C'est que le communisme a voulu écarter le pouvoir idéologique du religieux sur les consciences et en ce sens le communisme à dû s'inventer une relation au sacré. Le communisme et le capitalisme sont deux absolus idéologiques avec une dynamique élitiste différente. La promesse du capitalisme fut l'affaiblissement des inégalités par l'abondance et la consommation de masse où capital financier et capital humain se complètent. Or la surproduction et surconsommation n'ont jamais mis fin aux inégalités et indigences. Les cycles de production- consommation effrénés permettent un enrichissement des détenteurs du capital. Bref matérialisme (économie) et spiritualité ( gouvernances)Galileo a écrit :Je pense personnellement que le capitalisme est la meilleure façon d'éliminer la pauvreté même si ça crée des "inégalités".
Est-ce que pour supprimer les inégalités il faut être inéquitable ? C'est une vraie question philosophique
Éliminer la pauvreté? Pour ça il faudrait un changement de paradigme spirituel où le pouvoir des meilleurs ne deviendrait pas un fief pour élite possédante, caste supérieure pleinipotentiaire, aristocratie méritante, oligarchie non imputable... Bref le pouvoir des "meilleurs" qui s'accapare la part du lion, la plus value sociale sous la marque des puissants de ce monde. Le savoir faire, l'initiative, la connaissance, le mercantilisme comme pouvoir sur la nature. La supérioriation sociale comme quête spirituelle, "les beaux esprits", la valeur marchande d'un talent ou d'une cupidité rusée.
Là réside l'utopie. Une part de rêves, d'aspirations humaines et une part de défaitisme lucide sur les mauvaises dispositions humaines face à la justice, la liberté, la fraternité et l'égalité.
Le pouvoir des puissants, des meilleurs. Soit on en profite, soit on le subit. Bachar Al Assad a déjà été reçu à l"Elysées par la grande porte d'honneur. Là il est devenu moins fréquentable.
Élite, pouvoir des meilleurs, on ne peut pas être contre car il est gage d'évolution, de savoir faire ou penser, d'invention, progrès matériel et intellectuel. Le pouvoir des meilleurs est "aristocratique" dans le sens d'excellence, reconnaissance et rétribution sociale. C'est un système de valeurs morales et sociales avec une sphère supérieure et une sphère populaire. Demos et aristos. C'est l'équilibre des forces sociales entre la gouverne et une société pour autant qu'aristos soit de tendance plus démocratique qu'autocratique. Quoique la plèbe aime souvent avaliser et s'identifier au pouvoir des puissants... despotes.