témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
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algol-x

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 29 sept.17, 07:46

Message par algol-x »

Le mot "SECTE" a eu une connotation alarmiste dès sa création. La plupart des gens pensent que les sectes sont sombres et sinistres. Nous ne nous attendons pas qu'une secte soit amicale et normale en apparence. Nous pensons que les recruteurs d'une secte utilisent la force ou des techniques diaboliques pour gagner des recrues. Nous ne nous attendons pas à être conquis, peu à peu, grâce à des attentions apparentes, en faisant appel à notre idéalisme ou à de "grands rêves" plutôt que d'être emmené à penser de façon critique sur le groupe.

Étant ouvert d'esprit, nous n'avons aucune raison de douter de ce que le groupe dit de lui-même, et nous sommes habituellement disposés à suspendre notre scepticisme par politesse si nous n'en avons aucune raison. Ce que les membres de la SGI disent sur leur groupe, toutefois, n'est pas toujours conforme à la réalité. La SGI affirme être une organisation de paix qui s'oppose à l'autoritarisme, accueille toutes les personnes et enseigne aux gens à pratiquer le bouddhisme afin qu'ils puissent devenir heureux.

Ils sont peu susceptibles de mentionner que la SGI est un organisation "religieuse" multi milliardaire qui refuse de divulguer ses rapports financiers, que ce soit aux membres ou aux bailleurs de fonds qui demandent des informations. Que les membres n'ont aucun droit de vote, aucune procédure de règlement interne des griefs, et aucun mot à dire sur la politique menée par leur propre organisation.

Les recrues potentielles et les nouveaux membres devraient savoir que la SGI a publiquement condamné et a calomnié des membres SGI qui ont exprimé des critiques constructives sur la SGI en organisant des discussions publique. Le "Groupe de Réexamen Indépendant” a été menacé d'une action judiciaire. La SGI a manifesté sa volonté et sa capacité d' écraser la contestation et les dissidences parmi ses membres. Quant aux non-membres ou aux anciens membres qui critiquent la SGI ceux ci sont stigmatisés comme des ennemis.

Le Bouddhisme de Nichiren est une religion ou il y a des douzaines de temples différents et d'organisations au sein desquelles des gens apprennent, enseignent et pratiquent. La Soka Gakkai, d'autre part, est une secte qui utilise cette religion comme une couverture et une justification pour accumuler richesse et pouvoir politique.

Les membres ne reçoivent rien en échange si ce n'est une vue dénaturée du Bouddhisme Nichiren, qui va de pair, avec de la manipulation émotionnelle, des peurs superstitieuses, et la conviction que leur adhésion à la SGI leur donne une mission spéciale dans la vie, ainsi que la croyance que tout ceux qui les critiquent sont des démons ennemis du bouddhisme.

source: http://forum.doctissimo.fr/psy [...] 2202_1.htm
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algol-x

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 05 oct.17, 00:25

Message par algol-x »

La SGI vous pousse à penser que vous pouvez changer n'importe quoi dans votre vie par la puissance de votre pratique - peu importe qu'elle soit impossible. Cela semble encourageant et autonomisant dans un premier temps. Mais ensuite, après avoir pratiqué et encore pratiqué, recherché « les conseils » de vos dirigeants, travaillé dur pour l'organisation fait tout ce que vos dirigeants vous disent de faire et que vous n'avez toujours pas atteindre votre objectif, alors vous faites quoi?

Il y a de cela quelques années, j'ai été encouragé à « montrer ma foi, » et à pratiquer pour qu'un proche soit guéri du diabète de type I. Eh bien, j'ai pratiqué, pratiqué et encore pratiqué et devinez quoi, elle l'a encore. Alors on m'a dit que ma foi n'était pas assez forte, que j'avais chanté avec des doutes. Que j'avais tiré ma famille et ma communauté de foi vers le bas.

Puis j'ai réfléchi davantage. Les gens chantent et prient pour beaucoup de choses. La belle mère de Lotus pratiquait surement pour que son mari arrête de boire. Pendant la guerre, les gens des deux côtés chantent et prient pour la victoire. Il y a eu de nombreux dirigeants SGI gravement malades ainsi que des membres qui ont bénéficié de la pratique de nombreux autres membres et ces personnes sont toutes mortes ! Certaines choses sont tout simplement impossibles, peu importe comment vous chantez, priez ou souhaitez. Dire aux gens que leurs malheurs ne s'arrêtent pas parce que "vous n'avez pas assez pratiqué », ou « vous ne pratiquez pas avec la bonne attitude," est juste ignorant et cruel. Vous n'avez aucun moyen de savoir comment était leur attitude et combien d'heures de pratiques il faut pour guérir le diabète, l'alcoolisme ou le cancer? Vingt heures, une centaine d'heures, cinq cents heures?

Puisqu' Ikeda est, selon la SGI, le bouddhiste parfait, peut-être qu'il devrait publiquement pratiquer pour des choses impossibles, comme la phase terminale de maladies ou pour que le moyen orient soit en paix. Je veux dire, c'est le super Mentor ! Comment pourrait-il avoir une mauvaise attitude et pas assez de foi ? Et s'il réussit, pensez combien de nouveaux convertis la SGI obtiendrait, ainsi que le renforcement de la foi de ceux qui sont déjà membres ! Imaginez la publicité merveilleuse que cela ferait pour la SGI.
Concernant ma famille, l'attitude la plus réaliste, et la plus responsable est de dire que, oui ma fille a le diabète, c'est injuste, mais c'est comme ça. Vous ferez tout votre possible pour l'aider à gérer cette maladie, afin qu'elle puisse avoir une vie saine, active et productive. Vous vous tiendrez informés sur la maladie et les nouveaux progrès dans son traitement. Vous pourrez soutenir l'éducation et la recherche sur le diabète afin qu'un jour il puisse y avoir un remède ou du moins des avancées qui le rendent plus facile à vivre. Cela, pour moi, est beaucoup plus productif que d'encourager sa famille à ce fantasme que si nous pouvons simplement pratiquer assez (et avec la bonne attitude, bien sûr!), notre fille sera guérie comme par magie du diabète.
Quand je peux penser de cette façon, je me sens plus libre et en paix. Je ne me bas plus contre moi-même, parce que je ne peux pas réaliser l'impossible. Au lieu de cela, je me concentre sur la réalité et ce que je peux faire. Essayer de faire l'impossible est très stressant! Est ce qu'Ikeda et les autres dirigeants, s'inquiètent si vous êtes stressé, ou si vous vous sentez coupable, lorsque votre pratique pour des choses impossibles ne fonctionne pas ? Bien sûr que non le plus stressé vous serez, le plus vous pratiquerez, demanderez leur avis et travaillerez pour l'organisation. Dans une vaine tentative de soulager le stress dans lequel ils vous auront mis ! Quel cercle vicieux ! Comment n'ai-je pu ne pas voir cela avant ? Les gens peuvent courir et courir pendant des années, comme un hamster dans sa roue d'exercice. Courrir jusqu'au point d'épuisement et n'arrivez nulle part!

source: http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 344_34.htm
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Yvon

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 05 oct.17, 06:27

Message par Yvon »

Doctissimo une sacrée référence :D
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algol-x

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 06 oct.17, 01:39

Message par algol-x »

Effectivement, il n'y a aucune preuve que pratiquer permet de réaliser l'impossible. C'est comme la nouvelle pensée ça ne marche pas, c'est un piège. Comme ça ne marche pas, les gens continuent à venir pour recevoir une "guidance".
C'est un cercle vicieux qui aliène les gens à un groupe, parfois pour la vie. C'est par certain coté semblable à la christian science, par ce biais, vous devenez pris au piège mentalement .

Si vous réussissez, c'est du fait de votre pratique.
Si vous échouez, c'est que vous ne pratiquez pas assez dur. Vous n'avez qu'à pratiquer plus et plus durement !
(il s'agit d'une technique très courante, utilisée par de nombreux gourous)

Je peux vous garantir qu Ikeda connait 1000 fois cela mieux que vous ou moi, il revendique 13 millions de membres, ce qui est probablement exagéré, mais ils ont beaucoup de membres.
Ainsi, le contrôle des millions de personnes n'est pas facile, mais Ikeda sait comment le faire très bien.
Personne ne peut le prouver, mais vous pouvez parier votre dernier dollar que Ikeda ne pratique pas en privé. Il peut le faire en public, mais il n'y a aucune chance qu'il le fasse en privé. Il sait que pratiquer ne fait pas vraiment quoi que ce soit.
Ikeda est un homme d'action, c'est un combattant pour son groupe. Jules César pratiquait il ?

Honnêtement, c'est très clair, il utilise les idées bouddhistes comme un vernis, un moyen d'endormir et gérer ses millions d'adeptes. C'est comme ça que l'empereur romain Constantin utilisait le christianisme, n'oubliez pas l'« opium du peuple ». Les détenteurs du pouvoir au sommet connaissent tous ça. Le bouddhisme classique n'a rien à voir avec ce genre de choses.
La SGI est clairement une organisation internationale structurée pour gérer de grandes masses de gens. Devinez qui en est le pape empereur auto-proclamé ?

Il est triste que le membre moyen agisse comme un hamster en train de faire tourner sa roue pour qu'Ikeda soit plus riche d'heure en heure. Il s'agit probablement d'un multi-milliardaire.

source: http://forum.doctissimo.fr/psy [...] tm#t199196
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 07 oct.17, 16:23

Message par algol-x »

Les membres de la SGI passent souvent beaucoup de temps a répéter leur mantra et à travailler pour la sgi. Comment les dirigeants vont les amener à le faire s'il n'y a pas un "avantage", ou "une expérience?" Je pense que cela amène les gens à interpréter des coïncidences à travers ce filtre. C'est une bonne chose qui s'est passé? C'est parce que je pratique. C'est une mauvaise ? Je n'ai pas assez pratiqué. Je n'ai pas applaudi assez fort quand ils ont montré la vidéo le président Ikeda.

Une femme que je connaissais a donné son témoignage lors d'une réunion: elle était sans emploi et a finalement trouvé un bon travail, et tout cela était dû selon elle a plusieurs heures de pratique par jour. Eh bien, oui, mais elle a également passé plusieurs heures par jour à la recherche d'un emploi - fait des appels, envoyé des CV, vu des entreprises et parlé à des gens qui parlerait d'elle. En plus elle avait la bonne formation pour les emplois qu'elle voulait, cela lui a permis d'obtenir son emploi. Mais non, elle a insisté, c'était le chant (la pratique). J'ai entendu tellement d'histoires comme ça dans mes années au sein de la SGI !

Les gens veulent juste croire que leur vie a changé et que c'est seulement à cause de leur implication dans la SGI. Les membres anciens que je connaissais n'arrêtait pas de dire que leur pratique du bouddhisme SGI les avait tellement changé. Je connaissais certains d'entre eux depuis dix ou quinze ans. Peut-être que quelque chose m'échappe, mais je n'ai vu que peu ou pas de changements chez eux au cours des ans. Ils avaient toujours les mêmes personnalités, qu'ils soient colériques ou même paresseux, le même travail, santé, finance, relations ou problèmes familiaux !

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t198412
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Yvon

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 25 oct.17, 18:27

Message par Yvon »

Comme souvent l'arrêt de pratique , d'Algol x et des 3/4 d'arrêts de pratiquants est dû à un manque d'étude . Rentrant parfois en conflit avec des d'autres pratiquants se basant uniquement sur leur ressentit émotionnel et non sur l'enseignement de Nichiren ou les dailogues du Président Ikéda où encore sur le Sûtra du Lotus de Shakyamuni . Les pratiquants finissent par abandonner .
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algol-x

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 26 oct.17, 00:08

Message par algol-x »

Yvon a écrit :Doctissimo une sacrée référence :D
La référence indiquée par le traducteur est le forum Rickross qui n'est plus accessible, on retrouvera les témoignages cités et bien d'autres sur le site "Cult Education Institute"

https://forum.culteducation.com/read.php?5,87661

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 27 oct.17, 02:41

Message par algol-x »

La rencontre
Je suis entrée dans la Soka Gakkai en 2001. Ce fut une rencontre comme tant d’autres. Un jour, attristée par un échec très important pour mon avenir, un collègue affligé de ma détresse m’expliqua comment lui aussi avait traversé des difficultés, et qu’il connaissait une solution qui pouvait m’aider. D’une nature très méfiante, j’ai tout de suite expliqué que je ne croyais en aucune religion et serais difficile à convaincre. De fait, personne ne m’a mis de pression, on m’a rassurée en me disant que j’avais raison, que l’on n’était jamais trop prudent et qu’avec le temps et mes différentes expériences, la croyance en l’efficacité de la pratique viendrait d’elle-même. Ce fut le cas. Ils m’ont suffisamment mise en confiance pour que peu à peu, je me laisse persuader que toutes les bonnes choses qui se produisaient dans ma vie venaient de ma croyance, donc de ma foi.

Dans le groupe
Insidieusement, j’en suis arrivée à ne plus penser par moi-même, je ne vivais plus qu’à travers ce bouddhisme. Toutes mes relations devinrent faussées, j’interprétais selon la Loi quelquefois en bien mais le plus souvent en mal. Personne ne m’imposa un rythme de pratique, mais il était fortement conseillé de suivre celui des aînés –plus anciens dans la pratique- afin de montrer son investissement.Nous avions une réunion de discussion tous les quinze jours, chez un (ou une) aîné, où tous les pratiquants d’un même chapitre se retrouvaient. Une fois par mois nous avions en plus une réunion selon notre situation personnelle (jeune fille ou jeune homme pour les célibataires, homme ou femme pour les personnes mariées, divorcées, veuves…). Il faut y ajouter tout ce qui était activité organisée par les différents chapitres d’une même région, où il était plus que de bon ton de se montrer, toujours pour manifester notre motivation dans la pratique. En effet, les aînés ne manquaient pas de nous rappeler tous les bienfaits que nous allions engranger pour avoir fait l’effort de donner de notre temps « si précieux » pour faire acte de présence. Sans compter toutes les pratiques quotidiennes du matin et du soir, devant l’objet de culte , et la récitation du mantra « nam myoho renge kyo » le plus possible (on nous lançait le défi d’en réciter un million par an, ce dans quoi je me suis enfermée pendant 2 ans). Cette pratique était souvent accompagnée, le soir, par une aînée. Cet accompagnement pouvait se répéter plusieurs fois par semaine selon les difficultés rencontrées.

Je vais plus mal
De ce fait, je perdis pied, mes relations professionnelles se sont dégradées. Ne gérant les situations qu’en fonction de ma pratique et selon l’enseignement de mes aînés, les réponses ne se trouvaient donc pas adaptées aux situations vécues, je perdis le sommeil. « Mes amis bouddhistes » me poussèrent à prier davantage, avec plus de ferveur, pour transformer ce qui n’allait pas dans ma vie et entraînait « la perte de mon sommeil » ; on m’orienta à pratiquer pour trouver les meilleurs médecins dans les meilleures conditions. Je suis entrée en contact avec une psychiatre qui ne comprenait rien à mes difficultés. Les séances à son cabinet étaient une véritable torture psychique qui ne faisait qu’aggraver la situation, mais complètement culpabilisée, je pensais que tout était de ma faute, que je ne priais pas comme il fallait et ne croyais pas sincèrement, d’où le manque de résultats. Mon médecin traitant, qui ne me connaissait que depuis quelque mois, ne maîtrisait pas la situation. Il tenta à plusieurs reprises de prendre contact avec cette psychiatre pour lui passer la main dans le traitement de mes insomnies, mais la psychiatre refusa ne souhaitant pas qu’il y ait d’interférence médicamenteuse entre elle et moi. Mon médecin enchaîna différents médicaments qui s’ajoutèrent les uns aux autres, différents anxiolytiques, neuroleptiques, antidépresseurs, somnifères, etc. Bien entendu le tout sans résultat. Peu à peu je sombrais dans une dépression des plus graves avec tentatives de suicides quasi quotidiennes, alcoolisme, anorexie et boulimie en alternance.

Après quelques mobilisations des aînés venant me soutenir, ils répondirent de moins en moins à mes sollicitations, on m’incita à ne plus venir aux réunions de discussions, je me sentais peu à peu abandonnée de tous. Cela dura un an, j’étais en arrêt maladie. Les responsables continuèrent à me culpabiliser, me disant que ma foi n’était pas sincère, que je doutais des bienfaits de la Loi, d’où l’aggravation de ma situation. On m’expliqua que j’avais un si mauvais karma que je devais payer dans cette vie tout le mal que j’avais fait dans les autres. Ils me dirent que transformer mon karma maintenant était une grande chance, que traverser toutes ces épreuves me ferait bénéficier dans une prochaine vie de tous les bienfaits accumulés grâce à tous ces combats que je menais.

La sortie
Jusqu’au jour où, suite à une énième tentative de suicide où j’ai frôlé la mort, je décidai d’arrêter d’aller voir la psychiatre, de stopper tous les médicaments et je pris de la distance avec la Soka Gakkai. Je reprenais conscience de moi-même et analysais l’attitude des membres qui prônaient l’union dans l’adversité, la solidarité quand un membre du groupe était en difficulté, mais ne me manifestaient aucun soutien. Au bout d’un an d’arrêt maladie, je perdis mon travail pour inaptitude à mon poste. Je me suis retrouvée au chômage. Je constatais la fausseté de leur parole, je réalisais que la pratique assidue n’améliorait en rien ma situation, alors je décidai d’arrêter toute pratique car je réalisais que j’étais en train de détruire ma vie.

Comme par miracle, de nouveau une forte mobilisation ressurgit, mais ma décision était prise. Lorsque l’on quitte la Soka Gakkai il faut restituer son objet de culte, ce qui se fait ordinairement lors d’une cérémonie. Les conditions de cette cérémonie ne pouvant jamais être réunies, c’est une maladresse d’un des membres qui me donna l’opportunité de rendre mon objet de culte, ce que je fis promptement. Nous étions fin 2005.

La sanction fut immédiate, plus de nouvelle de personne, sauf 6 mois plus tard, une responsable de Paris me relança par téléphone un soir à 22h45 : ce dernier acte m’a convaincue définitivement que j’avais pris la bonne décision. Du jour au lendemain, nous nous retrouvâmes seuls avec mon mari, car évidemment nous avions perdu tous nos amis d’avant, puis tous les bouddhistes du groupe disparurent à leur tour alors que nous n’avions plus qu’eux. Tout était de nouveau à reconstruire, les amis, le travail et retrouver notre confiance. Ma vie privée fut terriblement éprouvée par ce parcours. Il me fallut cependant plus d’un an pour me retrouver psychologiquement, et presque 2 ans pour reprendre suffisamment confiance en moi et être apte à reprendre une activité professionnelle.

Magazine "Bulles" N°26
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Yvon

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 27 oct.17, 04:39

Message par Yvon »

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 27 oct.17, 10:06

Message par algol-x »

Quand j'ai rencontré la Soka Gakkai, il m'a semblé qu'un groupe de personnes essayaient d’établir l'harmonie et la paix dans le monde. "Sur le développement de l'enseignement correct pour développer la paix de la terre"! Mais rien de tel n’existe dans un monde de problèmes complexes alimentés par le terrorisme, la guerre et l'exploitation de l’homme par l’homme. Un groupe de bouddhistes répétant un mantra et travaillant pour un monde meilleur; c'est séduisant pour des jeunes qui essaient de trouver une certaine valeur à des vies fragmentées.

J’étais donc attiré par la philosophie de la Soka Gakkai. Du jour au lendemain, je me suis senti comme un grand missionnaire, qui fait partie d'une entreprise sans précédent sur cette terre, qui sauvera finalement l'humanité de ses divers dilemmes et de sa misère. Mon estime de soi est allé très haut. Je ne me souciais de rien, comme les choses banales que nous faisons pour survivre dans ce monde. J'étais un héros. Ikeda Sensei était le plus beau cadeau que l'humanité ait jamais eu. Je suis un bodhisattva éternel de la terre, dont le seul but est d'éradiquer la souffrance et la misère de la terre. Et qui fait cela en ce moment sur la terre? Seulement Soka Gakkai.

Donc tout ce qui contrecarrait l'idée positive que je me faisais de de Soka Gakkai était mauvais, ceux-là ne pouvaient plus être mes amis, ma famille, ma littérature, ma religion, mon dieu etc. Puis ma vie pris un tour de plus en plus négatif, meeting après meeting, visites de pratiquants chez eux, rencontre de membres après rencontre de membres. Travail après travail pour la Soka Gakkai. Comme je pensais faire le travail le plus noble du monde, je me sentais en droit de tout ignorer, ma famille, ma carrière, mes amis, mes loisirs, mes passe-temps, mes passions ... Ma seule passion était Gakkai et sa croissance. J'ai été félicité pour mon dévouement. Choyé par les dirigeants et suis devenu très populaire dans l'organisation. "N'attendez pas de bons moments, prenez les mauvais comme une occasion de grandir". À un moment donné, j'étais complètement vide, que devrais-je faire de ma vie s'il n'y avait pas de Soka Gakkai? Mes amis et ma famille étaient inquiets pour moi. Mais j'étais tellement impliqué dedans, que personne ne pouvait rien pour moi. Ils m'ont juste laissé partir ...

8/9 ans ont passé .. Je n'avais aucune croissance personnelle dans ma vie. J'échouais continuellement dans mon travail comme si ma priorité était le seul devenir de Gakkai. Ikeda gagnant plus de 300 doctorats sans aller à l'université m'a fait réfléchir, je peux faire de grandes choses même sans une bonne éducation. Si tu travailles pour Kosen rufu, le Gohonzon t'accordera tout. J'étais toujours sur la corde raide financièrement. J'avais l'habitude d'essayer d'économiser de l'argent pour mes activités. Si vous devenez un leader, vous devez acheter beaucoup de livres et assister à de nombreuses réunions, certaines dans des villes différentes, ce qui coute énormément d'argent pour une partie de la jeunesse. Certains sont toujours endettés. Comme je l’étais moi même devenu. Pendant ce temps Ikeda Sensei a cru de plus en plus, plus de 300 doctorats sont devenus 400+.

Mon expérience et mes responsabilités dans l'organisation ont grandi de plus en plus. Mais rien n'a changé dans ma vie. J'empruntais toujours de l'argent à mes amis et à ma famille pour remplir mes responsabilités de Gakkai. Après avoir perdu la moitié de mes amis et transformé l'autre moitié en ennemi, j'ai réalisé que l'homme que nous adorons comme un demi Dieu, comme le plus grand mentor de l'humanité, a violé des femmes, fait des choses désagréables pour acquérir du pouvoir et de la richesse, principalement en jouant sur la peur et les émotions des gens ordinaires.

Vous voulez atteindre un statut de Bouddha dans le monde contemporain ? Toda Sensei avait dit, Soka Gakkai est plus précieux que ma vie elle-même. J'ai toujours soutenu cela. À ce moment-là ne le savais pas, mais Gakkai utilise seulement ses membres pour obtenir de l'argent et pour promouvoir la marque Ikeda dans le monde afin qu'il reste toujours une figure légendaire dans l'histoire. Hélas .. Les nazis ont tué des millions sur la lumière du jour. Maintenant Soka Gakkai tue les âmes des gens à la lumière du jour au nom de Kosen rufu dans le monde entier. Des millions et des millions de personnes sont tombées dans ce piège et tombent toujours. Il a pris les vies de beaucoup de jeunes, et continue de les prendre ... Ne les tuant pas physiquement, mais psychologiquement. Leur lavant le cerveau, pour qu'ils puissent travailler pour Ikeda tout au long de leur vie ou dépensant pour lui leur argent durement gagné. Cela m’a pris ma jeunesse. Pour être honnête, après tant d'années passées à Gakkai, maintenant je suis dans un état de choc et de traumatisme sur la façon dont je vais diriger ma vie. J'ai des pensées suicidaires. Si vous êtes un jeune ou que vos parents pratiquent, faites attention! Vérifiez les faits avant de plonger dans cette organisation monstrueuse.

Le point central de toute la philosophie et des conseils de Soka Gakkai ou quoi que ce soit est toujours Ikeda Sensei. Alors que dans le bouddhisme, c'est la loi qui est suprême. "Soyez une île pour vous" étaient les derniers mots du Bouddha. Pas celles d’un soi-disant mentor. Toutes les expériences et témoignages dans Soka Gakkai sont basés sur le nombre d'individus qu’une personne pourrait introduire ou recruter dans l'organisation. Ou combien d'argent il / elle a donné, après quoi il / elle a eu une manne d'avantages. Ceci est un message silencieux envoyé à tout le monde; faire un don et recruter des gens. Plus les gens viennent, plus les livres d'Ikeda seront vendus, plus il y a de dons. * Les hauts dirigeants fonctionnent de manière robotique et secrète, car ce sont des figures importantes. Les membres ont très peu de connaissances sur le sort de Sensei. Quel salaire les hauts dirigeants obtiennent. Seul le staff le plus important entourant Ikeda est un personnel rémunéré. Payez avec empressement pour leur apporter plus d'argent. La foi a très peu à voir avec tout cela. * Ils utilisent toujours la musique ou la culture pour capter l'émotion des membres. Après une session musicale ou culturelle agréable et enjoué, tout ce qui vous est dit semble correct. Seul Ikeda peut écrire des livres qu’il vendra ensuite à travers Gakkai . Personne d'autre ne peut le faire. Parce que c'est son culte.

vous ne pouvez pas poser de questions sur le fonctionnement de l'organisation. Les membres sont juste des moutons. Tout ce qui vient d'en haut, doit être suivi. Il nomme les gens à la direction, qui peuvent avoir du temps et de l’argent pour eux. La foi est juste un mot.
Quitter Soka Gakkai est plus désastreux que la bombe nucléaire. C'est comme ça que le départ de l'organisation est vendu aux membres. Ne quittez jamais la Soka Gakkai ! Tout au long de votre vie, travaillez gratuitement et donnez-nous de l'argent régulièrement. Et dites à vos enfants de le faire à leur tour.

La jeunesse et la division future sont ce qu’il y a de plus précieux pour eux, car ils sont faciles à manipuler. Ils sont les revenus pour le futur. Il faut les formater quand ils sont malléables ! Les jeunes filles ou les ywds sont habitués à chanter et à danser en continu sur les chansons de Gakkai avant les événements importants pour élever l'esprit des membres. Bravo les filles pour votre dévotion à Ikeda Sensei…

Et il y a tellement de choses que je continuerai d'ajouter si je m’en souviens. J'ai écrit cela seulement pour informer les jeunes, et les inciter a se méfier afin de ne pas tomber dans ce piège. Beaucoup de gens du commun se sont sacrifiés pour satisfaire des egos monstrueux dans l'histoire. Ikeda en est un, vivant ou déjà mort, personne ne le sait.

https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] ka_gakkai/
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Ecrit le 27 oct.17, 18:13

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 28 oct.17, 06:02

Message par algol-x »

Ce dont les gens doivent être conscients, c'est que les groupes de personnes qui exploitent les vulnérabilités des autres pour gagner de plus en plus de membres pour leur organisation ne sont pas des amis. Leur association avec vous dépend entièrement du fait que vous ayez le même système de croyance qu'eux, et si vous arrivez à le dépasser (cela arrive), vous serez complètement occulté.

J'ai vu cela encore et encore et encore, dans toutes les religions intolérantes. Sache juste que, pour toutes ces années que tu as consacrées à l'une de ces croyances intolérantes, comme la SGI, si tu pars, tu pars sans rien. Vous auriez pu vous faire des amis ailleurs pendant ces années, des amitiés basées sur beaucoup de choses que vous avez en commun, mais qui ne dépendent pas entièrement de ces croyances; des amitiés où les divergences d'opinion favorisent une conversation animée et des liens plus profonds, alors que vous continuez à vous aimer malgré des points de vue différents. Ces relations durent. Les gens autour de vous ont ce genre d'amitié, souvent avec un groupe étendu et varié d'amis.

Les cultes intolérants ont des mécanismes pour isoler leurs membres. La langue particulière, le calendrier des activités, les exhortations que le groupe dont ils sont membres est absolument le meilleur, le plus important, le groupe IDEAL dans le monde entier, sur lequel repose quasiment le destin du monde. Leur enseignement est la seule vérité qui peut sauver les gens, toutes les religions intolérantes sont en accord sur ce seul point "Elles sont les seules à être justes et correcte."Les relations dans les religion intolérantes ne durent pas quand vous les quittez.

Dans les sectes telles que la SGI, les opinions conflictuelles ne sont pas permises (les fidèles apprennent assez vite que l'accord est loué et encouragé, tandis que le désaccord est accueilli avec des froncements de sourcils et des désagréments voir pire). Une façade d'amitié heureuse est promue, et ceux qui échouent à adopter cette façade se trouvent vite marginalisés et délaissés. À moins que vous ne fassiez ce que les dirigeants de la secte veulent, si vous n'avez aucune utilité pour eux vous serez d'abord encouragé, ensuite réprimandé, puis censuré, et finalement rejeté. J'aurais dû m'en rendre compte quand, après 5 ans, je suis parti. Le seul membre de SGI qui voulait rester en contact avec moi essayait juste de me vendre des trucs.

https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] ely_to_be/
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Yvon

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 28 oct.17, 21:18

Message par Yvon »

Tout le contraire de ce que j'ai connu en 33 ans de pratique . Deplus il est interdit de faire du "buisseness " entre pratiquant .
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algol-x

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 29 oct.17, 00:46

Message par algol-x »

Les membres de Gakkai incitent au conflit par leur pratique de hobobarai, une mesure qui incluait l'élimination des objets et des instruments liés à des croyances autres que celle de la Soka Gakkai dans la maison des nouveaux convertis. À l'époque de Toda, les nouveaux convertis avaient l'obligation de brûler les talismans shintoïstes, les autels bouddhistes et leurs images, les bibles chrétiennes et même le mandala émis par les sectes rivales de Nichiren.

Un résultat du "hobobarai" dans les premières décennies de l'expansion de Soka Gakkai fut la destruction par des convertis à la Soka Gakkai de milliers de mandalas, de talismans et d'autres objets anciens qui constituaient le riche héritage de la pratique bouddhiste. Cette destruction massive a infligé d'énormes dommages à l'héritage culturel du Japon en effaçant essentiellement des siècles d'histoire bouddhiste au niveau local (conversations avec Nakao Takashi, éminent érudit du bouddhisme Nichiren, été 2008).

Soka Gakkai a diminué les exigences de hobobarai ces dernières années. Le groupe n'a plus besoin que les nouveaux convertis brûlent des objets de religions rivales, alors que les membres des années Toda et Ikeda avaient l'interdiction de participer à des festivals sponsorisés par des sanctuaires shintoïstes (matsuri) ou de visiter des sites religieux célèbres, Soka Gakka interprète cela maintenant comme des activités « culturelles » plutôt que religieuses et permet à ses membres d'y participer tant qu'ils s'abstiennent de prier des divinités non orthodoxes ou des images bouddhistes.

Nous avons déjà discuté ici de l'insistance de la Soka Gakkai sur le "hobobarai" ou la destruction d'objets d'autres religions. Je me souviens d'un chef d'unité de division masculine (à l'époque où il y avait un niveau inférieur au chef de groupe, qui était chef d'unité) racontant comment sa mère lui avait donné un collier avec une sorte de symbolisme chrétien avant qu'il rejoigne ce pseudo-bouddhisme, et comment il s'était senti obligé de s'en débarrasser. Mais il ne pouvait pas supporter de le jeter, alors quand il était de retour à la maison, il le cacha dans le fond du tiroir de sa mère. N'est-ce pas triste que des gens gentils, consciencieux, sensibles, réfléchis soient poussés à de tels comportements par un culte comme Soka Gakkai / SGI?

Remarquez aussi que l'on trouve ceci dans les 26 Admonitions de Nikko, considéré comme un fondateur à côté de Nichiren : Les croyants laïcs devraient être strictement interdits de visiter les temples et sanctuaires [hérétiques]. De plus, les prêtres ne devraient pas visiter les temples ou les sanctuaires calomnieux, qui sont habités par des démons, ne serait-ce que pour jeter un coup d'œil alentour. Le faire serait une pitoyable violation [du bouddhisme de Daishonin.] Ce n'est pas mon point de vue personnel; elle dérive entièrement des sutras [de Shakyamuni] et des écrits de Nichiren Daishonin"

Il n'y a aucune ambiguïté ! Pas le moindre!! Je n'ai jamais pratiqué nulle part où il y avait un temple bouddhiste, jusqu'à ce que je déménage à So. CA, il y a un temple Nembutsu à proximité, qui a un festival d'obon (été) très populaire ou beaucoup de gens vont, avec un groupe de tambour taiko (tambour japonais ndlr) et les seuls cours de langue japonaise en ville (beaucoup d'expatriés japonais, y compris les membres SGI, y inscrivaient leurs enfants). Eh bien, depuis que j'ai étudié, je savais qu'aller dans les temples hérétiques était strictement interdit (voir ci-dessus), alors j'ai demandé à mon Jt. Terr. chapitre leader (Women division) des informations à ce sujet - et elle a dit qu'il était bon d'y aller! "Amusez-vous bien!" Après j'ai eu une expatriée japonaise une Women leader qui voulait que je m'en sépare.

Elle est morte deux semaines après m'avoir dit que je devais me débarrasser de mes Nichiren Shu gohonzons (que je considère comme des œuvres d'art) et ne pouvait pas expliquer pourquoi cette action extrême était nécessaire. disant juste que je devais pratiquer jusqu' à être d'accord avec elle.
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 29 oct.17, 01:26

Message par Yvon »

C'est sûr on mélange pas les torchons et les serviettes . Ceci dit c'est propres au Japon .

j'ai connu une pratiquante qui était au départ trés catholique, elle à donc décidé de pratiquer devant le christ et le gohonzon mis l'un à coté de l'autre. Elle faisait donc 2 pratiques à chaque fois l'une catho , l'autre bouddhiste .
Puis finallement petit à petit elle s'est éloigné du christ et à gardé le gohonzon , qui pour elle était bien mieux efficace au niveau de l'énergie vitale et de la résolution de ses difficultés .
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