Gérard C. Endrifel a écrit :Que comprenez-vous dans la phrase "' le verre contient de l'eau " ?
Zouzouspetals a écrit :Le verre contient peut-être de l'eau, mais pas étymologiquement.
Gérard C. Endrifel a écrit :Faites nous gagner du temps, répondez simplement à la question.
J'y ai répondu : "Le verre contient peut-être de l'eau, mais pas étymologiquement."
Et j'ai ensuite développé cette réponse : "En revanche, dans le mot myosotis (myos-otis), il y a "oreilles de souris". Pour autant, ce n'est pas une raison pour décréter que dans chaque bouquet de myosotis, il y a littéralement, réellement, des oreilles de souris.
Dans ἁλληλουϊά (Alleluia), il y a étymologiquement יָהּ (Yah) ; pour autant, il n'y a pas יָהּ (Yah), et encore moins יהוה dans le texte du Nouveau Testament."
Que puis-je donc répondre de plus ?
Zouzouspetals a écrit :Dans ἁλληλουϊά (Alleluia), il y a étymologiquement יָהּ (Yah) ; pour autant, il n'y a pas יָהּ (Yah)
Gérard C. Endrifel a écrit :Il y a, mais il y a pas... Le verre contient de l'eau mais pour autant, il n'y a pas d'eau dans le verre. Trop drôle. Alors finalement, il y a ou il y a pas ? C'est l'un ou l'autre, mais ça ne peut pas être les deux.
Vous ne connaissez pas le chat de Schrödinger, à la fois mort et vivant ? Ou le célèbre esclave "fidèle et avisé" de la parabole de Jésus qui peut aussi être "méchant" ("Quel est donc l'esclave fidèle et avisé....mais si
ce méchant esclave...") ?
D'autant que je n'ai pas dit qu'il y avait et n'y avait pas d'eau dans le verre. J'ai dit qu'il pouvait y avoir de l'eau, mais pas dans un sens étymologique. Nous ne parlons pas ici de contenu et de contenant, nous parlons du sens des mots, différent selon qu'on les aborde par leur signification ou leur origine.
Par exemple, il existe une jolie petite fleur dont le nom provient de deux mots grecs signifiant oreilles et souris ; on peut donc dire qu'étymologiquement, il y a de la souris dans le myosotis. Mais uniquement étymologiquement, pas réellement, ni même littéralement d'ailleurs (vous aurez beau cherché, recombiner les lettres de myosotis, vous ne trouverez jamais de quoi écrire souris).
De la même façon, il existe un mot grec dans le chapitre 19 de l'Apocalypse, ἁλληλουϊά (en français traduit par "Alléluia") qui provient d'une expression hébraïque הַלְּלוּיָהּ, signifiant Louez Yah et contenant littéralement, elle, l'abrégé du nom divin יָהּ (Yah).
Dans le texte hébreu, הַלְּלוּיָהּ contient bien littéralement une forme courte du nom de Dieu. Mais pas sa traduction en grec, à moins de faire de ϊά le pendant autonome de יָהּ, c'est-à-dire de soutenir que les chrétiens héllénophones appelaient leur Dieu ϊά. Si tel était le cas, pourquoi seulement 4 ϊά dans l'ensemble du texte du Nouveau Testament ?
Et pourquoi aussi n'êtes-vous pas Témoin de Yah (si tel était le nom que les chrétiens donnaient, selon leurs Ecritures, à leur Dieu ?)
Gérard C. Endrifel a écrit :Autre question, en quelle langue les auteurs de la Septante ont-ils traduit l'Ancien Testament ? Là aussi, faites nous gagner du temps en répondant simplement.
En grec.
A votre tour de répondre simplement à ma question : Comment les auteurs de la Septante ont-ils traduit le nom divin יהוה en grec ?
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)