, Le Père et Allah eux-même dans les écritures. Avec de tels textes de référence comment penser que l'intolérance et le racisme ne soit pas encouragés ?
=> En Arabie, avant l'Islam, les noirs abyssins n'étaient pas mal vus ; après l'avènement de cette religion et la prépondérance des arabes par l'Islam, le racisme apparaît dans la péninsule et fait dire au poète noir Al-Jahiz (776-869) :

"Comment se fait-il qu'autrefois vous nous trouviez assez bons pour épouser vos femmes et que, depuis l'Islam, vous nous considérez comme mauvais ?"


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[Erdnaxel]

1- Haine de la raison et de l’intelligence.
2- Haine de la liberté.
3- Haine du corps et de la sexualité (haine des femmes).
4- Haine de l’autre (racisme, violence, intolérance).

J'aurai plutôt dit :
1- Mépris de la raison et de l’intelligence.
2- Mépris de la liberté.
3- Mépris du corps et de la sexualité (mépris des femmes).
4- Mépris de l’autre (racisme, violence, intolérance).

(Et par mépris, j'y vois irrespect profond.)

Après, les religions abrahamiques posent aussi un problème sociétal du fait que des gens veulent instaurer et imposer des lois archaïques provenant de ces mytho-idéologies .

[Mazalée]

1- Haine de la raison et de l’intelligence.
2- Haine de la liberté.
3- Haine du corps et de la sexualité (haine des femmes).
4- Haine de l’autre (racisme, violence, intolérance).

J'aurai plutôt dit :
1- Mépris de la raison et de l’intelligence.
2- Mépris de la liberté.
3- Mépris du corps et de la sexualité (mépris des femmes).
4- Mépris de l’autre (racisme, violence, intolérance).

(Et par mépris, j'y vois irrespect profond.)

Après, les religions abrahamiques posent aussi un problème sociétal du fait que des gens veulent instaurer et imposer des lois archaïques provenant de ces mytho-idéologies .

Je préfère rester sur le mot "haine" qui peux se coupler avec "peur", jamais très loin derrière. Le mépris intervenant comme conséquence raffinée de ces névroses collectives.

Exact, les sociétés doivent faire face à l'archaïsme de ces religions qui au non du droit prétendent vouloir imposer aux sociétés ce qui relève parfois de la superstition pure (interdits alimentaires, abattage rituel...).