Chaque société a ses tabous, en Égypte et dans les pays islamiques, l'athéisme est tabou.
Car il y a contrainte en religion avec l'Islam.
Athéisme : Tabou en Égypte
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Re: Athéisme : Tabou en Égypte
Ecrit le 26 nov.14, 02:05Absolument vrai,je connais très bien ce groupe d'athée égyptien (qui sont dans la vidéo)...Je suis arabe aussi et parler de l'athéisme est un grand tabou chez nous.Moi personnellement,je n'en parle à personne,et donc je ne donne pas mon avis sur tout ce qui est religieux car j'aurai toute une société contre moi.Pour une fille,si elle dit qu'elle est athée,c'est synonyme d'égarée ,pute,...vus par les musulmans.Ouf que c'est hideux comment ils jugent les autres pour leurs croyances leurs habits,leur sexualité...
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Re: Athéisme : Tabou en Égypte
Ecrit le 26 nov.14, 02:43La liberté c'est qu'il puisse y avoir librement des opinions contraires sinon c'est une preuve qu'il n'y a pas de liberté de penser.
La religion gagne à la liberté de conscience car sinon beaucoup de gens feront semblant d'être musulmans pour ne pas avoir de problèmes, et cela fausse les choses.
Par exemple, on peut dire que les musulmans d'Europe qui sont majeurs et indépendants, sont de vrais croyants, car rien ne leur force à être musulman, c'est volontaire.
Par contre, dans les pays islamiques, on peut jamais en être sûr, on est musulman à la naissance et on doit le rester sans se poser de question.
La religion gagne à la liberté de conscience car sinon beaucoup de gens feront semblant d'être musulmans pour ne pas avoir de problèmes, et cela fausse les choses.
Par exemple, on peut dire que les musulmans d'Europe qui sont majeurs et indépendants, sont de vrais croyants, car rien ne leur force à être musulman, c'est volontaire.
Par contre, dans les pays islamiques, on peut jamais en être sûr, on est musulman à la naissance et on doit le rester sans se poser de question.
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Re: Athéisme : Tabou en Égypte
Ecrit le 19 janv.15, 19:39La religion gagne à la liberté de conscience car sinon beaucoup de gens feront semblant d'être musulmans pour ne pas avoir de problèmes, et cela fausse les choses.
Par exemple, on peut dire que les musulmans d'Europe qui sont majeurs et indépendants, sont de vrais croyants, car rien ne leur force à être musulman, c'est volontaire.
Par exemple, on peut dire que les musulmans d'Europe qui sont majeurs et indépendants, sont de vrais croyants, car rien ne leur force à être musulman, c'est volontaire.
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Re: Athéisme : Tabou en Égypte
Ecrit le 19 janv.15, 21:25Donc elle aussi libre de changer de religion et cela s'en aucun risque ?hasseb1 a écrit :La religion gagne à la liberté de conscience car sinon beaucoup de gens feront semblant d'être musulmans pour ne pas avoir de problèmes, et cela fausse les choses.
Par exemple, on peut dire que les musulmans d'Europe qui sont majeurs et indépendants, sont de vrais croyants, car rien ne leur force à être musulman, c'est volontaire.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: Athéisme : Tabou en Égypte
Ecrit le 28 nov.17, 02:33L’islam en débat. Une vague d’athéisme dans le monde arabe
Moyen-Orient
Raseef22 - Beyrouth
Publié le 16/12/2014 - 13:23
Dessin de Ballaman paru dans La Liberté (Fribourg).
Le “califat islamique” a délié les langues. Les critiques ne visent plus seulement les mauvaises interprétations de la religion, mais la religion elle-même.
Dans le monde arabe, on pouvait certes critiquer les personnes chargées de la religion, mais critiquer la religion musulmane elle-même pouvait coûter la vie à celui qui s’y risquait, ou du moins le jeter en prison. Le mot d’ordre “l’islam est la solution” a été scandé durant toute l’ère moderne comme une réponse toute faite à toutes les questions en suspens et à tous les problèmes complexes du monde musulman.
Mais la création de l’Etat islamique par Daech et la nomination d’un “calife ayant autorité sur tous les musulmans” soulèvent de nombreuses questions. Elles mettent en doute le texte lui-même [les fondements de la religion] et pas seulement son interprétation, l’idée même d’une solution religieuse aux problèmes du monde musulman. Car, au-delà de l’aspect terroriste du mouvement Daech, sa proclamation du califat ne peut être considérée que comme la concrétisation des revendications de tous les partis et groupes islamistes, à commencer par [l’Egyptien fondateur des Frères musulmans], Hassan Al-Banna, au début du XXe siècle. Au cours de ces trois dernières années, il y a eu autant de violences confessionnelles en Syrie, en Irak et en Egypte qu’au cours des cent années précédentes dans tout le Moyen-Orient.
Cela provoque un désenchantement chez les jeunes Arabes, non seulement vis-à-vis des mouvements islamistes, mais aussi vis-à-vis de tout l’héritage religieux. Ainsi, en réaction au radicalisme religieux, une vague d’athéisme se propage désormais dans la région. L’affirmation selon laquelle “l’islam est la solution” commence à apparaître de plus en plus clairement comme une illusion. Cela ouvre le débat et permet de tirer les leçons des erreurs commises ces dernières années.
Peu à peu, les intellectuels du monde musulman s’affranchissent des phrases implicites, cessent de tourner autour du pot et de masquer leurs propos par la rhétorique propre à la langue arabe qu’avaient employée les critiques [musulmans] du XXe siècle, notamment en Egypte : du [romancier] Taha Hussein à [l’universitaire déclaré apostat] Nasr Hamed Abou Zayd.
Car la mise en doute du texte a une longue histoire dans le monde musulman. Elle s’est développée là où dominait un pouvoir religieux et en parallèle là où l’extrémisme s’amplifiait au sein de la société. [L’écrivain arabe des VIIIe-IXe siècles] Al-Jahiz et [l’écrivain persan considéré comme le père de la littérature arabe en prose au VIIIe siècle] Ibn Al-Muqaffa avaient déjà exprimé des critiques implicites de la religion. C’est sur leur héritage que s’appuie la désacralisation actuelle des concepts religieux et des figures historiques, relayée par les réseaux sociaux, lieu de liberté pour s’exprimer et débattre.
Le bouillonnement actuel du monde arabe est à comparer à celui de la Révolution française. Celle-ci avait commencé par le rejet du statu quo. Au départ, elle était dirigée contre Marie-Antoinette et, à la fin, elle aboutit à la chute des instances religieuses et à la proclamation de la république. Ce à quoi nous assistons dans le monde musulman est un mouvement de fond pour changer de cadre intellectuel, et pas simplement de président. Et pour cela des années de lutte seront nécessaires.
—Omar Youssef Suleiman
Moyen-Orient
Raseef22 - Beyrouth
Publié le 16/12/2014 - 13:23
Dessin de Ballaman paru dans La Liberté (Fribourg).
Le “califat islamique” a délié les langues. Les critiques ne visent plus seulement les mauvaises interprétations de la religion, mais la religion elle-même.
Dans le monde arabe, on pouvait certes critiquer les personnes chargées de la religion, mais critiquer la religion musulmane elle-même pouvait coûter la vie à celui qui s’y risquait, ou du moins le jeter en prison. Le mot d’ordre “l’islam est la solution” a été scandé durant toute l’ère moderne comme une réponse toute faite à toutes les questions en suspens et à tous les problèmes complexes du monde musulman.
Mais la création de l’Etat islamique par Daech et la nomination d’un “calife ayant autorité sur tous les musulmans” soulèvent de nombreuses questions. Elles mettent en doute le texte lui-même [les fondements de la religion] et pas seulement son interprétation, l’idée même d’une solution religieuse aux problèmes du monde musulman. Car, au-delà de l’aspect terroriste du mouvement Daech, sa proclamation du califat ne peut être considérée que comme la concrétisation des revendications de tous les partis et groupes islamistes, à commencer par [l’Egyptien fondateur des Frères musulmans], Hassan Al-Banna, au début du XXe siècle. Au cours de ces trois dernières années, il y a eu autant de violences confessionnelles en Syrie, en Irak et en Egypte qu’au cours des cent années précédentes dans tout le Moyen-Orient.
Cela provoque un désenchantement chez les jeunes Arabes, non seulement vis-à-vis des mouvements islamistes, mais aussi vis-à-vis de tout l’héritage religieux. Ainsi, en réaction au radicalisme religieux, une vague d’athéisme se propage désormais dans la région. L’affirmation selon laquelle “l’islam est la solution” commence à apparaître de plus en plus clairement comme une illusion. Cela ouvre le débat et permet de tirer les leçons des erreurs commises ces dernières années.
Peu à peu, les intellectuels du monde musulman s’affranchissent des phrases implicites, cessent de tourner autour du pot et de masquer leurs propos par la rhétorique propre à la langue arabe qu’avaient employée les critiques [musulmans] du XXe siècle, notamment en Egypte : du [romancier] Taha Hussein à [l’universitaire déclaré apostat] Nasr Hamed Abou Zayd.
Car la mise en doute du texte a une longue histoire dans le monde musulman. Elle s’est développée là où dominait un pouvoir religieux et en parallèle là où l’extrémisme s’amplifiait au sein de la société. [L’écrivain arabe des VIIIe-IXe siècles] Al-Jahiz et [l’écrivain persan considéré comme le père de la littérature arabe en prose au VIIIe siècle] Ibn Al-Muqaffa avaient déjà exprimé des critiques implicites de la religion. C’est sur leur héritage que s’appuie la désacralisation actuelle des concepts religieux et des figures historiques, relayée par les réseaux sociaux, lieu de liberté pour s’exprimer et débattre.
Le bouillonnement actuel du monde arabe est à comparer à celui de la Révolution française. Celle-ci avait commencé par le rejet du statu quo. Au départ, elle était dirigée contre Marie-Antoinette et, à la fin, elle aboutit à la chute des instances religieuses et à la proclamation de la république. Ce à quoi nous assistons dans le monde musulman est un mouvement de fond pour changer de cadre intellectuel, et pas simplement de président. Et pour cela des années de lutte seront nécessaires.
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Re: Athéisme : Tabou en Égypte
Ecrit le 03 déc.17, 02:53Tout ça dépasse effectivement le simple cadre du monde musulman. C'est une humanité qui tente de combattre l'absolutisme idéalisé de sa propre culture morale et sociale, sa propre morale de domination de la nature mais qui continue d'y voir son salut et son sens supérieur ( spirituel). De là le mythe du libérateur qu'on vouera dare dare à l'anathème pour crime iconoclaste. L'impasse philosophique.yacoub a écrit :Le bouillonnement actuel du monde arabe est à comparer à celui de la Révolution française. Celle-ci avait commencé par le rejet du statu quo. Au départ, elle était dirigée contre Marie-Antoinette et, à la fin, elle aboutit à la chute des instances religieuses et à la proclamation de la république
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Re: Athéisme : Tabou en Égypte
Ecrit le 13 déc.17, 12:02L'islam ne peut que disparaitre, tout comme le christianisme.
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