Sauvons Buddy [h]Ace Israël
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Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 30 nov.17, 12:11Sauvons Buddy [h]Ace Israël
(Partie 1)
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue
Phèdre.
Prologue
« Sitting Bull prêche la guerre sainte à des fanatiques » La charge héroïque de John Ford qui date de 1949, soit une poignée d’heures après la création de l’État d’Israël.
L’Amérique, la nouvelle terre promise, est considérée dans l’inconscient collectif des colons comme une terre sans peuple pour un peuple sans terre. Les autochtones sont déshumanisés et représentent un obstacle à la civilisation ; il faut donc les civiliser ou à défaut, de les combattre pour mettre un terme à leur barbarie et garantir la sécurité.
À la fin des années 60, on assiste au déclin du film de cow-boys. Trois hypothèses majeures expliquent ce phénomène :
l’émergence du western spaghetti qui profitera de la faillite, à la fin des années 50, de maintes maisons de production américaine ;
la guerre du Viêt-Nam ;
et… la guerre des six jours qui ancre l’État sioniste dans le concert des Nations ; après avoir écrasé ses ennemis voisins, il est, désormais, un interlocuteur sérieux. Le temps des balbutiements des conquêtes est terminé.
Or, il semblerait que le phénomène soit un peu plus complexe. Pour mieux l’appréhender, nous devons nous attarder sur les grands pôles qui dessinent la propagande hollywoodienne, et qui se présentent comme suit :
La féminisation de la société dont l’homosexualité est l’une des manifestations perverses ;
Le métissage racial qui est alimenté par la culpabilisation de l’homme blanc, elle-même exacerbée par le souvenir douloureux de la ségrégation ;
Le fétichisme avec son lot de sorcellerie, d’occultisme, d’icônes, de mythologies, de légendes, etc. (j’occulte volontairement la(e) rivalité/mariage entre l’homme et la machine, l’arbre qui cache la forêt) ;
L’image du juif belliqueux qui se substitue au juif victimaire ;
L’intronisation d’une religion universelle (le noachisme) avec Jérusalem au centre des impulsions.
Reprenons-les un par un, en gardant à l’esprit que les acteurs dont nous parlons n’agissent pas forcément en tout âme et conscience, mais ils sont emportés par l’air du temps. Notre discours s’intéresse donc à l’inconscient collectif, et il amalgame volontiers entre les causes et les effets.
La féminisation de la société
« La femme est un trou où se déversent toutes les futilités du monde. » Jack Nicholson dans Les sorcières d’Eastwick.
La féminisation des temps modernes, avec probablement Tarzan, l’homme singe (1932) – et pourquoi pas King-Kong (1933) ? – planté a l’une de ses étapes charnières, a mis du temps à se mettre en place. L’assassinat de JFK qui déboucha sur Woodstock, et, un an plus tôt, sur mai 68, accéléra sensiblement le processus. Au début des années 70, des relents machistes résistent encore à la vague déferlante de la libéralisation des mœurs. Dans le casse d’Henri Verneuil (1971), à l’intérieur des murs d’un studio hi-tech, le gaulois Jean-Paul distribue des claques au rythme de l’éclairage en effervescence. Doc McCoy (Guet-Apens 1972) s’exercera avec plus de finesse sur la joue de la pauvre Ali McGraw.
Kramer vs Kramer (1979) se chargera de remettre les pendules à l’heure, mais c’est véritablement le cinéaste anglais Ridley Scott, que nous ne perdront pas de vu au vu de ses innombrables services rendus à la communauté, qui exorcisera définitivement les vieux démons machistes. Sorti la même année, Alien donne la réplique a Ellen L. Repley qui incarne désormais le prototype de la femme fonctionnelle. Le choix de Sigourney Weaver pour ce rôle est loin d’être anodin. Dans la scène finale où elle est confrontée au monstre, elle brave, en petite tenue, les dangers qui envahissent son espace étroit, non pour exciter le regard des mâles en rut, mais pour affronter l’univers impitoyable de l’entreprise. Loin des sex-appeals des années 50, Repley nous lance un message : la femme est plus qu’un objet de convoitise, elle impose, désormais, sa patte de velours dans les orientations du nouveau monde en gestation.
Curieusement (ou non ?), la palme de l’étape suivante revient à un soixante-huitard du nom de Luc Besson qui nous pondra son chef d’œuvre avec Nikita (1990). Au cœur de la crise iraquienne, Anne Parillaud raccourcit ses hanches et rétrécit sa poitrine (sic) pour enfiler le costume de la femme qui rivalise avec son pendant masculin sur l’une de ses particularités les plus virilement odieuses : l’assassinat professionnel. Nous sommes loin de la mariée était en noir (1968) où Julie Kohler tire vengeance des assassins de son mari avec les faibles atouts qu’elle avait en main à l’époque, sa féminité.
D’ailleurs, dans Nikita, Jeanne Moreau aura son petit rôle auprès de l’héroïne à qui elle réapprendra à redevenir une femme pour mener à bien sa vile mission.
Après l’épisode de Larah Croft, Tomb Raider (2001), le pendant féminin d’Indiana Jones avec 20 ans d’écart, nous entrons dans une nouvelle ère en pleine chute de la nouvelle Babylone, la guerre d’Iraq II, le retour, la résurrection. Kill Bill (2003) dépeint l’hystérie d’un féminisme déjantée aux lisières de la schizophrénie. L’héroïne décomplexée porte, sans gêne, la tenue du symbole de la virilité en perte de vitesse à l’orée des années 70 marquant le triomphe de M.A.S.H., l’alter égo des atrocités du Viet-Nam. Mieux, elle arbore le sabre, le côté obscure de l’effigie masculine, pour exterminer tous les costumes noirs d’une armée en déliquescence. Quel blasphème ! Le boulevard de la mort (2007) finira le travail.
Aujourd’hui, dans Atomic Blonde, la féministe hystérique affiche ostensiblement sa bisexualité, cet hédonisme contre-nature : le héros taillé comme une statue grecque a le droit d’exhiber son attirance pour les membres du même sexe, alors à fortiori, une héroïne qui se prend pour un homme, égalité oblige. Autre étape, autre genre ! Son metteur en scène, un texan, fait allusion, comme souvent sur le grand écran, à l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, grâce au symbole du parapluie noir. L’image de cet Irlandais catholique, qui faisait de l’ombre à l’État profond, est souvent utilisée pour faire la promotion des idées de ses meurtriers. L’actrice principale, Charlize Theron avait déjà offert sa prestation à Monster (2003) qui relate l’histoire vraie d’une déséquilibrée lesbienne arrachant la vie et l’argent aux hommes pervers avec lesquels elle se prostituait.
Le métissage racial
Lincoln ne cache pas ses sentiments : « Je dirai donc que je ne suis pas et que n'ai jamais été en faveur de l'égalité politique et sociale de la race noire et de la race blanche, que je ne veux pas et que je n'ai jamais voulu que les noirs deviennent jurés ou électeurs ou qu'ils soient autorisés à détenir des charges politiques ou qu'il leur soit permis de se marier avec des blanches. [...] Dans la mesure où les deux races ne peuvent vivre ainsi, il doit y avoir, tant qu'elles resteront ensemble, une position inférieure et une position supérieure. Je désire, tout autant qu'un autre, que la race blanche occupe la position supérieure. »[3]
En concomitance avec l’émancipation des mœurs, Hollywood reprend à son compte la lutte pour les droits civiques pour mieux la tordre. Spielberg, qui fait partie des meubles où sont cachés les secrets de famille, va s’initier dans la danse avec La couleur pourpre (1985). Sans remettre en doute ses bonnes intentions, car on peut être à la fois victime et acteur des phénomènes incontrôlables de son temps (ce qui expliquerait en partie ses positions mitigées, tout n’est pas manichéen), il récidive avec Amistad (1997), avant de toucher le sommet avec Lincoln (2012), comme pour offrir son second mandat à Obama.
Il y a du Clay Shaw dans le Tommy Lee Jones de Lincoln signé Spielberg, un propagandiste (un pléonasme ?) de talent. Notamment, ce message subliminal dans le monologue de la première femme du pays, Molly, qui laisse entendre que Shaw a fait tuer le populaire Kennedy par jalousie. Ce même Tommy Lee Jones se retrouve l’adversaire de Lincoln (pas vraiment, en fait, sa position est simplement plus radicale) alors qu'il était celui de JFK dans le métrage de Stone ; en outre, il est anti-esclavagiste au nom de la liberté et des lois de la nature, alors que probablement pour les mêmes raisons, il était homo dans l’autre production.
Les deux portent une canne et une perruque (c’est plutôt la moumoute de David Ferrie, un autre homosexuel notoire – et pédophile en plus – qui éclabousse l’écran) et les deux sont antireligieux et sociopathes ! Il y a donc corrélation entre la défense de la cause noire au nom des droits de l'homme et l'émancipation des femmes et des homosexuels, bravo Steven ou l’art de la propagande dans toute sa splendeur !
Il y a probablement des allusions au Viet-Nam qui est, d'ailleurs, le thème central de son prochain opus, mais je ne suis pas spécialiste.[4] Une chose est sûre, c’est que ce nouvel enlisement en Iraq et en Afghanistan réveille les vieux démons. Notons que Lincoln ressemble curieusement à son Bon gros géant (2016).
Lee gagne sa joute verbale devant l'auditoire du tribunal acquis à sa cause sur un fond de musique signé John Williams accompagnant sa larmoyante victoire sur les mêmes notes qui consacraient Costner dans la pellicule pour laquelle il a également composé la bande originale (soundtrack) ! Spielberg fait dire à Thaddeus Stevens joué par Lee Jones en réfutation à un démocrate esclavagiste qui justifiait sa position au nom de la Bible, avec pour rhétorique : « le congrès ne doit jamais déclarer égaux ce que Dieu a créé inégaux ! »
Thaddeus Stevens répond que l'égalité est conforme à la loi de la nature (c'est une accusation inversée pour jeter le discréditer sur la religion, qui, pour le coup, serait contre-nature) ; c'est donc un argument humaniste et anticatholique, et c'est le même qui justifiera la féminisation hilarante d’Hillary Clinton qui se prend pour Jules César après la reconquête de Carthage, et l'homosexualité ambiante qui en découle.
Thaddeus Stevens était vu à son époque comme un radical tout comme le sera Clay Shaw, mais avec le temps, il devint la norme... Le sadomasochiste du second est-il avant-coureur ? En tout cas, son homosexualité ne choque plus personne ou presque !
Spielberg fait une pierre deux coups, il justifie l'homosexualité (l’émancipation des mœurs plus exactement) et le métissage des sociétés qu’il amalgame à la lutte pour les droits civiques, bravo l’artiste ! Y a-t-il des allusions homosexuelles et franc-maçonnes dans son film ? J’ai mon idée, mais je laisse la réponse aux spécialistes…
Notons enfin que Lincoln et Kennedy payèrent de leur vie leur combat antiségrégationniste, bien que le second ait ouvert un autre front contre la guerre… au Viêt-Nam.
Il fallait attendre l’épilogue pour, fait étonnant, voir Spielberg se trahir. Apparemment, c’est plus fort que lui. C’est tellement flagrant qu’il jette la confusion sur ses intentions. Il ne prend aucune pincette pour faire passer le message que la guerre Nord-Sud est un sacrifice nécessaire à l’intégration des peuples à la mondialisation. Ce nouvel ordre mondial aura droit, en cadeau à tous ses efforts, de prendre Jérusalem pour Capitale. Pour enlever toute suspicion, Abraham précise à sa femme qu’il fait allusion à la vieille Jérusalem, la vraie terre promise où coule le lait et le miel ; celle-là même ayant porté au pinacle les fils du Patriarche, David et son fils Salomon qui offriront un roi issu de leur descendance à leurs héritiers idéologiques (sic) non contaminés par le métissage. Ce Messie tant attendu fut si convoité en cette année 2012 que les prières des fidèles en prostration montèrent au-delà du mur de... séparation.[5]
Mais là n’est pas la chute ! Lincoln laisse la place à Tommy Lee Jones sur qui va tomber le dernier rideau, et à qui reviendra donc le mot de la fin. Fort de sa victoire contre les ségrégationnistes, il rentre chez lui pour annoncer la bonne nouvelle à sa gouvernante noire avec qui il entretient une relation extraconjugale. Quelle ouverture d’esprit pour l’époque ! Une fois la perruque enlevée, la dernière image montre ce couple insolite à l’automne de leur vie, allongés côte à côte dans leur couche illégitime offrant au téléspectateur hébété une lueur d’espoir, mais quel espoir ? Celui de voir un jour se concrétiser ce mondialisme triomphant à la faveur des ingrédients distillés sur le grand écran : la fin des religions résiduelles et la dissolution des mœurs et des races !
Fidèle à lui-même, Walt-Disney exhibe une vision édulcorée de la relation noire-blanc de cette époque. Les gens de couleur se tiennent fiers devant le premier homme du pays qu’ils regardent droit dans les yeux, ce que beaucoup de sujets blancs n’oseraient faire. Là non plus, je ne suis pas un spécialiste, mais il semble que d’autres productions hollywoodiennes, à l’image de Twelve years a salve (2013), le majordome (2013), et The burth of a Nation (2016), sont beaucoup plus proches de la réalité.
Le nouvel épisode de Star wars VII (2015), qui fut superficiellement critiqué par une revue du Vatican, reprend les mêmes ingrédients de la décadence porteuse du chaos sur les cendres duquel surgira la nouvelle religion superficielle, qui recevra ses injonctions de la Jérusalem ressuscitée ; un doux rêve que caresse l’insatiable Jacques Attali à la rhétorique ineffable. Jeffrey Jacob Abrams, son réalisateur, produit par George Lucas, un autre pion de l’Empire Judéo-protestant, ne change pas une recette qui gagne : jeune héroïne (superficialisation et féminisation des mœurs) qui enfile le rôle d’une Jedi, rencontre un jeune noir (métissage des sociétés) avec qui elle entretient une relation ambiguë. Le prochain épisode mettra surement en lumière la nature de leur couple qui représente un espoir pour l’avenir de l’Humanité. Donc, à suivre…
Sous ses airs subversifs, Tarentino est en cheville avec le système. Comment le lui reprocher, alors qu’il lui doit sa notoriété et son gagne-pain ? Mais, à quel prix ? Il est dans tous les mauvais coups ou presque, sauf qu’il a le génie d’entretenir une image de bad-boy. Il donne l’impression de battre en brèche l’élite bien pensante devant qui, pourtant, il courbe l’échine. On l’avait vu fleureter avec le féminisme hystérique (qui marque son implantation profonde à un rythme frénétique), et on le retrouve avec Djungo Unchained (2012), en pleine campagne électorale, à faire, de façon subliminale, l’apologie du métissage (voire des conflits interethniques) sous prétexte de dénoncer les inégalités raciales. On voudrait bien le croire, mais nous verrons ci-dessous qu’il ne fait que remplir un cahier des charges bien huilé.
À la fin du film, Ripley lance à la bête : « Je t'ai eu... fils de p… » C’est probablement une allusion à l’ancien monde qui touche à sa fin avec l’assassinat de Kennedy. Après la mort du capitaine Dallas, la ville ayant « célébré » le dernier jour du premier et dernier président catholique des États-Unis d’Amérique, elle prend les commandes du vaisseau. Après sa destruction donc, place au nouveau monde dont voici un avant-goût :
Ridley Scott avait envisagé que l'équipage développe des relations gay ou lesbiennes à la suite d'une promiscuité en huis clos s'étendant sur une longue période de temps passé dans l'espace. Il a déclaré que s'il avait à refaire le film aujourd'hui, c'est une direction qu'il développerait.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alien_(fi ... bonus_30-0
D’aucun voit en Ripley, l’ambassadrice de la théorie du genre.
http://next.liberation.fr/cinema/2003/1 ... ste_451521
Comme pour fêter le 56ième anniversaire de l’évènement de ce fameux 22 novembre 1963, l'épilogue fait allusion à Jackie Kennedy qui tue ses ennemis du KGB avant de prendre l'avion avec son responsable de la CIA, ou comment convaincre le crédule par des accusations inversées !
Selon André Kaspi, spécialiste de l'histoire américaine : « Lincoln avait dans son cabinet des gens hostiles à la proclamation de l'émancipation en 1862. Il est passé outre car il pensait que c'était indispensable, essentiellement pour des raisons diplomatiques. La Grande-Bretagne [où l'esclavage a été aboli en 1838] soutenait les abolitionnistes et la France [esclavage aboli en 1848, sauf en Algérie] était plutôt du côté des esclavagistes. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_Lincoln
[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Pentagon_Papers_(film)
[5] Allusion au navet abyssal de série Z World war Z (2013) mettant en scène Brad Pitt qui fut marié à l’autre instrument gauchiste, Angélina Jolie.
(Partie 1)
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue
Phèdre.
Prologue
« Sitting Bull prêche la guerre sainte à des fanatiques » La charge héroïque de John Ford qui date de 1949, soit une poignée d’heures après la création de l’État d’Israël.
L’Amérique, la nouvelle terre promise, est considérée dans l’inconscient collectif des colons comme une terre sans peuple pour un peuple sans terre. Les autochtones sont déshumanisés et représentent un obstacle à la civilisation ; il faut donc les civiliser ou à défaut, de les combattre pour mettre un terme à leur barbarie et garantir la sécurité.
À la fin des années 60, on assiste au déclin du film de cow-boys. Trois hypothèses majeures expliquent ce phénomène :
l’émergence du western spaghetti qui profitera de la faillite, à la fin des années 50, de maintes maisons de production américaine ;
la guerre du Viêt-Nam ;
et… la guerre des six jours qui ancre l’État sioniste dans le concert des Nations ; après avoir écrasé ses ennemis voisins, il est, désormais, un interlocuteur sérieux. Le temps des balbutiements des conquêtes est terminé.
Or, il semblerait que le phénomène soit un peu plus complexe. Pour mieux l’appréhender, nous devons nous attarder sur les grands pôles qui dessinent la propagande hollywoodienne, et qui se présentent comme suit :
La féminisation de la société dont l’homosexualité est l’une des manifestations perverses ;
Le métissage racial qui est alimenté par la culpabilisation de l’homme blanc, elle-même exacerbée par le souvenir douloureux de la ségrégation ;
Le fétichisme avec son lot de sorcellerie, d’occultisme, d’icônes, de mythologies, de légendes, etc. (j’occulte volontairement la(e) rivalité/mariage entre l’homme et la machine, l’arbre qui cache la forêt) ;
L’image du juif belliqueux qui se substitue au juif victimaire ;
L’intronisation d’une religion universelle (le noachisme) avec Jérusalem au centre des impulsions.
Reprenons-les un par un, en gardant à l’esprit que les acteurs dont nous parlons n’agissent pas forcément en tout âme et conscience, mais ils sont emportés par l’air du temps. Notre discours s’intéresse donc à l’inconscient collectif, et il amalgame volontiers entre les causes et les effets.
La féminisation de la société
« La femme est un trou où se déversent toutes les futilités du monde. » Jack Nicholson dans Les sorcières d’Eastwick.
La féminisation des temps modernes, avec probablement Tarzan, l’homme singe (1932) – et pourquoi pas King-Kong (1933) ? – planté a l’une de ses étapes charnières, a mis du temps à se mettre en place. L’assassinat de JFK qui déboucha sur Woodstock, et, un an plus tôt, sur mai 68, accéléra sensiblement le processus. Au début des années 70, des relents machistes résistent encore à la vague déferlante de la libéralisation des mœurs. Dans le casse d’Henri Verneuil (1971), à l’intérieur des murs d’un studio hi-tech, le gaulois Jean-Paul distribue des claques au rythme de l’éclairage en effervescence. Doc McCoy (Guet-Apens 1972) s’exercera avec plus de finesse sur la joue de la pauvre Ali McGraw.
Kramer vs Kramer (1979) se chargera de remettre les pendules à l’heure, mais c’est véritablement le cinéaste anglais Ridley Scott, que nous ne perdront pas de vu au vu de ses innombrables services rendus à la communauté, qui exorcisera définitivement les vieux démons machistes. Sorti la même année, Alien donne la réplique a Ellen L. Repley qui incarne désormais le prototype de la femme fonctionnelle. Le choix de Sigourney Weaver pour ce rôle est loin d’être anodin. Dans la scène finale où elle est confrontée au monstre, elle brave, en petite tenue, les dangers qui envahissent son espace étroit, non pour exciter le regard des mâles en rut, mais pour affronter l’univers impitoyable de l’entreprise. Loin des sex-appeals des années 50, Repley nous lance un message : la femme est plus qu’un objet de convoitise, elle impose, désormais, sa patte de velours dans les orientations du nouveau monde en gestation.
Curieusement (ou non ?), la palme de l’étape suivante revient à un soixante-huitard du nom de Luc Besson qui nous pondra son chef d’œuvre avec Nikita (1990). Au cœur de la crise iraquienne, Anne Parillaud raccourcit ses hanches et rétrécit sa poitrine (sic) pour enfiler le costume de la femme qui rivalise avec son pendant masculin sur l’une de ses particularités les plus virilement odieuses : l’assassinat professionnel. Nous sommes loin de la mariée était en noir (1968) où Julie Kohler tire vengeance des assassins de son mari avec les faibles atouts qu’elle avait en main à l’époque, sa féminité.
D’ailleurs, dans Nikita, Jeanne Moreau aura son petit rôle auprès de l’héroïne à qui elle réapprendra à redevenir une femme pour mener à bien sa vile mission.
Après l’épisode de Larah Croft, Tomb Raider (2001), le pendant féminin d’Indiana Jones avec 20 ans d’écart, nous entrons dans une nouvelle ère en pleine chute de la nouvelle Babylone, la guerre d’Iraq II, le retour, la résurrection. Kill Bill (2003) dépeint l’hystérie d’un féminisme déjantée aux lisières de la schizophrénie. L’héroïne décomplexée porte, sans gêne, la tenue du symbole de la virilité en perte de vitesse à l’orée des années 70 marquant le triomphe de M.A.S.H., l’alter égo des atrocités du Viet-Nam. Mieux, elle arbore le sabre, le côté obscure de l’effigie masculine, pour exterminer tous les costumes noirs d’une armée en déliquescence. Quel blasphème ! Le boulevard de la mort (2007) finira le travail.
Aujourd’hui, dans Atomic Blonde, la féministe hystérique affiche ostensiblement sa bisexualité, cet hédonisme contre-nature : le héros taillé comme une statue grecque a le droit d’exhiber son attirance pour les membres du même sexe, alors à fortiori, une héroïne qui se prend pour un homme, égalité oblige. Autre étape, autre genre ! Son metteur en scène, un texan, fait allusion, comme souvent sur le grand écran, à l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, grâce au symbole du parapluie noir. L’image de cet Irlandais catholique, qui faisait de l’ombre à l’État profond, est souvent utilisée pour faire la promotion des idées de ses meurtriers. L’actrice principale, Charlize Theron avait déjà offert sa prestation à Monster (2003) qui relate l’histoire vraie d’une déséquilibrée lesbienne arrachant la vie et l’argent aux hommes pervers avec lesquels elle se prostituait.
Le métissage racial
Lincoln ne cache pas ses sentiments : « Je dirai donc que je ne suis pas et que n'ai jamais été en faveur de l'égalité politique et sociale de la race noire et de la race blanche, que je ne veux pas et que je n'ai jamais voulu que les noirs deviennent jurés ou électeurs ou qu'ils soient autorisés à détenir des charges politiques ou qu'il leur soit permis de se marier avec des blanches. [...] Dans la mesure où les deux races ne peuvent vivre ainsi, il doit y avoir, tant qu'elles resteront ensemble, une position inférieure et une position supérieure. Je désire, tout autant qu'un autre, que la race blanche occupe la position supérieure. »[3]
En concomitance avec l’émancipation des mœurs, Hollywood reprend à son compte la lutte pour les droits civiques pour mieux la tordre. Spielberg, qui fait partie des meubles où sont cachés les secrets de famille, va s’initier dans la danse avec La couleur pourpre (1985). Sans remettre en doute ses bonnes intentions, car on peut être à la fois victime et acteur des phénomènes incontrôlables de son temps (ce qui expliquerait en partie ses positions mitigées, tout n’est pas manichéen), il récidive avec Amistad (1997), avant de toucher le sommet avec Lincoln (2012), comme pour offrir son second mandat à Obama.
Il y a du Clay Shaw dans le Tommy Lee Jones de Lincoln signé Spielberg, un propagandiste (un pléonasme ?) de talent. Notamment, ce message subliminal dans le monologue de la première femme du pays, Molly, qui laisse entendre que Shaw a fait tuer le populaire Kennedy par jalousie. Ce même Tommy Lee Jones se retrouve l’adversaire de Lincoln (pas vraiment, en fait, sa position est simplement plus radicale) alors qu'il était celui de JFK dans le métrage de Stone ; en outre, il est anti-esclavagiste au nom de la liberté et des lois de la nature, alors que probablement pour les mêmes raisons, il était homo dans l’autre production.
Les deux portent une canne et une perruque (c’est plutôt la moumoute de David Ferrie, un autre homosexuel notoire – et pédophile en plus – qui éclabousse l’écran) et les deux sont antireligieux et sociopathes ! Il y a donc corrélation entre la défense de la cause noire au nom des droits de l'homme et l'émancipation des femmes et des homosexuels, bravo Steven ou l’art de la propagande dans toute sa splendeur !
Il y a probablement des allusions au Viet-Nam qui est, d'ailleurs, le thème central de son prochain opus, mais je ne suis pas spécialiste.[4] Une chose est sûre, c’est que ce nouvel enlisement en Iraq et en Afghanistan réveille les vieux démons. Notons que Lincoln ressemble curieusement à son Bon gros géant (2016).
Lee gagne sa joute verbale devant l'auditoire du tribunal acquis à sa cause sur un fond de musique signé John Williams accompagnant sa larmoyante victoire sur les mêmes notes qui consacraient Costner dans la pellicule pour laquelle il a également composé la bande originale (soundtrack) ! Spielberg fait dire à Thaddeus Stevens joué par Lee Jones en réfutation à un démocrate esclavagiste qui justifiait sa position au nom de la Bible, avec pour rhétorique : « le congrès ne doit jamais déclarer égaux ce que Dieu a créé inégaux ! »
Thaddeus Stevens répond que l'égalité est conforme à la loi de la nature (c'est une accusation inversée pour jeter le discréditer sur la religion, qui, pour le coup, serait contre-nature) ; c'est donc un argument humaniste et anticatholique, et c'est le même qui justifiera la féminisation hilarante d’Hillary Clinton qui se prend pour Jules César après la reconquête de Carthage, et l'homosexualité ambiante qui en découle.
Thaddeus Stevens était vu à son époque comme un radical tout comme le sera Clay Shaw, mais avec le temps, il devint la norme... Le sadomasochiste du second est-il avant-coureur ? En tout cas, son homosexualité ne choque plus personne ou presque !
Spielberg fait une pierre deux coups, il justifie l'homosexualité (l’émancipation des mœurs plus exactement) et le métissage des sociétés qu’il amalgame à la lutte pour les droits civiques, bravo l’artiste ! Y a-t-il des allusions homosexuelles et franc-maçonnes dans son film ? J’ai mon idée, mais je laisse la réponse aux spécialistes…
Notons enfin que Lincoln et Kennedy payèrent de leur vie leur combat antiségrégationniste, bien que le second ait ouvert un autre front contre la guerre… au Viêt-Nam.
Il fallait attendre l’épilogue pour, fait étonnant, voir Spielberg se trahir. Apparemment, c’est plus fort que lui. C’est tellement flagrant qu’il jette la confusion sur ses intentions. Il ne prend aucune pincette pour faire passer le message que la guerre Nord-Sud est un sacrifice nécessaire à l’intégration des peuples à la mondialisation. Ce nouvel ordre mondial aura droit, en cadeau à tous ses efforts, de prendre Jérusalem pour Capitale. Pour enlever toute suspicion, Abraham précise à sa femme qu’il fait allusion à la vieille Jérusalem, la vraie terre promise où coule le lait et le miel ; celle-là même ayant porté au pinacle les fils du Patriarche, David et son fils Salomon qui offriront un roi issu de leur descendance à leurs héritiers idéologiques (sic) non contaminés par le métissage. Ce Messie tant attendu fut si convoité en cette année 2012 que les prières des fidèles en prostration montèrent au-delà du mur de... séparation.[5]
Mais là n’est pas la chute ! Lincoln laisse la place à Tommy Lee Jones sur qui va tomber le dernier rideau, et à qui reviendra donc le mot de la fin. Fort de sa victoire contre les ségrégationnistes, il rentre chez lui pour annoncer la bonne nouvelle à sa gouvernante noire avec qui il entretient une relation extraconjugale. Quelle ouverture d’esprit pour l’époque ! Une fois la perruque enlevée, la dernière image montre ce couple insolite à l’automne de leur vie, allongés côte à côte dans leur couche illégitime offrant au téléspectateur hébété une lueur d’espoir, mais quel espoir ? Celui de voir un jour se concrétiser ce mondialisme triomphant à la faveur des ingrédients distillés sur le grand écran : la fin des religions résiduelles et la dissolution des mœurs et des races !
Fidèle à lui-même, Walt-Disney exhibe une vision édulcorée de la relation noire-blanc de cette époque. Les gens de couleur se tiennent fiers devant le premier homme du pays qu’ils regardent droit dans les yeux, ce que beaucoup de sujets blancs n’oseraient faire. Là non plus, je ne suis pas un spécialiste, mais il semble que d’autres productions hollywoodiennes, à l’image de Twelve years a salve (2013), le majordome (2013), et The burth of a Nation (2016), sont beaucoup plus proches de la réalité.
Le nouvel épisode de Star wars VII (2015), qui fut superficiellement critiqué par une revue du Vatican, reprend les mêmes ingrédients de la décadence porteuse du chaos sur les cendres duquel surgira la nouvelle religion superficielle, qui recevra ses injonctions de la Jérusalem ressuscitée ; un doux rêve que caresse l’insatiable Jacques Attali à la rhétorique ineffable. Jeffrey Jacob Abrams, son réalisateur, produit par George Lucas, un autre pion de l’Empire Judéo-protestant, ne change pas une recette qui gagne : jeune héroïne (superficialisation et féminisation des mœurs) qui enfile le rôle d’une Jedi, rencontre un jeune noir (métissage des sociétés) avec qui elle entretient une relation ambiguë. Le prochain épisode mettra surement en lumière la nature de leur couple qui représente un espoir pour l’avenir de l’Humanité. Donc, à suivre…
Sous ses airs subversifs, Tarentino est en cheville avec le système. Comment le lui reprocher, alors qu’il lui doit sa notoriété et son gagne-pain ? Mais, à quel prix ? Il est dans tous les mauvais coups ou presque, sauf qu’il a le génie d’entretenir une image de bad-boy. Il donne l’impression de battre en brèche l’élite bien pensante devant qui, pourtant, il courbe l’échine. On l’avait vu fleureter avec le féminisme hystérique (qui marque son implantation profonde à un rythme frénétique), et on le retrouve avec Djungo Unchained (2012), en pleine campagne électorale, à faire, de façon subliminale, l’apologie du métissage (voire des conflits interethniques) sous prétexte de dénoncer les inégalités raciales. On voudrait bien le croire, mais nous verrons ci-dessous qu’il ne fait que remplir un cahier des charges bien huilé.
À la fin du film, Ripley lance à la bête : « Je t'ai eu... fils de p… » C’est probablement une allusion à l’ancien monde qui touche à sa fin avec l’assassinat de Kennedy. Après la mort du capitaine Dallas, la ville ayant « célébré » le dernier jour du premier et dernier président catholique des États-Unis d’Amérique, elle prend les commandes du vaisseau. Après sa destruction donc, place au nouveau monde dont voici un avant-goût :
Ridley Scott avait envisagé que l'équipage développe des relations gay ou lesbiennes à la suite d'une promiscuité en huis clos s'étendant sur une longue période de temps passé dans l'espace. Il a déclaré que s'il avait à refaire le film aujourd'hui, c'est une direction qu'il développerait.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alien_(fi ... bonus_30-0
D’aucun voit en Ripley, l’ambassadrice de la théorie du genre.
http://next.liberation.fr/cinema/2003/1 ... ste_451521
Comme pour fêter le 56ième anniversaire de l’évènement de ce fameux 22 novembre 1963, l'épilogue fait allusion à Jackie Kennedy qui tue ses ennemis du KGB avant de prendre l'avion avec son responsable de la CIA, ou comment convaincre le crédule par des accusations inversées !
Selon André Kaspi, spécialiste de l'histoire américaine : « Lincoln avait dans son cabinet des gens hostiles à la proclamation de l'émancipation en 1862. Il est passé outre car il pensait que c'était indispensable, essentiellement pour des raisons diplomatiques. La Grande-Bretagne [où l'esclavage a été aboli en 1838] soutenait les abolitionnistes et la France [esclavage aboli en 1848, sauf en Algérie] était plutôt du côté des esclavagistes. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_Lincoln
[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Pentagon_Papers_(film)
[5] Allusion au navet abyssal de série Z World war Z (2013) mettant en scène Brad Pitt qui fut marié à l’autre instrument gauchiste, Angélina Jolie.
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 30 nov.17, 13:02Vous préférez l'ancien monde au nouveau ? Le monde de la sécurité millénaire transmise par la préhistoire au monde aventureux et incertain qui s'annonce ?
Vous préférez :
- La femme icône procréatrice assignée à ce rôle exclusivement y compris dans toute velléité d'action héroïque.
- Les races hiérarchisées de façon immuables, comme par hasard.
- Le maintien des tabous qui taisent les choses qui n'ont pas à vouloir exister même si elles existent vraiment.
--> La bonne religion pour donner à tout cela un cadre légal et une légitimité divine éternelle est l'Islam.
Un bon choix stable, contre nature
Vous préférez :
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 30 nov.17, 22:55Chacun a le droit de se complaire dans son confort mental à coups de pilule rouge dans la caverne de Platon !Mazalée a écrit :Vous préférez l'ancien monde au nouveau ? Le monde de la sécurité millénaire transmise par la préhistoire au monde aventureux et incertain qui s'annonce ?
Vous préférez :
- La femme icône procréatrice assignée à ce rôle exclusivement y compris dans toute velléité d'action héroïque.
- Les races hiérarchisées de façon immuables, comme par hasard.
- Le maintien des tabous qui taisent les choses qui n'ont pas à vouloir exister même si elles existent vraiment.
--> La bonne religion pour donner à tout cela un cadre légal et une légitimité divine éternelle est l'Islam.
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 30 nov.17, 23:32De quelle lumière parlez-vous ?
Des lumières de l'obscurantisme ?
Celles qui veulent que l'homosexualité n'existe pas, mais alors pas du tout ? Que la femme ne soit qu'une image d'Epinal maternelle parce que c'est joli et rassurant.
Celles qui ne veulent pas du métissage en accusant les juifs de le vouloir pour les autres pour ne pas avoir eux à se métisser. Une manière détourner de leur reprocher leur pureté raciale... enviée.
Absurde
Des lumières de l'obscurantisme ?
Celles qui veulent que l'homosexualité n'existe pas, mais alors pas du tout ? Que la femme ne soit qu'une image d'Epinal maternelle parce que c'est joli et rassurant.
Celles qui ne veulent pas du métissage en accusant les juifs de le vouloir pour les autres pour ne pas avoir eux à se métisser. Une manière détourner de leur reprocher leur pureté raciale... enviée.
Absurde
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 30 nov.17, 23:35Le juif belliqueux
« À partir d’aujourd’hui, je répandrai la terreur et la crainte de toi parmi les peuples qui sont sous tous les cieux : quiconque entendra le bruit de ton approche sera saisi de trouble et frémira d’angoisse » (Deutéronome 2,25).
Psaumes 45 : 5. Avec éclat, chevauche et triomphe pour la vraie cause et la juste clémence. Que ta droite lance la terreur
Inglorious bastard (2009) n’ai rien de subversif, si ce n’est qu’il caricature une image qui, depuis une quinzaine d’années se cache de moins en moins, et qui prend de plus en plus d’assurance au vu des évènements récents parsemant la scène internationale. Il emboite le pas à Munich (2005) du réalisateur d’E.T., le propagandiste maison qui n’en est pas à son premier forfait. Ridley Scott voudra sa place dans ce cercle intimiste des hommes dévoués à l’Establishment invisible. Juste le titre : Exodus : Gods and King (2014) donne un avant-goût du prosélytisme grossier qui abonde dans sa pellicule, et qui ferait pâlir Goebbels, le chef de file de l’organe de propagande affilié au 3ième Reich. Il sera désormais très difficile de faire pire ou mieux, c’est selon. Moïse, qui sous l’aile de Pharaon maitrisait l’art de la guerre, troque symboliquement son bâton de berger avec une épée de guerrier.
Même la théologie n’est pas épargnée, on regretterait presque les dix commandements. L’épisode du buisson ardent est complètement déformé au profit d’une vision rationaliste de la Parole de Dieu. Scott avait déjà fait le coup avec son adaptation de la vie de Colomb (1992) où il tourne en ridicule l’Église catholique, qui, à bout de souffle, est en proie aux assauts incessants de la science moderne.
Scott n’a rien inventé. Il y a 2000 ans, Philon d’Alexandrie, sous l’influence de l’école péripatéticienne commente l’épisode du mont Sinaï, en disant que ce jour-là, Yahvé fit un miracle bénit. Il ordonna la création d’un « son » invisible dans l’air. Ce « son » fut doué de la parole et se faisait entendre. Passionné de philosophie grecque, il passera sa vie à conjuguer entre la Bible et la pensée helléniste, avec, Platon, au premier plan. Juif hellénisé, il est le premier à introduire une lecture parabolique de l’Ancien Testament. Il pensait que la Raison (comprendre la philosophie grecque) n’allait nullement à l’encontre de la religion de Moïse. Sa pensée fut révolutionnaire à plus d’un titre ; c’était la première fois notamment qu’un Israélite condescendait à sortir des enseignements de la Thora, qui incarnaient pourtant la fierté de la communauté, face aux gentils incultes, idolâtres et souvent persécuteurs.
L’autre révolution dans l’œuvre de Philon fut qu’il abandonna l’hébreu, qu’il ne maitrisait peut-être pas selon certaines sources, et coucha ses traités dans la langue de Socrate. Ses lectures paraboliques du Livre sacré renfermaient des messages ésotériques destinés aux seuls initiés. Au début, il laissait indifférents ses coreligionnaires, et mourut sans connaitre la gloire parmi les siens ; nul n’est prophète en son pays. Néanmoins, par la suite, il devint un grand centre d’attraction pour les premiers Pères de l’Église. Longtemps après, les rabbins et les docteurs de la Loi le reconnurent et lui rendirent un hommage post posthume.
Wolfson, le spécialiste du Kalâm islamique, fut frappé par la ressemblance entre la pensée de Jahm ibn Safwân, le chef de file des hérétiques musulmans, et celle de Philon. Il en conclut, que, en utilisant les mêmes méthodes que son prédécesseur, Jahm fut le premier à conjuguer entre la Raison grecque et la religion mohammadienne. Entre temps, les Pères de l’Église avaient procédé au même pillage des écrits grecs qui déboucha sur la profanation en profondeur de la religion chrétienne. Profanation dont elle ne se remettra jamais. Ainsi, l’hellénisation des trois religions était en cours, et fut à son comble chez les Juifs avec Maïmonide, dans la lignée des mu’tazilites, qui soumit la Thora à la règle suivante : tout texte qui laisse à penser que Dieu a des membres ou n’importe quel attribut doit se lire nécessairement selon une lecture imagée pour échapper à tout anthropomorphisme.
Bref, notre artiste anglo-saxon défigure complètement l’évènement du mont Sinaï pour, au nom du rationalisme universel, le transformer en une légende empreinte de fétichisme païen.
Le fétichisme
Exode 20:4-6 tu ne te feras point d’image taillée ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. 5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux…
Esaïe 40:18-20 A qui voulez-vous comparer Dieu ? Et quelle image ferez-vous son égale ? 19 C’est un ouvrier qui fond l’idole, et c’est un orfèvre qui la couvre d’or, et y soude des chaînettes d’argent.
Deutéronome 4:15-16 puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Éternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes, 16 de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation de quelque idole, la figure d’un homme ou d’une femme, 17 la figure d’un animal qui soit sur la terre, la figure d’un oiseau qui vole dans les cieux, 18 la figure d’une bête qui rampe sur le sol, la figure d’un poisson qui vive dans les eaux au dessous de la terre. 19 Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte : ce sont des choses que l’Éternel, ton Dieu, a données en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier.
Les marchands du Temple des temps modernes, ces légendaires esprits rebelles, enfermés dans leur matérialisme superficiel en quête de nouveaux veaux d’or, injectent dans les nations le culte des saints et le fétichisme païen. Les trois grandes religions monothéistes ont été contaminées par ce fléau destructeur.
Du côté des musulmans, les ésotéristes ismaéliens ont mis deux siècles pour mettre en place leur propagande païenne par le biais de leur organisation secrète ikwân e-safâ (les frères de la pureté, qui donnera la fraternité maçonnique, l’une des hypostases de la trinité républicaine ?) qui coucha leur croyance dans cinquante lettres. Leur structure était si hermétique qu’un grand point d’interrogation règne jusqu’aujourd’hui sur l’identité de leur auteur, bien que chacun y va de son hypothèse, plus ou moins crédible, pour lever le voile sur cet anonymat. Les shiites duodécimains leur ont emboité le pas.
El Kawtharî, un moderne, prétend, sur les traces des lettres d’ikhwân e-safâ, qu’en se séparant de son corps, l’âme des élus se débarrasse des carcans des mortels, et a directement accès aux mystères de l’inconnu.[4]
La propagande hollywoodienne véhiculent ce genre de légende avec l’épisode où, sous son « froc » à capuche, Obi-Wan "Ben" Kenobi éteint son sabrolaser pour laisser l’ancien Élu déchu, en finir avec sa carapace humaine, devenue trop étroite pour la mission qu’il s’était assignée. Le coup de grâce le fait disparaitre physiquement, mais son esprit veille sur Luke tout au long de ses périples. Il accède ainsi à l'immortalité à travers la Force et voit ses pouvoirs se décupler en se séparant de son corps, le fardeau des simples mortels. Il fait de temps à autre des apparitions pour conseiller son disciple fidèle.[5]
Paradoxalement, à mesure que le progrès technique avance, le retour à l’idolâtrie primaire et aux sciences occultes à l’image de la sorcellerie prend du terrain. C’est le signe du vide spirituel ambiant et de l’échec des sociétés matérialistes ayant tourné le dos à Dieu, comme pour évacuer toute prise de conscience, se vautrant dans la superficialité, à la faveur d’une fuite en avant éhontée.
Gageons que pour son avant-dernier acte, Tarantino agrémentera son récit de fétichisme houleux, mais en attendant, délectons-nous de la new Wonder Woman israélienne !
La religion universelle (le monachisme) sous l’égide de Jérusalem, la Capitale du Nouvel Ordre Mondial
« Lorsque le Messie des juifs viendra, Dieu joindra les monts Sinaï, Tabor et Carmel ensemble et rebâtira le Temple de Jérusalem ».[6]
La seconde expérience pro-féministe de Scott, avec son incorrigible G.I. Jane (1997), fut un fiasco : trop de zèle tue le talent. Il rebondira (sic), quelques années plus tard, avec Kingdom of heaven (2005) qui reçut, malgré tout, un accueil mitigé, et pour cause. On ne peut pas toujours à la fois servir la cause et satisfaire le public outre-Atlantique ô combien chauvin. En fait, on ne sait pas trop où il veut en venir. Oserait-il faire l’apologie du guerrier musulman en plein bourbier irakien et afghan ? Non, bien sûr. Le message est ailleurs. Il prépare seulement les musulmans et les chrétiens à un statuquo : une cohabitation issue de la reconstruction du Temple, mais la paix a un prix. Ha bon, lequel ? Ils devront courageusement s’émanciper de leur religion résiduelle comme des bêtes castrées ou des zombies lobotomisés. Les planificateurs ont du pain sur la planche, car le programme est rudement chargé, comme on l’a vu, mais tout vient à point qui sait attendre !
La mission du frère du défunt Tony Scott s’arrêtera là, d’autres prendront le relais, mieux vaut ne pas abattre ses cartes d’un coup, et donner les pièces du puzzle à compte-goutte pour ne pas dévoiler ses plans trop tôt ! La prochaine étape revient à Noé (2014) qui déblaye le terrain pour accueillir la nouvelle religion universelle. Il fut bien aider par Scott qui se contentera cette année de lui fournir les armées avec SON Exodus. Daren Aronofsky, réalisateur de talent originaire de Brooklyn, n’oubliera pas, au passage, de parsemer à petite dose le récit de doux fétichismes aux odeurs de magie noire, comme si Noé n’était pas le père immaculé du monothéisme !
Conclusion
« Sion est l’autre nom de Jérusalem, dit Thomas Römer. C’est le centre du pays promis aux Juifs qui reviennent en terre d’Israël, une ville sainte toujours protégée par Dieu. Dans la Bible hébraïque, Sion subsiste même si tout sur la Terre est détruit. Les psaumes disent aussi que le Messie arrivera à cet endroit. »
Vous voulez une pilule rouge ?
Les frères Wachowski sont devenus des transfuges du sexe opposé. Les concepteurs de Matrix sont désormais à prendre au féminin ; ils ne sont plus des réalisateurs, mais des réalisatrices, ni des frères, mais des sœurs. Ils(elles) incarnent le symbole de notre époque où les valeurs sont inversées, comme une croix à l’envers, si chère aux satanistes. La montagne de Zion (avec un S inversé) se transforme comme par magie, en caverne de Platon, et l’avènement de l’élu qui émerge au milieu des rebelles, thème si souvent traité au cinéma (la saga Star wars, Dune (1984) de l’obscure David Lynch, etc.) prépare en réalité l’arrivée de l’Antéchrist, que les Wachowski appellent de tous leurs vœux, à la faveur de rites inversés et contre-natures, comme pour mieux attiser le courroux céleste. L’Imposteur profitera du chaos imposé par les guerres et l’aliénation du genre humain pour, sur le trône de David d’où il commandera la révolution des ténèbres à dimension planétaire, partir à la conquête du monde qu’il aura ensorcelé de sa magie.
« … Ne faites pas ce qui se fait au pays d’Égypte où vous avez habité ; ne faites pas ce qui se fait au pays de Canaan, où je vais vous faire entrer ; ne suivez pas leurs lois ; mettez en pratique mes coutumes et veillez à suivre mes lois. C’est moi, le SEIGNEUR votre dieu. Gardez mes lois et mes coutumes : c’est en les mettant en pratique que l’homme à la vie. C’est moi, le SEIGNEUR. »[7]
« Gardez toutes mes lois et toutes mes coutumes, et mettez-les en pratique, afin qu’il ne vous vomisse pas, ce pays où je vais vous faire entrer pour vous y installer. Ne suivez pas les lois de la nation que je vais chasser devant vous ; c’est parce qu’ils ont pratiqué tout cela que je les ai pris en dégoût et que je vous ai dit : « C’est vous qui possèderez leur sol, et c’est moi qui vous le donne en possession, pays ruisselant de lait et de miel… »[8]
« Ces nations que tu déposséderas écoutent ceux qui pratiquent l’incantation et consultent les oracles. Mais pour toi, le SEIGNEUR Ton Dieu n’a rien voulu de pareil : c’est un prophète comme moi que le SEIGNEUR Ton Dieu te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères ; c’est lui que vous écouterez.»[9]
« Ils ont excité ma jalousie par ce qui n'est point Dieu, Ils m'ont irrité par leurs vaines idoles; Et moi, j'exciterai leur jalousie par ce qui n'est point un peuple, Je les irriterai par une nation insensée. »[10]
« Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton d’entre ses pieds jusqu’à ce que vienne celui à qui il appartient et à qui les peuples doivent obéissance. »[11]
« Ils m’ont donné pour rival ce qui n’est pas Dieu, ils m’ont offensé par leurs vaines idoles. Eh bien ! moi, je leur donnerai pour rival, ce qui n’est pas un peuple, par une nation folle je les offenserai. »[12]
Ésaïe : « Je me suis laissé rechercher par ceux qui ne me consultaient pas, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, j’ai dit : « Me voici, me voici » à une nation qui n’invoquait pas mon nom. J’ai tendu mes mains, à longueur de jour, vers un peuple rebelle, vers ceux qui suivent le chemin qui n’est pas bon, qui sont à la remorque de leurs propres pensées. C’est un peuple qui me vexe, en face, sans arrêt : ils font des sacrifices dans des jardins, ils font fumer des aromates sur des briques, ils se tiennent dans des sépulcres, ils passent la nuit dans des grottes, ils mangent de la viande de porc, et leurs plats ne sont qu'un brouet d'ordures (…) ; attention cela est mis par écrit en face de moi, si bien que je ne resterai pas inactif, jusqu’à ce que j’ai payé de retour, et payé de retour en plein cœur vos perversités et les perversités de vos pères. »[13]
« Mes bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu ; car beaucoup de prophètes de mensonges se sont répandus dans le monde… »[14]
« Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous vêtus en brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur un buisson d’épines, ou des figues sur des charbons ? Ainsi, tout arbre produit de bons fruits, mais l’arbre malade produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un arbre malade porter de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas un bon fruit, on le coupe et on le jette au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »[15]
The philosophy of the kalam Wolfson (p. 276)
The philosophy of the kalam Wolfson (p. 222)
Jinâya e-ta-wîl el fâsid de Mohammed Lûh (p. 165).
[4] Voir : maqâlât el kawtharî (p. 383).
[5] Je ne parle pas de l’image épouvantable à laquelle renvoie Jabba, un horrible crapaud dont l’activité favorite, lors de ses retraites dans son palais planté au milieu du désert sur la planète Tatooine, est de faire subir à ses victimes les supplices les plus vils, devant les yeux médusés de son harem et de ses esclaves.
[6] http://thefoundationstone.org/bible/haf ... alach.html
[7] Le Lévitique 20.22-24
[8] Le Lévitique 18.3-5
[9] Deutéronome : 18. 14-15
[10] Deutéronome : 32.21
[11] La Genèse ; 49.1-12
[12] Deutéronome ; 32.21
[13] Ésaïe ; 65.1-7
[14] Première Épître de Jean ; 4.1
[15] Mathieu ; 7.15-20
« À partir d’aujourd’hui, je répandrai la terreur et la crainte de toi parmi les peuples qui sont sous tous les cieux : quiconque entendra le bruit de ton approche sera saisi de trouble et frémira d’angoisse » (Deutéronome 2,25).
Psaumes 45 : 5. Avec éclat, chevauche et triomphe pour la vraie cause et la juste clémence. Que ta droite lance la terreur
Inglorious bastard (2009) n’ai rien de subversif, si ce n’est qu’il caricature une image qui, depuis une quinzaine d’années se cache de moins en moins, et qui prend de plus en plus d’assurance au vu des évènements récents parsemant la scène internationale. Il emboite le pas à Munich (2005) du réalisateur d’E.T., le propagandiste maison qui n’en est pas à son premier forfait. Ridley Scott voudra sa place dans ce cercle intimiste des hommes dévoués à l’Establishment invisible. Juste le titre : Exodus : Gods and King (2014) donne un avant-goût du prosélytisme grossier qui abonde dans sa pellicule, et qui ferait pâlir Goebbels, le chef de file de l’organe de propagande affilié au 3ième Reich. Il sera désormais très difficile de faire pire ou mieux, c’est selon. Moïse, qui sous l’aile de Pharaon maitrisait l’art de la guerre, troque symboliquement son bâton de berger avec une épée de guerrier.
Même la théologie n’est pas épargnée, on regretterait presque les dix commandements. L’épisode du buisson ardent est complètement déformé au profit d’une vision rationaliste de la Parole de Dieu. Scott avait déjà fait le coup avec son adaptation de la vie de Colomb (1992) où il tourne en ridicule l’Église catholique, qui, à bout de souffle, est en proie aux assauts incessants de la science moderne.
Scott n’a rien inventé. Il y a 2000 ans, Philon d’Alexandrie, sous l’influence de l’école péripatéticienne commente l’épisode du mont Sinaï, en disant que ce jour-là, Yahvé fit un miracle bénit. Il ordonna la création d’un « son » invisible dans l’air. Ce « son » fut doué de la parole et se faisait entendre. Passionné de philosophie grecque, il passera sa vie à conjuguer entre la Bible et la pensée helléniste, avec, Platon, au premier plan. Juif hellénisé, il est le premier à introduire une lecture parabolique de l’Ancien Testament. Il pensait que la Raison (comprendre la philosophie grecque) n’allait nullement à l’encontre de la religion de Moïse. Sa pensée fut révolutionnaire à plus d’un titre ; c’était la première fois notamment qu’un Israélite condescendait à sortir des enseignements de la Thora, qui incarnaient pourtant la fierté de la communauté, face aux gentils incultes, idolâtres et souvent persécuteurs.
L’autre révolution dans l’œuvre de Philon fut qu’il abandonna l’hébreu, qu’il ne maitrisait peut-être pas selon certaines sources, et coucha ses traités dans la langue de Socrate. Ses lectures paraboliques du Livre sacré renfermaient des messages ésotériques destinés aux seuls initiés. Au début, il laissait indifférents ses coreligionnaires, et mourut sans connaitre la gloire parmi les siens ; nul n’est prophète en son pays. Néanmoins, par la suite, il devint un grand centre d’attraction pour les premiers Pères de l’Église. Longtemps après, les rabbins et les docteurs de la Loi le reconnurent et lui rendirent un hommage post posthume.
Wolfson, le spécialiste du Kalâm islamique, fut frappé par la ressemblance entre la pensée de Jahm ibn Safwân, le chef de file des hérétiques musulmans, et celle de Philon. Il en conclut, que, en utilisant les mêmes méthodes que son prédécesseur, Jahm fut le premier à conjuguer entre la Raison grecque et la religion mohammadienne. Entre temps, les Pères de l’Église avaient procédé au même pillage des écrits grecs qui déboucha sur la profanation en profondeur de la religion chrétienne. Profanation dont elle ne se remettra jamais. Ainsi, l’hellénisation des trois religions était en cours, et fut à son comble chez les Juifs avec Maïmonide, dans la lignée des mu’tazilites, qui soumit la Thora à la règle suivante : tout texte qui laisse à penser que Dieu a des membres ou n’importe quel attribut doit se lire nécessairement selon une lecture imagée pour échapper à tout anthropomorphisme.
Bref, notre artiste anglo-saxon défigure complètement l’évènement du mont Sinaï pour, au nom du rationalisme universel, le transformer en une légende empreinte de fétichisme païen.
Le fétichisme
Exode 20:4-6 tu ne te feras point d’image taillée ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. 5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux…
Esaïe 40:18-20 A qui voulez-vous comparer Dieu ? Et quelle image ferez-vous son égale ? 19 C’est un ouvrier qui fond l’idole, et c’est un orfèvre qui la couvre d’or, et y soude des chaînettes d’argent.
Deutéronome 4:15-16 puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Éternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes, 16 de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation de quelque idole, la figure d’un homme ou d’une femme, 17 la figure d’un animal qui soit sur la terre, la figure d’un oiseau qui vole dans les cieux, 18 la figure d’une bête qui rampe sur le sol, la figure d’un poisson qui vive dans les eaux au dessous de la terre. 19 Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte : ce sont des choses que l’Éternel, ton Dieu, a données en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier.
Les marchands du Temple des temps modernes, ces légendaires esprits rebelles, enfermés dans leur matérialisme superficiel en quête de nouveaux veaux d’or, injectent dans les nations le culte des saints et le fétichisme païen. Les trois grandes religions monothéistes ont été contaminées par ce fléau destructeur.
Du côté des musulmans, les ésotéristes ismaéliens ont mis deux siècles pour mettre en place leur propagande païenne par le biais de leur organisation secrète ikwân e-safâ (les frères de la pureté, qui donnera la fraternité maçonnique, l’une des hypostases de la trinité républicaine ?) qui coucha leur croyance dans cinquante lettres. Leur structure était si hermétique qu’un grand point d’interrogation règne jusqu’aujourd’hui sur l’identité de leur auteur, bien que chacun y va de son hypothèse, plus ou moins crédible, pour lever le voile sur cet anonymat. Les shiites duodécimains leur ont emboité le pas.
El Kawtharî, un moderne, prétend, sur les traces des lettres d’ikhwân e-safâ, qu’en se séparant de son corps, l’âme des élus se débarrasse des carcans des mortels, et a directement accès aux mystères de l’inconnu.[4]
La propagande hollywoodienne véhiculent ce genre de légende avec l’épisode où, sous son « froc » à capuche, Obi-Wan "Ben" Kenobi éteint son sabrolaser pour laisser l’ancien Élu déchu, en finir avec sa carapace humaine, devenue trop étroite pour la mission qu’il s’était assignée. Le coup de grâce le fait disparaitre physiquement, mais son esprit veille sur Luke tout au long de ses périples. Il accède ainsi à l'immortalité à travers la Force et voit ses pouvoirs se décupler en se séparant de son corps, le fardeau des simples mortels. Il fait de temps à autre des apparitions pour conseiller son disciple fidèle.[5]
Paradoxalement, à mesure que le progrès technique avance, le retour à l’idolâtrie primaire et aux sciences occultes à l’image de la sorcellerie prend du terrain. C’est le signe du vide spirituel ambiant et de l’échec des sociétés matérialistes ayant tourné le dos à Dieu, comme pour évacuer toute prise de conscience, se vautrant dans la superficialité, à la faveur d’une fuite en avant éhontée.
Gageons que pour son avant-dernier acte, Tarantino agrémentera son récit de fétichisme houleux, mais en attendant, délectons-nous de la new Wonder Woman israélienne !
La religion universelle (le monachisme) sous l’égide de Jérusalem, la Capitale du Nouvel Ordre Mondial
« Lorsque le Messie des juifs viendra, Dieu joindra les monts Sinaï, Tabor et Carmel ensemble et rebâtira le Temple de Jérusalem ».[6]
La seconde expérience pro-féministe de Scott, avec son incorrigible G.I. Jane (1997), fut un fiasco : trop de zèle tue le talent. Il rebondira (sic), quelques années plus tard, avec Kingdom of heaven (2005) qui reçut, malgré tout, un accueil mitigé, et pour cause. On ne peut pas toujours à la fois servir la cause et satisfaire le public outre-Atlantique ô combien chauvin. En fait, on ne sait pas trop où il veut en venir. Oserait-il faire l’apologie du guerrier musulman en plein bourbier irakien et afghan ? Non, bien sûr. Le message est ailleurs. Il prépare seulement les musulmans et les chrétiens à un statuquo : une cohabitation issue de la reconstruction du Temple, mais la paix a un prix. Ha bon, lequel ? Ils devront courageusement s’émanciper de leur religion résiduelle comme des bêtes castrées ou des zombies lobotomisés. Les planificateurs ont du pain sur la planche, car le programme est rudement chargé, comme on l’a vu, mais tout vient à point qui sait attendre !
La mission du frère du défunt Tony Scott s’arrêtera là, d’autres prendront le relais, mieux vaut ne pas abattre ses cartes d’un coup, et donner les pièces du puzzle à compte-goutte pour ne pas dévoiler ses plans trop tôt ! La prochaine étape revient à Noé (2014) qui déblaye le terrain pour accueillir la nouvelle religion universelle. Il fut bien aider par Scott qui se contentera cette année de lui fournir les armées avec SON Exodus. Daren Aronofsky, réalisateur de talent originaire de Brooklyn, n’oubliera pas, au passage, de parsemer à petite dose le récit de doux fétichismes aux odeurs de magie noire, comme si Noé n’était pas le père immaculé du monothéisme !
Conclusion
« Sion est l’autre nom de Jérusalem, dit Thomas Römer. C’est le centre du pays promis aux Juifs qui reviennent en terre d’Israël, une ville sainte toujours protégée par Dieu. Dans la Bible hébraïque, Sion subsiste même si tout sur la Terre est détruit. Les psaumes disent aussi que le Messie arrivera à cet endroit. »
Vous voulez une pilule rouge ?
Les frères Wachowski sont devenus des transfuges du sexe opposé. Les concepteurs de Matrix sont désormais à prendre au féminin ; ils ne sont plus des réalisateurs, mais des réalisatrices, ni des frères, mais des sœurs. Ils(elles) incarnent le symbole de notre époque où les valeurs sont inversées, comme une croix à l’envers, si chère aux satanistes. La montagne de Zion (avec un S inversé) se transforme comme par magie, en caverne de Platon, et l’avènement de l’élu qui émerge au milieu des rebelles, thème si souvent traité au cinéma (la saga Star wars, Dune (1984) de l’obscure David Lynch, etc.) prépare en réalité l’arrivée de l’Antéchrist, que les Wachowski appellent de tous leurs vœux, à la faveur de rites inversés et contre-natures, comme pour mieux attiser le courroux céleste. L’Imposteur profitera du chaos imposé par les guerres et l’aliénation du genre humain pour, sur le trône de David d’où il commandera la révolution des ténèbres à dimension planétaire, partir à la conquête du monde qu’il aura ensorcelé de sa magie.
« … Ne faites pas ce qui se fait au pays d’Égypte où vous avez habité ; ne faites pas ce qui se fait au pays de Canaan, où je vais vous faire entrer ; ne suivez pas leurs lois ; mettez en pratique mes coutumes et veillez à suivre mes lois. C’est moi, le SEIGNEUR votre dieu. Gardez mes lois et mes coutumes : c’est en les mettant en pratique que l’homme à la vie. C’est moi, le SEIGNEUR. »[7]
« Gardez toutes mes lois et toutes mes coutumes, et mettez-les en pratique, afin qu’il ne vous vomisse pas, ce pays où je vais vous faire entrer pour vous y installer. Ne suivez pas les lois de la nation que je vais chasser devant vous ; c’est parce qu’ils ont pratiqué tout cela que je les ai pris en dégoût et que je vous ai dit : « C’est vous qui possèderez leur sol, et c’est moi qui vous le donne en possession, pays ruisselant de lait et de miel… »[8]
« Ces nations que tu déposséderas écoutent ceux qui pratiquent l’incantation et consultent les oracles. Mais pour toi, le SEIGNEUR Ton Dieu n’a rien voulu de pareil : c’est un prophète comme moi que le SEIGNEUR Ton Dieu te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères ; c’est lui que vous écouterez.»[9]
« Ils ont excité ma jalousie par ce qui n'est point Dieu, Ils m'ont irrité par leurs vaines idoles; Et moi, j'exciterai leur jalousie par ce qui n'est point un peuple, Je les irriterai par une nation insensée. »[10]
« Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton d’entre ses pieds jusqu’à ce que vienne celui à qui il appartient et à qui les peuples doivent obéissance. »[11]
« Ils m’ont donné pour rival ce qui n’est pas Dieu, ils m’ont offensé par leurs vaines idoles. Eh bien ! moi, je leur donnerai pour rival, ce qui n’est pas un peuple, par une nation folle je les offenserai. »[12]
Ésaïe : « Je me suis laissé rechercher par ceux qui ne me consultaient pas, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, j’ai dit : « Me voici, me voici » à une nation qui n’invoquait pas mon nom. J’ai tendu mes mains, à longueur de jour, vers un peuple rebelle, vers ceux qui suivent le chemin qui n’est pas bon, qui sont à la remorque de leurs propres pensées. C’est un peuple qui me vexe, en face, sans arrêt : ils font des sacrifices dans des jardins, ils font fumer des aromates sur des briques, ils se tiennent dans des sépulcres, ils passent la nuit dans des grottes, ils mangent de la viande de porc, et leurs plats ne sont qu'un brouet d'ordures (…) ; attention cela est mis par écrit en face de moi, si bien que je ne resterai pas inactif, jusqu’à ce que j’ai payé de retour, et payé de retour en plein cœur vos perversités et les perversités de vos pères. »[13]
« Mes bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu ; car beaucoup de prophètes de mensonges se sont répandus dans le monde… »[14]
« Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous vêtus en brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur un buisson d’épines, ou des figues sur des charbons ? Ainsi, tout arbre produit de bons fruits, mais l’arbre malade produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un arbre malade porter de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas un bon fruit, on le coupe et on le jette au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »[15]
The philosophy of the kalam Wolfson (p. 276)
The philosophy of the kalam Wolfson (p. 222)
Jinâya e-ta-wîl el fâsid de Mohammed Lûh (p. 165).
[4] Voir : maqâlât el kawtharî (p. 383).
[5] Je ne parle pas de l’image épouvantable à laquelle renvoie Jabba, un horrible crapaud dont l’activité favorite, lors de ses retraites dans son palais planté au milieu du désert sur la planète Tatooine, est de faire subir à ses victimes les supplices les plus vils, devant les yeux médusés de son harem et de ses esclaves.
[6] http://thefoundationstone.org/bible/haf ... alach.html
[7] Le Lévitique 20.22-24
[8] Le Lévitique 18.3-5
[9] Deutéronome : 18. 14-15
[10] Deutéronome : 32.21
[11] La Genèse ; 49.1-12
[12] Deutéronome ; 32.21
[13] Ésaïe ; 65.1-7
[14] Première Épître de Jean ; 4.1
[15] Mathieu ; 7.15-20
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 00:32Etant donné qu'il est physiquement impossible à 0 % que les données des écritures révélées chez les juifs, chrétiens ou musulmans soient des réalités tangibles, nous sommes logiquement orientés à rechercher les aléas des productions humaines cinématographiques ou autres dans autre chose qu'un complot mondialisé contrôlé par une entité supposément connue, selon des objectifs de contes de fées.Citizenkan a écrit :
Les frères Wachowski sont devenus des transfuges du sexe opposé. Les concepteurs de Matrix sont désormais à prendre au féminin ; ils ne sont plus des réalisateurs, mais des réalisatrices, ni des frères, mais des sœurs. Ils(elles) incarnent le symbole de notre époque où les valeurs sont inversées, comme une croix à l’envers, si chère aux satanistes. La montagne de Zion (avec un S inversé) se transforme comme par magie, en caverne de Platon, et l’avènement de l’élu qui émerge au milieu des rebelles, thème si souvent traité au cinéma (la saga Star wars, Dune (1984) de l’obscure David Lynch, etc.) prépare en réalité l’arrivée de l’Antéchrist, que les Wachowski appellent de tous leurs vœux, à la faveur de rites inversés et contre-natures, comme pour mieux attiser le courroux céleste. L’Imposteur profitera du chaos imposé par les guerres et l’aliénation du genre humain pour, sur le trône de David d’où il commandera la révolution des ténèbres à dimension planétaire, partir à la conquête du monde qu’il aura ensorcelé de sa magie.
J'opterai pour une névrose collective issue de siècles d'évolution, bon an mal an, qui se heurte aujourd'hui aux limites de son évolution dans la réalité.
Il suffit de proposer aux rêveurs éveiller l'image réelle d'un Messie revenant sur Jérusalem aujourd'hui, en pleine gloire. Bonjour la déception et l'ennui par rapport à ce qui peut se passer dans le cinéma
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 01:05[/quote]
Etant donné qu'il est physiquement impossible à 0 % que les données des écritures révélées chez les juifs, chrétiens ou musulmans soient des réalités tangibles, nous sommes logiquement orientés à rechercher les aléas des productions humaines cinématographiques ou autres dans autre chose qu'un complot mondialisé contrôlé par une entité supposément connue, selon des objectifs de contes de fées.
J'opterai pour une névrose collective issue de siècles d'évolution, bon an mal an, qui se heurte aujourd'hui aux limites de son évolution dans la réalité.
Il suffit de proposer aux rêveurs éveiller l'image réelle d'un Messie revenant sur Jérusalem aujourd'hui, en pleine gloire. Bonjour la déception et l'ennui par rapport à ce qui peut se passer dans le cinéma [/quote]
http://mizab.over-blog.com/2017/03/l-in ... tie-1.html
Le cinéma n'est que le reflet de la réalité :
Complot judéo-maçonnique ?
Voltaire : « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Complot_j ... %A7onnique
Le 20 août 1806, Augustin Barruel rapporte avoir reçu à Paris une lettre de Florence provenant d'un capitaine italien, Jean Baptiste Simonini, dans laquelle ce dernier exprime la satisfaction que lui a procuré la lecture de ses Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme. Il tient toutefois à évoquer un témoignage personnel, évoquant la thèse de la judéo-maçonnerie, qui lui permet d'affirmer que la maçonnerie est sous la direction du judaïsme. Barruel transmet la lettre au pape Pie VII, qui lui répond par son secrétaire, puis au roi Louis XVIII. Ces correspondances ont été publiées pour la première fois en 1882, dans le journal La Civiltà Cattolica.
En 1816 Johann Christian Ehrmann publie en Allemagne anonymement une théorie du complot par un livre et l'adressant comme un avertissement aux Allemands appuyant la thèse d'un complot judéo-maçonnique affirmant que les juifs francs-maçons de Francfort voulaient une république mondiale fondée sur l'humanisme.
En 1893 l’archevêque Leo Meurin alimente la thèse par une réflexion philosophique et théologique dans son livre la franc maçonnerie Synagogue de Satan. Il y explique que par l'interprétation prosaïque et littérale que les juifs tirent du récit biblique, ils projetteraient de dominer la terre par la voie de la corruption idéologique. Ainsi les juifs utiliseraient les francs-maçons comme leurs suppôts, auxquels ils auraient transmis leur doctrine kabbalistique et leur aversion pour l’Église et le Christ. Il établit des liens entre la kabbale et la dogmatique maçonnique en se référant au livre d’Adolphe Franck la kabbale. Il avance qu’originellement, la franc-maçonnerie serait construite des débris de l'ordre des templiers et animée de l'esprit vindicatif de ceux qui s'en revendiqueraient héritiers.
En 1908, Paul Copin-Albancelli exprime que les intérêts du judaïsme dans la révolution française, qu'il voit comme un complot maçonnique, sont évidents, tout comme la participation massive et organisée de la communauté juive à la révolution russe de 1905. Pour lui, cette convergence d'intérêts pourrait être le fruit d'une subordination de la maçonnerie au judaïsme, mais la présence de différents pouvoirs en jeu ne permet pas de l'affirmer avec sûreté.
Augustin de Barruel, appelé Augustin Barruel, né à Villeneuve-de-Berg le 2 octobre 1741 et mort à Paris le 5 octobre 1820, est un prêtre jésuite, et essayiste polémiste catholique français. Ses travaux consistent à montrer que la Révolution française n'a pas été un mouvement de révoltes spontanées du peuple, mais un processus organisé pendant plusieurs décennies dans des loges et dans des clubs (en particulier celui des Jacobins) afin de permettre à la bourgeoisie libérale de s'emparer du pouvoir. Ses recherches sur les réseaux de pouvoirs parallèles - avant et pendant la Révolution - ont été continuées au début du XXe siècle par le chartiste Augustin Cochin.
Suivent ses Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, parus en quatre volumes entre 1797 et 1799, qui connaissent un vif succès et sont traduits en plusieurs langues. Ces Mémoires développent la thèse d’une Révolution antichrétienne fomentée par les philosophes, les francs-maçons et les Juifs.
Les Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme en 5 tomes de l'abbé Barruel soutiennent une théorie du complot selon laquelle les Illuminés de Bavière ont infiltré la franc-maçonnerie et d'autres sociétés, afin de renverser les pouvoirs en place, aussi bien politiques que religieux, pour asservir l'humanité. La thèse de Barruel veut que la Révolution française résulte d'un complot fomenté par les philosophes athées, les nouveaux templiers, les rosicruciens, les francs-maçons, et certains protestants contre l'Église et la royauté, sous l'influence des Illuminés, a connu une postérité considérable dans les milieux contre-révolutionnaires. À la même époque, une thèse similaire avait été proposée par l'Écossais John Robison, qui suggérait que la Révolution Française avait été suscitée par l'action secrète de la franc-maçonnerie et de ses comparses.
En 2007, l'essayiste nationaliste Philippe Ploncard d'Assac publie Le complot mondialiste dans lequel il défend cette thèse.
Barruel reproche à Frédéric II de Prusse d'avoir entretenu la subversion des philosophes français Voltaire[4], Jean le Rond D'Alembert et Diderot.[5]
Robison accuse les francs-maçons, avant tout du rite français, de complot révolutionnaire. Tout comme Barruel, il indique que les Illuminés de Bavière ont influencé les loges françaises, les incitant à comploter contre l'État et leur soufflant l'idée de la Révolution française. Pour Frédéric Charpier, en parallèle aux Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, écrites en 1798 par l'abbé Augustin Barruel, Robison publie de manière indépendante, Les preuves d’une conspiration contre l’ensemble des religions et du peuple mené de toute main par l’ensemble des gouvernements du monde, où il prétend montrer l'existence d’une conspiration des Lumières œuvrant au remplacement de toutes les religions par l’humanisme et de toutes les nations par un gouvernement mondial unique.[6]
Plus récemment, le journaliste britannique Douglas Reed, auteur du sulfureux La controverse de Sion, s’emploie à démontrer qu'un projet biblique cherche à être atteint par un groupe politique, dont l’idéologie est celle de l'Ancien Testament. Ce projet consiste à détruire toutes les nations, pour mettre un gouvernement mondial en place. Pour appuyer ses propos, Douglas Reed se base sur l'Ancien Testament (qui est selon lui le document le plus vieux où le projet est exposé), sur les écrits de Joseph Kastein, Augustin Barruel, John Robison et d'autres de l'époque de la Révolution française.[7]
Léon Meurin La franc maçonnerie Synagogue de Satan 1893
Paul Copin-Albancelli, Le drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, 1908, p. 299
http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Barruel
[4] 1734 est l’année de la publication clandestine des Lettres philosophiques, le « manifeste des Lumières », grand reportage intellectuel et polémique sur la modernité anglaise, publié dans toute l’Europe à 20 000 exemplaires, selon l’estimation de René Pomeau, chiffre particulièrement élevé à l’époque. L’éloge de la liberté et de la tolérance anglaise est perçu à Paris comme une attaque contre le gouvernement et la religion.
Son engagement est inséparable d’un combat antireligieux. L’intolérance religieuse, qu’il rend responsable de retard en matière de civilisation, est pour lui l’un des archaïsmes dont il voudrait purger la France.
Voltaire collabore aussi à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (125 auteurs recensés). Ce grand dictionnaire vendu dans toute l’Europe (la souscription coûte une fortune) défend aussi la liberté de penser et d’écrire, la séparation des pouvoirs et attaque la monarchie de droit divin.
Cependant, la conception oligarchique et hiérarchisée de la société de Voltaire ne nous permet pas de le situer clairement parmi les philosophes du libéralisme démocratique : il affirme également dans Essai sur les mœurs et l’esprit des Nations que « L’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le gouverne »
Voir la citation dans son contexte dans Œuvres complètes de Voltaire: vol. (VII, 1064 p.) (1156 p.) Par Voltaire, Marie Jean Antoine Nicolas Caritat de. - Condorcet
[5]http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9moi ... acobinisme
[6] http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Robison#cite_ref-3
[7] https://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_Reed
Etant donné qu'il est physiquement impossible à 0 % que les données des écritures révélées chez les juifs, chrétiens ou musulmans soient des réalités tangibles, nous sommes logiquement orientés à rechercher les aléas des productions humaines cinématographiques ou autres dans autre chose qu'un complot mondialisé contrôlé par une entité supposément connue, selon des objectifs de contes de fées.
J'opterai pour une névrose collective issue de siècles d'évolution, bon an mal an, qui se heurte aujourd'hui aux limites de son évolution dans la réalité.
Il suffit de proposer aux rêveurs éveiller l'image réelle d'un Messie revenant sur Jérusalem aujourd'hui, en pleine gloire. Bonjour la déception et l'ennui par rapport à ce qui peut se passer dans le cinéma [/quote]
http://mizab.over-blog.com/2017/03/l-in ... tie-1.html
Le cinéma n'est que le reflet de la réalité :
Complot judéo-maçonnique ?
Voltaire : « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Complot_j ... %A7onnique
Le 20 août 1806, Augustin Barruel rapporte avoir reçu à Paris une lettre de Florence provenant d'un capitaine italien, Jean Baptiste Simonini, dans laquelle ce dernier exprime la satisfaction que lui a procuré la lecture de ses Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme. Il tient toutefois à évoquer un témoignage personnel, évoquant la thèse de la judéo-maçonnerie, qui lui permet d'affirmer que la maçonnerie est sous la direction du judaïsme. Barruel transmet la lettre au pape Pie VII, qui lui répond par son secrétaire, puis au roi Louis XVIII. Ces correspondances ont été publiées pour la première fois en 1882, dans le journal La Civiltà Cattolica.
En 1816 Johann Christian Ehrmann publie en Allemagne anonymement une théorie du complot par un livre et l'adressant comme un avertissement aux Allemands appuyant la thèse d'un complot judéo-maçonnique affirmant que les juifs francs-maçons de Francfort voulaient une république mondiale fondée sur l'humanisme.
En 1893 l’archevêque Leo Meurin alimente la thèse par une réflexion philosophique et théologique dans son livre la franc maçonnerie Synagogue de Satan. Il y explique que par l'interprétation prosaïque et littérale que les juifs tirent du récit biblique, ils projetteraient de dominer la terre par la voie de la corruption idéologique. Ainsi les juifs utiliseraient les francs-maçons comme leurs suppôts, auxquels ils auraient transmis leur doctrine kabbalistique et leur aversion pour l’Église et le Christ. Il établit des liens entre la kabbale et la dogmatique maçonnique en se référant au livre d’Adolphe Franck la kabbale. Il avance qu’originellement, la franc-maçonnerie serait construite des débris de l'ordre des templiers et animée de l'esprit vindicatif de ceux qui s'en revendiqueraient héritiers.
En 1908, Paul Copin-Albancelli exprime que les intérêts du judaïsme dans la révolution française, qu'il voit comme un complot maçonnique, sont évidents, tout comme la participation massive et organisée de la communauté juive à la révolution russe de 1905. Pour lui, cette convergence d'intérêts pourrait être le fruit d'une subordination de la maçonnerie au judaïsme, mais la présence de différents pouvoirs en jeu ne permet pas de l'affirmer avec sûreté.
Augustin de Barruel, appelé Augustin Barruel, né à Villeneuve-de-Berg le 2 octobre 1741 et mort à Paris le 5 octobre 1820, est un prêtre jésuite, et essayiste polémiste catholique français. Ses travaux consistent à montrer que la Révolution française n'a pas été un mouvement de révoltes spontanées du peuple, mais un processus organisé pendant plusieurs décennies dans des loges et dans des clubs (en particulier celui des Jacobins) afin de permettre à la bourgeoisie libérale de s'emparer du pouvoir. Ses recherches sur les réseaux de pouvoirs parallèles - avant et pendant la Révolution - ont été continuées au début du XXe siècle par le chartiste Augustin Cochin.
Suivent ses Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, parus en quatre volumes entre 1797 et 1799, qui connaissent un vif succès et sont traduits en plusieurs langues. Ces Mémoires développent la thèse d’une Révolution antichrétienne fomentée par les philosophes, les francs-maçons et les Juifs.
Les Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme en 5 tomes de l'abbé Barruel soutiennent une théorie du complot selon laquelle les Illuminés de Bavière ont infiltré la franc-maçonnerie et d'autres sociétés, afin de renverser les pouvoirs en place, aussi bien politiques que religieux, pour asservir l'humanité. La thèse de Barruel veut que la Révolution française résulte d'un complot fomenté par les philosophes athées, les nouveaux templiers, les rosicruciens, les francs-maçons, et certains protestants contre l'Église et la royauté, sous l'influence des Illuminés, a connu une postérité considérable dans les milieux contre-révolutionnaires. À la même époque, une thèse similaire avait été proposée par l'Écossais John Robison, qui suggérait que la Révolution Française avait été suscitée par l'action secrète de la franc-maçonnerie et de ses comparses.
En 2007, l'essayiste nationaliste Philippe Ploncard d'Assac publie Le complot mondialiste dans lequel il défend cette thèse.
Barruel reproche à Frédéric II de Prusse d'avoir entretenu la subversion des philosophes français Voltaire[4], Jean le Rond D'Alembert et Diderot.[5]
Robison accuse les francs-maçons, avant tout du rite français, de complot révolutionnaire. Tout comme Barruel, il indique que les Illuminés de Bavière ont influencé les loges françaises, les incitant à comploter contre l'État et leur soufflant l'idée de la Révolution française. Pour Frédéric Charpier, en parallèle aux Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, écrites en 1798 par l'abbé Augustin Barruel, Robison publie de manière indépendante, Les preuves d’une conspiration contre l’ensemble des religions et du peuple mené de toute main par l’ensemble des gouvernements du monde, où il prétend montrer l'existence d’une conspiration des Lumières œuvrant au remplacement de toutes les religions par l’humanisme et de toutes les nations par un gouvernement mondial unique.[6]
Plus récemment, le journaliste britannique Douglas Reed, auteur du sulfureux La controverse de Sion, s’emploie à démontrer qu'un projet biblique cherche à être atteint par un groupe politique, dont l’idéologie est celle de l'Ancien Testament. Ce projet consiste à détruire toutes les nations, pour mettre un gouvernement mondial en place. Pour appuyer ses propos, Douglas Reed se base sur l'Ancien Testament (qui est selon lui le document le plus vieux où le projet est exposé), sur les écrits de Joseph Kastein, Augustin Barruel, John Robison et d'autres de l'époque de la Révolution française.[7]
Léon Meurin La franc maçonnerie Synagogue de Satan 1893
Paul Copin-Albancelli, Le drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, 1908, p. 299
http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Barruel
[4] 1734 est l’année de la publication clandestine des Lettres philosophiques, le « manifeste des Lumières », grand reportage intellectuel et polémique sur la modernité anglaise, publié dans toute l’Europe à 20 000 exemplaires, selon l’estimation de René Pomeau, chiffre particulièrement élevé à l’époque. L’éloge de la liberté et de la tolérance anglaise est perçu à Paris comme une attaque contre le gouvernement et la religion.
Son engagement est inséparable d’un combat antireligieux. L’intolérance religieuse, qu’il rend responsable de retard en matière de civilisation, est pour lui l’un des archaïsmes dont il voudrait purger la France.
Voltaire collabore aussi à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (125 auteurs recensés). Ce grand dictionnaire vendu dans toute l’Europe (la souscription coûte une fortune) défend aussi la liberté de penser et d’écrire, la séparation des pouvoirs et attaque la monarchie de droit divin.
Cependant, la conception oligarchique et hiérarchisée de la société de Voltaire ne nous permet pas de le situer clairement parmi les philosophes du libéralisme démocratique : il affirme également dans Essai sur les mœurs et l’esprit des Nations que « L’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le gouverne »
Voir la citation dans son contexte dans Œuvres complètes de Voltaire: vol. (VII, 1064 p.) (1156 p.) Par Voltaire, Marie Jean Antoine Nicolas Caritat de. - Condorcet
[5]http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9moi ... acobinisme
[6] http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Robison#cite_ref-3
[7] https://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_Reed
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 01:53Le cinéma c'est le reflet d'une réelle névrose collective. Névrose elle même reflet de l'histoire humaine.Citizenkan a écrit : Le cinéma n'est que le reflet de la réalité :
N'oublie pas que la réalité de Dieu et des fantasmes humains dans le quotidien de l'humanité s'évalue physiquement à 0 %.
Modifié en dernier par Mazalée le 01 déc.17, 02:26, modifié 1 fois.
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 02:07[/quote]
Le cinéma c'est le reflet d'une réelle névrose collective. Reflet elle même de l'histoire humaine.
N'oublie pas que la réalité de Dieu et des fantasmes humains dans le quotidien de l'humanité s'évalue physiquement à 0 %. [/quote]
Le côté obscur de l’Humanisme
« L'athéisme est trop méprisable pour se réclamer de la science ou de la raison ou pour mériter le nom d'une quelconque idéologie ! II est trop insignifiant et trop petit pour avoir droit de cité ! L'athéisme n'est qu'une illusion suggérée à des esprits prédisposés à recevoir les injonctions sournoises des démons ! »
Camille Flammarion, astronome français (1842-1925).
À la Renaissance, des humanistes ont été liés au développement de la kabbale et à l'ésotérisme, ce qui provoqua des controverses. Marin Mersenne est resté célèbre pour avoir dénoncé une secte philosophique qui réunissait Mirandole, Cornelius Agrippa et Francesco di Giorgio.
Au XXe siècle, le théologien catholique Henri de Lubac a écrit Le drame de l'humanisme athée : selon lui, l'humanisme athée exalte le libre arbitre jusqu'à l’excès. Il dit que l'humanisme moderne constitue une forme nouvelle de pélagianisme, c'est-à-dire une religion humaniste privée de grâce.
Lubac pensait que l’orgueil de l'être humain pour soi était la cause principale de l'athéisme moderne. Il écrivit que la doctrine humaniste athée conduisait immanquablement vers un manque d'humilité et un manque de charité.
Sur le plan éthique, les valeurs humanistes ont été critiquées par Pierre-André Taguieff comme étant prométhéennes. Selon lui, il déresponsabilise l'être humain et encourage des pratiques douteuses comme l'eugénisme. Plus généralement, une certaine conception de l'humanisme peut amener à voir l'Homme comme un "Être Suprême" ayant le droit (et même le devoir) de s'approprier la nature et d'en faire une exploitation sans limite.
Heidegger a critiqué l'humanisme à partir d'un questionnement qui se veut absolument radical dans sa fameuse "lettre sur l'humanisme" adressée à Jean Beaufret en 1946 : pour lui, l'humanisme ne pense pas de manière suffisante l'essence de l'être humain, restant à sa définition comme animale rationale. En réalité, il s'agirait de penser celui-ci dans son rapport à l'Être et par-là sortir de sa détermination métaphysique (celle-ci ayant en fin de compte mené à l'utilitarisme social, etc.).
L'humanisme a aussi été accusé de promouvoir une vision universaliste de l'Homme reflétant excessivement un système de valeurs propre à la civilisation occidentale, de nature à légitimer l'impérialisme.
L'Église catholique a condamné le philosophe français Jean-Jacques Rousseau parce qu'elle estimait que, dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, publié en 1755, il niait le péché originel et adhérait au pélagianisme.
Le pape Grégoire XVI a condamné le théologien allemand Georg Hermes en 1835 pour des positions pélagiennes.
Le théologien catholique Henri de Lubac a dénoncé le fait qu'à trop exalter le libre arbitre, on produit une « religion humaniste », croyante ou athée.
Du contrat social est un traité de philosophie politique présentant comment l’homme, passé de l’état de nature à l’état de société, peut instituer un ordre social au service de l'intérêt général. Le pacte social que propose Rousseau établit que chacun doit renoncer à tous ses droits particuliers ou du plus fort pour obtenir l'égalité des droits que procure la société. Cette aliénation de chaque sujet de l’État est ce pacte qui offre à chacun l’égalité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Humanisme#cite_ref-3
Le cinéma c'est le reflet d'une réelle névrose collective. Reflet elle même de l'histoire humaine.
N'oublie pas que la réalité de Dieu et des fantasmes humains dans le quotidien de l'humanité s'évalue physiquement à 0 %. [/quote]
Le côté obscur de l’Humanisme
« L'athéisme est trop méprisable pour se réclamer de la science ou de la raison ou pour mériter le nom d'une quelconque idéologie ! II est trop insignifiant et trop petit pour avoir droit de cité ! L'athéisme n'est qu'une illusion suggérée à des esprits prédisposés à recevoir les injonctions sournoises des démons ! »
Camille Flammarion, astronome français (1842-1925).
À la Renaissance, des humanistes ont été liés au développement de la kabbale et à l'ésotérisme, ce qui provoqua des controverses. Marin Mersenne est resté célèbre pour avoir dénoncé une secte philosophique qui réunissait Mirandole, Cornelius Agrippa et Francesco di Giorgio.
Au XXe siècle, le théologien catholique Henri de Lubac a écrit Le drame de l'humanisme athée : selon lui, l'humanisme athée exalte le libre arbitre jusqu'à l’excès. Il dit que l'humanisme moderne constitue une forme nouvelle de pélagianisme, c'est-à-dire une religion humaniste privée de grâce.
Lubac pensait que l’orgueil de l'être humain pour soi était la cause principale de l'athéisme moderne. Il écrivit que la doctrine humaniste athée conduisait immanquablement vers un manque d'humilité et un manque de charité.
Sur le plan éthique, les valeurs humanistes ont été critiquées par Pierre-André Taguieff comme étant prométhéennes. Selon lui, il déresponsabilise l'être humain et encourage des pratiques douteuses comme l'eugénisme. Plus généralement, une certaine conception de l'humanisme peut amener à voir l'Homme comme un "Être Suprême" ayant le droit (et même le devoir) de s'approprier la nature et d'en faire une exploitation sans limite.
Heidegger a critiqué l'humanisme à partir d'un questionnement qui se veut absolument radical dans sa fameuse "lettre sur l'humanisme" adressée à Jean Beaufret en 1946 : pour lui, l'humanisme ne pense pas de manière suffisante l'essence de l'être humain, restant à sa définition comme animale rationale. En réalité, il s'agirait de penser celui-ci dans son rapport à l'Être et par-là sortir de sa détermination métaphysique (celle-ci ayant en fin de compte mené à l'utilitarisme social, etc.).
L'humanisme a aussi été accusé de promouvoir une vision universaliste de l'Homme reflétant excessivement un système de valeurs propre à la civilisation occidentale, de nature à légitimer l'impérialisme.
L'Église catholique a condamné le philosophe français Jean-Jacques Rousseau parce qu'elle estimait que, dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, publié en 1755, il niait le péché originel et adhérait au pélagianisme.
Le pape Grégoire XVI a condamné le théologien allemand Georg Hermes en 1835 pour des positions pélagiennes.
Le théologien catholique Henri de Lubac a dénoncé le fait qu'à trop exalter le libre arbitre, on produit une « religion humaniste », croyante ou athée.
Du contrat social est un traité de philosophie politique présentant comment l’homme, passé de l’état de nature à l’état de société, peut instituer un ordre social au service de l'intérêt général. Le pacte social que propose Rousseau établit que chacun doit renoncer à tous ses droits particuliers ou du plus fort pour obtenir l'égalité des droits que procure la société. Cette aliénation de chaque sujet de l’État est ce pacte qui offre à chacun l’égalité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Humanisme#cite_ref-3
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 02:591. Ce n'est pas pas ce qu'on cite quelqu'un qu'on a raisonCitizenkan a écrit : « L'athéisme est trop méprisable pour se réclamer de la science ou de la raison ou pour mériter le nom d'une quelconque idéologie ! II est trop insignifiant et trop petit pour avoir droit de cité ! L'athéisme n'est qu'une illusion suggérée à des esprits prédisposés à recevoir les injonctions sournoises des démons ! »
Camille Flammarion, astronome français (1842-1925).
2. Si l'athéisme ne se réclame pas de la science ou de la raison il se réclame de quoi ? Du même élan qui créé la croyance au Père Noël ?
3. Ne pas prendre ses désirs pour des réalités est une constante athéiste, par contre l'inverse est une constante permanente de toute croyance qui prétend détenir la vérité uniquement parce qu'elle le prétend. Ce qui créé l'adhésion inconditionnelle du peuple dont la majorité milite TOUJOURS à faire fructifier la connerie humaine. Quoi d'étonnant que les religions en sont le fruit ?
Qu'ensuite quelque élite en perdition s'amuse à se faire peur en trafiquant les données dans un but apocalyptiques c'est dans l'ordre des choses... Il 'agit bien de se faire peur après tout.
=> Quoi qu'il en soit, le fait principal est que 0% de la réalité actuelle du monde, et cela depuis plus de 2000 ans, a à voir avec les fantasmes des croyants aux 3 monothéismes.
Et donc de leurs dérivés cinématographiques quels qu'ils soient.
;
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 03:05[/quote]
1. Ce n'est pas pas ce qu'on cite quelqu'un qu'on a raison
2. Si l'athéisme ne se réclame pas de la science ou de la raison il se réclame de quoi ? Du même élan qui créé la croyance au Père Noël ?
3. Ne pas prendre ses désirs pour des réalités est une constante athéiste, par contre l'inverse est une constante permanente de toute croyance qui prétend détenir la vérité uniquement parce qu'elle le prétend. Ce qui créé l'adhésion inconditionnelle du peuple dont la majorité milite TOUJOURS à faire fructifier la connerie humaine. Quoi d'étonnant que les religions en sont le fruit ?
Qu'ensuite quelque élite en perdition s'amuse à se faire peur en trafiquant les données dans un but apocalyptiques c'est dans l'ordre des choses... Il 'agit bien de se faire peur après tout.
=> Quoi qu'il en soit, le fait principal est que 0% de la réalité actuelle du monde, et cela depuis plus de 2000 ans, a à voir avec les fantasmes des croyants aux 3 monothéismes.
Et donc de leurs dérivés cinématographiques quels qu'ils soient.
;[/quote]
La pilule rouge fait son effet, dans le monde merveilleux... D'Alice au pays des merveilles, et chez le magicien d'Oz, au cœur de la matrice...
1. Ce n'est pas pas ce qu'on cite quelqu'un qu'on a raison
2. Si l'athéisme ne se réclame pas de la science ou de la raison il se réclame de quoi ? Du même élan qui créé la croyance au Père Noël ?
3. Ne pas prendre ses désirs pour des réalités est une constante athéiste, par contre l'inverse est une constante permanente de toute croyance qui prétend détenir la vérité uniquement parce qu'elle le prétend. Ce qui créé l'adhésion inconditionnelle du peuple dont la majorité milite TOUJOURS à faire fructifier la connerie humaine. Quoi d'étonnant que les religions en sont le fruit ?
Qu'ensuite quelque élite en perdition s'amuse à se faire peur en trafiquant les données dans un but apocalyptiques c'est dans l'ordre des choses... Il 'agit bien de se faire peur après tout.
=> Quoi qu'il en soit, le fait principal est que 0% de la réalité actuelle du monde, et cela depuis plus de 2000 ans, a à voir avec les fantasmes des croyants aux 3 monothéismes.
Et donc de leurs dérivés cinématographiques quels qu'ils soient.
;[/quote]
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 03:26C'est triste que la compréhension de la réalité historique de l'humanité dépende d'une histoire de pilule rouge virtuelle cinématographique des années 2000 ou 1990
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 04:11Mazalée a écrit :C'est triste que la compréhension de la réalité historique de l'humanité dépende d'une histoire de pilule rouge virtuelle cinématographique des années 2000 ou 1990
En effet, après, comprendra qui pourra, l'histoire reprend en partie la parabole de la caverne de Platon, pour une clef de compréhension :
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 05:53Résumons alors la clef de compréhension :Citizenkan a écrit :
En effet, après, comprendra qui pourra, l'histoire reprend en partie la parabole de la caverne de Platon, pour une clef de compréhension :
Les habitants de l'ancien monde sont persuadés que leur monde est parfait et doit subsister parce qu'il préserve les fondements de leur conditions d'être dans leur caverne.
- il n'y a pas d'homosexualité, non, c'est impossible et ça n'existe pas. Les homos on les renie/tue, point. ça c'est normal. Pourquoi ? parce que c'est écrit sur les murs de la Caverne.
- les femmes sont des mères, ultra féminines. Des corps. Rien d'autre.
- les races telles qu'elles sont là dans la caverne (héritage de la préhistoire) sont la seule réalité. Si quelqu'un veut les changer, les métisser c'est parce qu'il a un plan machiavélique. C'est la loi de l'endroit.
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Re: Sauvons Buddy [h]Ace Israël
Ecrit le 01 déc.17, 08:07Faux, dommage, bien essayé, l'essentiel est de participer... vous avez encore une essai.Mazalée a écrit :
Résumons alors la clef de compréhension :
Les habitants de l'ancien monde sont persuadés que leur monde est parfait et doit subsister parce qu'il préserve les fondements de leur conditions d'être dans leur caverne.
- il n'y a pas d'homosexualité, non, c'est impossible et ça n'existe pas. Les homos on les renie/tue, point. ça c'est normal. Pourquoi ? parce que c'est écrit sur les murs de la Caverne.
- les femmes sont des mères, ultra féminines. Des corps. Rien d'autre.
- les races telles qu'elles sont là dans la caverne (héritage de la préhistoire) sont la seule réalité. Si quelqu'un veut les changer, les métisser c'est parce qu'il a un plan machiavélique. C'est la loi de l'endroit.
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Heureusement, tout n'est pas binaire ni manichéen, sinon, il n'y aurait pas de grande différence intellectuelle entre les hommes...
Le monde parfait n'existe pas sur terre, mais justement, les erreurs des uns ne justifient pas de partir à l'extrême opposé, il faut donc se méfier des phénomènes actions/réaction.
Nous assistons à un cycle qui voit s'alterner progressistes/réactionnaires, aujourd'hui, nous sommes dans une phase où afficher l'archaïsme supposé des religions est une action réactionnaire dans un monde où la décadence file à toute vitesse...
Sortir de la matrix consiste à s'échapper de cette décadence et de relire l'Histoire avec lucidité, pas sous le prisme des vainqueurs matérialistes et occidentaux...
Il y a le monde idéal et la réalité du terrain qui offre d'énormes possibilités et de dégradés, les réduire à des pôles binaires biaise nos conclusions...
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