nausic a écrit :
Ha bon ? Pourtant les hyroglyphes egyptiens existaient avant l araméen
Tu dis ensuite que l arabe n a pas évolué . Bien sur que si puisque les arabes du plusieurs siècles parès l apprition de l islam ont rajouté la vovcalisation
Quoiqu il en soit , cela ne fait pas la première langue de l humanité .
Les hyroglyphes egyptiens sont les ancêtres de l'araméen, et nous parlons ici des langue orientales, et des deux langues qui véhiculèrent la culture arabe primitive et de ses empires sumérien, babylonien, égyptien, etc. grace à un nouvel alphabet qui donnera le grec et l'arabe et qui se substituera à l'écriture cunéiforme :
http://mizab.over-blog.com/2017/03/dial ... 1-bis.html
L’Arabie heureuse, le (second) berceau de l’Humanité
…à la place d'un désert les nouveaux arrivants ont trouvé un paradis terrestre constitué de grandes prairies. L'occupation de ce nouvel Éden aurait duré plusieurs millénaires avant que l'homme ne poursuive sa conquête du monde.
Le Prophète prédit que l’Heure de la fin du monde ne sonnera pas avant que la Péninsule arabique ne retrouve ses fleuves et sa végétation abondante.
On a peine à se représenter l'Arabie autrement que comme une masse désertique de pierres et de sables, comme un brasier qui se consume lentement sous un soleil dévorant. Contrairement à beaucoup d'autres contrées du monde, c'est un pays où le rôle primordial de la terre a été confisqué au profit de la lumière et du ciel. Il semble avoir été façonné dans une substance immatérielle et ses horizons ressemblent moins à des paysages qu'à ces images incandescentes qui naissent au cœur du feu.
Pourtant, il n'en fut pas toujours ainsi. Car les historiens nous assurent qu'en des temps immémoriaux, quand l'Europe gisait ensevelie sous le linceul blanc de l'époque glacière, l'Arabie était une contrée verdoyante et fertile, irriguée par plusieurs fleuves, un pays souriant où les pâturages alternaient avec les forêts.
Quelle fut la vie de cette Arabie fraîche et boisée, où les sources bruissaient au fond des clairières ? Nous n'en savons rien, car aucun témoignage n'en est parvenu jusqu'à nous. Sans doute sa faune était-elle semblable à celle de l'Afrique et des Indes, entre lesquelles elle servait de trait d'union. On devait y rencontrer des mammouths et des aurochs, des buffles et des gazelles, des aigles et des léopards. Mais tout cela n'est plus.
Voir :
http://www.lepoint.fr/actu-science/hist ... or=CS2-239
Au cœur du désert le plus sec d'Arabie, McClure a démontré l'existence de deux périodes humides au cours des 30 derniers millénaires. Les lacs, de forme allongée, avaient parfois plusieurs kilomètres de longueur. D'après l'épaisseur des différentes couches, McClure estime que ces lacs ont pu avoir de l'eau en permanence durant un certain temps : de plusieurs années à plusieurs centaines d'années. Les Ostracodes sont abondants mais certains lits contiennent des foraminifères d'eaux saumâtres témoignant de périodes d'assèchement relatif. On n'a retrouvé ni restes de poissons ni restes d'oiseaux, mais les os de Vertébrés sont assez abondants, avec une faune comprenant non seulement des oryx et des gazelles, mais aussi des bovidés comme Bos primigenius et Bubalus (Alcelaphus busephalus) et, même, le genre Hippopotamus, qui exige une eau permanente. McClure estime qu'à cette époque, en raison de pluies de mousson estivales assez marquées, les dunes, stabilisées, étaient couvertes d'une végétation arbustive ou herbacée du type actuel, mais beaucoup plus dense et luxuriante qu'aujourd'hui.
Voir :
http://www.persee.fr/docAsPDF/paleo_015 ... 1_4560.pdf
Jacques Benoist-Méchin, Ibn Séoud ou la naissance d’un royaume.
Les chasseurs du Rub Al-Khali chassaient l'oryx, la gazelle, le guépard, le chacal, l'hyène, le renard et l'autruche. Les lacs, nombreux, couvraient chacun plusieurs km2 et certains, comme celui de Jubba, étaient très vastes. s. A la base des séries, les diatomées sont indicatrices d'eaux stagnantes (Synedra ulna, Amphora ovalis, Cymbella cistula), mais au-dessus elles témoignent de la présence d'eaux douces (Stephano-discus, Cycloîella) telles qu'on en trouve aux latitudes moyennes, avec des profondeurs de l'ordre de la dizaine de mètres.
Whitney remarque que les terrasses holocènes d'Arabie occidentale sont essentiellement formées de limons qui se seraient déposés à l'Holocène inférieur et moyen, durant une phase humide qui aurait permis l'établissement d'une couverture végétale assez dense, et auraient été ensuite remaniés par le ruissellement.
Voir :
http://www.persee.fr/docAsPDF/paleo_015 ... 1_4560.pdf